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(01/10/2010 11:16:28)
Les équipementiers se lancent dans l'optimisation des réseaux mobiles
(Source EuroTMT) Ce n'est pas que l'avenir de la planète soit devenu moins important, mais entre les impératifs économiques et la « green attitude », chacun s'est aperçu qu'il y avait des urgences plus actuelles à traiter. En l'occurrence, pour les opérateurs de téléphonie mobile, le risque à court terme, c'est de voir leurs réseaux saturés à la suite de l'explosion du trafic de données. Que l'on en juge, selon l'association des fournisseurs de solutions mobiles, le GSA, le trafic mobile mondial va être multiplié par 9 dans les quatre ans qui viennent ! Le volume de données devrait ainsi passer d'un peu plus de 2 Exaoctets cette année à plus de 18 Exaoctets en 2014. La raison de cette explosion est liée à l'appétence des consommateurs pour les smartphones et autres clés 3G ou tablettes. Pour mémoire, 60 millions de ces terminaux ont été vendus au deuxième trimestre 2010 dans le monde.
C'est ainsi que, paradoxalement, après avoir déploré le démarrage tardif de la 3G, les opérateurs en sont maintenant à se demander s'ils vont pouvoir tenir le rythme. Les équipementiers en profitent pour se repositionner face à ce nouveau défi. Notamment en expliquant aux opérateurs que tous leurs problèmes ne viennent pas forcément de la bande passante, mais aussi du coeur de réseau et donc qu'une solution logicielle peut parfois suffire.
Une prise de conscience et des solutions
En juin dernier, Nokia-Siemens en avait fait son credo. C'est désormais au tour du chinois Huawei de présenter sa solution en la matière baptisée Smart Signaling Solution. « Le principe est de réduire le nombre de messages de signalisation [Environ une trentaine de messages en téléphonie mobile contre 4 dans la téléphonie fixe, NDLR] qui transitent entre le smartphone et le réseau. Or ces messages passent très fréquemment : dès que l'on réveille un terminal qui est en veille (se déclenchant au bout d'environ six secondes) ou même lorsque le téléphone est simplement allumé sans utilisation du service de données. Car il continue de communiquer avec les serveurs. Cette signalisation crée donc de la charge sur le réseau et a un impact important sur les performances de la batterie » explique Michael Jolly, Directeur Solutions chez Huawei.
L'équipementier a donc travaillé sur une solution permettant de diminuer d'au moins 40 % la signalisation. La Smart Signaling Solution propose de placer le téléphone en mode Cell-PCH avant que le terminal ne se mette en veille, réduisant ainsi le nombre de messages qui transitent sur le réseau et améliorant jusqu'à 98 % la performance des batteries, selon le fournisseur. Pour distinguer leur solution de celle de la concurrence, les ingénieurs de Huawei expliquent qu'elle peut s'appliquer à quasiment tous les smartphones du marché en fonction de la configuration mise en place par l'opérateur. Un opérateur, bien sûr qui doit déjà avoir du matériel Huawei à l'image du singapourien Starhub qui selon l'équipementier chinois aurait réduit de 56 % sa signalisation grâce à la Smart Signaling Solution sans devoir investir sur de nouveaux RNC (Radio Network Controller). Quant aux clients français de Huawei (Bouygues Telecom et SFR), ils seraient intéressés par la solution, mais difficile d'en savoir plus pour le moment.
Jeu de chaises musicales chez les DSI du secteur social
Crédit photo : D.R.
OWF 2010 : Le Libre multiplie les modèles économiques
« Ce qui m'a frappé, en préparant l'Open World Forum cette année, c'est de constater à quel point le logiciel libre est partie prenante de la révolution numérique dans tous les domaines, qu'il s'agisse du cloud computing, de la mobilité, du Web 3.0, de l'Internet des objets, ou encore de l'embarqué et des systèmes critiques, par exemple dans l'industrie aéronautique et la Défense », souligne Philippe Montargès, président de l'Open World Forum (OWF) 2010. Il fait remarquer que cette troisième édition de l'événement consacré aux logiciels libres et Open Source est particulièrement orientée sur l'ouverture de l'écosystème.
« L'infusion du Libre s'est finalement faite, à la fois sous l'angle technologique, mais aussi, et c'est là le plus intéressant, sous l'angle culturel. L'angle technologique correspond en partie à une logique économique de banalisation d'un certain nombre de logiciels qui sont réutilisés pour accélérer l'innovation. Mais désormais on voit aussi, culturellement, l'infusion du modèle Open Source ». Philippe Montargès explique que l'OWF 2010 a souhaité mettre l'accent sur cet aspect. « Le Libre se propage avec des solutions, des composants techniques, mais aussi par ce qu'il génère comme nouvelles possibilités dans des secteurs extrêmement variés. A côté des acteurs technologiques classiques, des 'pure players', de nouveaux modèles apparaissent. » Des acteurs industriels viennent se plaquer sur ces modèles culturels, constate le président de l'OWF : « Et nous sommes là, vraiment, dans l'émergence de nouvelles réussites économiques ». Il cite en exemple l'ouverture qui s'est opéré du côté des médias avec les réseaux sociaux, les Web TV, la production de contenus ouverts. « Cela permet de créer des modèles économiques qui n'existaient » et fait éclore « une nouvelle génération d'entrepreneurs», note-t-il.
