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(30/09/2010 17:18:19)

La virtualisation s'invite sur les tablettes et les smartphones

Les prochaines générations de smartphones et de tablettes tactiles pourront exécuter plusieurs systèmes d'exploitation et faire tourner de puissantes applications cloud comme des jeux en HD, grâce à l'utilisation progressive de machines virtuelles sur les appareils mobiles. C'est ce qu'ont déclaré certains experts cette semaine lors de la conférence Tech Linley Processor qui se tient à San José, Californie. "Des processeurs plus rapides permettront à ces appareils d'exécuter les applications plus rapidement, et la virtualisation pourra aider à une consolidation des applications, c'est-à-dire à un usage optimisé des ressources," a déclaré Linley Gwennap, analyste pour le Groupe Linley.

Déjà largement adoptée dans les centres de calcul, la virtualisation a contribué à optimiser les serveurs et à réduire les coûts énergétiques. La technologie pourrait maintenant avoir un impact sur les appareils mobiles comme les smartphones, aider à la gestion de tâches critiques en temps réel et à la sécurisation des environnements logiciels hétérogènes. Les utilisateurs devraient pouvoir profiter des avantages de cette future génération d'appareils mobiles plus puissants à la fin de l'année. LG Electronics, par exemple, a déjà annoncé un smartphone Optimus avec processeur Arm double coeurs cadencé à 1 GHz, capable également de lire des vidéos HD en 1080p. Le terminal sera disponible au quatrième trimestre 2010. Ce n'est qu'un des exemples de ces futurs gadgets mobiles qui pourraient tirer parti de la virtualisation.  

Une autre utilisation des plates-formes mobiles

"La virtualisation pourrait également entraîner une diminution du coût des smartphones et une augmentation de leur autonomie," a déclaré Steve Subar, PDG et fondateur de l'Open Kernel Labs, qui développe une technologie de virtualisation pour les systèmes embarqués. La virtualisation permet d'économiser aussi sur le coût des puces intégrées au smartphone, puisqu'elle demande moins de RAM et de mémoire Flash, notamment. Jusqu'à présent, l'évolution des smartphones a été contrariée par une puissance de traitement limitée qui imposait aux appareils de ne faire tourner qu'un ensemble d'applications spécifiques. Mais, à mesure que les appareils mobiles gagneront en puissance de traitement, la virtualisation pourra également permettre aux utilisateurs de charger et d'exécuter plusieurs systèmes d'exploitation et de bénéficier de puissantes applications de cloud computing sur leurs appareils mobiles.

Les smartphones et les tablettes sont avant tout des outils de communication et de réception pour la vidéo, les données et les services Internet hébergés. "Il sera possible de créer un environnement virtualisé pour fournir un service cloud spécifique, ou pour échanger des données avec un PC," a déclaré Les Forth, ingénieur chez le fondeur Freescale. Par exemple, les utilisateurs seront en mesure d'établir une connexion à distance avec des ordinateurs à domicile pour exécuter des applications ou lire des fichiers multimédias en temps réel. "En utilisant un environnement distinct, la virtualisation pourrait également aider les utilisateurs à participer à des jeux multijoueurs en haute définition à travers le cloud," a-t-il ajouté. L'environnement virtualisé pourra permettre de surmonter le fait que la plupart des applications sont écrites dans un code qui n'est pas compatible avec les systèmes d'exploitation des appareils mobiles.

Un impact négatif sur les batteries

La virtualisation contribue déjà à fournir des communications en temps réel et des fonctions réseau essentielles au fonctionnement des smartphones. Elle facilite déjà l'usage de plusieurs systèmes d'exploitation et le cloisonnement des environnements pour exécuter des logiciels en toute sécurité. "On peut faire tourner un système d'exploitation en temps réel sur une partition virtuelle qui fournit une réponse en temps réel pour les tâches essentielles, et exécuter Android sur une autre partition," explique Linley Gwennap.

