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(01/06/2010 17:50:42)
Adobe dévoile un outil de lecture numérique sur iPad
Adobe a dévoilé une technologie de lecture numérique permettant de porter les publications médias sur les tablettes, y compris l'iPad d'Apple. La démonstration a été réalisée avec le concours du magazine Wired du groupe Condé Nast.
Le magazine numérique comprend des vidéos, des présentations, des images à 360°. Pour Adobe, ce lecteur doit accompagner les habitués du support papier vers l'interactivité du format numérique.
Steve Burkett, vice-président et directeur général de la division Creative Solutions d'Adobe souligne « Nous voulons mettre à disposition de tous les éditeurs notre logiciel de visualisation numérique sur plusieurs plates-formes matérielles. Si vous travaillez déjà sur InDesign CS5, vous serez à même de produire une belle version numérique de votre publication ».
Cette annonce est une bonne nouvelle pour ceux qui pensaient que la technologie et les logiciels d'Adobe n'intégreraient jamais nativement l'iPad, iPhone ou iPod touch, après les propos et les actions de la firme de Cupertino. Condé Nast pense lui que ce lecteur apportera avec l'interactivité des opportunités en matière de publicité. « Le partenariat avec Adobe nous a permis de repenser la maquette des magazines en une expérience étonnante sur iPad », a déclaré Thomas J. Wallace, directeur éditorial de Condé Nast. « Notre travail avec Adobe ne fait que commencer, ajoute-t-il. Nous nous attendons à utiliser cette technologie sur plus de publications au cours des prochains mois. »
Informatique : des salaires à l'embauche en baisse
Expectra, cabinet de recrutement pour des missions en interim ou en CDI, révèle pour la 8ème année consécutive, les résultats de son baromètre des salaires des cadres. Cette enquête est fondée sur les rémunérations réelles, extraites de 133 000 fiches de paie de 6 300 PME dans toute la France. « Après 2009, 2010 marque une 2ème année de tension sur les salaires des cadres, en raison des modestes perspectives de croissance du PIB, et du manque de visibilité des entreprises quant à la vigueur de la reprise, » expose Hugues Pariot, directeur général d'Expectra. En effet, les fonctions cadres et ETAM (employés, techniciens et agents de maîtrise) ont subi deux années consécutives de baisse avec -1,6% en 2009 et -1,9% en 2010. Et les profils IT n'ont pas échappé à la règle. « Dans l'informatique, le niveau de rémunération, au global, a diminué de 1,5% en 2010, par rapport à 2009 », souligne Emmanuel Chauvin, responsable des études et développement chez Expectra.
+4,4% pour les ingénieurs télécoms
Cependant, dans le détail, on s'aperçoit que certaines fonctions IT ont su profiter de ce contexte difficile. Ainsi les ingénieurs développement (+3,3%) et les techniciens télécoms (+4,4%) ont vu leurs salaires d'embauche profiter d'une hausse en 2010, « Les fonctions liées au développement et aux télécoms, notamment, ont pu bénéficier de projets technologiques à fort potentiel comme les smarts phones, les réseaux sociaux et les applications de e-commerce pour les premiers, ou les applications 3 G et les futurs développement en 4G pour les seconds », ajoute Emmanuel Chauvin. De ce fait, cette année le salaire à l'embauche médian d'un ingénieur développement (33 ans, 6 ans d'expérience) a atteint les 34 000 euros, à l'échelle nationale, celui du technicien télécoms (27 ans, 3 à 4 années d'expértise ) s'élevant à 25 000 euros.
Autre profil dont le salaire à été revu à la hausse, celui du technicien support technique de niveau 3. « Grâce à l'élargissement du champ de leurs compétences, les personnes intervenant au support technique de niveau 3 ont vu leur rétribution revalorisée de quelque 5% cette année, par rapport à l'an dernier, souligne le responsable. Désormais, pour ce type de poste, la rémunération médiane se situe aux alentours de 26 000 euros, au niveau national». Reste que le poste impose d'être totalement bilingue, et d'intervenir sur différentes technologies (messagerie, outils Office, etc.) à la fois. A l'opposé, parmi les fonctions dont le salaire est en perte de vitesse, figurent notamment le consultant fonctionnel (-5%), ou encore le chef de projet MOE (-3%). « Compte -tenu de la conjoncture actuelle, on peut toutefois évoquer le terme de performance honorable quant à l'évolution des salaires dans la profession informatique cette année », conclut Emmanuel Chauvin.
