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(01/02/2012 15:48:52)

IBM acquiert Worklight, spécialiste du développement d'applications mobiles

IBM va acquérir Worklight, une entreprise basée en Israël, avec laquelle elle avait déjà établi un partenariat. Cette acquisition va permettre à la société américaine de disposer d'une série de technologies de développement d'application mobiles cross-platform. Les termes du contrat, qui devrait être finalisé au premier trimestre de cette année, n'ont pas été divulgués. Parmi ses technologies, la société israélienne va apporter Worklight Studio, un environnement de développement intégré basé sur Eclipse, et Worklight Server, qui fournit, selon le site de l'entreprise, une « passerelle sécurisée et évolutive entre les applications, les services extérieurs et l'infrastructure. »

« La plate-forme Worklight est adaptée pour développer des applications mobiles aussi bien pour les particuliers que pour les entreprises, et permet de cibler différents types de marchés verticaux, » comme l'a précisé IBM. Elle comprend des SDK (kits de développement logiciel) pour iOS, Android, Blackberry et Windows Mobile, et « permet de créer des applications riches, cross-platform, sans avoir besoin de réécrire de code, de traducteurs propriétaires ou de langages de programmation hétéroclites, » toujours selon le site de Worklight.

IBM a également annoncé la sortie d'une plate-forme de logiciels IBM Endpoint Manager for Mobile Devices, destinée à sécuriser et à gérer les smartphones, tablettes et ordinateurs portables des salariés d'une entreprise. « La plate-forme utilise une technologie acquise par IBM avec le rachat de BigFix en 2010. Le système permet notamment de supprimer des données sensibles à distance sur des terminaux perdus ou volés, mais aussi de vérifier qu'un périphérique respecte les règles de sécurité conforme à la politique de l'entreprise, » comme l'a expliqué IBM dans un communiqué.

Combler un vide dans la couche mobilité

SAP, proche partenaire d'IBM, voudrait également jouer un rôle de premier plan dans le domaine de la mobilité, en profitant notamment de son acquisition de Sybase en 2010. Grâce à ce rachat, SAP avait hérité du middleware mobile très populaire Sybase Unwired et de la plateforme de gestion de périphériques Afaria. « La « grande tendance » du développement mobile tourne aujourd'hui autour du HTML5, qui permet aux développeurs d'écrire leur application une fois pour toute et de la déployer ensuite sur une grande variété de périphériques et d'OS mobiles, » a déclaré Kevin Benedict, un analyste indépendant. « Worklight a réalisé de gros investissements dans ce domaine, » a-t-il ajouté.

Mais, selon l'analyste, « le choix d'IBM d'acheter cette entreprise s'inscrit dans une stratégie plus large. » Celui-ci pense en effet que « tout vendeur ERP ou disposant d'une quantité conséquente de systèmes back-end devra acquérir une entreprise qui a développé une plate-forme mobile en vue de créer la couche d'intégration nécessaire entre leurs systèmes, les différents terminaux mobiles de l'entreprise et leurs systèmes d'exploitation mobiles, » a t-il expliqué. « Les interfaces de bureau pour accéder à ces applications métiers ont de moins en moins d'importance. »

Ainsi, « Oracle affiche un énorme déficit en mobilité et je suis absolument sûr qu'ils vont devoir le combler en 2012, » a encore déclaré Kevin Benedict. «Il semble que l'acquisition de Worklight par IBM vienne aussi combler un vide. » Les vendeurs de grosses plates-formes ne peuvent pas se permettre de prendre le temps de développer eux-mêmes des plates-formes mobiles efficaces. « Ils prendraient le risque de perdre des clients, compte tenu de l'état très concurrentiel de la mobilité aujourd'hui, » a encore estimé l'analyste. La mobilité requiert « d'importants investissements et encore plus de connaissances. Racheter une plate-forme de développement mobile est sans doute la meilleure chose à faire, » a-t-il ajouté.

(...)