Mais faire tourner trop de systèmes et de logiciels puissants aurait pour effet de limiter la durée de vie de la batterie. L'hyperviseur de type 1, qui isole les systèmes d'exploitation et les fonctions exécutées par les différents logiciels, est un élément important de la virtualisation. "Les hyperviseurs logiciels utilisés sur de nombreux smartphones consommeraient trop de cycles processeurs : ils passeraient beaucoup de temps à balayer le code et à gérer les protocoles de virtualisation, avec un impact sévère sur la durée de vie de la batterie," explique encore Linley Gwennap. "D'ici à ce que l'on trouve des moyens pour préserver l'autonomie des batteries, les fabricants d'appareils mobiles peuvent d'ores et déjà envisager de charger les OS et les logiciels sur plusieurs coeurs," a-t-il suggéré. Les Forth de Freescale confirme que l'intégration de deux systèmes d'exploitation sur des noyaux distincts pourrait minimiser l'effet sur la durée de vie de la batterie. "Actuellement, la plupart des smartphones et des tablettes tactiles sont équipés de processeurs Arm à coeur unique. Il faudrait limiter le système d'exploitation au strict minimum pour le faire tourner aux côtés d'un gros système comme Android, sans affecter la vie de la batterie. Dans un sens, on revient au problème classique que posent les grosses machines, sauf qu'il est maintenant déplacé au niveau des appareils de petite taille", poursuit l'ingénieur.

Pas avant 3 à 5 ans

Le hardware est déjà en cours d'amélioration pour rendre possible l'arrivée de ces technologies de virtualisation dans les appareils basse énergie. Les processeurs mobiles sont par exemple conçus avec des extensions permettant la mise en oeuvre de la virtualisation, notamment pour aider à réduire le nombre de cycles CPU. ARM a annoncé début septembre une puce Cortex-A15 MPCore capable d'exécuter plusieurs systèmes d'exploitation virtualisés.

Mais Steve Subar d'OKL fait remarquer que certains smartphones exécutaient déjà plusieurs OS sur des noyaux distincts, ce qui augmente effectivement le coût des systèmes et consomme de la batterie. Mais d'un autre côté, la virtualisation permet de réduire les matériels redondants pour réduire les coûts. "En outre, avec les processeurs multicores pour mobiles, la virtualisation supporte la gestion du chargement et permet la mise en veille des processeurs, ce qui pourrait contribuer à réduire la consommation d'énergie," a déclaré Steve Subar. Regardant vers l'avenir, les observateurs pensent que la technologie de virtualisation pourrait changer, dans les trois à cinq ans, la façon dont on utilise les appareils mobiles. "Nous allons finir par tenir dans nos mains des ordinateurs de poche avec les capacités des PC actuels," conclut Les Forth.



Démonstration de la solution de virtualisation de VMware pour smartphones lors du salon WMworld 2009.

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(30/09/2010 16:30:30)

Privé de Twitter, Bill Gates créé un compte sur un site chinois de micro-blogging

Twitter étant bloqué dans l'empire du milieu, Bill Gates s'est créé un compte chez un fournisseur local en écrivant ses messages en anglais. Plus de 114 000 utilisateurs ont commencé à suivre son fil d'actualité.

« En se rendant à Shenzhen pour répondre à Warren et d'autres » Gates a écrit dans son message le plus récent. « passer du temps à w/ BYD [une constructeur chinois de voiture] sur les innovations dans les batteries, l'énergie et de transport. » Sina, le fournisseur du blog, a vérifié qu'il appartient effectivement à Bill Gates. Les notes publiées montrent que le contenu provient bien du compte Twitter du cofondateur de Microsoft. Cette semaine, il est en visite en Chine avec Warren Buffett pour encourager davantage les dons des pays riches.

Le milliardaire est très actif sur Twitter, qu'il a commencé à utliser en janvier dernier. Ses messages attirent actuellement plus de 1,5 millions de followers. Cependant, en Chine, le site de micro-blogging souffre  d'une censure au même titre que Facebook et Youtube. Les site chinois remplissant les fonctions de micro-blogging ont fait florès et sont très populaires parmi les internautes chinois. Il n'en demeure pas moins que les contenus de ces sites sont soumis aux contrôles stricts de la censure.

Après une avalanche de messages reçus lundi, le compte a été silencieux. Mais des milliers d'utilisateurs chinois ont déjà répondu, certains en anglais, certains en chinois. « Homme le plus riche du monde, je vous admire », a indiqué un internaute. «J'ai entendu dire que vous avez beaucoup d'argent. Pouvez-vous m'aider à démarrer une entreprise? » écrit un autre. Certains espèrent que Bill Gates va écrire ses prochains messages en chinois. « Le résultat pour moi n'est pas d'apprendre l'anglais, mais de lire quelque chose d'intéressant » conclut un follower.

