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(18/06/2010 16:19:01)

Forum CXP : où va l'informatique décisionnelle ?

Le 17 juin 2010, le cabinet d'études spécialisé dans le marché du progiciel CXP a tenu son forum annuel au Centre de Conférences Etoile Saint Honoré à Paris. Une quinzaine de tables rondes ont permis de faire le point sur les évolutions des principaux segments de marché du logiciel et les tendances. La parole était d'abord aux experts du cabinet puis ensuite à des éditeurs accompagnés de clients, souvent récents.
Si certains témoins d'entreprises étaient pour le moins peu expérimentés (« nous déployons demain » a ainsi avoué l'un), l'intérêt de la manifestation résidait surtout dans les analyses de marchés, le plus souvent en forme de « bilan et perspectives ».

La BI se banalise

Le décisionnel a ainsi fait l'objet d'une session animée par Laurence Dubrovin et Laëtitia Bardoul en présence d'éditeurs (Tibco, Prelytis, Cognos/IBM et Reportive) et de clients (Egamo, Takasago et Renault). Sans concession, les intervenants ont admis, sur la base d'études assez anciennes du Gartner notamment, que 60% des projets de décisionnel étaient des échecs et 20% n'étaient pas utilisés régulièrement par leurs destinataires. La tendance, du coup, est aujourd'hui à des projets plus légers et moins chers, développés plus rapidement avec une plus grande réactivité, bref en méthodes agiles, avec des progiciels de nouvelle génération. Ceux-ci, pour éviter le recours à un ETL, sont de plus en plus nombreux à aller piocher directement dans les données de production.
Les projets décisionnels ont aussi migré en terme de population cible : des seules DG et DAF, ils visent désormais tous les métiers. Chaque responsable métier a en effet besoin de ses propres indicateurs. Les solutions sont, de ce fait, également de plus en plus dédiées et pré-paramétrées soit pour un métier soit pour un secteur.

La querelle des anciens et des modernes n'aura pas lieu

La tendance est également à disposer de produits capables d'être pris en main par les utilisateurs eux-mêmes facilement, y compris pour créer des états. Globalement, les « vieilles » solutions (comme Cognos, Hyperion...) ont tendance, dans leurs versions récentes, à se rapprocher de la convivialité des solutions « légères » (Qliktech...). En retour, ces dernières voient leurs fonctionnalités s'accroître au fil du temps. La dichotomie n'est plus, par conséquent, aussi évidente qu'il y a quelques années.

Les recommandations des analystes du CXP étaient attendues : comme dans tous les projets informatiques, il convient de d'abord fixer les objectifs métier avant de se préoccuper d'un choix technique ; les utilisateurs doivent être impliqués dès l'origine du projet ; et, enfin, la qualité des données doit être soignée. Ce dernier sujet est visiblement le point délicat qui reste à traiter en matière de décisionnel.


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Malgré tout, l'implication voulue des métiers n'est pas toujours si évidente. « Le temps nécessaire à un tel projet est toujours sous-estimé et, dans des équipes toujours réduites d'ajouter un pilotage de projet informatique au travail normal » a ainsi avoué Nicolas Demont, DG d'Egamo, une filiale de gestion d'actifs de la MGEN. Sur le plan technique, cette société de 14 personnes (pour deux milliards d'euros gérés) a cependant eu juste besoin d'un stagiaire en informatique pour la mise en oeuvre du premier projet, en plus du prestataire et du pilotage métier. Or ce premier projet a souligné le besoin de restructurer et d'améliorer la qualité des données.

La base de données SQL Server de consolidation a été paramétré avec des procédures stockées pour avoir des données propres calculées à partir des données externes. De plus, via Spotfire de Tibco, les clients externes confiant leurs actifs à l'entreprise peuvent suivre en détail leurs comptes via un accès extranet. Les données traitées dans le décisionnel peuvent également être « redescendues » dans les sources mais avec des contrôles en fonction du profil de la personne ayant entré l'information. Enfin, les modèles d'analyses ne sont pas conçus par chaque utilisateur. Dans ce secteur particulier de la gestion d'actif, il est essentiel que ces modèles soient communs à toute l'entreprise et donc validés par la direction générale.