(01/02/2012 15:09:25)

Microsoft peaufine la bêta de Windows 8 avec l'aide des utilisateurs

Microsoft affine la version beta de son prochain OS en s'appuyant sur les retours des utilisateurs. Ainsi, le blog Building Windows 8 met en avant un moyen pour résoudre les problèmes de nommage de fichier en cas de copie ou de déplacement. Il vante aussi la façon de reprendre une opération de copie en cours quand on éteint puis redémarre l'ordinateur. Microsoft dit s'être inspiré des quelques 2 200 suggestions envoyées par les utilisateurs qui ont testé la Developer Preview pour apporter des améliorations à la version bêta, dans la mesure où elles pouvaient facilement s'intégrer à l'architecture globale de Windows 8.

L'une des améliorations concerne donc la façon dont Windows 8 traite les fichiers qui ont l'air identiques au cours des opérations de copie ou de déplacement. Les utilisateurs ont la possibilité d'agir sur tous ou un seul doublon, selon qu'ils sont identifiés comme identiques ou uniques. Si deux fichiers ont des noms, une taille et une date de création identiques, en général on peut considérer que ce sont des vrais doublons, et aucun des deux ne doit être copié ou déplacé. Cependant, les utilisateurs verront apparaître une boîte de dialogue pour les informer que ces fichiers sont probablement identiques et ils auront la possibilité d'en choisir un ou de copier les deux. Dans le cas où l'utilisateur choisit de copier les deux fichiers, le système ajoutera un numéro au second pour le différencier. Selon Microsoft, ce n'est qu'un des exemples d'améliorations parmi d'autres que l'éditeur a apporté à la Developer Preview et qui seront intégrées à la bêta de Windows 8 avant sa sortie prévue ce mois-ci.


Pour trouver les doublons, le nouveau système de fichiers compare les noms, les tailles et l'horodatage. Dans le système de fichiers New Technology File System (NTFS) de Windows 7, la date de création a une précision allant jusqu'à 100 nanosecondes. Mais dans Windows 8 ce système va être est remplacé par le Resilient File System (ReFS). L'objectif principal du ReFS est de préserver les données de la corruption et d'avoir ces données à disposition. Autre changement lié à la fonction de copie : au redémarrage de l'ordinateur, la bêta de Windows 8 affichera un bouton « Reprendre », dans le cas où une opération de copie était en cours avant l'arrêt de l'ordinateur. Les utilisateurs pourront décider s'ils veulent reprendre ou non la copie là où elle en était. Selon le blog, cette option permet de prendre en compte le cas où des changements importants auraient été effectués sur un élément depuis l'interruption de l'opération de copie.

Le ruban minimisé mais conservé

Sur le blog, Microsoft met aussi en avant plusieurs modifications relatives à Windows Explorer. En particulier, la fonction pour minimiser le ruban au-dessus de la fenêtre ne sera plus activée par défaut. Désormais, les utilisateurs qui souhaiteront bénéficier de cette option devront la définir eux-mêmes. Apparemment, Microsoft a voulu satisfaire la demande d'un grand nombre d'utilisateurs qui ont fait savoir qu'ils n'aimaient pas le ruban. Microsoft dit respecter ces préférences, mais l'éditeur continuera à développer des rubans et orientera les utilisateurs qui y sont hostiles vers des outils tiers pour personnaliser leur navigation.

La version bêta de Windows 8 inclura également dans le ruban un outil d'apprentissage des raccourcis clavier pour les utilisateurs qui préfèrent utiliser ces raccourcis au lieu de cliquer sur les icônes du ruban. Quand ils cliquent sur une icône, un « KeyTip » apparaîtra pour indiquer l'équivalent clavier de la fonction demandée. Par exemple, en cliquant sur « Nouveau dossier » dans le ruban Explorer, ceux-ci verront s'afficher le raccourci clavier « Ctrl + Maj + N » qui permet d'effectuer la même commande. Ceux qui n'aiment pas le ruban pourront apprendre ainsi une méthode alternative pour s'en passer.

(...)