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(30/09/2010 15:23:19)

ADSL, bientôt 99% des foyers couverts par Orangee

Nouvelle époque pour Orange qui annonce un investissement de 60 millions d'euros dans la modernisation et l'extension de son réseau ADSL afin de le rendre disponible pour plus de 99% des foyers français en 2013. A l'heure actuelle, la part de lignes de l'opérateur éligibles au haut débit atteint 98,6%. "Ces investissements constituent le premier volet du programme "qualité +", dédié à l'amélioration du réseau dans le cadre de conquêtes 2015, et qui sera annoncé à la fin de l'année", indique l'opérateur dans un communiqué.

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(30/09/2010 15:20:16)

La Sacem et YouTube s'accorde sur la rémunération des artistes

Véritable évènement dans le domaine du droit des auteurs, ce contrat permet aux artistes recensés par la société d'auteurs d'être rémunérés pour la diffusion de leurs oeuvres sur YouTube, a indiqué la Sacem lors d'une conférence de presse, jeudi 30 septembre. Cet accord « couvre la diffusion en France sur la plateforme vidéo en ligne du répertoire musical mondial, et notamment les répertoires anglo-américains des éditeurs multinationaux, ainsi que des autres oeuvres gérées par la Sacem, depuis le lancement de YouTube jusqu'à fin 2012 », précise le communiqué.

Pour Bernard Miyet, président du directoire la Sacem, « il était en effet essentiel et symbolique que ce vecteur majeur d'échanges entre internautes qu'est YouTube permette aux créateurs d'être rémunérés lorsque leurs oeuvres sont découvertes et appréciées sur ce site ». La plateforme qui offre notamment des contenus musicaux aux internautes permettra aux auteurs d'être rémunérés grâce au site et ainsi de « faire émerger de nouveaux talents », note Christophe Muller, directeur des partenariats YouTube Europe du Sud, de l'Est et Moyen-Orient. « Il s'agit d'un progrès incontestable quant à la reconnaissance des auteurs, et au respect des droits qui leur sont dus », conclut, Alain Chamfort, auteur-compositeur-interprète et vice-président du Conseil d'administration de la Sacem.

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(30/09/2010 15:00:12)

Livres électroniques, les distributeurs protègent le prix unique

Dans un communiqué, le SDLC indique « qu'il est nécessaire au livre numérique de bénéficier d'un environnement réglementaire qui favorise la diversité de l'offre et la concurrence par la qualité ». De même, le syndicat souligne qu'il faut « s'attaquer à la concurrence inégale dont les professionnels de la librairie souffrent de la part d'opérateurs non établis sur leur territoire ». Le SDLC préconise enfin un taux de TVA réduit (5,5%) « pour attirer le consommateur vers les offres en ligne ».

L'urgence d'une législation pour l'exploitation du livre numérique est aussi soulignée par le Syndicat national de l'édition (SNE) qui lance une lettre ouverte « en réponse à certaines initiatives d'agents » déjà signée par 31 éditeurs, notamment Antoine Gallimard, président du Syndicat national de l'édition (SNE), Teresa Cremisi (Flammarion), Jean Delas (L'Ecole des loisirs), Francis Esménard (Albin Michel), Alain Kouck, (Editis), Irène Lindon (Minuit), Sylvie Marcé (Belin), Vincent Montagne (Média Participations), Arnaud Nourry (Hachette Livre) et Françoise Nyssen (Actes Sud).

Le SNE répond ainsi, entre autres, à l'agent américain Andrew Wylie qui souhaitait exploiter les versions numériques des livres de ses auteurs. « Les droits électroniques sont des droits principaux au même titre que les droits de l'édition papier dont l'exploitation revient naturellement à l'éditeur, l'édition numérique empruntant notamment la « valeur ajoutée » du travail éditorial réalisé pour le livre papier », écrivent les signataires. Et d'ajouter : « L'acquisition des droits sur une oeuvre de l'esprit ne saurait exclure l'exploitation numérique, sous peine de voir se développer un marché numérique autonome, régulé par des acteurs extérieurs (agrégateurs de contenus, agents, etc.) susceptibles de mettre en péril l'équilibre de la profession ».

Ces prises de position apparaissent à quelques jours de l'ouverture, à partir du 6 octobre, de la Foire de Francfort (Allemagne), premier marché mondial de l'édition.