A l'inverse, Eric Chavaset, directeur logistique du producteur de parfums et fragrances (alimentaires et non-alimentaires) Takasago, a précisément choisi Prelytis pour la facilité pour l'utilisateur final à concevoir des états. En l'occurrence, il s'agissait de pouvoir suivre la rentabilité de projets aux multiples intervenants. Mais il a averti : « les deux tiers du projet ont consisté à rendre les données fiables ».

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Le décisionnel servant à décider, il doit aussi servir à prévoir. Les systèmes prédictifs constituent cependant une branche séparée, avec des outils spécifiques (SPSS/IBM, certains modules de MicroStrategy, de SAS ou d'Information Builders...). « Les systèmes prédictifs, ce sont avant tout des mathématiques et des statistiques » a martelé Christian Carolin, analyste du CXP.

Ces systèmes reposent sur deux types d'approches : soit par modèles, soit par méthodes statistiques. Les modèles peuvent être soit formels (principe des « systèmes experts », principe des scorings de risques dans les établissements de crédit par exemple), soit connexionnistes (mise en relation de données selon un principe de réseau neuronal avec auto-apprentissage). Les méthodes statistiques, quand à elles, peuvent être soit non-supervisées (des phénomènes atypiques sont mis en valeur sans recherches pré-déterminées) soit supervisées (avec des questions préalables). Christian Carolin tempère cependant : « dans les faits, les produits sont souvent mixtes ».

Mais là encore, la qualité des données est au coeur de la problématique. Christian Carolin donne ainsi cet exemple simple : « si un système met une date par défaut pour la naissance si celle-ci n'est pas renseignée, travailler sur les dates sans précautions devient un non-sens. »
(...)

(18/06/2010 15:46:04)

L'iPad et ses rivaux vont-ils tuer les netbooks ?

L'intérêt des consommateurs se déplace aujourd'hui des netbooks vers les tablettes tactiles selon les analystes de Forrester Research et de DisplaySearch. Dans des notes récentes, ces derniers expliquent que l'iPad d'Apple mène la charge contre les déjà trop vus netbooks. Bien que seules 3,5 millions de tablettes seront vendues cette année, d'ici à 2012 cette plate-forme supplantera les netbooks selon les prévisions de Forrester. Et en 2015, encore plus de consommateurs utiliseront des ardoises électroniques du type iPad en lieu et place des traditionnels netbooks.

«La croissance des tablettes sur le marché se fait au détriment des netbooks, qui ont tous les mêmes caractéristiques et usages (messagerie, un peu de multimédia et navigation sur le web), ce que permet parfaitement un iPad qui offre en sus la synchronisation des données avec un micro-ordinateur ou des services en ligne », explique dans un communiqué Sarah Rotman Epps, analyste chez Forrester. «Les consommateurs n'ont pas demandé de tablettes..., mais Apple a su les convaincre qu'ils avaient besoin de ce nouveau périphérique. »

L'iPad a pris 30% des ventes de notebooks

Dans les cinq ans, les ardoises accapareront jusqu'à 23% de toutes les ventes de PC -Forrester classe les dispositifs du type iPad dans la catégorie ordinateurs personnels, même si le PDG d'Apple, Steve Jobs, ne l'a jamais fait - ajoute l'analyste de Forrester. 
Les estimations à court terme de DisplaySearch sur les ventes d'iPad montrent que la bataille sera encore plus agressive. Selon la société d'études basée à Santa Clara, l'iPad représente déjà environ 6,5% des ventes de netbooks, sur un marché estimé à 10,3 millions d'unités au premier trimestre de cette année. 
Mais sur le trimestre en cours - qui se termine le 30 juin -, DisplaySearch avance que la tablette pourrait accaparer environ 30% du total des ventes de netbooks (9,7 millions d'unités environ). John Jacobs, directeur de recherche chez DisplaySearch en charge du marché des ordinateurs portables, nous explique pourquoi l'iPad bouleverse ce marché. « Le dernier trimestre 2007 a été celui de l'arrivée des netbooks [et] le premier de l'année 2010 celui de la naissance de l'ardoise électronique et, éventuellement, par extension, le début de la fin du netbook » dit-il dans une note de recherche publiée sur le site de l'entreprise. 