(01/02/2012 15:00:05)

SAP France met l'accent sur les régions, les métiers et l'indirect

Quelques jours après l'annonce par SAP de ventes de logiciels en hausse de 22% sur 2011 au niveau mondial, à 3,97 milliards d'euros (sur un chiffre d'affaires total de 14,2 Md€), la filiale française de l'éditeur a présenté ses résultats et perspectives. Ces dernières années, le groupe allemand a diversifié et étendu son catalogue autour de l'ERP et de ses applications périphériques (relation clients et fournisseurs, PLM, etc.), tant sur le fonctionnel que sur les logiciels d'infrastructure : décisionnel, SaaS, mobilité, base de données... « L'agenda de SAP est basé sur l'innovation depuis trois ans, avec une rapidité de mise en oeuvre », a redit hier matin Nicolas Sekkaki, directeur général de SAP France, en rappelant que l'offre HANA d'analyse en mémoire était rétrocompatible avec les applications installées. Pour le groupe, c'est le « lancement de produit le plus réussi », avec une courbe d'adoption supérieure à celle de SAP R/3, a-t-il souligné.

+14,5% sur les licences en France en 2011

La progression annuelle de 22% des ventes mondiales de licences (+25% à taux de change constant) tient compte de l'éditeur Sybase. Depuis son rachat en 2010, ce dernier fonctionne comme une entité indépendante, mais il va maintenant être intégré à SAP, en France aussi. Pour l'instant, Nicolas Sekkaki n'inclut pas cette activité dans ses chiffres. En 2011, la filiale qu'il dirige a enregistré une croissance de 14,5% sur ses ventes de licences (hors Sybase donc) et de 6,5% sur son chiffre d'affaires total (+8% sur les revenus combinés des licences et de la maintenance).

Si le 3e trimestre avait été remarquable sur les ventes de licences en France (+63%), le 4e  affiche une croissance inférieure à 1% dans ce domaine. Néanmoins, « le volume s'est extrêmement bien tenu », insiste Nicolas Sekkaki en évoquant à l'appui «  une dizaine de deals supérieurs à 1 million d'euros » sur les trois derniers mois de l'année. Il souligne de très bonnes performances sur le secteur Banque/Assurance (+76%), sur lequel SAP entend poursuivre fermement sa progression. « Nous commençons à entrer dans le 'core banking', mais c'est encore un long parcours en France pour SAP », reconnaît-il. Bons résultats aussi sur le Manufacturing (+56%), secteur historique de l'éditeur, et sur les biens de production et sciences de la vie (+24%).

+22% en région et davantage d'indirect

Le dirigeant français signale aussi une progression des ventes en région (+22%) avec « de nombreux winbacks en direct et en indirect ». L'an dernier, SAP France a remporté un à deux contrats supérieurs à 1 M€ par trimestre en région et réuni un millier de clients lors de son « world tour ».

La filiale veut augmenter la part de l'indirect dans ses ventes. Elle a atteint 100% sur les PME au 4e trimestre (à noter sur ce marché les bons résultats de l'offre Business One en 2011). Mais SAP veut aussi des partenaires sur le segment grands comptes. La progression de l'indirect y a été de 39,7% en 2011. « Nous avons vu revenir des intégrateurs se demandant comment ils pourraient travailler sur l'agenda innovation de SAP », note Nicolas Sekkaki. « Nous voudrions réaliser 30 à 40% en indirect en 2015 contre 10 à 20% actuellement ». 

Installer HANA en deux à trois semaines

Pour mieux vendre les différentes applications (Lines of business), le dirigeant avait créé « de toutes pièces un département l'an dernier avec des commerciaux qui comprenaient les métiers ». Cette organisation a offert de très bons retours sur les solutions de manufacturing, de gestion du capital humain, du CRM et du procurement.

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Parmi les axes de progression, la filiale note la mobilité (2 M€ de chiffre d'affaires en 2011) et la partie Business Analytics, un peu en retrait l'an dernier. Trois affaires ont néanmoins été rapportées sur HANA qui a glané un chiffre d'affaires de 2 M€. Nicolas Sekkaki indique que 25 modules SAP pourront progressivement fonctionner avec l'appliance d'analyse en mémoire au cours de l'année. Les intégrateurs vont pouvoir exploiter HANA dans leurs appels d'offres « avec des facteurs disruptifs pour les clients », insiste le directeur général. Une offre qui pourra de surcroît être installée « en quinze jours à trois semaines chez nos clients », ajoute-t-il, SAP tablant sur un nombre croissant de mises en oeuvre rapide, en particulier via les offres de déploiement RDS (rapid deployment solutions) élaborées par ses équipes. En 2012, l'éditeur compte doubler son chiffre d'affaires sur les innovations HANA et mobiles dans le monde (160 et 110 M€ en 2011).

