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(16/09/2010 16:50:45)
La suite BI d'Actuate en route vers le cloud
Voilà déjà six ans que l'éditeur de solutions décisionnelles Actuate a créé son projet Open Source basé sur Eclipse. Celui-ci rassemble des outils de reporting et de visualisation de données pour bâtir des applications web en Java et J2EE. Selon Actuate, le nombre de développeurs travaillant avec ces technologies, en particulier avec le logiciel BIRT design, aurait maintenant dépassé les 750 000.
La suite intégrée ActuateOne que l'éditeur s'apprête à livrer s'appuie sur cet environnement de conception qui peut récupérer des données provenant de sources disparates (bases relationnelles, XML, web services, applications, fichiers plats, documents, flux d'impression, cubes multidimensionnels, datawarehouses...). Elle inclut les versions 11 des produits qu'Actuate a développés au-dessus de BIRT (Business Intelligence Reporting Tools), ainsi que la dernière mise à jour du serveur de rapports, iServer, qui supporte des déploiements en volume et qui peut s'installer en interne ou dans le cloud.
Analyse en mémoire pour l'utilisateur métier
La suite ActuateOne servira à générer du reporting ad-hoc, créer des tableaux de bord interactifs et effectuer des analyses en mémoire. Elle inclut les logiciels BIRT 360 et BIRT Data Analyzer, le premier mettant entre les mains des utilisateurs les outils pour constituer des tableaux de bord sans recourir aux équipes informatiques. Le logiciel utilise notamment Google Gadget, ce qui permet aussi aux éditeurs indépendants de créer des applications mashup.
L'outil OLAP Data Analyzer apporte de son côté la puissance de l'analyse croisée à travers une interface intuitive conçue pour faciliter l'exploration et la découverte d'informations.
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Les utilisateurs peuvent aussi créer de petites applications (widgets) AIR en Flash pour visualiser des données, et exporter sous forme de fonctions Excel des champs calculés et des données agrégées. Ils produiront également des documents Word, PowerPoint, PDF et XML.
Optimiser le traitement en réaffectant les instances
La suite ActuateOne s'appuie sur le serveur de rapports BIRT iServer pour gérer les déploiements, en interne et sur des clouds, privés ou publics, ou encore dans des environnements de cloud hybrides. La version 11 du serveur intègre des capacités d'évolutivité (baptisées Elastic Clustering) permettant de réassigner, ajouter ou supprimer une image 'stateless' de BIRT iServer, de façon dynamique et automatique au sein d'un cluster sans interrompre les traitements. Tous les paramètres de l'image sont configurés de façon externe, afin que l'instance mise en place prenne en charge un rôle prédéfini dans le cluster. La consommation des ressources s'en trouvera optimisée. Actuate cite en exemple un cluster optimisé pour un traitement en volume pendant la nuit tandis qu'il se concentrera, pendant la journée, à l'analyse des données en temps réel en mémoire pour l'alimentation des tableaux de bord.
L'éditeur souligne que l'architecture de BIRT iServer 11 supporte les déploiements multitenants et que des outils permettent aux clients de reconfigurer leurs environnements à tout moment au fur et à mesure de l'évolution de leurs besoins pour supporter tout type d'environnement virtualisé. Les capacités d'administration couvrent les déploiements en mode SaaS, PaaS, interne multi-tenant ou sur des systèmes départementaux multiples.
Plusieurs modes de tarification sont associés à la suite ActuateOne, facturée à l'utilisateur nommé ou sur la base d'un nombre illimité d'utilisateurs par CPU. D'autres modèles de licences, par 'unité de travail', sont également prévus pour les environnements de cloud.
Accenture investit 100 millions de dollars pour soutenir l'emploi
D'ici à la fin 2015, un quart de million de personnes, à travers le monde, devraient posséder les compétences nécessaires au renforcement de leur employabilité. Tel est l'ambitieux défi relevé par la société de conseil informatique Accenture. Cette démarche s'inscrit dans le cadre de Skills to Succeed, un programme créé par l'entreprise qui regroupe plus de 80 initiatives dans le monde, toutes axées sur la formation (voir encadré).