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L'iPad d'Apple règne pour l'instant sans partage sur le marché, mais John Jacobs 
ne pense pas que cela va durer. "Apple a transposé avec succès l'écosystème de l'iPhone sur l'iPad, [mais les téléphones] Android marchent sur les mêmes traces et il en sera de même avec les ardoises » souligne-t-il en se référant à la vague de tablettes Google annoncées en avant-première sur le salon Computex de Taïwan. « Dans la seconde moitié de l'année, avec l'arrivée de plusieurs modèles tactiles supplémentaire, les netbooks pourraient continuer à perdre des parts de marché », ajoute John Jacobs dans sa note. On attend des produits de ce type chez Dell, HP, RIM Blackberry, Google/Verizon, MSI, Acer...


Des analystes enthousiastes

Il ya deux semaines, Apple a annoncé avoir vendu 2 millions iPad en deux mois, un chiffre qui porterait à 7,6 millions d'unités le marché des tablettes cette année si le rythme se poursuit. Un analyste de Wall Street estime que Apple va faire beaucoup mieux que cela. «Grâce à une meilleure évolution de la demande que prévu, nous prévoyons que les parts de marché de l'iPad augmenterons de 2,5 millions en juin 2010  [le trimestre se terminant le 30 de ce mois] à 10 millions [sur l'année calendaire] 2010  et  à 17 millions en 2011 " a déclaré Brian Marshall de BroadPoint Amtech dans une note envoyée en juin aux investisseurs. 

Des projections trop optimistes ?

En conjuguant les estimations de BroadPoint Amtech à celles de DisplaySearch, on peut estimer à 9,7 millions les ventes de netbooks et de tablettes au deuxième trimestre. L'iPad comptant pour près de 26% de ce marché, soit un peu moins que la prévision originale de DisplaySearch (30%).
Après un démarrage en trombe qui a beaucoup profité aux résultats d'Intel, le marché des netbooks peinent à trouver un second souffle. Il est vrai que beaucoup d'utilisateurs déçus par les performances du duo Windows/Atom ont déjà choisi de prendre un PC portable mieux équipé. Et face aux iPad et consorts, terriblement séduisants, le petit notebook fait aujourd'hui pâle figure. Reste que beaucoup de constructeurs de netbooks, Samsung par exemple, se repositionnent aujourd'hui sur le marché des tablettes électroniques pour suivre le marché. Un problème qui ne concerne pas Apple puisque le constructeur de Cupertino a toujours boudé le marché des notebooks pour mieux préparer la prochaine révolution. Après Mac OS X, l'iPad, iTunes, l'Apple Store, l'iPhone et l'iPad, le californien a depuis plusieurs années un coup d'avance sur ses concurrents.

(...)

(18/06/2010 14:55:46)

Sécurité informatique : bonne perception, application laborieuse selon le Clusif

Le Club de la Sécurité de l'Information Français a publié son enquête, réalisée tous les deux ans, sur les menaces informatiques et les pratiques de sécurité (MIPS). Cette étude a interrogé 350 entreprises, 151 hôpitaux et 1000 internautes résidentiels. Ce spectre large permet au CLUSIF d'avoir une vision globale de l'appréhension des questions de sécurité aussi bien dans le monde professionnel, que dans la vie quotidienne.

Problèmes budgétaires pour les entreprises.