Une entité Database & Technology

Au sein des clients, la colère déclenchée il y a 3 ans par les tarifs majorés de la maintenance semble s'être tassée. Nicolas Sekkaki indique que l'enquête de satisfaction régulièrement menée donne pour la France 94% de clients satisfaits, avec le meilleur taux de rétention d'Europe pour l'Enterprise Support (près de 100%). 

En 2012, la filiale française va se renforcer dans les trois à six mois avec les équipes de Sybase et créer une entité Database et Technology, aux côtés de l'activité Business & Analytics. « J'avais déjà préparé un département technologie avec une quinzaine de commerciaux [pour l'anticiper] », précise le dirigeant. « C'est important pour nos partenaires. Les spécialistes des bases de donnés ne sont pas les mêmes que ceux de l'ERP », insiste-t-il en rappelant l'ambition de SAP d'être 2e en termes de base de données d'ici 2015 au niveau mondial. Nicolas Sekkaki signale par ailleurs l'embauche de jeunes talents en 2011 et note que « beaucoup de gens frappent  la porte de SAP », ce qui n'a pas été toujours le cas.

Réduire le ratio coût des licences/services

Sur la partie cloud, une organisation va regrouper les forces commerciales de Business ByDesign (*) et des offres « On Demand » dont StreamWorks, l'application collaborative. Rappelons que SAP est en cours de rachat de l'éditeur SuccessFactors, spécialisé sur la gestion des ressources humaines en mode SaaS.

En 2012, SAP France mise aussi beaucoup sur les offres applicatives (Lines of business). « Nous allons doubler la taille de ce département qui valorise la richesse latente des ERP de nos clients ». Des efforts supplémentaires seront de nouveau faits sur les régions. Enfin, dans le domaine des services, la filiale veut accompagner l'innovation au coût le plus réduit, en s'appuyant en particulier sur ses offres de déploiement RDS. Celles-ci sont développées par les équipes SAP, sous forme de propriété intellectuelle réplicable. Il en existe 57 pour l'instant au niveau mondial. « Cela fait bouger le ratio licences/services », souligne Nicolas Sekkaki (**). Nous voulons apporter de la valeur ». Avec un objectif clair : faire baisser le coût des solutions SAP. 

Le dirigeant français rappelle par ailleurs que le support de la version ECC 6 de l'offre phare de SAP a été étendu jusqu'en 2020. Cette version s'appuie sur une technologie de web services qui permet ensuite aux clients d'évoluer à leur convenance en s'épargnant de lourds chantiers de migration.

En résumé, pour 2012, « le pipeline est bon, même s'il y a une incertitude sur l'avenir », estime Nicolas Sekkaki. Les clients font très attention à leurs dépenses mais « ils veulent dégager de l'efficacité opérationnelle ».


(*) Sur Business ByDesign, son offre de gestion en mode SaaS, SAP a atteint le mille et unième client au niveau mondial. Avec cette solution, l'éditeur cible désormais des PME un peu plus grosses qu'avant. Il vise 2 milliards d'euros sur ses activités 'On demand' en 2015.

(**) Le ratio coût des licences/coût du service est couramment de 1 pour 6 ou 7.

(...)

(01/02/2012 11:55:02)

Vers l'abandon du support d'Hyper-V de Microsoft par OpenStack ?

« Microsoft est déterminé à travailler avec la communauté pour résoudre les problèmes actuels entre Hyper-V et OpenStack », explique la firme de Redmond dans un communiqué. Ce commentaire fait suite à une suggestion sur un newsgroup de Thierry Carrez, développeur de l'équipe de sécurité d'OpenStack, que le code de la technologie Hyper-V soit supprimé de la version d'OpenStack Compute en cours d'élaboration, connue sous le nom d'Essex et qui sera livrée au deuxième trimestre 2012.