Les collaborateurs à disposition des associations humanitaires
En outre et afin de soutenir son engagement humanitaire, la société de conseil a choisi de poursuivre sa collaboration avec des partenaires partageant les mêmes objectifs. Il s'agit des associations et des organisations humanitaires Enablis, Genesys Works, Oxfam, Passerelles Numériques et Youth Business International.
Par ailleurs, les employés d'Accenture qui le souhaitent auront la possibilité de s'investir personnellement dans cette aventure en menant des missions pour le bien public (pro bono). Enfin, d'ici fin 2013, l'entreprise et sa fondation devraient consacrer plus de 100 millions de dollars de dons pour soutenir ce projet. Ce qui permettra de former des femmes et des hommes qui seront alors en mesure de contribuer à l'activité économique et sociale de leur région.
Crédit photo: Accenture
(...)
51 milliards de dollars perdus à cause du piratage de logiciels
Plus de quatre logiciels sur dix utilisés dans le monde n'ont pas de licence ou ont été piratés si l'on en croit une étude d'IDC, qui considère que 51 milliards de dollars ont été perdus en 2009 de cette façon. Effectuée pour le compte de la Business Software Alliance (BSA), groupe de pression de l'industrie du logiciel, cette étude affiche des taux de piratage impressionnants. En tête, on retrouve le Vietnam et l'Ukraine avec 85% de programmes non licenciés, suivis de près par la Chine à 79% et la Russie à 67%. A l'opposé, dans les très règlementés États-Unis, ils ne sont que 20%, tandis qu'en Suisse et en Belgique le taux reste à 25%, et que le Royaume-Uni ne dépasse pas les 27%.
Les bénéfices à s'attaquer à cette pratique seraient importants d'après IDC. Même en récupérant à peine 10% du marché sur le piratage mondial, cela donnerait un coup de fouet de 142 milliards de dollars à l'économie globale d'ici 2013, rapporterait 32 milliards en taxes et créerait environ 500 000 emplois dans le secteur du high-tech. « Réduire le piratage des logiciels représenterait une opportunité de stimuler une économie qui en a bien besoin », indique Michala Wardell, représentante britannique du BSA. « Cette étude montre que l'économie tout entière peut profiter d'une baisse rapide et agressive de ces pratiques ».
Frapper fort pour récupérer le marché
La méthodologie utilisée pour calculer les potentielles économies se base sur l'expérience de la Russie et de la Chine qui, en voyant leur taux de piratage baisser, ont connu une élévation de leur croissance et du marché de l'emploi. Du point du vue de la BSA, ces estimations abondent dans le sens d'une généralisation des préconisations du Traité sur le droit d'auteur émis par l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, et dans le sens d'une meilleur capacité d'action au niveau du respect la propriété intellectuelle à travers les frontières pour s'attaquer aux pirates.
« Une réduction de 10 points reste réaliste grâce aux avancées du Software Asset Management (SAM), qui rend les licences et les mises aux normes plus simples que jamais pour les entreprises, mais maintenant, c'est le travail des organisations de communiquer autour de ce but à atteindre », explique Matt Fisher, de l'entreprise FrontRange, spécialisée en SAM. La BSA a récemment lancé une campagne publicitaire pour faire rentrer le thème du piratage dans la conscience publique. Le groupe de pression a d'ailleurs révélé avoir versé une prime de 10 000 £ à un technicien IT qui avait dénoncé un ancien employeur utilisant des logiciels piratés.
Crédit Photo : IDC et SBA
Les équipements connectés en DLNA en pleine croissance
Les fabricants de produits électroniques pour le grand public, comme les téléphones mobiles, les lecteurs Blu-Ray, les téléviseurs, les ordinateurs portables, les consoles de jeux et les PC se sont mis à intégrer cette technologie à leurs appareils. La DLNA est une norme qui a été adoptée par environ 250 marques. Cela permet aux consommateurs de partager et d'utiliser des fichiers multimédias comme des vidéos, des documents, de la musique et des photos sur les appareils autonomes compatibles avec ce standard.