Une logique de destruction créatrice
Philippe Montargès regrette qu'il n'y ait pas plus de reconnaissance du rôle du libre sur ces aspects-là : « Ce modèle génère de la création de valeur. Directement, bien sûr, parce qu'il fabrique des composants qui sont robustes, accessibles, interopérables et économiques. Mais aussi par ce qu'il représente comme révolution culturelle sous-jacente qui fait émerger de nouvelles tendances. Nous sommes vraiment là dans une logique de 'destruction créatrice' au sens où l'entend l'économiste Joseph Shumpeter »
Dans un premier temps, on a cru que le Libre, par son côté générique, se construisait aux dépens de l'économique classique traditionnelle. « En fait, non, il génère de nouveaux modèles et il est donc par là même créateur de valeur », insiste le président de l'OWF 2010.
Cette année, le vent du cloud computing ne manque pas de souffler parmi les acteurs de l'Open Source réunis sur l'événement parisien. Une des principales conférences est consacrée à ce thème et des acteurs comme Red Hat, Canonical et Microsoft, parmi d'autres, abordent le sujet. « Le cloud computing constitue un enjeu fort pour les acteurs du Libre. Sur bien des aspects, son émergence a été facilitée par de nombreux composants libres », rappelle Philippe Montargès, en évoquant le risque de voir ces composants monétisés ou transformés en composants propriétaires.
Compatible One, l'un des projets phares du cloud
Se préparent en ce moment de grands projets qui peuvent être financés dans le cadre du grand emprunt dont Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat au développement de l'économie numérique, a parlé en ouverture du Forum, ce matin. Philippe Montargès cite en particulier 'Compatible One', l'un des projets phares du cloud, porté par le pôle de compétitivité francilien Systematic, mais soutenu par tout l'écosystème du logiciel libre. « L'objectif du projet consiste à fabriquer la boîte à outils du cloud, libre, Open Source, afin de permettre à de nombreux acteurs d'accéder à ce marché-là. Un marché fabuleux parce qu'il révolutionne la consommation de logiciels et de services informatiques ».
Interrogé sur la participation de Microsoft à l'OWF 2010, Philippe Montargès ne tique pas. Il rappelle juste que l'événement est porté par l'écosystème du logiciel libre, en France et en Europe, avec l'appui des pôles de compétitivité, de la région Ile-de-France et de la Ville de Paris. « Nous accueillons tous ceux qui veulent participer au Forum, dans cet esprit ». Mais il ajoute, à titre personnel, ne pas souhaiter en revanche que Microsoft puisse faire partie de l'organisation du Forum ou soit considéré comme un contributeur de l'événement. « Il vient pour donner son avis, mais il n'est pas contributeur. L'OWF est un événement multi-communautaire, multi-contributeur. Nous souhaitons garder cet esprit-là ».
(...)(30/09/2010 17:50:51)Une charte pour renforcer les droits et la vie privée des internautes
Signée en présence de Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat chargée de la Prospective et du Développement numérique, cette charte de déontologie intitulée "Publicité ciblée et protection des internautes" reposent sur huit recommandations qui concernent, entre autres, "l'information des internautes, l'exercice de leurs droits en matière de publicité ciblée, le rapprochement entre les données de navigation et les données personnelles, la publicité géo-localisée".
Dix associations professionnelles se sont engagées à respecter ce document, dont la Fédération E-commerce et Vente à distance (FEVAD), le Syndicat des Régies Internet et l'Union Française du Marketing Direct (UMFD).
Crédit photo : D.R.
Le multi-threading arrive sur les puces ARM
ARM, qui conçoit des architectures processeurs, vend ensuite ses licences aux fabricants de puces. On retrouve notamment les puces à base d'ARM dans la plupart des smartphones commercialisés dans le monde. L'entreprise qui souhaite pénétrer de nouveaux secteurs, notamment ceux des serveurs, des réseaux et des télécommunications, cherche à booster les performances de ses processeurs. Le multi-threading permet d'exécuter plusieurs lignes d'instructions simultanées sur le coeur d'un processeur unique pour stimuler les performances des applications. Les calculs peuvent ainsi être répartis entre plusieurs lignes pour accélérer les opérations et obtenir plus rapidement les résultats.