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(30/09/2010 14:45:13)

Le Gimélec et le Green Grid unis pour des datacenters énergétiquement efficients

Bien plus qu'une prise de conscience citoyenne, l'amélioration de la consommation énergétique des datacenters « c'est du business » rappelle Alain Le Calvé, délégué de la plateforme « Datacenters » au Gimélec. Ce dernier, qui regroupe 230 membres, qui fournissent des solutions électriques et d'automatismes sur les marchés de l'énergie, du bâtiment, de l'industrie et des infrastructures et dispose d'une plateforme de développement dédiée aux centres de données. L'expertise, les actions de lobbying et les implications auprès des organismes de normalisation sur la partie électrotechnique ont séduit le Green Grid, consortium de 200 sociétés qui s'interrogent sur les problèmes d'efficience énergétique des datacenters. André Rouyer, vice-président du comité de liaison EMEA a donc concrétisé un accord entre les deux entités pour travailler sur les sujets communs.

Un élargissement des réflexions

Certes, les recherches porteront sur l'harmonisation et la globalisation des meilleures pratiques, les métriques et les mesures, avec notamment des discussions autour du PUE et sur le DECP (Datacenter Effectivness Productivity). Mais l'accord signé entre les deux parties comportent également des territoires de réflexions plus larges, comme la réalisation d'un  livre blanc sur le développement durable. André Rouyer constate « des interrogations au niveau européen sur les questions de recyclage, de retraitement se font jour et nous devons y répondre ». La publication de cet ouvrage est attendue avant la fin de l'année. Autre orientation de travail, la manière d'influer sur la normalisation dans le domaine de l'efficience énergétique des datacenters. L'objectif est de comprendre comment aboutir à des positions communes au niveau européen. D'autres axes de recherche sont également attendus sur le Digital Agenda de la Commission européenne et les dépenses énergétiques des systèmes IT.

Photo: André Rouyer et Alain Le Calvé

Crédit Photo: D.R

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(30/09/2010 13:15:48)

L'UTT ouvre deux formations axées sur l'informatique, les SI et les réseaux

L'Université de technologie de Troyes (UTT) ouvre, dès cette rentrée, deux spécialisations : la première porte sur l'Informatique et les systèmes d'information (ISI), la seconde, sur les systèmes, les réseaux et les télécommunications » (SRT). Ces deux branches remplacent la formation « Systèmes d'information et télécommunications » (SIT) qui continuera pour les étudiants inscrits dans cette formation jusqu'à l'obtention de leur diplôme.

Des thématiques soutenues par des activités de recherche

Pour que les compétences des diplômés continuent à être en adéquation avec les besoins actuels des entreprises, et ainsi permettre une insertion professionnelle plus rapide, l'accent a été mis sur le caractère professionnalisant de la formation. Ainsi, la branche ISI prépare plus spécifiquement aux métiers de consultant et d'urbaniste en système d'information, de chef de projet et d'ingénieur qualité dans le domaine du logiciel, de risk manager et de responsable sécurité et enfin d'auditeur en sécurité des SI. Pour sa part, la spécialisation SRT conduit à des postes d'architecte réseau (entreprises et opérateurs), d'administrateur sécurité des réseaux et des systèmes et de responsable  sécurité informatique.

Les thématiques d'enseignement en informatique au sens large sont, par ailleurs, soutenues par les activités de recherche de l'UTT, au travers des portefeuilles «Environnement de réseaux autonomes », «Technologies de la coopération pour l'innovation et le changement organisationnel » et du Laboratoire de modélisation et de sûreté des systèmes.

Illustration : le campus de l'Université de technologie de Troyes. Crédit photo : Pascal Lafon

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(30/09/2010 13:06:11)

CommonIT vise le cloud brokerage

Le cabinet Gartner estime qu'avec la multiplication des services en ligne, les entreprises sont perdues. Le cloud, censé diminuer les coûts, les augmente sur le poste de travail, car il faut renforcer la sécurité (authentification forte) ou gérer des questions de compatibilité. Le cabinet a donc inventé la notion de « cloud brokerage », pour désigner tout moyen d'accéder au cloud de manière plus simple, de résoudre les relations entre l'utilisateur final et les opérateurs, de vérifier l'interopérabilité des différentes solutions proposées. La société lyonnaise CommonIT, créateur d'un browser virtuel, se positionne sur cette approche et figure même parmi les sept spécialistes mondiaux identifiés par le Gartner.

Pour avancer vers le cloud brokerage, commonIT, créée il y a seulement deux ans et demi, a besoin d'un financement complémentaire. La société va procéder à une 2ème levée de fonds, de 500 000 euros, comme la précédente et avec les même investisseurs : Rhône-Alpes Creation (conseil régional et des investisseurs) et Expansinvest (Banque Populaire des Alpes).  « Cet apport nous permettra de financer notre développement technologique  et notre distribution », commente David Dupre, nouveau président de CommonIT. Daniel Fages s'est en effet retiré pour des raisons strictement familiales.