Un rapport du 13 septembre du cabinet de recherches marketing In-Stat montre que les téléphones, les PC et les télés numériques constitueront 74% du marché de la DLNA. Les cadres de photos numériques constituent la catégorie qui va connaître la plus grande croissance dans le marché de la DLNA. In-Stat prévoit que plus de 33 millions de cadres numériques compatibles seront vendus en 2014 (contre moins d'un million d'unités vendues en 2009).
Un effort de médiatisation à fournir
« Intégrer la DLNA à Windows 7 va booster le marché », commente Norm Bogen, analyste chez In-Stat. « Cependant, l'adoption de l'UPnP et de la DLNA s'étend au-delà des ordinateurs personnels. Les téléphones et les télévisions numériques rejoignent les PC au rang des catégories de produits qui verront des hausses significatives de nombres de produits compatibles au cours des 5 prochaines années ». Malgré la croissance rapide du nombre de produits connectés sur le marché actuel, la plupart des consommateurs ne sait pas que cette technologie existe, et ne connaît pas ses bienfaits. Seuls 6% des consommateurs ont admis être "très ou assez au courant de la DLNA", selon In-Stat.
Orange offensif sur les tablettes et les OS mobiles
Stéphane Richard a d'abord confirmé qu'Orange allait répercuter l'éventuel passage de la TVA à 19,6% pour les forfaits triple play incluant télévision, Internet et téléphone fixe. Parlant d'un « coup de massue fiscal », le numéro 1 du groupe estime que cette mesure coûterait 230 millions d'euros à l'opérateur. L'ampleur de cette répercussion sur la facture de l'abonné n'a pas été précisée, mais elle devrait tourner aux alentours de deux à trois euros. Free aurait évalué ce surplus à trois euros.
Tablettes et travail commun sur un OS mobile
Côté produits, le dirigeant a confirmé la sortie de plusieurs tablettes dans les mois à venir, dont la Galaxy Tab de Samsung, sous Android, qui sera « siglée Orange », ainsi qu'une ardoise produite par la marque chinoise Huawei avant la fin de l'année. Cette dernière coûtera moins de 200 euros.
Interrogé sur les smartphones, il a fait savoir qu'Orange, mais aussi d'autres opérateurs, pourraient s'unir dans la bataille des systèmes d'exploitation mobiles face à Google et Apple. « C'est pour cela que j'ai invité le 8 octobre à Paris les patrons de Vodafone, Telefonica et Deutsche Telekom. Nous voulons réfléchir en commun à la création d'un système d'exploitation, qui est le cheval de Troie utilisé par les Google et autre Apple pour établir leur propre relation avec nos clients » a-t-il confié. « Cela peut prendre diverses formes : une société commune, petite usine à applications communes, nous allons voir... Nous ne voulons pas être des suiveurs mais reprendre les rênes dans l'innovation ».
IBM s'offre le spécialiste des risques OpenPages
Le logiciel d'OpenPages effectue le traitement de données relatives à la conformité et à la gestion des risques - y compris le risque opérationnel, la performance financière, les risques informatiques et les audits internes - afin de livrer une photographie d'ensemble de l'entreprise, notamment pour faire apparaître le niveau éventuel d'exposition de l'entreprise et la façon dont les risques pourraient influencer les performances futures. Cette solution peut mettre en évidence les incohérences entre les risques engagés et les objectifs de performances envisagés. Par exemple, un fabricant qui s'est fixé pour objectif de réaliser des recettes très ambitieuses sur un marché émergent peut se trouver en non-conformité avec les règlements régionaux ou avec les dépassements de coûts associés à une activité d'affaires menée sur un territoire éloigné. "Le logiciel OpenPages permet dans ce cas d'avoir une vue d'ensemble sur les opportunités et les risques liés à un projet d'expansion," a déclaré IBM.
