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(02/02/2012 13:00:14)

Grand Emprunt : dotation de 476 M€ pour deux IRT / 3e appel à projets pour l'embarqué

Dans le secteur du numérique, le Programme d'investissements d'avenir (Grand Emprunt) va accorder des dotations à deux instituts de recherche technologique (IRT) pour un montant total de 467 millions d'euros, dont plus des trois quarts en dotation non consommable et le reste en subvention. Le gouvernement vient d'annoncer la sélection de l'IRT SystemX de Saclay, dédié à l'ingénierie numérique des systèmes, et de B-COM, qui se consacre aux réseaux et aux contenus de l'Internet du futur. Les IRT sont des instituts thématiques interdisciplinaires qui réunissent les compétences de l'industrie et de la recherche publique dans une logique de co-investissement public-privé, avec pour finalité première le développement industriel ou de services. Ils viennent renforcer les écosystèmes des pôles de compétitivité. Six autres IRT avaient déjà été sélectionnés en mai 2011 dans d'autres domaines (aéronautique, nano-électronique, infectiologie...).

Des IRT situés sur à Saclay et à Rennes

Fondation de coopération scientifique, l'IRT SystemX va développer des briques technologiques pour piloter les systèmes complexes tels que les systèmes de traitement de données pour la sécurité, les réseaux multimodaux de transports et les réseaux intelligents d'énergie. Cela fait déjà plusieurs années qu'acteurs industriels et publics travaillent conjointement sur le plateau de Saclay, dans l'Essonne, dans le domaine des sciences et technologies de l'information et de la communication. Un montant de 336 M€ est attribué à cet IRT, composé de 290 M€ de dotation non consommable (*).

Situé en Bretagne, principalement à Rennes avec des sites à Brest et Lannion, l'institut de recherche technologique B-COM bénéficiera pour sa part de 131 M€ dont 100 M€ en dotation non consommable. La coopération scientifique s'applique ici à la convergence entre réseaux fixes et mobiles et aux contenus dans le cadre d'applications de réalité virtuelle ou augmentée qui pourront être mises en oeuvre dans le domaine de l'imagerie médicale ou de la télémédecine.

3e appel à projets sur le logiciel embarqué bientôt clos

Toujours dans le cadre du Grand Emprunt, mais dans un autre domaine, le troisième appel à projets sur les briques génériques du logiciel embarqué sera clos dans quatre semaines, le mercredi 29 février 2012 à midi. Le cahier des charges est disponible sur deux sites : investissement-avenir.gouvernement.fr et cdcinvestissementsdavenir.achatpublic.com.
Cet appel lancé par le ministre chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, Eric Besson, et par René Ricol, commissaire général à l'investissement est financé par le Fonds national pour la société numérique (FSN). Il fait suite aux deux autres appels à projets autour du logiciel embarqué. Une première salve a retenu six projets de R&D en novembre dernier, bénéficiant d'un soutien public de 32 M€ pour un investissement R&D total de 72 M€.

Enfin, cette semaine, Eric Besson a également lancé avec Bruno Le Maire, ministre de l'Agriculture, et René Ricol, un appel à manifestations d'intérêt doté de 300 M€ de prêts aux opérateurs déployant un réseau à très haut débit hors des zones très denses. Pour en savoir plus : investissement-avenir.gouvernement.fr.
En janvier, un appel à projets avait par ailleurs été lancé dans le domaine des "Services numériques innovants pour l'e-éducation".

(*) Les sommes correspondant aux dotations non consommables ne sont pas dépensées, mais les IRT en touchent les intérêts au fil du temps pour leur fonctionnement.

(...)

(02/02/2012 12:32:08)

Décisionnel : Salesforce.com ne facturera pas de suppléments

Suite au fort mécontentement manifesté par ses clients, Salesforce.com a finalement décidé d'inclure, dans les versions Enterprise et Unlimited de son logiciel CRM (Customer Relationship Management), et ce sans coûts supplémentaires, certaines des nouvelles fonctionnalités de l'Analytics Edition annoncées par le vendeur. Les clients avaient fait valoir que ces outils décisionnels (voir article précédemment publié par lemondeinformatique.fr) venaient combler des lacunes constatées de longue date sur le produit, et qu'elles ne justifiaient pas une augmentation de tarif.