Le message titré « couper le bois mort d'Essex » explique qu'il faut supprimer le code Hyper-V « réputé cassé et pas entretenu ». La suppression du code devrait être décidée dans les prochains jours par les 45 membres d'OpenStack. Ils devront regarder si cela ne modifie pas les fonctionnalités de la prochaine version de la plateforme cloud en Open Source.

S'il est enlevé, il ne manquera pas à beaucoup de gens, souligne Joshua McKenty, PDG de Piston Cloud Computing. « Je ne vois pas de déploiement, ni de projet sur cet hyperviseur », ajoute-t-il. Joshua McKenty a été l'architecte technique de la plateforme cloud Nebula pour la NASA et il est très impliqué dans la communauté OpenStack.

Une dégradation pour manque d'entretien

Il a rappelé que Microsoft avait signé un contrat avec un partenaire pour faire le travail d'intégration dans OpenStack, « mais ils n'ont jamais vraiment fini », précise le responsable. Ce non-aboutissement peut avoir des raisons simples, selon Joshua McKenty. Il suffit par exemple que des chefs de projets soient mutés pour que le projet ne soit pas continué ou suivi. Il ajoute que Microsoft peut avoir également décidé de se concentrer sur sa plateforme Azure pour déployer des clouds privés et publics.

Si Microsoft veut vendre des logiciels serveurs pour les fournisseurs de services cloud utilisant OpenStack, le manque d'intérêt pour son hyperviseur pourrait devenir problématique, explique un analyste. « Cela signifie que les gens ne construiront pas de cloud sur Windows, comme architecture de base », constate James Staten, analyste chez Forrester Research. Hyper-V est intégré avec la licence Windows Server Entreprise et cela constitue un manque d'intérêt pour la communauté OpenStack qui pense aussi que les fournisseurs de services cloud n'utiliseront pas Windows Server dans leurs déploiements. « Ce n'est pas surprenant, constate James Staten. Si vous construisez une solution basée sur de l'Open Source, vous allez commencer par des éléments qui n'ont pas de licence du tout ».

Toutefois, il explique que de nombreux fournisseurs de services clouds sont en train de construire deux offres : l'une utilisant un logiciel Open Source et la seconde élaborée à partir de produits commerciaux qui sont utilisés dans les entreprises et pourraient donc être plus attrayants pour les clients d'entreprise. Actuellement, VMware a le gros de la part de marché pour les services de cloud destiné aux entreprises, précise l'analyste.
(...)

(02/02/2012 16:15:58)

La France compte 5,2 millions de comptes Twitter

Avec 5,2 millions de comptes Twitter, la France se classe en seizième position des pays dans le monde. Les Etats-Unis dominent largement le classement avec 107,7 millions d'abonnés au site de micro-blogging, suivis du Brésil (33,3) et du Japon (28,5), précise une étude Semiocast.

Placés juste derrière la France au classement général, les Pays-Bas ont en revanche les twitternautes les plus actifs, sur la période du 1er septembre au 30 novembre 2011. 33% des Hollandais ont publié au moins un tweet durant ces trois mois.

Au 1er janvier 2012, le nombre total de profils Twitter atteint les 383 millions, ajoute Semiocast.

(...)

(01/02/2012 09:48:46)

Regain de méfiance sur les paiements électroniques en France

Aujourd'hui, alors que le taux de possession des moyens de paiement classiques par les Français reste stable - 95% ont un chéquier, 67% une carte de crédit à débit immédiat, l'utilisation des moyens de paiement dématérialisés perd la confiance des consommateurs.
Ainsi, le nombre de Français utilisant la carte bancaire à débit différé baisse de cinq points (41%), le nombre de possesseurs d'un compte de transfert de fonds comme PayPal recule de six points (36%), d'utilisateurs de cartes d'organismes de crédit baisse de six points (27%, et enfin le nombre de possesseurs de porte-monnaie électronique tel que Moneo est en repli de trois points (12%).