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Le web devrait unifier les OS mobiles, selon Opera
« Aujourd'hui, la disparité des applications natives sur les smartphones est mauvaise à la fois pour les consommateurs et les développeurs » souligne le dirigeant dans un entretien. Pour les utilisateurs, les applications natives ne pourront pas être transférer sur des terminaux fonctionnant sur des systèmes d'exploitation différents. Du côté des développeurs, la problématique est d'élaborer des applications pour chaque plateforme. L'utilisation du web peut être une solution à ces contraintes et comme Google, Opera estime que HTML5 devrait permettre de réaliser des programmes en ligne plus compétitifs que leur homologue en natif. Le navigateur n'a pas été conçu pour les créer, mais HTML5 devrait changer la donne, souligne Jon Von Tetzchner, co-fondateur d'Opera.
Les développeurs pourront ajouter des éléments graphiques plus riches et du stockage en local, permettant aux applications en ligne de fonctionner comme une application dédiée. L'implantation de HTML5 est en progression, en particulier sur les navigateurs mobiles. Opera 10 et Mini 5 comprennent une partie de HTML5, notamment sur l'aspect graphique. Néanmoins, il manque l'intégration de la vidéo et du stockage en local, mais le dirigeant d'Opera, estime que cette dernière fonctionnalité devrait arriver d'ici la fin de l'année.
Pour la société norvégienne, les 5 premiers mois de 2010 ont été denses, avec l'acquisition de la société de publicité AdMarvel, un accord avec Vodafone pour intégrer le navigateur mobile dans les portables à destination des pays émergents, l'arrivée d'Opera Mini sur iPhone. Jon Von Tetzchner revient sur ce point surprenant, en estimant qu'« il y avait d'autres navigateurs en compétition, mais le fait que nous ne fonctionnons pas sur du Javascript et d'autres choses sur la partie client, impliquait naturellement la validation d'Apple ».
Illustration : Jon Von Tetzchner, co-fondateur d'Opera
(crédit : DR)
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A noter, que le navigateur mobile est disponible sur l'iPad, même si l'éditeur ne l'a pas transposé pour la tablette, mais c'est une prochaine étape.
Quelques frictions et une stratégie
Pourtant les liaisons avec la firme de Cupertino achoppent sur deux sujets qui agitent le monde des navigateurs. Le premier est que Jon Von Tetzchner n'est pas hostile Adobe, en froid avec Apple sur l'intégration de Flash dans les applications mobiles. Néanmoins, il ne dit pas si l'implantation de la dernière version de Flash est prévue au sein d'Opera mobile. Le deuxième sujet de discorde est l'intérêt pour Google et plus particulièrement pour le codec vidéo Open Source VP8, qui devrait être embarqué dans les navigateurs pour ordinateurs. « Quand Google décide d'acquérir une société pour un montant significatif et qu'il rend le codec disponible gratuitement, beaucoup d'entreprises sautent le pas » apprécie Jon Von Tetzchner. Les lignes de partage sur ce codec placent donc Opera, Mozilla et Adobe dans le camp des promoteurs, Microsoft a estimé qu'il ne le combattrait pas, laissant Apple un peu isolé dans son rôle d'opposant.
Les différentes opérations réalisées par Opera ces dernières années montrent les ambitions en matière de perspective des futurs modèles économiques. Le dirigeant pense que « les opérateurs sont en bonne position à travers la facturation de leurs clients pour construire l'écosystème du m-commerce. Acheter des choses sur son téléphone mobile peut s'avérer particulièrement difficile, mais les opérateurs peuvent y remédier » et de conclure « pour moi, le test le plus probant est la possibilité de commander et payer votre pizza depuis votre mobile ».