Une étude récente menée au niveau international par la firme d'Armonk auprès de 1 900 directeurs financiers et de hauts responsables financiers a montré que deux entreprises sur trois avaient dû faire face à des événements présentant des risques significatifs au cours des trois dernières années. Les personnes ayant répondu au sondage ont indiqué que la gestion du risque était devenue une priorité dans 93% des cas depuis 2005.
Les produits OpenPages s'intégreront au portefeuille de logiciels spécialisés dans l'analyse décisionnelle d'IBM. Au cours des quatre dernières années, Big Blue a investi plus de 11 milliards de dollars dans son logiciel d'audit des entreprises et dans les services associés, des secteurs qui ont connu une croissance de 14 % en terme de revenus au second trimestre de 2010. IBM a déjà acquis plusieurs sociétés impliquées dans ce domaine, dont Cognos, Coremetrics, Guardium et Unica. "Un risque imprévu peut se traduire en pertes sur le compte de résultat d'une entreprise et peut nuire à sa réputation," a déclaré dans un communiqué Rob Ashe, directeur général, de l'activité analytique chez IBM. OpenPages compte plus de 200 clients, parmi lesquels Allianz, Barclays, Carnival Corporation, Duke Energy et SunTrust.
(...)(16/09/2010 14:38:12)L'AFNIC évangélise sur le DNSSEC
L'idée n'est pas récente, la sécurisation des systèmes des noms de domaine a commencé à poindre son nez en 1995 lors de travaux au sein de l'IETF. A cette époque, le DNS était émis par un « serveur faisant autorité » comme par exemple ceux de l'AFNIC pour être reconnu par les serveurs résolveurs (ceux des FAI en général). L'objectif de ce système est d'authentifier le bon service, comme amazon.fr ou lemondeinformatique.fr. Les notions de sécurisations sont apparues avec la découverte par un chercheur, Dan Kaminsky, en 2008 d'une faille sur le DNS. Il a en effet trouvé une méthode, l'empoisonnement de cache, pour dériver le flux d'informations entre les deux serveurs cités précédemment et récupérer ainsi des données critiques.
Fort de ce constat, la mise en oeuvre du protocole DNSSEC (Domain Name System Security Extensions) est devenue un élément essentiel de la sécurisation du système. Ces extensions reposent sur des mécanismes de signature cryptographique asymétrique pour authentifier les enregistrements. Mathieu Weil, directeur général de l'AFNIC concède que « ce protocole entraîne des investissements dans les boîtiers cryptographiques et augmente la taille des messages, ainsi que du nombre d'échanges pour vérifier les signatures ». Concrètement, les organisations en charge des noms de domaine sont toutes progressivement en phase de signature de leur extension de sécurité. Pour l'AFNIC, le.fr a été signé le 14 septembre. L'organisme va donc assister les différents acteurs des noms de domaine (bureaux d'enregistrement, FAI, hébergeur, etc.) pour déployer DNSSEC. Des formations, ainsi que des dossiers thématiques sur le sujet et un logiciel gratuit ZoneCheck, qui prend en compte les DNSSEC vont être mis à disposition de cette communauté.
En ce qui concerne le prix de cette sécurisation, Mathieu Weil se veut rassurant « la sécurité a un coût, mais l'expérience suédoise pionnière en la matière montre que les hébergeurs ou les bureaux d'enregistrements intégreront cette option sans surcoût. Pour autant, comme dans d'autres activités informatiques, il faut s'attendre à un spectre tarifaire assez large ». L'AFNIC entend bien prendre son bâton de pèlerin pour professer les vertus du DNSSEC, même si son dirigeant s'attend à ce que cela soit progressif.