Si la prise de conscience des problématiques de sécurité au sein des entreprises ne fait aucun doute, le passage à l'acte relève d'un exercice plus difficile. En effet, 73% des sociétés interrogées disposent d'une PSSI (politique de sécurité des systèmes d'information), soit une progression de 14% par rapport à l'étude de 2008. Bon point également sur l'existence de charte SSI (67% en hausse de 17% par rapport à 2008). Le nombre de responsables affectés aux questions de sécurité est en croissance, mais le Club constate une réduction des budgets qui leurs sont allouées. Ces derniers sont d'ailleurs prioritairement orientés vers la mise en place de moyens techniques, plus que sur la sensibilisation des utilisateurs.

En matière technologique, l'anti-virus, le pare-feu et l'anti-spam restent largement en tête. Les systèmes de détection d'intrusion arrivent à maturité avec une intégration dans 34% des entreprises (+11%). Les mécanismes de chiffrement, le NAC (contrôle d'accès au réseau), ainsi que le DLP (récupération des pertes de données) peinent à se déployer. Si plusieurs éléments sont positifs comme la gestion des mots de passe (SSO et Web SSO) ou la mise à jour des correctifs des éditeurs, le CLUSIF souligne que 33% des entreprises ne disposent pas d'un plan de continuité d'activité en cas de crise.

L'Hôpital est un bon élève

L'association a également réalisé un focus sur le secteur de la santé. Après plusieurs évolutions réglementaires et de changement de structure, comme l'Agence des Systèmes d'Information Partagés de santé (ASIP), les directions informatiques des hôpitaux sont de plus en plus  convaincues que la sécurité est une valeur à partager lors de la mise en place d'un projet de ce type avec le personnel médical.

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La sécurité s'est personnalisée à travers les responsables sécurités des systèmes d'information (RSSI), qui cumulent souvent leur fonction avec celle de Correspondant Informatique et Libertés (CIL).

En 2009, une quinzaine de RSSI hospitaliers existaient et travaillaient sur deux problématiques : l'identifiant patient (dans le cadre du Dossier Medical Personnel) et la gestion des appareils biomédicaux. Si la plupart des établissements de santé ont adopté des politiques de sécurité et des chartes restreignant ainsi certains accès, ils succombent aux besoins de nomadisme (PDA ou smartphone allant de chambres en chambres, besoin de WiFi). Sur le plan de l'équipement anti-viral, les hôpitaux sont mieux lotis que les entreprises, mais demeurent vulnérables. En effet, l'année 2010 a été marquée, notamment, par l'infection massive du vers « Confiker ». Ce malware a infecté près de la moitié des CHU de France avec parfois des interruptions de service quasi-totales pendant des durées pouvant aller jusqu'à 3 semaines.

L'Internaute inquiet de ses données personnelles

La perception de la menace (spam, phishing, intrusion, virus, etc.) est en très lègère diminution. Est-ce que cela implique une baisse de la vigilance ? Non, il y a eu un transfert vers une autre menace, la protection de la vie privée, pour 73% des sondés contre 60% en 2008. On constate aussi que la peur du paiement en ligne diminue. En effet, 90% des Internautes acceptent de le faire, 68% sont attentifs à certaines conditions (https, notoriété du site, label de confiance).

Par contre, des efforts sont encore à réaliser sur les comportements personnels. Seuls 5% d'entre nous protègent leur ordinateur avec un mot de passe. Ils sont en revanche 90% à déployer les mises à jour de sécurité de manière automatique ou manuelle.

 

 

Crédit Photo: D.R

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(18/06/2010 14:31:37)

Le modèle publicitaire de Twitter s'affine

Pour accroitre ses revenus, Twitter affiche sur le côté droit de ses pages, dans la timeline des utilisateurs; là où ils peuvent voir le top 10 des sujets ou les meilleures tendances - en un mot les thèmes qui suscitent le plus de tweets - une rubrique de liens sponsorisés supplémentaire signalée par une bannière jaune, les Promoted Tweets.