C'est George Hu, directeur opérationnel (CTO) de Salesforce.com, qui a annoncé cette décision dans un blog mardi soir. « Nous avons eu tort, et nous présentons nos sincères excuses à nos clients, » a-t-il écrit dans son billet. Salesforce.com a estimé initialement que les capacités d'analyse décisionnelle apportées par Analytics Edition en faisaient un produit entièrement nouveau. « Or, les commentaires de nos clients montrent clairement qu'ils considèrent ces nouveautés comme des améliorations à notre produit actuel. » Si bien que « ces fonctionnalités rassemblées dans un premier temps dans une édition distincte ne seront pas vendues séparément, » a indiqué le CTO de Salesforce.com dans une interview. Salesforce.com avait prévu de faire payer 40 dollars de plus par utilisateur et par mois pour accéder à ces fonctionnalités. Le vendeur fait payer 125 dollars par utilisateur et par mois pour l'édition Enterprise, et 250 dollars pour l'édition Unlimited de sa suite CRM.

La force des réseaux sociaux mise en avant

Un utilisateur qui avait exprimé son mécontentement s'est dit satisfait de la décision de Salesforce.com. « Voilà une entreprise qui est à l'écoute de ses clients et qui leur apporte une répondre rapide, » a déclaré Jeremy Farber, le client de Salesforce.com à l'origine de la campagne de communication. Ce dernier avait alerté la semaine dernière sur les réseaux sociaux cette hausse de tarif envisagée par le vendeur. Il faut dire que la promotion des médias sociaux dans les entreprises est un axe central de la stratégie marketing et produit du vendeur. Selon Jeremy Farber, la volte-face de Salesforce montre clairement le « pouvoir des médias sociaux. » Celui-ci estime que Salesforce « aurait certainement pu ignorer le mécontentement exprimé par ses clients. » Ajoutant que «s'il avait été confronté à la même situation il y a dix ans, il n'aurait eu comme seul recours que de râler tout seul dans son bureau. »

La fronde des clients a permis à Salesforce.com de montrer qu'il était capable d'être à l'écoute de ses clients, et peut-être aussi de profiter d'un bon coup de publicité. « Voilà un certain temps déjà que nous prêchons en faveur du pouvoir de l'entreprise sociale, » a déclaré George Hu. « Nous voulons mettre en pratique ce que nous prêchons. Cela ne signifie pas que Salesforce.com se laissera convaincre dans tous les cas. Mais le mécontentement exprimé ici n'est pas habituel, » a ajouté le CTO de Salesforce.com. « Ces dernières années, nous avons sorti plusieurs produits avec des prix différents sans susciter beaucoup de réactions. C'est la première fois que nous assistons à cela et nous nous devions de prendre en compte ce message envoyé par nos clients. »

Une brique nécessaire pour les clients

Ray Wang, analyste de l'industrie et PDG de Constellation Research, a un point de vue plus mesuré pour expliquer ce retournement. « Analytics est la dernière frontière pour Salesforce.com. Ils ont le social, ils ont la mobilité. Leur maillon faible, ce sont les fonctions analytiques, » a-t-il déclaré. « La bonne nouvelle, c'est que ces fonctionnalités sont désormais comprises dans le tarif. La mauvaise, c'est qu'il y a probablement des outils tiers plus performants. » Cela dit, « ce que demandent les utilisateurs, à part exporter vers Excel, c'est de pouvoir utiliser les outils décisionnels dans l'environnement dans lequel ils travaillent. »

(...)

(02/02/2012 10:55:36)

Rolf Haenni : " je ne pense pas que le fisc américain puisse déchiffrer les données sans aide"

Monsieur Haenni, vous êtes professeur à la Berner Fachhochschule à Bienne et travaillez au «Research Institute for Security in the Information Society», pensez-vous qu'il existe un risque que les autorités américaines puissent décrypter les données fournies par la Suisse sans en recevoir la clé de cryptage?

Rolf Haenni : Il est difficile de répondre à cette question dans la mesure où nous ne savons pas quelle méthode de cryptage a été utilisée. Cependant, si nous supposons qu'une solution de chiffrement AES standard a été appliquée, je ne pense réellement pas que les autorités américaines puissent déchiffrer les données sans aide.