T-Systems inaugure son Innovation Center à Munich
L'Innovation Center inauguré à Munich le 13 septembre dernier par T-Systems était l'occasion pour l'entreprise de présenter certains des projets déjà entamé au sein de ce centre de R&D, en partenariat avec l'Université Ludwig Maximilian de Munich. Mais avant de faire la démonstration de ces prototypes, la filiale de Deutsch Telekom a tenu à insister sur le rôle exact de ce centre de recherche. Le but est en effet de faire intervenir les sociétés clientes dès le début, et de les rapprocher au plus près du processus de conception des prototypes afin qu'ils puissent voir chaque étape, et que ces technologies soient plus rapidement viables que dans leur cycle de développement classique. C'est, en somme, un lieu de test impliquant le client, les partenaires du centre, les étudiants et T-Systems où chacune des parties peut proposer ses idées et les expérimenter dans un environnement directement observable.
Un datacenter à consommation optimisée
Parmi les projets présentés, on trouve le Datacenter 2020, installé deux ans auparavant en partenariat avec Intel, et qui, durant cette période, a été l'objet de très nombreux ajustements en vue d'améliorer son PUE, ou efficacité énergétique. Via un plafond modulant l'espace occupé par le datacenter, et d'autres paramètres comme les serveurs en eux-même et la circulation des airs chauds et froids, les chercheurs envisagent d'arriver prochainement à un PUE de 1,4, soit 30% de moins que les datacenters classiques. Pour ce faire, ils préconisent d'utiliser moins de ressources matérielles de sauvegarde, et de faire plus confiance à l'infrastructure. C'est par ailleurs parce que ce projet était présent sur les lieux qu'il a été décidé de choisir Munich pour construire l'Innovation Center autour de celui-ci, pour le combiner aux futurs programmes mis en place. T-Systems avait aussi déjà investi 2,5 millions d'euros dans ce datacenter, argument qui a peut-être joué.
Une pile à combustible géante
Mais l'élément le plus intéressant provient certainement de l'alimentation de ce centre de calcul. Outre la connexion classique au réseau électrique national, une pile à combustible de grande envergure et placée en appoint à la structure de l'entreprise fournit à la fois l'énergie dont a besoin le datacenter via des réactions chimiques, mais transforme aussi la chaleur dégagée en eau froide via un réfrigérateur d'absorption pour le refroidissement du 2020. Potentiellement, même si ce n'était pas le cas durant la visite, la chaleur dégagée peut être partiellement redirigée avant sa transformation en eau et servir à chauffer les bureaux de l'entreprise dans laquelle la pile à combustible a été installée. Pour l'heure, il a un facteur d'efficacité de 47%, et produit 250 kW d'énergie électrique (pour 238 kW utiles), et 180 kW d'énergie thermique. Le seul problème, de l'aveu même des chercheurs, c'est qu'en cas de panne, il faut au minimum trois jours pour tout remettre en place. Mais ce système de production autonome d'énergie déjà utilisé dans l'industrie aérospatiale a une durée de vie allant de 15 à 20 ans, durée après laquelle il faut remplacer la matrice d'électrolyte située entre l'anode et la cathode. A noter que l'usagée sera recyclée pour rester dans l'optique « green », précise le Dr Rainer Weidmann, responsable du développement de la pile. Durant ses six mois de mise en service néanmoins, aucune panne n'a encore été détectée, la stabilité étant relativement acquise étant donné que le système se base sur une réaction chimique.
Des voitures connectées
Outre ces solutions vertes, l'Innovation Center se diversifie dans la nature des projets entamés. L'un de ceux qui ont été présentés concernait les voitures connectés. A travers une simulation des systèmes GPS opérée par l'application Ubisense et des voitures téléguidées par un iPad et surmontées d'un smartphone, il a été fait la démonstration d'un système anti-collision capable de détecter la proximité d'autres voitures, mais aussi la signalisation. Par cette détection, les petites voitures étaient en mesure de s'arrêter de leur propre chef, connectées au système les informant du danger imminent. Dans un entretien, Horst Leonberger, responsable de ce projet chez Deutsch Telekom, précise vouloir aller plus loin, et outre les systèmes d'avertissements et de sécurité routière, il veut aussi connecter la voiture à Internet pour accéder à tout même sur la route. Il affirme par ailleurs être en partenariat avec BMW sur ce projet, et être en discussion avec Volvo, Peugeot et Renault.