En cliquant sur le sujet « promu », l'utilisateur est entrainé vers les derniers tweets échangés à propos du film. Un tweet « tendance » sponsorisé par un annonceur s'affiche aussi en haut de la page de résultats. «Les Promoted Trends sont un nouveau concept publicitaire. C'est une extension de notre plate-forme Promoted Tweets, » indique l'entreprise sur son site Web. « Avec ces liens sponsorisés, les utilisateurs auront accès à des évènements, des tendances et des campagnes que nos partenaires veulent mettre en avant. Ces Promoted Trends apparaîtront dans un premier temps au bas de la liste des Trending Topics sur Twitter et seront clairement identifiables. À mesure que les échanges sur tel ou tel sujet augmenteront, le Trends se déplacera dans la liste. » L'éditeur indique également que si un sujet ne fait pas déjà l'objet de tweets, il ne peut pas figurer dans la liste des « tendances. » Twitter ne dit combien pas pendant combien de temps elle testera cette fonctionnalité, précisant seulement que « cela dépendra de son succès » auprès des utilisateurs.

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Pour Ezra Gottheil, analyste chez Technology Business Research, les publicités sont un choix judicieux, car elles procurent à Twitter une source de revenus sans modifier l'expérience utilisateur. « Les gens vont tolérer la publicité tant qu'elle leur permettra de faire ce qu'ils veulent,» a-t-il estimé. « Comme avec Google, les utilisateurs savent que quelqu'un doit payer. Mais ils préfèrent que cela se passe sans contrainte. Et les publicités qui ne se mettent pas en travers des pages sont généralement bien accueillies. » Les « Promoted Trends » étaient attendus, depuis que Twitter a annoncé au printemps dernier son intention d'instaurer des tweets sponsorisés pour permettre aux annonceurs d'apparaître en haut des pages de résultats s'affichant après une recherche par mots clés.

 

En octobre dernier, le PDG de Twitter, Evan William, avait déclaré lors d'une conférence tenue pendant le Sommet Web 2.0 de San Francisco, que son entreprise - critiquée pour sa croissance « désordonnée» (entendez, sans être portée par un business plan) - souhaitait se concentrer sur le développement du site plutôt que construire un business model. Cependant, en avril, Twitter s'est finalement décidé à rentrer dans le monde réel afin de se préparer au lancement de son modèle publicitaire, le premier du genre.

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(18/06/2010 12:58:47)

Marché du test : le géant Cognizant rachète Galileo Performance

Spécialisée dans les services d'optimisation du système d'information et notamment sur les tests techniques et fonctionnels, la société de conseil Galileo Performance vient de se faire racheter par la SSII américaine Cognizant. Installée à Issy-les-Moulineaux et dirigée par Abel Guerrini, elle compte dans ce domaine une trentaine de spécialistes expérimentés qui vont renforcer l'offre de services de Cognizant sur le marché français.

Par cette acquisition, l'équipe de Galileo Performance rejoint les rangs d'un poids lourd du test qui rassemble déjà sur ces activités quelque 10 000 collaborateurs à l'échelle internationale (sur un effectif total de 85 500 personnes répartis sur cinquante centres dans quatorze pays). Cognizant a démarré ses activités en 1994, en tant que division de l'Américain Dun & Bradstreet, en se développant d'emblée en Inde, où la société possède aujourd'hui neuf implantations (à Bangalore, Chennai -photo ci-dessus, Coimbatore, Kerala, Calcutta, Mumbai, Pune, Hyderabad et Gurgaon).

Sumithra Gomatam, vice-président senior et responsable international de l'entité Test de la SSII américaine, rappelle que les architectures virtualisées ont amené les acteurs de l'assurance qualité et du test à se transformer. Il souligne dans un communiqué qu'il leur faut devenir « des partenaires à part entière sur l'ensemble du cycle de vie, en collaboration avec des utilisateurs professionnels, des développeurs et d'autres intervenants dans et hors de l'entreprise cliente ».
L'offre de Cognizant couvre le test de processus métier, de performance et de continuité d'activité et se décline dans de nombreux domaines (conformité réglementaire, SOA, test Agile, etc.).