Que signifie exactement AES ?
AES, qui signifie Advanced Encryption Standard, est un algorithme de chiffrement symétrique. Cela signifie que la clé de cryptage est la même que celle utilisée pour le déchiffrement. Il existe plusieurs niveaux de cryptage: AES-128, AES-192 et AES-256. Le nombre correspond à la longueur de la clé. Plus elle est longue, plus le cryptage est fort.

Comment peut-on craquer un algorithme AES ?
A ce jour, nous n'avons pas eu connaissance d'attaques réussies sur l'algorithme AES. En principe, il n'y a qu'une seule possibilité de craquer un algorithme AES, c'est d'essayer toutes les clés possibles. Mais il faut être conscient que, même avec la plus faible des clés de cryptage, à savoir AES-128, il existe environ 10 puissance 40 clés possibles. Pour AES-256, ce nombre passe à environ 10 puissance 80. Ce nombre correspond approximativement à la quantité d'atomes qui circulent dans notre univers. Même un supercalculateur appartenant au gouvernement américain ne pourrait déchiffrer le code dans un délai raisonnable.

Pourriez-vous être plus précis ?
En fait, si un ordinateur très rapide teste un milliard (10 puissance 9) de clés par seconde, alors en une année, il teste environ 10 puissance 17 clés. Il faudrait alors encore 10 puissance 23 ans pour décrypter une clé AES-128, ou même, pour une clé AES-256, 10 puissance 63 ans, une durée beaucoup, beaucoup plus longue que l'âge de notre univers. Et cela ne changerait rien si l'on utilisait un milliard de ces ordinateurs simultanément, parce que le nombre d'années serait réduit à respectivement 10 puissance 14 et 10 puissance 54. Par conséquent, cette tâche est encore sans espoir avec tous les ordinateurs existants.

Ainsi, vous ne voyez pas de problème à l'approche du Conseil fédéral ?
Je pense que c'est certainement une décision tactique. Mais je ne peux pas répondre à cette question, parce comme je le disais que nous ne savons pas quelle est la norme de cryptage utilisée. Si on pose l'hypothèse que l'algorithme AES a véritablement été utilisé, alors je ne vois effectivement aucun problème d'un point de vue purement technique avec la décision du Conseil fédéral.

(...)

(02/02/2012 10:32:55)

La Suisse va livrer des données cryptées au fisc américain

Selon une information rapportée par la radio alémanique DRS, la Suisse serait sur le point de livrer plusieurs millions de documents sur les affaires américaines de différentes banques suisses. Fait intéressant, ces données seront livrées cryptées afin de masquer les noms des conseillers à la clientèle, avec pour conséquence que les autorités américaines ne pourront pas les lire.

Selon la DRS, il s'agirait de 6,5 millions d'emails du Credit Suisse et de sept autres banques, contenant des informations sur les relations de ces banques avec leurs clients, des informations que les banques auraient fournies sans grande résistance.

En cryptant ces informations, le Conseil fédéral entend faire pression sur les autorités fiscales américaines dans le cadre de la querelle fiscale qui oppose les deux pays. Ainsi, les autorités helvétiques ne délivreraient la clé permettant de décrypter les informations livrées qu'en contrepartie d'un abandon des plaintes contre les banques suisses.

ICTJournal.ch (...)

(02/02/2012 10:54:52)

Cobol : un langage incontournable, en mal de reconnaissance

Microfocus, spécialiste de solutions de développement, test et modernisation d'applications d'entreprise, a souhaité faire un état des lieux du langage Cobol auprès des responsables informatiques. L'éditeur a donc envoyé 20 000 questionnaires et a obtenu 281 sondages validés avec une répartition de 186 clients et 95 SSII. Il a ainsi réalisé le 1er observatoire du Cobol auprès des décideurs informatiques. Sans surprise, les secteurs d'activité où le langage est le plus présent sont les banques et les assurances, le secteur de l'informatique et des SSII, mais aussi le secteur public. Cette étude transmet plusieurs enseignements, selon Patrick Rataud, directeur général France et Bénélux. « Le Cobol est très présent dans les entreprises et dans nos activités quotidiennes » avec « 30 milliards de transactions quotidiennes reposant sur des systèmes Cobol ». Dans l'étude, 83% des répondants déclarent utiliser ce langage dans au moins une application importante dans leur entreprise.

