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(02/06/2010 10:24:22)

Le haut débit passe le cap des 20 millions d'abonnés en France

Selon l'Arcep, la France comptait au premier trimestre 2010 quelque 20,06 millions d'abonnements à Internet sur réseaux fixes, soit 1,7 million de plus qu'au cours de la même période en 2009.

Ce parc se compose de 19,72 millions d'abonnements haut débit, dont 18,81 millions d'abonnements ADSL (95% du marché), et 330.000 abonnements très haut débit (contre 200 000 il y a un an).

75 000 abonnements très haut débit sont liés à la fibre optique jusqu'aux abonnés ou aux immeubles (FFTH ou FFTB), tandis que 255.000 sont des accès en fibre avec terminaison en câble coaxial. Le chiffre relatif à la fibre optique peut paraître faible, compte tenu du nombre de logements se situant dans des immeubles éligibles aux offres très haut débit (860.000 au 31 mars).

Pour les collectif Libre Choix, ces chiffres sur le très haut débit démontrent l'incohérence du système de zonage prévu par le régulateur. Pour mémoire, l'ARCEP prévoit une zone 1 correspondant aux régions à forte densité où la concurrence est forte, une zone 2 moins denses où la mutualisation est privilégiée et une zone 3 pour les territoires les moins peuplés où le financement incombera aux collectivités locales. L'association demande la création d'un réseau national commun "Fibre de France".

(...)

(02/06/2010 10:14:06)

Airbus externalise plusieurs milliers de postes de travail

Le programme de réduction des coûts "Power 8" lancé début 2007 par Louis Gallois, PDG d'EADS, s'est décliné également au niveau informatique dans la filiale de construction aéronautique du groupe, Airbus.

Guus Dekkers, CIO d'Airbus et d'EADS, a ainsi choisi d'externaliser les 60 000 postes de travail de l'entreprise afin de transformer les dépenses d'investissements (Capex) en dépenses de fonctionnement (Opex) et de réduire les coûts globaux de possession de ces postes de travail. Enfin, il s'agissait également de faciliter les refacturations internes aux différents services liés aux usages de l'informatique.

La démarche implique l'industrialisation de la gestion de parc, de l'entrée d'un poste dans le parc jusqu'à sa sortie pour destruction et recyclage en passant par le financement. Sur trois ans, l'ensemble des 60 000 postes seront remplacés et financés dans le cadre du contrat d'un montant estimé de 50 millions d'euros.

Airbus a choisi l'offre « Desktop on demand » d'Econocom. L'outil en ligne Master IT, intégré à l'offre, permet de faciliter la gestion des refacturations internes.

(...)

(02/06/2010 10:09:16)

Marchés IT : Bientôt la fin de la crise ?

Si les chiffres du 1er trimestre 2010 sont désormais connus, la crise ne semble toujours pas en mesure de donner sa température. C'est notamment vrai sur les marchés IT, qui ne cessent d'émettre des signaux contradictoires.

Avant de détailler ces résultats, il est important de rappeler quelques données fondamentales concernant l'activité économique de la France. Globalement, le PIB français a progressé de 0,1% durant les trois premiers mois de l'année 2010, par rapport au dernier trimestre 2009. C'est bien sûr insuffisant pour employer la formule magique « sortie de crise », mais cette infime croissance succédant à un recul historique du PIB de 2,5% pour l'ensemble de l'année 2009, on serait tenté de parler d'une timide amélioration.

Concernant le 1er trimestre 2010, un autre chiffre vient encore semer la confusion dans les esprits : la consommation des ménages a « progressé de 0% », par rapport au trimestre précédent. Les esprits chagrins pourront dire qu'elle a « reculé de 0% »...
Plus sérieusement, la donnée la moins favorable concerne les achats de biens manufacturés, qui représentent un quart des dépenses des ménages : ils ont reculé de 1,9% durant les trois premiers mois de l'année. On pouvait donc s'attendre a des résultats peu flatteurs pour les produits technologiques.

Record de croissance pour les PC

Dans ce contexte général peu enthousiasmant, les résultats du premier trimestre pour le marché français des PC sont pratiquement incompréhensibles : les ventes ont progressé de 30,6% par rapport au début de l'année 2009, selon le Gartner. La France se paie à l'occasion le luxe de faire deux fois mieux que le Royaume-Uni ou l'Allemagne (tous deux progressent de 14,3%). Cette « surperformance » pose évidemment des problèmes d'interprétation : comment expliquer que le marché des PC soit un oasis de croissance à deux chiffres dans un pays ou le PIB ne progresse que de 0,1% ?

Un des éléments de réponse est lié à la montée en puissance d'une marque challenger : Asus a quasiment triplé ses ventes par rapport au premier trimestre 2009, avec une croissance de 182,7% ! Ce faisant, il devient le 3ème constructeur en France et relègue Dell en quatrième position.

Mais les résultats exceptionnels d'Asus ne suffisent pas pour expliquer une telle embellie du marché français, d'autant que les deux marques leaders, Acer et HP, affichent également de belles croissances (respectivement + 36,9% et + 36%).
Au final, les cinq ténors du marché français (Acer, HP, Asus, Dell et Toshiba) ont eu une telle croissance que l'Hexagone connaît une situation complètement inédite : pour la première fois, le quinté de tête représente à lui seul plus de 75% des ventes (75,7% exactement) : du jamais vu ! Autant dire qu'il reste bien peu de place pour les outsiders, et encore moins pour les intégrateurs français.

Illustration : baie de stockage Coraid crédit D.R.