La guerre des Ad entre Apple et Google peut commencer
En dépit des apparences qui désignent avant tout la firme de Moutain View comme un moteur de recherche en ligne, l'empire Google offre un large éventail de services. Surtout, c'est la publicité qui sert de carburant pour alimenter ce moteur et procurer des revenus. C'est la raison pour laquelle il s'est montré aussi agressif contre Apple pour acquérir AdMob, surenchérissant à hauteur de 750 millions de dollars. Si Apple n'avait rien fait, il y a de fortes chances que l'opération AdMob aurait été bloquée par la Federal Trade Commission (FTC), de crainte d'offrir à Google un gros avantage sur le marché de la publicité mobile. Au lieu de cela, la société de Cupertino a acquis Quattro pour 275 millions de dollars, soit moitié moins que ce qu'il avait proposé pour AdMob, pour créer iAd, sa plate-forme de publicité mobile annoncée en avril en même temps que la conférence qui dévoilait officiellement l'OS 4.0 de l'iPhone.
Dans la déclaration faisant part de son approbation pour l'achat de AdMob, la FTC a indiqué : « la Commission a des raisons de croire qu'Apple deviendra rapidement un fort concurrent dans le secteur de la publicité mobile. Elle n'a pas seulement des relations approfondies avec les développeurs d'applications et les utilisateurs, elle est également en mesure d'offrir des publicités ciblées (jusqu'ici une force de AdMob) en s'appuyant sur des données récoltées auprès des utilisateurs d'appareils mobiles de marque Apple. » Le régulateur américain poursuit en ajoutant : « suite à l'entrée d'Apple dans ce secteur, le succès d'AdMob obtenu à ce jour sur la plateforme iPhone n'est probablement pas un indicateur précis de l'importance du marché qu'il va occuper, que celle-ci soit détenue ou non par Google. Ce point est particulièrement important, vu que les recettes et les parts de marché d'AdMob proviennent en grande partie de la plate-forme iPhone. »
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La course est donc lancée entre Google et Apple, autrefois alliés et fortement unis contre Microsoft, aujourd'hui rivaux sur de plus en plus de terrains. A l'affrontement des OS sur les smartphones va donc s'ajouter celui des recettes publicitaires que peuvent générer leurs plates-formes mobiles.
Intégrer de l'interactivité
Susan Wojcicki, Vice-Présidente du management produit chez Google, a déclaré sur un blog : « Il est clair que la publicité mobile va croître de manière extrêmement rapide, avec un nombre important d'entreprises qui vont s'orienter très vite vers ce secteur. Chaque jour, les spécialistes en marketing cherchent à tirer davantage parti des apports spécifiques liés à l'utilisation d'appareils mobiles, leur portée étendue, les bons rendements et la valeur que la publicité peut offrir en retour sur ces supports. Les annonceurs commencent à considérer le mobile comme un vecteur essentiel de leurs campagnes, et plus seulement comme un élément marginal.» Google va proposer avec ses annonces mobiles des fonctionnalités click-to-call qui permettent aux annonceurs d'inclure un numéro de téléphone dans le texte de l'annonce. Les utilisateurs auront simplement à cliquer pour contacter l'entreprise directement par téléphone. Cette fonction qui évite à l'utilisateur d'avoir à se souvenir du numéro de téléphone et qui bascule directement du mode navigation internet en mode téléphone sera, selon Google, très appréciée des utilisateurs et génèrera plus de flux clients pour les annonceurs.