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(30/09/2010 12:42:34)

Le très haut débit inquiète les élus des zones rurales

(Source EuroTMT) L'Arcep tente effectivement de mettre au point un cadre définissant les modalités de déploiement du très haut débit qui protège la concurrence tout en favorisant l'investissement. Mais l'exercice se révèle très complexe. Sur le papier, la France devrait être en ligne avec l'objectif annoncé par la Commission européenne d'un taux de couverture de 50 % de la population en très haut débit à l'horizon 2020. Cela sera probablement insuffisant car la fracture numérique entre les zones denses et les zones peu denses, déjà visible aujourd'hui dans le haut débit ADSL, risque de s'approfondir avec la fibre optique.

Un risque que les élus, toutes tendances politiques confondues, ne veulent pas courir et c'est ce qu'ils ont, utilement, rappelé aux opérateurs et aux pouvoirs publics nationaux à l'occasion du séminaire du GRACO (Groupe d'échange entre l'Arcep, les collectivités locales et les opérateurs) qui s'est tenu mardi 28 septembre.

Les collectivités en zones rurales sceptiques


En matière de très haut débit, « les attentes des habitants des zones rurales sont les mêmes que celles des habitants des villes » a judicieusement rappelé Laure de la Raudière, députée UMP d'Eure-et-Loir, ajoutant qu'il ne sera pas possible d'attendre 25 ou 30 ans pour offrir un accès en fibre optique aux quelque 30 % des Français qui ne seront pas couverts en très haut débit dans les dix ans qui viennent. « On ne peut pas avoir une différence de 10 ans ou 15 ans dans l'arrivée du service » en fonction de son lieu d'habitation avait souligné, un peu auparavant, Corinne Erhel, députée PS des Côtes-d'Armor. « Il y aura inévitablement des écarts d'un immeuble  à l'autre en fonction du taux de rentabilité de l'investissement, et cet écart apparaîtra vite comme insupportable » a, ensuite, constaté, sur un ton pessimiste, Yves Rome, le président du Conseil général de l'Oise et de l'Avicca.

Car, comme l'ont rappelé les élus, le compte n'y est pas pour financer le déploiement des réseaux à très haut débit sur l'ensemble du territoire. Récapitulant les différentes sommes déjà mises sur la table (les investissements des collectivités territoriales, les 2 milliards du Grand Emprunt, les plans d'investissements des opérateurs télécoms), Laure de la Raudière a ainsi souligné que, pour le moment, à peine 10 milliards d'euros étaient ainsi financés. Si, comme l'a indiqué Jean-Ludovic Silicani, président de l'Arcep, dans son propos introductif, le coût global du très haut débit en France vient d'être ramené à 25 milliards d'euros (contre 30 milliards dans la première étude réalisée à l'époque par la Datar), il reste donc quelque 15 milliards à trouver !

Augmenter le débit xDSL

De plus, trop d'éléments importants restent encore dans le flou, comme l'a souligné Yves Rome, qui attend toujours les données des opérateurs sur les réseaux, les objectifs des opérateurs privés, les modalités d'attribution du dividende numérique, les fonds d'Etat et la visibilité des règles, retardant d'autant les décisions d'investissements des collectivités locales. Tous ces élus ont aussi rappelé que pour les zones moins denses, il faudra donc en passer par la montée en débit des liaisons xDSL permettant ainsi d'améliorer le service à haut débit et de résorber, au moins en partie, les zones blanches. Un dossier sur lequel les opérateurs alternatifs commencent à bouger.

Ainsi, Richard Lalande, le président de l'Aforst, n'y est plus opposé, tout comme Maxime Lombardini, directeur général de Free qui a indiqué, lors du séminaire, que cela pourrait se faire si l'on suivait l'exemple de la Haute-Marne. La mise au point par l'Arcep de ses propositions en la matière, prévue avant la fin de l'année, permettra de savoir si la montée en débit constituera l'étape intermédiaire (mais essentielle) permettant aux zones rurales d'améliorer l'accès au haut débit et d'éviter que la fracture numérique ne s'accroisse.

Photo : Laure de la Raudière, députée UMP d'Eure-et-Loir (D.R.)