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Si le marché des PC continue sur cette lancée, on pourrait assister à un retournement du rapport de force traditionnel entre les matériels et les services. Le secteur des logiciels et des services a souffert en 2009, mais les perspectives ne sont pas non plus très bonnes pour 2010 : selon le Syntec Informatique, la croissance sera d'environ 1% sur l'année, à la condition sine qua non que le second semestre soit marqué par une nette reprise, car le syndicat professionnel annonçait dès avril que le premier serait très certainement marqué par un recul.

Le matériel mieux que les services ?

Voire ainsi les grands noms du « hard » afficher une forte croissance tandis que la majorité des SSII est la peine est pour le moins inhabituel : + 48,7% pour Apple au premier trimestre 2010, + 44% pour Intel, + 33% pour AMD, tandis que le recul du chiffre d'affaires est de 6,9% pour Capgemini, de 5,5% pour Atos Origin, de 5,3% pour Altran, de 2,5% pour le groupe Alten, sans oublier Sopra et Steria, qui n'enregistrent que de légères hausses (respectivement + 3% et + 2,9%).

Si ces chiffres sont contradictoires, ils portent sur l'économie globale et sur les principaux représentants de la filière IT. Qu'en est-il pour les acteurs de la distribution et des services IT ? Ce sera l'objet du deuxième volet de ce dossier.

(...)

(02/06/2010 10:14:33)

Annuels 2009 : Le CA de Proginov progresse de 7,43%

Proginov annonce 7,43% d'augmentation de son chiffre d'affaires sur 2009 avec 15,9 millions d'euros (ME) de chiffre d'affaires (CA). L'année précédente il était déjà à 21,3% d'augmentation de son CA. Cet éditeur d'ERP traverse donc l'année dernière en bonne forme.  Il a réalisé, comme sur l'exercice précédent, un résultat net après impôts de 5%. (...)

(01/06/2010 19:20:01)

Il faut bâtir sa start-up sans penser à la revendre, conseille Bernard Liautaud

Bernard Liautaud, le fondateur de Business Objects, a été convié par Microsoft à distiller quelques conseils avisés à la sélection de start-up européennes réunies la semaine dernière sur son Campus parisien, à l'occasion de son European BizSpark Summit. Il a créé sa société en 1990 et l'a revendue à SAP en 2007, pour 4,8 milliards d'euros, après en avoir fait un acteur international, numéro un sur le marché des logiciels décisionnels, fort de 6 700 collaborateurs et 45 000 clients. L'exemplarité de son parcours d'entrepreneur, incontestable dans le monde de l'édition de logiciels, se double d'un regard averti sur les entreprises innovantes qui cherchent à percer et à convaincre sur ce secteur. Il est aujourd'hui l'un des associés de la société d'investissement en capital risque Balderton Capital qui a notamment financé l'éditeur Talend. Dans une séance de questions/réponses avec la journaliste Jennifer Schenker, fondatrice d'Informilo, Bernard Liautaud a tout d'abord justifié le bien-fondé d'investir dans de jeunes pousses IT nées de ce côté-ci de l'Atlantique.

Autonomy, leader dans la gestion des données non structurées

« Nous avons su prouver aux sceptiques que nous pouvions construire des entreprises en Europe avec des exemples comme Skype, MySQL ou encore Autonomy, qui occupe une position de leader dans la gestion des données non structurées », a rappelé le patron français. Il constate que l'écosystème [consultants, investisseurs, conseillers juridiques...] a beaucoup changé ces dix dernières années. Il lui semble que la France peut être un bon endroit pour démarrer, les aides gouvernementales [aux entreprises innovantes] y contribuant, notamment. Même si l'Europe n'est pas aussi propice à l'éclosion que la Silicon Valley, on peut y remédier. Lui-même pourrait apporter sa pierre à l'édifice.

Que faut-il faire pour générer ici des champions de la trempe de Google ? Tout se trouve entre les mains des entrepreneurs, assure Bernard Liautaud. Ils doivent nourrir l'ambition d'avoir un impact global. Certaines entreprises ont un très fort potentiel mais elles se contentent du périmètre qu'elles ont conquis. Il faut s'inscrire dans une perspective internationale. Par sa composition, le marché européen diffère sensiblement du marché homogène que l'on trouve aux Etats-Unis. C'est une contrainte que l'on ne peut pas changer. Parmi les composantes qui ont favorisé le succès de Business Objets, le soin apporté au recrutement et l'implantation américaine, moins d'un an après le démarrage, ont été décisifs.

L'entrepreneur doit développer passionnément sa société

En sa qualité d'investisseur en capital risque, Bernard Liautaud recommande vivement aux jeunes entrepreneurs à la recherche d'un financement de ne pas lui parler d'emblée de revendre leur société. « L'entrepreneur doit développer passionnément son entreprise, sans penser à la vendre. » Pour en obtenir la valorisation maximale, il faut au contraire en faire un acteur stratégique que l'on veut acheter, développer sa société en restant indépendant et préparer son introduction en bourse. « MySQL s'est trouvé dans ce cas de figure lorsqu'il a été acheté par Sun, rappelle le patron français. Crystal Decision aussi projetait d'entrer en bourse lorsque nous l'avons acquis. »

Quelques conseils enfin aux candidats en quête de financement : pas trop de « slides » dans le dossier de présentation. Il vaut mieux condenser l'information en se concentrant sur le marché visé et la stratégie produit et marketing (la proposition de valeur). Et ne pas trop insister sur le gigantisme du marché considéré. « Concentrez-vous sur l'essentiel : le développement de la société ».

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