Illustration : implantation de Cognizant à Chennai, en Inde (crédit photo : Cognizant).

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(18/06/2010 10:35:26)

Un projet de gestion des identités et des accès chez Mazars

Groupe d'audit et de conseil présent dans 56 pays, Mazars s'est lancé en 2007 dans un projet d'homogénéisation de ses processus, sur la base d'un ERP d'origine Oracle. Aujourd'hui, le déploiement est effectif pour les trois principaux pays - France, Belgique et Grande-Bretagne - et sera progressivement étendu à l'ensemble des implantations.
C'est dans ce contexte qu'en janvier 2010 est mis en production un référentiel RH (celui de l'ERP) ayant vocation, à terme, à centraliser les informations liées à l'ensemble des quelque 12 000 employés. Sur ces fondations, il est alors envisagé de mener un projet de gestion des identités et des accès (IAM). Le volet signature unique (SSO), qui constitue la partie visible de l'iceberg, était aisé à expliquer aux associés car il est synonyme pour les utilisateurs de confort accru et de gain de temps.

Réduction de la charge de travail

Mais la gestion des identités était plus délicate à justifier. « Nous avons mis en évidence une réduction de la charge de travail grâce à une automatisation et une homogénéisation des processus de gestion des droits. De plus, la mise en place d'un pôle de compétences et le déploiement d'un seul outil avec une intégration de l'ensemble des pays était source économies », explique Cyril Briard, responsable infrastructure et sécurité chez Mazars.

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Mené en premier, ce volet gestion des identités a été basé sur l'offre Novell Identity Manager (NIM). Il a consisté à assurer une synchronisation entre la base RH, qui constitue un point d'entrée unique, et les annuaires Active Directory des différents pays, dans lesquels des comptes utilisateurs sont ainsi automatiquement créés ou désactivés.

La signature unique est venue se plaquer sur l'IAM

Le projet couvre potentiellement tous les systèmes et applications actuels et futurs car ils ont vocation à appuyer leurs processus d'authentification sur Active Directory. En amont, des workflows assurent le respect des règles de conformité lors des entrées et sorties des employés. Basé sur Novell Access Management, le volet gestion des accès (SSO) est venu se plaquer au-dessus de cette infrastructure de gestion des identités, l'ensemble constituant un tout. Tous les processus existants de gestion des droits, qui étaient spécifiques à chacun des trois principaux pays, ont progressivement migré vers NIM. Les autres pays vont suivre, au fur et à mesure qu'ils adopteront l'ERP d'Oracle, et plus particulièrement son module RH.

Ce projet constitue une structure de base sur laquelle seront ajoutées de nouvelles fonctionnalités. Il s'agira par exemple d'un reporting détaillé des arrivées et départs d'employés, ou encore, dans les workflows, d'une délégation automatisée des droits, que les managers pourront gérer eux-mêmes au lieu de solliciter l'IT.
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(18/06/2010 10:15:50)

Avec VectorWise, Ingres affûte sa base pour les gros volumes

En s'appuyant sur un projet de recherche mené par l'Institut néerlandais CWI de recherche en informatique, l'éditeur de logiciels en Open Source Ingres vient de lancer une base de données spécifiquement conçue pour traiter les très gros volumes. C'est la préoccupation désormais commune de tous les spécialistes de la gestion de données, bloqués par les capacités des SGBD relationnels lorsqu'il s'agit d'analyser un nombre toujours croissant d'informations.

La technologie mise au point par VectorWise (émanation du CWI) est basée sur un moteur de requête qui tire parti des dernières générations de mémoires et de processeurs. Celui-ci est combiné à un stockage en colonnes, mode d'organisation désormais plébiscité pour optimiser les performances de traitement sur plusieurs téraoctets de données. Des performances atteintes sans qu'il soit nécessaire de mettre en place un système massivement parallèle à la configuration complexe, assure VectorWise. Les premiers benchmarks ont été fait sur une plateforme équipée de processeurs Xeon 5500 (Nehalem).