Comparés à l'argent liquide, les moyens de paiement électronique disposent de plusieurs avantages : la rapidité (63%) et la simplicité (62%). Ceux-ci n'offrent la sécurité que pour 42% de répondants. Face à la problématique de sécurisation des moyens de paiement, 66% se disent intéressés par la carte bancaire à usage unique et 45% par la carte prépayée à recharger.

A l'inverse, 64% avouent ne pas faire confiance à la technologie sans contact, qui permet pour certains paiements par carte de crédit de ne pas saisir son code secret. Enfin, seuls 28% des Français se disent prêts à changer leur téléphone portable pour opter pour un nouveau qui leur permet de régler leurs achats.

(...)

(01/02/2012 09:45:31)

Prixtel s'aligne sur le forfait 2 euros de Free Mobile

L'opérateur de réseau mobile virtuel Prixtel annonce une refonte de son offre Modulo intégrant cinq forfaits dont le moins cher reprend le principe de l'offre low-cost de Free Mobile : une heure de communication et 60 SMS pour seulement 2€. C'est le premier à le faire.

Le forfait Modulo maximum inclut les appels illimités vers les fixes et les mobiles en France métropolitaine ainsi que les SMS et MMS illimités, le tout pour 24,90€. Dans ce cas précis, Prixtel n'arrive pas à proposer la même chose que Free, à savoir les appels illimités vers la France et plus de 40 destinations dans le monde, SMS/MMS illimités et Internet 3Go pour 19,99€.

Toutefois, à l'image de Free Mobile, toutes les offres de Prixtel sont sans engagement et les utilisateurs sont libres de choisir le mobile de leur choix sur le site de l'opérateur pour un paiement par crédit.

(...)

(01/02/2012 09:58:45)

Effacer toutes les données d'un mobile Android

A l'heure où l'utilisation des smartphones explose, les utilisateurs y conservent de nombreuses données - emails, photos, documents, historique de leur navigateur etc. Or, selon les tests effectués par des chercheurs du Zurich Information Security and Privacy Center basé à l'EPFZ, un simple effacement de ces données ne suffit pas à les faire disparaître complètement du smartphone. En cas de perte ou de vol de l'appareil, cela signifie que ces données peuvent facilement être récupérées par des personnes mal intentionnées et utilisées à mauvais escient.

App pour Android

Par conséquent, cette équipe de chercheurs a mis au point sa propre application, baptisée SHREDoid, qui doit permettre d'éliminer définitivement les données effacées. Leurs recherches se sont pour l'instant concentrées sur l'OS Android ainsi que sur les fichiers FLASH.  Ils ont développé une application qui oblige le système Android à effacer définitivement les données sauvegardées en mémoire interne et externe, comme par exemple sur une carte SD. L'application est pour l'instant disponible gratuitement en version de base avec fonctionnalités limitées.

Concernant Flash, le problème est plus complexe, notent les chercheurs. En effet, il touche le coeur du système d'exploitation. Ils étudient par conséquent la possibilité de crypter les données sensibles lors de leur sauvegarde, et d'instaurer un mécanisme qui effacerait la clé de cryptage en l'écrasant lors de l'effacement des données. «Cette solution ne peut toutefois pas être développée par le biais d'une application, car elle nécessite des modifications au sein même du système d'exploitation», indique Srdjan Capkun, spécialiste en sécurité de l'information, relevant toutefois que l'investissiment pourrait s'avérer judicieux au vu de l'importance de pouvoir éliminer des données de manière permanente.

ICTJournal.ch (...)

(01/02/2012 09:58:18)

Symantec propose une mise à jour de sécurité pour pcAnywhere

Il y a quelques jours, Symantec recommandait de désactiver son produit pcAnywhere suite au vol de son code source par des pirates. En effet, notait Symantec, les pirates ayant eu accès au code pourraient exploiter certaines failles de sécurité identifiées dans le logiciel.