Un langage indispensable et fiable

Quels sont les avantages de ce vieux langage (né en 1959) pour les sondés ? La fiabilité et la facilité de maintenance arrivent en tête des bienfaits du Cobol, tout comme son caractère indispensable au business. Sur ce dernier point, il faut relativiser par rapport à la prévalence des systèmes sous Cobol installés il y a quelques années et qui ne peuvent pour des questions de temps et d'argent être remplacés. Selon Patrick Rataud, « la majorité des applications Cobol est maintenue en l'état et en production ou en cours de modernisation » et d'ajouter « sur ce dernier point, nous constatons plusieurs axes : créer une interface vers de nouveaux canaux pour les partenaires ou en interne, aller vers des infrastructures plus ouvertes comme Unix ou Linux, migrer des applications, etc. » Pour le responsable, les décideurs informatiques sont à la recherche de systèmes agiles et simples à faire évoluer tout en minimisant les risques avec la maturité du langage. Il salue aussi l'ouverture de Cobol à d'autres langages informatiques notamment Java et Eclipse, .net et Visual Studio et même la partie cloud, « mais cela reste très embryonnaire », confie Patrick Rataud.

Facile à apprendre, mais déficit d'image

Dans les avantages du Cobol, un des points le plus souvent cité est la facilité d'apprentissage du langage. Le seul souci souligne Patrick Rataud est que le langage « pâtit d'une image de faible attractivité auprès des développeurs ». La majorité des répondants à l'étude considère le Cobol comme un langage peu actuel. Microfocus a donc lancé un programme destiné aux universités et écoles pour proposer gratuitement ses logiciels en Cobol. Il précise que les diplômés ayant une connaissance en Cobol n'ont aucun souci de recrutement, y compris auprès des constructeurs de grands systèmes comme les mainframes qui sont en manque de compétences. Selon l'étude, un peu moins de la moitié (45%) des entreprises peinent à embaucher des cobolistes. Un taux qui monte à 57% pour les SSII.

Fort de ces résultats, Microfocus veut pérenniser cet observatoire qui lui permet d'avoir une vision sur l'appréhension de Cobol de la part des entreprises et des SSII et essayer de dépoussiérer l'image  de ce langage créé il y a 53 ans.

(...)

(02/02/2012 09:26:35)

Un extranet social Open Source à L'Ecole Centrale de Paris

Fondée en 1829, lʼÉcole Centrale Paris forme des ingénieurs généralistes, dispose de laboratoires de recherche et contribue à la formation continue des cadres. Elle est fréquentée par 2 200 élèves (1 700 élèves ingénieurs, 360 mastères spécialisés, 140 masters recherche et 250 doctorants). Pour cela, elle dispose de 220 enseignants permanents et 1 000 vacataires. Par ailleurs, le réseau des différentes communautés de l'école (élèves, anciens élèves et enseignants sans oublier les partenaires industriels et les personnels non-enseignants) est traditionnellement très actif. Mais celui-ci nécessitait un outil moderne pour améliorer la collaboration et le partage en ayant recours à un outil en ligne adéquat.

L'école s'est donc lancée dans un projet d'extranet social avec trois mots d'ordre : fédérateur, communautaire et collaboratif. 5 000 utilisateurs potentiels sont concernés. Le coeur de l'outil est un système de partage documentaire destiné à faciliter les échanges au sein de groupes de travail autour de projets, notamment d'études et de recherche.

Fin 2010, l'école a choisi la solution Nuxeo Platform 5.5 en l'installant sous Debian Linux. Le projet a été lancé au premier trimestre 2011 et, après des phases de prototypages associant des élèves et des enseignants, est entré en production début 2012. Ce choix a été opéré à cause d'une part de la grande modularité de l'outil avec la possibilité d'y ajouter des gadgets développés par les étudiants de l'école d'autre part de sa licence Open Source. Le nombre d'utilisateurs va pouvoir varier sans incidence économique. Les fonctions réellement sociales de l'outil regroupées au sein d'un module « social collaboration » ont été développées en partenariat avec l'école. Ce co-développement -qui va se poursuivre- fait partie de la démarche voulue par l'école. (...)