De son côté, Apple espère aider les développeurs à générer des bénéfices pour leurs applications en faisant en sorte que l'utilisateur n'ait pas à quitter l'application pour voir la publicité. « iAd, la nouvelle plate-forme de publicité mobile d'Apple veut combiner l'émotion des réclames audiovisuelles avec l'interactivité des publicités sur Internet. Aujourd'hui, lorsque les utilisateurs cliquent sur les annonces mobiles, ils doivent presque toujours quitter leur application pour être dirigé vers un navigateur internet, lequel charge la page web affichant la publicité de l'annonceur. Les utilisateurs doivent alors revenir à leur application, et il leur est souvent difficile, voire impossible, de se retrouver exactement là où ils en étaient. »
Chaque plate-forme publicitaire mobile offrira des caractéristiques uniques et des avantages stratégiques, mais la véritable concurrence peut tout simplement venir de l'argent et de la manière dont chaque plate-forme rétribuera ses annonceurs. Apple a structuré iAd selon un modèle de partage des recettes qui octroie 60% des recettes publicitaires au développeur. Google a récemment dévoilé qu'elle partagerait jusqu'à 68% des revenus publicitaires avec les sites Web sur lesquels elle mettrait des annonces. Les batailles que se livrent Google et Apple, sur le front des systèmes d'exploitation Android et iPhone pour smartphone, et sur celui des plates-formes de publicité mobile AdMob et iAd, pourraient avantager les annonceurs : ils auront plus de choix et les deux rivaux seront en concurrence à la fois sur les prix et sur l'innovation.
HP va supprimer 9 000 postes sur son activité de services
[mise à jour] Le licenciement devient une pratique régulière chez HP. En septembre 2008, après le rachat d'EDS, le constructeur annonçait la suppression de 24 600 postes dans le monde sur trois ans. Il y a un an, vague plus modeste, le constructeur coupait 6 400 postes, dont 580 en France. Sur ces 580 coupes, 500 relevaient de la seule filiale EDS. HP ajoutait en plus une proposition de baisse de 10% des salaires, ce qui a 'égayé' le climat social chez HP France tout au long de l'année 2009.
Aujourd'hui, le fournisseur annonce 9 000 suppressions d'emplois supplémentaires, au plan mondial. Cette troisième coupe est clairement expliquée par HP. Le constructeur a passé les 20 derniers mois à intégrer EDS, racheté en 2008. Désormais, il se concentre sur une nouvelle opération : se doter de centres de services entièrement automatisés et standardisés. De tels centres permettant de nouveaux gains de productivité et lui donnent la possibilité de procéder à une nouvelle coupe dans les effectifs.
Ces 9 000 réductions de postes s'étaleront sur plusieurs années. Il n'a pas été possible d'obtenir d'informations auprès de HP France sur les éventuelles conséquences dans l'Hexagone de ce nouveau plan. Au niveau mondial, dans sa communication, HP explique vouloir investir 1 milliard de dollars, sur plusieurs années, en créant ces centres de services. Toutefois, cette restructuration devrait générer en retour 500 à 700 millions de dollars de bénéfices annuels à partir de l'exercice fiscal 2013.
(...)(01/06/2010 14:51:57)Alter Way prépare une acquisition sur le secteur du Web
« Nous voulons assumer notre rôle d'acteur majeur sur le secteur de l'Open Source et devenir l'un des deux ou trois opérateurs de services qui comptent sur ce secteur en France, d'ici 2011 à 2012 », projette Philippe Montarges, co-président de la société de services Alter Way. Pour y parvenir, cette structure de 90 personnes ne mise pas uniquement sur sa croissance organique, même si elle table sur une progression de 20% sur ce terrain en 2010 (à 11 millions d'euros). Elle est aussi sur le point de relancer ses opérations de rachats avec l'objectif de parvenir à un chiffre d'affaires total de 15 millions d'euros à la fin de l'année. Depuis sa création en 2006, la société a déjà procédé à six intégrations (successivement Ingeniweb, ECL IP'S, Solinux, Nexen Services, Anaska et Kanopée).