« ARM n'a pas d'autre choix que de passer au multi-threading, surtout depuis qu'elle intègre de plus en plus de coeurs dans ses processeurs et qu'elle pénètre des environnements comme celui des serveurs, où les ordinateurs doivent exécuter beaucoup plus d'opérations, » explique Jack Gold, analyste chez J. Gold Associates. « Bien sûr, elle doit aussi faire en sorte que les différents systèmes d'exploitation tirent pleinement parti du multi-threading, mais je pense que cela se fera facilement, » a-t-il ajouté. « Les capacités multi-threading permettent de mieux gérer les architectures à coeurs multiples et sont bien adaptées aux environnements virtualisés, » estime-t-il. « Enfin, ARM doit rester compétitif. Intel offre le multi-threading. ARM doit donc l'ajouter, » a-t-il encore déclaré. En effet, les processeurs Intel pour ordinateurs de bureau et PC portables utilisent déjà le multi-threading ; IBM et Oracle/Sun ont également inclus des capacités multi-threading dans leurs processeurs.
1er marché visé : le réseau
Kumaran Siva a déclaré que l'adoption du multi-threading dépendra du marché pour lequel ARM conçoit des processeurs. « Le premier secteur concerné pourrait être celui des réseaux, » a-t-il dit. « Nous cherchons actuellement à voir comment ce segment pourrait bénéficier de l'usage du multi-threading», a-t-il ajouté. « Le multi-threading pourrait notamment aider les processeurs réseau - responsables du traitement des données circulant sur le réseau - à concentrer les données plus rapidement et à réaliser un travail d'adressage mémoire plus efficace entre les applications, » a-t-il expliqué.
Celui-ci a refusé de dire si le multi-threading serait élargi aux processeurs pour appareils mobiles. Ceux-ci ont rarement besoin du multi-threading, et la plupart des téléphones mobiles font tourner leurs applications en thread unique ou incluent éventuellement plusieurs coeurs afin d'exécuter des tâches simultanément.
Une migration difficile
Pour l'instant, ARM n'a pas encore validé le support du multi-threading dans le coeur du processeur Cortex-A15 annoncé en septembre, lequel serait cinq fois plus rapide que ses prédécesseurs. Selon Kumaran Siva, « les avantages ne justifient pas le coût. » Le passage d'une architecture mono-thread à une conception multi-thread a également des conséquences lourdes sur le développement logiciel. "De notre point de vue, sur le plan du développement des logiciels et de la maintenance, le multi-threading implique beaucoup de contraintes. Il est difficile par exemple de faire migrer un code conçu pour une microarchitecture multi-thread," a-t-il déclaré. Celui-ci n'a pas donné de date de sortie pour ces futurs processeurs.
(...)(30/09/2010 17:36:42)Pascal Guitton devient directeur de la recherche de l'INRIA
Michel Cosnard, patron de l'INRIA, nomme Pascal Guitton au poste de directeur de la recherche à compter du 1er octobre 2010. Auprès de la direction générale, et plus particulièrement du délégué général à la recherche et au transfert pour l'innovation, Pascal Guitton aura pour mission de définir et de mettre en oeuvre la politique de recherche de l'Institut dans le cadre de son plan stratégique. Il sera chargé de superviser l'ensemble des processus de création, d'évaluation et de coopération des équipes projets. Il organisera également l'animation scientifique et assurera la coordination avec les établissements de recherche et d'enseignement supérieur. Enfin il participera à la mise en oeuvre de la politique de l'Institut en matière de formation par la recherche et la diffusion de la culture scientifique.
Assurer le suivi des activités de formation menées au sein de l'Institut
Professeur d'informatique à l'Université Bordeaux I depuis 1992, Pascal Guitton était, depuis 2003, responsable de l'équipe-projet IPARLA (programme commun de l'INRIA avec l'Université Bordeaux I et le CNRS - LaBRI) spécialisée dans la visualisation et la manipulation de données complexes pour des utilisateurs mobiles. Depuis 2006, il était chargé de la mission « Jeunes chercheurs » au sein de la direction de la recherche de l'Institut. Il a également assuré le suivi des activités de formation relatives à la recherche et menées au sein de l'Institut : insertion professionnelle des docteurs, relations avec les écoles doctorales. Titulaire d'une thèse sur la validation des protocoles de communication, il s'est ensuite intéressé à l'informatique graphique, à la réalité virtuelle et à l'interaction 3D. Il est, par ailleurs, président et membre fondateur de l'Association française de réalité virtuelle qui regroupe des acteurs académiques et industriels.
Illustration : Pascal Guitton, directeur de la recherche de l'INRIA Crédit photo : Kaksonen/INRIA
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