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(30/09/2010 12:39:45)

Brother analyse les comportements des TPE et PME en matière d'impression

Réalisée auprès d'un panel de 500 TPE (0 à 9 salariés) et de PME (6% des sociétés interrogées), l'enquête s'intéresse également aux canaux de distribution dans lesquels ces entreprises effectuent leurs achats de solutions d'impression, les budgets qu'elles y consacrent, leurs critères de choix, ou encore la physionomie de leurs parcs actuels. Sur ce dernier point, il apparaît que les TPE et les PME à être équipées principalement d'imprimantes simples sont désormais minoritaires. En effet, 64% des TPE et 57% des PME déclarent que leur parc est majoritairement constitué de multifonctions. Le taux d'adoption de la couleur met en revanche TPE et PME sur un quasi pied d'égalité. Elles sont en effet respectivement 63 et 65% à se dire équipées de solutions couleur, même si 80% de ces sociétés impriment le plus souvent en noir et blanc. L'adoption de la technologie laser par les deux populations d'entreprises est en revanche plus contrastée. Quand 63% des PME déclarent être principalement équipées de solutions laser, seules 38% des TPE font la même réponse. « La différence de prix entre ce type de produits et les modèles jet d'encre explique le faible taux d'équipement des TPE en produits laser, explique Dominique Zouzou, le directeur commercial, marketing et communication de Brother France. Mais, il faut aussi tenir compte du fait que le coût à la page est, en moyenne, moins élevé avec la technologie laser, ce qui attire les entités qui impriment beaucoup. »

Les TPE consacrent 150 € par an à leurs besoins en impression

Or, le budget d'une entreprise de 0 à 9 salariés pour l'impression de ses documents est pour le moins restreint. La majeur partie d'entre elles indiquent en effet que leur dépenses à l'année dans ce domaine ne dépasse pas 150 € (machines et consommables). Dans ces conditions, on comprends mieux que le prix facial d'un produit jet d'encre soit plus adapté à leurs bourses. En parallèle, la faiblesse du nombre de leurs impressions mensuelles (Moins de 100 pour 52% des TPE interrogées) les rends certainement moins sensibles à l'argument d'un coût à la page moins élevé avec un matériel laser. De leur côté, les PME sont nettement plus consommatrices avec une production de plus de 1000 pages par mois pour 38% d'entre elles. A l'inverse des petites entreprises, elles ont donc toutes les raisons de s'orienter vers des matériel laser et consacrent logiquement à l'impression un budget plus élevé que leurs homologues compris entre 150 et 499 € par an.

Si le prix s'avère être le premier critère de choix de 72% des TPE et PME pour l'achat d'un matériel d'impression, il n'est pas le seul à influer sur leur décision. En effet, la qualité d'impression arrive en deuxième position, la vitesse d'impression en troisième, la facilité d'utilisation en quatrième et la capacité à imprimer en couleur à la cinquième place. Chose étonnante, les principaux critères de choix au moment de l'achat ne sont pas toujours ceux qui ont fait prendre à une entreprise la décision de renouveler son matériel. Ainsi, alors que la qualité de l'impression est le second critère de choix pour plus de 60% des TPE et des PME, le fait qu'un matériel n'apportait pas une qualité d'impression convenable n'arrive qu'en cinquième position des raisons ayant amené une entreprise à remplacer son matériel (6% des réponses). De même, 30% des entreprises interrogées cherchent à acquérir un matériel ayant une fonction fax, alors que le besoin d'être équipé d'un produit possédant une fonction de télécopieurs n'a amené que 5% d'entre elles à vouloir renouveler leur matériel.

La  grande distribution capte les TPE autant que les revendeurs spécialisés

Quels que soit les motivations des entreprises, leurs investissements en matériels d'impression sont réalisés dans une logique de remplacement de leur outil précédent dans 70% des cas. Dans la moitié des cas, ce changement de machines intervient après trois à cinq ans d'utilisation du modèle précédent. Seules 21% des entreprises interrogées procèdent à ce remplacement entre un et deux ans. Lorsque achat il y a, l'opération profite en premier lieu aux magasins spécialisés à qui 33% des TPE et des PME s'adressent. Viennent ensuite les revendeurs et et prestataires spécialisés à égalité avec la grande distribution (26%). Étonnement, malgré la montée du e-commerce, le canal Internet ne génère que 10% ,des achats de matériel d'impression des TPE et PME. Elles considèrent que le web est avant tout un outil d'information avant de réaliser un achat proprement dit (54% des structures interrogées) dans un magasin.

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