(01/02/2012 17:13:31)

HP France nomme Olivier Labbé à la tête de la division Technology Services

Le successeur de Jean-Paul Alibert, désormais DG de l'activité imagerie et impression, au poste de directeur de la division Technology Services de HP France a été nommé. Il s'agit d'Olivier Labbé. Celui-ci n'est pas un inconnu. Depuis mars 2011, il était directeur du business support de HP TS France.

Diplômé de l'école Centrale de Lyon, Olivier Labbé a travaillé pendant 17 ans chez IBM en tant que responsable Business et Delivery dans les services aux infrastructures. Il a rejoint en 2008 Cap Ingelec, entreprise d'ingénierie spécialisée dans l'efficacité énergétique, comme directeur général délégué.
(...)

(01/02/2012 16:05:27)

Pascal Guillemin, DRH de Cegid : « Les recrutements et l'intégration sont intimement liés »

Le Mondeinformatique : Le Munci, qui s'est appuyé sur les données de Pôle emploi, considère que l'industrie logiciel n'est plus créatrice d'emplois, avec moins de 900 postes créés en France entre 2006 et 2009. Quel est le point de vue de Cegid sur ces données ?

Pascal Guillemin : « Le groupe Cegid, qui édite des progiciels de gestion, intègre dans une même approche l'intégration et la conception de logiciels. Les emplois qui se rapportent à ces domaines ont beaucoup évolué. La création de solutions applicatives est un secteur  très spécifique. Atomisés, les métiers qui s'y rapportent regroupent des activités très différenciées et les profils actuels ne sont plus les mêmes qu'auparavant. Si l'on raisonne en termes de tendances, je dirais que le secteur a créé des emplois mais que ces derniers se sont transformés. Auparavant intégrée dans les solutions logicielles, la partie matériel a disparu du spectre. En conséquence, les emplois d'il y a cinq ans n'existent plus, mais les postes n'ont pas été détruits pour autant. Dans les services, des métiers spécifiques ont fait leur apparition pour répondre aux besoins des clients sur des applications sur mesure et personnalisables. Les éditeurs ont du faire appel à davantage de consultants pour réaliser les ajustements logiciels. »

A combien se sont montés les recrutements chez Cegid  en 2011 ? Quel et le volume attendu pour 2012 ?

« A ce jour, nos effectifs se montent à 2 200 personnes en France et à l'international.  En 2011, nous avons recruté 250 collaborateurs et nous tablons sur des volumes similaires pour l'année 2012.  Le taux de turnover, qui est inférieur à 5%, est très faible au sein du groupe. Les recrutements sont destinés à remplacer ceux qui partent et à créer des emplois au sein de notre activité R & D. Nous recrutons également des candidats pour accompagner notre développement à l'international. Nous embauchons des jeunes diplômés pour notre activité commerciale et nous recrutons une majorité de profils expérimentés disposant de 5 ans d'expérience ou plus. »

Quels sont les types de profils recherchés ?  Existe-t-il des compétences difficiles à trouver sur le marché de l'emploi IT ?

« On note des tensions sur des profils d'informaticiens de manière générale. La double compétence métier/logiciels est particulièrement recherchée au sein du groupe. Ceux qui maîtrisent le secteur de l'édition de progiciels spécialisés, dans le domaine comptable, le retail, l'industrie, les SIRH, la finance ou la fiscalité sont particulièrement difficiles à trouver. Chez Cegid, nous recrutons des spécialistes métiers que nous formons au consulting. Nous peinons aussi à trouver les bonnes ressources pour notre activité de R & D. Il est devenu également compliqué de recruter des commerciaux qui possèdent une bonne connaissance de l'un de nos métiers. »

Quels sont les canaux de recrutement utilisés chez Cegid ?

« Le réseau interne apparaît comme particulièrement pertinent pour trouver les bons candidats. La cooptation nous permet de pourvoir 10% de nos postes. Nous utilisons en parallèle d'autres canaux externes, comme les réseaux sociaux ou les sites d'emploi. Nous misons en parallèle sur la mobilité interne qui nous a permis de réaliser 20% de nos recrutements. »  

Quelles sont les actions de formation menées par Cegid ?