Hébergement et formation en hausse en 2009
Sur les 9 millions de CA engrangés l'an dernier par Alter Way (soit une croissance organique de 10% par rapport à 2008), 40% ont été réalisés avec les prestations de conseil et d'intégration de solutions, et 40% avec l'activité d'hébergement 24/24. Cette dernière a progressé de 25% par rapport à 2008. Les 20% restants du chiffre d'affaires proviennent du pôle formation (en hausse de 15% en 2009). Avec un positionnement technologique commun pour l'ensemble de ces métiers : « Nous avons développé une forte expertise dans le monde PHP, tant en termes de conseil et de déploiement de logiciels, que de hosting et de formation », souligne celui qui a aussi co-fondé l'entreprise, avec la co-présidente Véronique Torner. « Nous accompagnons nos clients avec une offre industrielle qui peut couvrir le déploiement de solutions, l'administration, le support et l'hébergement, poursuit-il. On nous demande d'optimiser les applications, de les personnaliser ou d'ajouter des briques, comme par exemple chez France Télévisions, autour de la solution de CMS Drupal. »
Dans le domaine des applications, en dehors de son expertise dans la gestion des contenus, avec Drupal, Alter Way a développé des compétences sur la relation client (avec SugarCRM) et sur le e-commerce (avec l'offre Magento). Sur la partie infrastructure, la société travaille avec la solution d'intégration de données de Talend et la base MySQL. Elle a également noué un partenariat avec Canonical (distribution Ubuntu).
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« En 2009, nous avions marqué une pause sur les rachats, afin d'effectuer un travail de consolidation au sein de nos quatre métiers, explique Philippe Montarges. Mais d'ici un mois, nous allons de nouveau procéder à une acquisition, cette fois-ci pour renforcer notre activité Web. Il y a deux catégories de donneurs d'ordre chez nos clients, d'un côté, les DSI et de l'autre, les directeurs marketing et communication. Avec notre prochain rachat, nous allons conforter la deuxième approche, avec des compétences métiers sur le marketing et le web. Nous procéderons ensuite de la même façon avec le CRM ».
Son objectif, sur l'année en cours, est d'accentuer le positionnement de la société en tant qu'opérateur de services Open Source global, « aussi fort en termes de hosting que d'intégration ». La croissance organique doit donc concerner chacune des quatre branches, avec un plan de recrutement de 50 embauches pour parvenir, avec les mouvements inhérents à toute société, à un effectif total de 130 collaborateurs d'ici fin décembre (95 aujourd'hui).
Des profils métiers et techniques
Sur la partie études et solutions, Alter Way recherche des consultants, des chefs de projets web et informatique, mais aussi métiers (e-commerce, GED...). Sur la partie développement, les profils ciblés devront avoir une expérience dans le monde PHP et une culture de projets métier. Sur les compétences liées à l'hébergement, la société est en quête d'ingénieurs systèmes, de techniciens pour le support, de responsables d'exploitation ainsi que, pour le versant commercial et marketing, de responsables SaaS. « Le SaaS est un modèle spécifique qui nécessite d'accompagner le client. » Alter Way compte aussi recruter des formateurs. « Nous allons ouvrir un nouveau centre, fin juillet, où nous regrouperons toutes nos activités de formation », explique Philippe Montarges.
Devenir opérateur de private open cloud
Comme hébergeur, Alter Way a développé une grosse activité autour d'Internet, en prenant en charge des clients du secteur des médias, comme Prisma Presse. « Nous hébergeons également Smart Box [vente de coffrets cadeaux], dans le domaine du e-commerce, avec une exigence importante sur les critères de disponibilité et de montée en charge lors des pics d'audience ». Sur ces services de hosting, la société réfléchit par ailleurs à la façon dont elle pourrait intégrer les technologies de virtualisation d'Ubuntu, avec une idée en tête : « Nous étudions de quelle façon nous pourrions devenir un centre de 'private open cloud' », évoque le co-président. Nous regardons notamment, dans ce domaine, les initiatives portée par les pôles de compétitivité avec le projet Compatible One [un projet de cloud ouvert mené par System@tic et SCS]. »
Witbe dégrippe le réseau ADSL de Monaco Telecom (MAJ)
Pour comprendre l'origine des multiples pannes Internet sur son réseau, Monaco Telecom a fait appel aux services de la société Witbe qui a mis en place son outil de monitoring. Fondateur et président du conseil de surveillance de cette dernière, Jean-Michel Planche nous a expliqué le travail réalisé par la société sur le réseau de Monaco Télécom. « Les clients de l'opérateur monégasque avaient les mêmes problèmes convergents. Le réseau fonctionnait, mais n'était pas à 100% d'efficacité.»