Mobilité et interconnexion
Enfin, à travers d'ateliers, ont aussi été présentées des solutions de mobilité et d'interconnexion. Au niveau de la mobilité, un projet d'application SAP CRM pour smartphones (Blackberry, iPhone et Windows Mobile pour le moment, mais prévue pour Android) rend possible l'accès à certaines fonctionnalités de la solution classique. Développé avec Sybase, ce projet peut synchroniser les informations avec les serveurs de l'entreprise et a pour but de faire entrer l'entreprise de plus en plus dans la mobilité. En terme d'interconnexion, le projet Unified Communication & Collaboration (UCC) met en place un datacenter capable de traduire les principaux langages des réseaux locaux d'une entreprise filialisée, même si chacune des sections utilise un réseau local différent, que l'une soit équipée de Cisco ou l'autre d'Alcatel par exemple. Via une interface logicielle quelque peu similaire à Windows Live Messenger de ce datacenter de traduction, elles pourront communiquer de personne à personne. A noter la compatibilité avec les terminaux mobiles pour les employés en déplacement. Enfin, dans un autre registre, le projet de compteurs intelligents testés à Friedrichshafen (« T-City », ville d'implémentation des projets de T-Systems pour une ville connectée) veut mettre en réseau, à l'instar de l'initiative française, la consommation électrique, mais ici, inclure aussi celle de l'eau et du gaz pour relier les distributeurs aux clients en temps réel.
Illustration : Reinhard Clemens, PDG de T-Systems
Crédit Photo : D.R.
700 000 fausses pages sur YouTube
L'éditeur d'antivirus McAfee a indiqué mardi 14 septembre, dans un rapport de sécurité, avoir détecté en juin dernier plus de 700.000 pages web ressemblant parfaitement au site YouTube, mises en ligne par des cybercriminels pour héberger des programmes malveillants. En visitant ces pages bidons, les internautes sont invités à installer un petit logiciel afin de visionner les vidéos. McAfee recommande de refuser cette installation, qui peut s'avérer fatale pour l'ordinateur de l'internaute piégé.
Tromperie sur l"Internet illimité", UFC-Que Choisir assigne Orange et SFR
"Ces assignations sont le prolongement d'une action que l'on mène depuis deux ans contre la terminologie employée par les opérateurs sur leurs forfaits", a déclaré à Relaxnews Edouard Barreiro, chargé de mission à l'UFC pour les nouvelles technologies de l'information. "Les opérateurs visés vendent quelque chose qui n'est ni de l'Internet, ni de l'illimité, mais ils continuent d'utiliser ces termes dans la publicité de leurs offres". L'UFC reproche à Orange et SFR d'utiliser ces notions alors qu'il existe en réalité plusieurs restrictions d'usage, comme l'interdiction des applications peer-to-peer, des logiciels de voix sur IP, ou les plafonds de consommation pour la réception et l'envoi de données sur le réseau mobile.
"Le mot Internet pose problème dans la communication des opérateurs mobiles. Il faudrait plutôt appeller ça un 'forfait de données' ou un 'accès à certains services d'Internet' afin que le consommateur comprenne vraiment ce qu'il va acheter. Le mot Internet doit être protégé" indique M. Barreiro. Si Orange et SFR ont été assignés au civil, Bouygues Telecom ne fait pas exception. L'UFC-Que Choisir se donne juste un peu plus de temps afin de collecter toutes les pièces nécessaires et constituer le dossier.
En février dernier, le nouveau patron de France Télécom, Stéphane Richard, avait admis que le terme "illimité" était employé de manière inappropriée et plaidé pour en réduire l'usage dans une démarche de transparence pour le consommateur. "On a un peu trop abusé, à mon avis, des publicités avec les astérisques (...) c'est à dire l'offre formidable qu'on vous présente, en général avec le mot "illimité" (...). Je crois qu'il faut arrêter ça" avait-il déclaré sur l'antenne de RTL.
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