« Chez Cegid, la formation s'inscrit sur du moyen terme. Notre politique de recrutement et d'intégration sont intimement liées. Un parcours de formation de deux à six mois, sur une durée de deux ans, permet à nos collaborateurs, qu'ils soient commerciaux,  ingénieurs R & D, consultants ou techniciens de support, de suivre les évolutions du marché et de se former aux spécificités des métiers sur des outils et produits. C'est grâce à cet accompagnement que le turnover est faible au sein du groupe. »

Quid du programme Cegid Education ?

« Créé en 2004, le programme Cegid Education s'est fixé l'objectif d'introduire l'accès aux progiciels métiers dans la formation initiale. Ce dispositif est une belle réussite car il permet à 700 écoles et universités de former chaque année 35 000 étudiants aux progiciels de gestion intégrés qu'ils auront à utiliser plus tard dans le cadre de l'entreprise.  Le programme permet d'accompagner le corps enseignant avec des formations spécifiques. Il attribue à titre gratuit à chaque étudiant diplômé de l'établissement, une licence mono-utilisateur du progiciel sur lequel il aura été formé (à partir du niveau licence). »

Quels sont les engagements de Cegid sur le plan social ?

« Nous avons déployé des actions concrètes d'insertion, d'éducation et de soutien notamment auprès d'associations comme Sport dans la Ville qui contribuent à l'accompagnement de jeunes en difficultés en les guidant sur les chemins de la formation et de l'insertion professionnelle par le sport, ou en participant aux semaines pour l'emploi de travailleurs handicapés organisées par l'ADAPT. Nos collaborateurs « seniors », c'est à dire ceux qui sont âgés de plus de 45 ans, ne sont pas jugés en fonction de leur âge, mais d'après leurs compétences liées à notre métier d'éditeur. Chez Cegid, 800 collaborateurs possèdent plus de 12 ans d'ancienneté.

Enfin, nous avons signé, en 2007, le premier accord d'entreprise sur l'égalité professionnelle dans la branche. Cegid a instauré des mesures d'accompagnement de la vie professionnelle de ses collaboratrices, avec des ajustements horaires pour les femmes ayant des enfants de moins de 6 ans. Un suivi annuel de l'égalité de traitement salarial entre les femmes et les hommes a également été établi. Une quinzaine d'indicateurs ont été définis conjointement avec les partenaires sociaux pour procéder à des ajustements. » 
(...)

(01/02/2012 16:00:18)

Salon des entrepreneurs : quels créneaux pour le numérique ?

Dans le cadre du Salon des Entrepreneurs Paris 2012 qui se tient jusqu'au jeudi 2 février au Palais des Congrès (Porte Maillot), deux conférences abordent le domaine des technologies de l'information. « Révolution numérique & nouveaux business » se penchera jeudi à 11 h sur l'infiltration des usages web au quotidien et les applications qui peuvent se concrétiser en projets. Parmi les intervenants sont notamment annoncés Julien Codorniou, directeur des partenariats de Facebook en France, Axel Dauchez, directeur général de Deezer, ainsi que le fondateur de Seesmic.

Dans l'après-midi, le salon a programmé à 14 h une conférence intitulée « Innovez, devenez entrepreneur social ». Parallèlement se tiendra une session sur le financement d'une jeune entreprise. A 16 h 30, une conférence au titre évocateur , « Born global », portera sur la génération d'entrepreneurs qui se projette d'emblée à l'international et qui y réussit, avec notamment le président fondateur d'Emailvision, Nick Heys, ou encore la fondatrice de WebMediaGroup.

ITvite, solution de comptabilité en Open Source

L'espace d'exposition consacre son village 4 à l'économie numérique, ainsi qu'à l'équipement et à la gestion d'entreprise. Parmi les éditeurs de logiciels pour petites entreprises figurent notamment 8 Sens, Innomatix, Ciel, EBP, Evoliz, Oxatis (solutions de e-commerce) ou encore, Microsoft. La société Audaxis, intégrateur de l'ERP Compiere, y présentera ITvite, une solution de comptabilité en mode SaaS basée sur cette offre de gestion Open Source. Le salon accueille aussi des hébergeurs de sites web.

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