La base de données Ingres VectorWise peut être téléchargée gratuitement pour test.

Ingres VectorWise
Cliquer ici pour agrandir l'image

En savoir plus :


Livre blanc sur Ingres/VectorWise

- Télécharger Ingres/vectorWise

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(18/06/2010 09:44:15)

Une centaine de recrutement attendue chez l'intégrateur ESR

L'intégrateur télécoms et réseaux, ESR, recrute une centaine de collaborateurs. Il en compte près d'un millier. Le recrutement n'est pas chose courante dans ce secteur. ESR recherche plusieurs types de profils : des ingénieurs systèmes et réseaux, des spécialistes de la sauvegarde et du stockage, des ingénieurs sécurité, des chefs de projet (datacenter, production, VoIP etc...), des consultanst ayant 5 à 10 ans d'expérience.

Les process de recrutements sont larges. Une cellule de sourcing utilise les annonces, le réseau Viadéo, des relations dans des écoles d'ingénieurs et les écoles télécoms. « La fidélisation est ensuite un axe fondamental, nous doublons  par exemple le 1% légal de la masse salariale consacrée à la formation pour faire évoluer et garder nos collaborateurs » souligne Aurélie Dijon, consultante ressources humaines du groupe. (...)

(18/06/2010 09:30:02)

Très Haut Débit Hauts de Seine rectifié par la justice

(Source EuroTMT) Premier coup dur pour le projet de délégation de service public des Hauts-de-Seine en matière de très haut débit. Le Tribunal administratif de Versailles, saisi par des conseillers généraux appartenant à l'opposition ainsi que par les opérateurs Colt et Free, a en effet décidé que « la délibération du 21 décembre 2007 par laquelle le département des Hauts-de-Seine a approuvé le choix du groupement Numéricâble/LD Collectivités/Eiffage en tant qu'attributaire de la délégation de service public pour assurer l'établissement et l'exploitation d'un réseau départemental de communications électroniques à très haut débit, a approuvé la conclusion d'une convention de délégation de service public et a autorisé le président du conseil général à signer cette convention, est annulée ainsi que la décision de signer cette convention prise par le président du conseil général ».

Pour autant, le projet THD 92 est loin d'être enterré, comme le reconnaissaient d'ailleurs les opposants. Le Tribunal administratif n'a en effet pas suivi l'avis du rapporteur public qui demandait l'annulation de la délégation de service public. Le tribunal donne en fait quatre mois au conseil général pour modifier la clause 49 du contrat qui prévoit une indemnité de 70 millions d'euros en faveur du consortium attributaire de la DSP (Délégation de Service Public) dans le cas où le département casserait le contrat.

Si cette modification n'intervenait pas dans le délai fixé, le Conseil Général pourrait alors demander l'annulation de la DSP. « On a plutôt perdu » reconnaissait ainsi l'un des acteurs du dossier. « C'est un jugement mitigé dans la mesure où il donne au Conseil Général une porte de sortie » ajoutait Patrice Leclerc, un conseiller général communiste à l'origine de la requête déposée auprès du tribunal administratif. Une décision qui permettait aussi à Numéricâble d'estimer avoir obtenu gain de cause, car le jugement ne remet pas en cause l'existence de la délégation de service public, Sequalum l'attributaire du marché, clamant, pour sa part, avoir gagné la partie.

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Pour les promoteurs du projet, tout l'intérêt est d'affirmer que la modification de la clause demandée par le Tribunal constitue une procédure courante en matière de marché public qui ne remet pas en cause le projet. Pour autant, la décision prise par le Tribunal administratif est loin de clore le dossier, et les opposants au projet n'entendent pas pour autant déposer les armes.