Ce vol était connu depuis plusieurs semaines. Néanmoins, comme les pirates avaient dérobé le code source des versions 2006 de plusieurs logiciels, dont Norton Antivirus Corporate Edition, Norton Internet Security et pcAnywhere, Symantec avait dans un premier temps estimé qu'au vu de l'âge de ces produits ces vols ne constituaient pas une menace pour les utilisateurs. La firme américaine avait néanmoins ensuite fait marche arrière en reconnaissant que pcAnwhere n'avait que peu évolué depuis 2006, pouvant donc créer un risque.

Une mise à jour gratuite

Quelques jours après cette recommandation de ne plus utiliser pcAnywhere, Symantec a annoncé hier que l'utilisation de la dernière version de son logiciel, soit la version pcAnywhere 12.5, était désormais sûre dès lors que le patch fourni le 23 janvier était installé. Idem pour les versions 12.0 et 12.1 après l'installation d'un second patch de sécurité mis en ligne le 27 janvier. En revanche, les versions antérieures du logiciel restent vulnérables. En conséquence, la firme américaine a décidé d'offrir une mise à jour gratuitement à tous ses clients, y compris ceux qui utilisent d'anciennes versions du produit pour lesquelles les mises à jour ne sont en principe plus gratuites.

ICTJournal.ch (...)

(01/02/2012 09:54:01)

Economie numérique : le BCG classe les pays pour le Forum de Davos

Lors du dernier Forum économique mondial de Davos, le BCG a publié le 27 janvier 2012 un raport intitulé « The digital manifesto : how companies and countries win in the digital economy » [Le manifeste digital : comment les entreprises et les pays gagnent dans l'économie numérique]. Cette étude porte sur une cinquantaine de pays dans le monde et tente de démontrer le lien entre croissance du PIB par tête et développement du numérique. Ce développement est estimé au travers du concept d'« e-intensité », un indicateur qui mixe infrastructures, consommation et engagement des acteurs économiques sur le web. Elle vise également à mettre en avant les bonnes manières de profiter de l'économie numérique.

Cependant l'interprétation du BCG de ses propres données est sujette à caution. Par exemple, pour une e-intensité similaire, la Corée du Sud et le Danemark sont loin d'avoir le même PIB par tête (respectivement environ 20 000$ et 60 000$). Si on excepte quelques pays, comme la Corée du Sud, il y a globalement malgré tout une certaine corrélation qui fait apparaître plusieurs groupes de pays. Les « natives » ont une e-intensité élevée sans pour autant disposer d'un fort PIB par tête. Les deux extrêmes de ce groupe sont la Corée du Sud et le Danemark, mais on y trouve aussi l'Islande, la Suède et le Royaume Uni. France et Allemagne sont très proches et font partie, avec la plupart des pays occidentaux et d'Etats comme Singapour, du groupe des « players ». La plupart des pays d'Europe centrale et orientale sont, quant à eux, dans un groupe de « nascent natives », au PIB encore faible mais à l'e-intensité déjà importante. Enfin, des pays comme la Chine et la Russie sont relégués dans les « Aspirants », encore faibles sur les deux tableaux.

Plus mobile et plus émergent

Selon le BCG toujours, le trafic Internet a évidemment prodigieusement augmenté et va continuer à le faire (de 30 à 966 Exa octet /an entre 2005 et 2015) mais ses caractéristiques changent. Entre 2005 et 2015, les utilisateurs d'Internet passent de 2/3 en Occident à 2/3 dans les pays émergents. D'un trafic quasi fixe en 2005, le trafic va devenir pratiquement aux trois quarts mobile en 2015.

D'ici 2016, le commerce en ligne devrait représenter entre 8 et 12% du commerce total avec des points pour certains pays à plus de 20% (comme la Grande-Bretagne). Cette évolution devrait avantager des petits sociétés très flexibles par rapport à des grands mastodontes de la « vieille économie ».

Mais les entreprises doivent s'adapter. Cela implique de multiplier les systèmes d'information et d'analyse sur tout l'environnement des entreprises (consommateurs, fournisseurs, partenaires, salariés...). Les entreprises doivent également multiplier les mécanismes de feed-back et demeurer flexibles à tous points de vue pour s'adapter à des environnements très mouvants. Et le tout sans négliger leurs fondamentaux.

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