Après avoir installé ses sondes sur le réseau monégasque fin avril, Witbe a établi des premières mesures, suivie les requêtes des utilisateurs et constatée que la qualité de service était très dégradée. « Il s'agissait d'un défaut de paramétrage sur une carte de commutateur. Après les modifications, la vitesse a été multipliée par trois et les temps de réponse améliorés » témoigne Jean-Michel Planche. Dans un communiqué, Martin Perronet, directeur général de l'opérateur monégasque explique que « la solution déployée sur notre réseau [par Witbe] nous permet d'obtenir des mesures de qualité de service de notre réseau Internet en nous positionnant du point de vue du client qui se connecte sur notre réseau ». Grâce aux sondes de Witbe, MT a pu analyser et optimiser l'ensemble des éléments de transport et d'échanges au niveau des protocoles IP gérant les échanges. « Avant, il fallait compter 6,2 secondes pour télécharger un fichier (...) de 3 mégaoctets. Après optimisation, nous sommes tombés à 2,3 secondes. »
Suite à cet audit, un plan de 700 000 euros a toutefois été budgété pour renforcer le réseau. L'offre Internet devrait bientôt passer en VDSL pour augmenter le débit théorique à 30 Mb/s . A défaut de fibre optique, les usagers de MT devraient bénéficier de plus de bande passante pour regarder de la TV HD, surfer sur un ou plusieurs micros et téléphoner en VoIP.
Dans les mois qui viennent, Witbe dévoilera d'autres accords, notamment avec un acteur de la distribution, et des tests portant sur le son 5 : 1 et la TV 3D qui demande encore plus de bande passante que la vidéo HD : de 14 à 18 mégabits/s ! Jean-Michel Planche estime qu'aujourd'hui on s'est endormi sur l'ADSL et que le débit devient insuffisant pour les nouveaux usages. La montée en puissance de la fibre optique se poursuit à petits pas 288.000 abonnés contre plus de 18 millions à l'ADSL. Et si la France s'endort, l'Italie envisage de passer en force sur la fibre optique pour accélérer les choses.
Photo Jean-Michel Planche, crédit D.R.
(...)(01/06/2010 09:54:30)Zscaler arrive en France
Un nouvel acteur arrive en France et en Europe sur le marché de la sécurité, Zscaler. Créée en 2006, Zscaler est une start-up américaine, spécialiste du filtrage des flux web sortants. Sa solution permet le filtrage par antivirus, mais apporte aussi le contrôle des flux et une vision centralisée pour l'entreprise des contrôles d'accès de chaque utilisateur. Voilà pour l'aspect purement sécurité.
Zscaler innove également en étant totalement Saas et totalement cloud. En clair, elle s'est dotée d'une infrastructure mondiale avec une vingtaine de points de présence. Partout dans le monde le nomade professionnel peut accéder à ses données, mais l'entreprise peut connaître le trafic. C'est une sécurité à la fois plus simple et plus centralisée. « Au lieu d'acheter et de maintenir en condition une solution matériel et logiciels, il suffit de configurer pour être redirigé vers le cloud », note Frédéric Bénichou, directeur EMEA.
Depuis ses débuts, la société américaine est distribuée totalement en indirect et en one tiers. La société utilise trois types de partenaires : des intégrateurs spécialisés en sécurité (tels que Nomios ou NES conseil), de grands intégrateurs pour les grands comptes (Telindus, Integralis, OBS) et des spécialistes du Saas comme SecureView (...)
Facture mobile : les français moins dépensiers grâce aux SMS
Selon l'observatoire économique de la téléphonie mobile, la dépense moyenne par carte SIM en 2009 était de 37,80 euros par mois, taxes comprises, soit 3% de moins qu'en 2008. Une baisse, selon l'AFOM, qui est liée à un phénomène de substitution, comme l'envoi de SMS plutôt que d'effectuer un appel vocal. Ainsi, la dépense moyenne pour les services voix a diminué de 6,3% l'an dernier (-18% entre 2004 et 2009), alors que sur la partie data (SMS, Internet mobile), le montant a augmenté de 8% pour représenter près d'un quart de la dépense totale des utilisateurs de mobiles.