Un appel envisagé

Un appel est en effet considéré comme possible, le tribunal n'ayant pas suivi l'avis du rapporteur. Comme le souligne Emmanuel Tricaud, le directeur des affaires réglementaires de Colt, le Tribunal a estimé que l'annulation de cette clause ne nécessitait pas l'annulation de la DSP, alors que le rapporteur avait justifié l'annulation de la DSP pour plusieurs motifs, dont la rédaction de l'article 49. De plus, une autre procédure est toujours en cours. Après Colt, France Télécom a aussi déposé un recours devant la Cour européenne de justice concernant cette fois la décision de la commission européenne de valider le projet du département.

Et selon nos informations, France Télécom justifierait son recours par le fait que la Commission européenne n'aurait pas pris en compte la position des opérateurs. Si le Conseil général des Hauts-de-Seine et Numéricâble n'ont pas perdu la première manche, ils n'ont pas encore totalement gagné la partie.

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(18/06/2010 09:36:32)

Contrat Microsoft/Défense : les réponses du ministère

Voilà un contrat pour le moins étonnant et qui demande quatre mois pour être éclairci d'une façon qui reste contestable. Le tout avec les deniers publics. En février dernier, on apprenait que le Ministère de la Défense avait signé un accord cadre très complet avec Microsoft Irlande permettant à celui-ci d'équiper à un tarif très préférentiel (100 euros par poste) tous les postes de travail du ministère avec la plupart des logiciels bureautiques courants de l'éditeur. Un tel accord, passé sans appel d'offres, coupe l'herbe sous le pied à toutes les offres concurrentes, à commencer par les offres open-source.

L'AFUL (association française des utilisateurs de logiciels libres) s'étaient bien sûr offusqué et fendu d'une lettre ouverte. Le député de la majorité présidentielle et parlementaire Bernard Carayon a alors posé une question écrite au gouvernement le 6 avril 2010. La réponse était très attendue. Elle a finalement été publiée discrètement le 1er juin 2010, soit quatre mois après les protestations et deux mois après la question du parlementaire, sans publicité excessive. La réponse est censée concerner l'absence de mise en concurrence et l'engagement à long terme du Ministère avec des solutions propriétaires dans un secteur pour le moins sensible en terme de sécurité des données.

Le premier argument est classique lorsqu'un acteur public refuse la mise en concurrence au profit d'un fournisseur déjà archi-dominant : le marché passé n'est pas indépendant mais est une simple mise à jour d'un parc existant. Cet argument a beau être souvent utilisé, il n'en demeure pas moins contestable : le remplacement du parc existant de logiciels par une version plus récente n'a rien de différent qu'un remplacement de voitures par des modèles plus récents. Et nul n'envisage qu'un acteur public renouvelle son parc automobile sans appel d'offres...

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La réponse est, de plus, en total décalage avec la réalité technique dès son second argument. En effet, il est indiqué que le choix opéré (un contrat de type software assurance) vise à permettre des mises à jour rapides. Or aucune organisation ne déploie automatiquement des versions de logiciels. On peut espérer qu'il en est de même au sein de la Défense Nationale. L'option d'achat en fin de contrat de location permet de revenir, le cas échéant, à l'achat de licences pour les évolutions futures, bien considérées comme de nouveaux achats. Un autre marché cadre est cité en exemple pour indiquer qu'une telle procédure n'est pas unique. Bizarrement, cela concerne aussi le logiciel, avec des licences Business Object.

La forfaitisation effectuée au poste de travail se défend, selon la réponse ministérielle, par un soucis de simplicité dans la gestion des licences. C'est un choix rationnel : il évite en effet de devoir gérer les licences avec sérieux et avec, surtout, un considérable travail de suivi. La réponse énonce ensuite que cet accord cadre n'est pas exclusif : d'autres acteurs peuvent donc toujours être dans la course. Cet argument réfute donc la suppression de la mise en concurrence. Pourtant, il semble difficile de voir d'autres acteurs pouvoir se positionner avec des tarifs aussi bas pour autant de produits différents.

Enfin, d'ailleurs, la réponse ministérielle indique qu'une autre solution, Open Source mais non-précisée, sera déployée en parallèle à la solution Microsoft afin de tester les deux.

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