Le prix moyen de la minute d'appel mobile a légèrement diminué, passant à 18 centimes TTC en 2009, contre 18,2 centimes l'année précédente, et 25,6 centimes en 2001. Un chiffre qui est inférieur à ceux observés en Allemagne (19,6 centimes à parité de pouvoir d'achat) ou en Espagne (21,5 centimes), mais plus élevés qu'en Italie et au Royaume-Uni (16,5 centimes).
Moins bavard, mais plus littéraire
La baisse du prix moyen du SMS/MMS a de son côté été plus importante. Le « texto » coûtait en moyenne 4,2 centimes TTC en 2009, contre 12,4 centimes en 2005. Le SMS est ainsi moins coûteux qu'en Espagne (17,9 centimes) ou qu'au Royaume-Uni (4,6 centimes). En moyenne, les Français ont envoyé l'année dernière 88 SMS/MMS par mois (contre 51 en 2008), avec un pic à 110 SMS/MMS au quatrième trimestre.
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Ce chiffre, qui s'explique par le succès rencontré des offres SMS illimités, fait de la France l'un des plus gros consommateurs de SMS en Europe, juste derrière le Royaume-Uni (96).
Le parc français de téléphonie mobile comptait en 2009 pas moins de 61,5 millions de cartes SIM en service (+6% sur un an), soit un taux de pénétration de 96% au sein de la population. Les MVNO (Virgin Mobile, Auchan Mobile, etc.) ont recruté quelque 3,2 millions de clients sur les quatre dernières années, soit 25% de la croissance du parc français.
Autre enseignement, le nombre d'utilisateurs de smartphones en France a doublé en 2009 pour atteindre les 7,3 millions (12% du parc mobile).
Cette étude de l'AFOM s'appuie sur l'analyse par l'IDATE (Institut de l'audiovisuel et des télécommunications en Europe) de plusieurs études issues de l'Arcep, l'Insee et la Commission européenne.
Trois usages de SharePoint 2010 chez Sony Electronics
Au cours des dernières années, le groupe Sony Electronics a intégré plusieurs fonctionnalités pour porter toujours plus de contenus vers SharePoint, depuis la version 2003 jusqu'à celle de 2007, et depuis sur la version 2010. « Entre la fin de 2007 et la mi-2009, nous sommes passés de 5 sites équipés à plus de 400 » explique Jim Whitmoyer, responsable des applications business chez Sony Electronics. Avec 180 000 employés répartis à travers le monde, le groupe s'est tourné vers la dernière version de SharePoint pour améliorer l'outil de réseau social ainsi que les fonctionnalités de partage de documents présents dans la version 2007.
Sony, l'un des premiers à avoir adopté SharePoint 2010, a entrepris depuis un an déjà d'étendre ses fonctionnalités sociales. « Les wikis sont d'un grand intérêt pour nous », a déclaré Jim Whitmoyer. «Les employés nous disaient qu'il leur était difficile de travailler avec la fonctionnalité wiki de SharePoint 2007 et Microsoft les a amélioré. » La société d'électronique avait bien regardé du côté de quelques éditeurs de solutions de réseau social pouvant être intégrées à SharePoint, comme NewsGator et Socialtext, mais la firme a finalement convenu que la solution de Microsoft « offrait une palette d'outils sociaux suffisamment fournie qui ne justifiait pas de notre part de faire entrer d'autres technologies » souligne le responsable.
Voici trois applications importantes de SharePoint 2010 que Sony utilise.
Une recherche plus rapide
Microsoft a intégré dans SharePoint 2010 la technologie de recherche acquise en 2008 à l'entreprise FAST pour fournir un moteur plus affiné. Les employés de Sony se plaignaient souvent de ce que les requêtes de recherche effectuées dans la version 2007 renvoyaient des milliers de documents qu'il était difficile de parcourir. « L'arrivée de la recherche FAST était très attendue et nous avons eu beaucoup de retours positifs des employés » a dit Jim Whitmoyer. Les résultats de recherche FAST sont filtrés par type de documents, par auteur, par site ou encore par période, et se limitent à une douzaine de documents contre des milliers auparavant. La fonction FAST permet aussi de trouver dans l'entreprise la personne spécialisée en rapport avec les mots clefs recherchés, si bien que si quelqu'un est expert sur un sujet, son profil sera associé aux résultats
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Les réseaux sociaux avec MySites
Même si Sony a introduit la gestion de documents depuis l'édition 2007, elle n'a guère utilisé MySites - l'accès à des sites personnels offrant un ensemble de fonctionnalités de réseau social. Avec la popularité des sites de médias sociaux et du fait de l'embauche de salariés plus jeunes, Sony a voulu utiliser MySites pour introduire dans l'entreprise une méthode de travail moderne. « Nos utilisateurs présents dans le monde entier doivent tous faire face à des problèmes de distance » explique le responsable. « SharePoint 2010 offre une meilleure façon de conserver des liens sociaux et d'accéder à des profils plus riches grâce à MySites. Si bien que, si quelqu'un recherche quelque chose sur un sujet en particulier, il peut rapidement obtenir l'aide d'un de ses collègues. »
« SharePoint 2010 est une opportunité pour remodeler l'environnement de travail chez Sony, » estime Jim Whitmoyer, « où les salariés échangeront et donneront leur avis sur les forums de discussion au lieu de s'envoyer des mails, et utiliseront les wikis au lieu de suivre les modifications apportées aux différentes versions de documents Microsoft Word qui transitent en pièces jointes avec les e-mails. » « Dans mon groupe, nous publions tous nos rapports vers notre wiki au lieu de faire circuler des docs Word par mail, » a t-il déclaré. « Des alertes m'informent lorsque les personnes travaillant avec moi ont ajouté de nouvelles pages sur le wiki et mon patron reçoit aussi des alertes lorsque je mets de nouvelles pages à jour. »
La fusion de SharePoint avec OCS (Office Communications Server) a également été une aubaine pour Sony, apportant un moyen plus facile de communiquer et limitant l'utilisation des mails. « Si je vois quelqu'un dans SharePoint, grâce à la gestion de présence d'OCS, je peux lui envoyer un rapide message instantané au lieu de trois ou quatre e-mails en va et vient », fait remarquer Jim Whitmoyer.
Pour rassurer le service juridique de Sony, les salariés doivent signer un accord d'utilisation avant de créer une page MySite, s'engageant en substance à agir de façon professionnelle et à ne pas poster de contenu inapproprié.
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Partage de document en amont et en aval du pare-feu
Le groupe utilise également la gestion de documents pour mettre fin à la confusion qui concerne les documents envoyés par mail. « Nous préconisons l'envoi de liens au lieu de l'envoi de documents » explique Jim Whitmoyer. L'une des questions que Sony n'a pas encore résolues, est de savoir comment satisfaire les utilisateurs mobiles qui ne peuvent pas accéder au logiciel, uniquement disponible sur l'intranet de l'entreprise. Mais ce n'est plus un problème si les salariés utilisent leur ordinateur personnel grâce à SharePoint Workspace, une fonctionnalité qui leur permet d'accéder hors ligne aux sites. Ainsi, toutes les modifications apportées localement sur un ordinateur non connecté au réseau d'entreprise seront synchronisées avec le serveur SharePoint, automatiquement ou manuellement.
Sony envisage également d'utiliser la suite BPOS (Business Productivity Online Services) de Microsoft, qui comprend des versions online d'Exchange et de SharePoint, afin que les utilisateurs mobiles, voire même les clients, puissent partager des documents en ligne. «Nous laisserons les données sensibles de l'entreprise sur la version client de SharePoint, et utiliserons l'outil en ligne pour une meilleure collaboration avec les clients et les partenaires» conclu Jim Whitmoyer. (...)
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