Flux RSS
108538 documents trouvés, affichage des résultats 8021 à 8030.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(12/05/2010 12:47:07)
L'Institut Télécom s'installe dans la Silicon Valley
L'établissement d'enseignement supérieur et de recherche - qui regroupe Télécom ParisTech, Télécom Bretagne, Télécom SudParis et Télécom Ecole de Management ainsi que deux filiales de Télécom Lille1 et Eurocom - annonce l'ouverture d'une antenne en plein coeur de la Silicon Valley. Baptisé Institut Telecom Silicon Valley, le site a été créé en collaboration avec l'université Carnegie Mellon qui partage l'approche innovation de l'organisme et qui est prête à croiser ses réseaux industriels avec celui-ci. Son objectif est d'accompagner sur place le développement des PME et start-up proches de l'Institut et de nouer de nouveaux partenariats académiques et industriels. Le projet vise notamment à transposer aux Etats-Unis un modèle de coopération de type « triptyque » créé à l'Institut Télécom en 2008, et qui rassemble, autour de projets de recherche collaborative, les laboratoires de recherche de l'Institut, les grands groupes partenaires et les PME innovantes proches de l'établissement. De nombreuses thématiques de recherche commune ont d'ores et déjà été identifiées pour être développées outre-Atlantique : sécurité et biométrie, cartes à puces, applications mobiles, et géolocalisation.
Un soutien aux start-up sur le marché américain et mondial
En 2010, une demi-douzaine de start-up seront ainsi sélectionnées pour bénéficier du programme. L'antenne californienne contribuera également à mieux faire connaître aux entreprises américaines partenaires le potentiel de l'écosystème français pour développer les échanges et les attirer dans l'Hexagone en facilitant leur insertion. L'Institut Télécom peut, en outre, compter sur ses partenaires institutionnels (Ubifrance, Invest in France, Oséo, Conseil scientifique de l'ambassade de France, Cap Digital) et industriels (France Télécom, Gemalto, HP, Intel...), ainsi que sur son réseau de jeunes diplômés, en Californie, à New-York et dans d'autres centres américains de l'innovation. L'Institut Telecom Silicon Valley a officiellement été inauguré lors de la première Convention PME célébrant la 400e start-up incubée dans les écoles de l'établissement depuis 2000, qui s'est tenue le 11 mai dernier dans les locaux de Télécom ParisTech.
Crédit photo : Télécom ParisTech
(...)
Des géants en Ile-de-France mais des nains dans le monde
Commençons par le « verre à moitié plein ». Donc, l'Ile-de-France représente à elle seule plus de 40% des services informatiques en France, qui ont été générés par 28 200 établissements en 2009. La concentration de l'activité apparaît encore plus clairement si l'on se base sur l'implantation des sièges sociaux : sur les 50 premières entreprises du secteur, 42 ont leur siège social en Ile-de-France, selon le cabinet CROCIS, émanation de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris. Et si l'on analyse cette concentration au sein de l'Ile-de-France, le résultat est sans appel : Paris et les Hauts-de-Seine pèsent ensemble environ les deux tiers de l'activité, quel que soit le critère retenu (chiffre d'affaires, nombre de sièges sociaux, effectifs...).
Cela étant posé, on doit constater que plus de la moitié des établissements enregistrés sont des sociétés de conseil informatique, et que les éditeurs (censés être les principaux producteurs de richesse), ne représentent que 38% du total.
Ce nouveau recensement des sociétés de services informatiques présentes en Ile-de-France confirme par ailleurs que le niveau de concentration est plus avancé dans ce secteur que dans les autres. Certes, on peut considérer que les établissements qui comptent plus de 10 salariés ne représentent que 20% du total, mais il faut alors rappeler que cette proportion est de seulement 6% si l'on considère l'ensemble des services aux entreprises.
Un autre chiffre témoigne du dynamisme de cette filière en Ile-de-France : le nombre de créations d'entreprises dans ce secteur est quasiment deux fois supérieur au nombre de fermetures (3 674 contre 1 838 en 2008, selon les chiffre de Coface).
Crédits photo D.R.
[[page]]
Passons maintenant au « verre à moitié vide ». Dans la même étude, le CROCIS rappelle la « violence du choc » subi par les petites et moyennes SSII ces deux dernières années : chute des prix, absence de visibilité sur l'évolution du carnet de commandes, allongement des délais de décision, retards de paiement, baisse des chiffres d'affaires, etc.
Le cabinet d'études en vient à se demander si le modèle économique des services informatiques n'est pas « en bout de course » en ce qui concerne les structures les moins importantes.
Dans ce contexte, CROCIS met en lumière plusieurs tendances : d'une part, les petites et moyennes SSII cherchent à travailler en « réseaux » associant des compétences complémentaires ; d'autre part, le développement de ces écosystèmes permettrait de mutualiser les investissements liés à l'industrialisation des services.
L'enjeu de ces rapprochements non capitalistiques est d'autant plus fort que la valeur des SSII a chuté, ce qui incite les plus grandes à envisager à nouveau des opérations de croissance externe. L'étude indique ainsi que, selon le cabinet AP Management, le nombre de fusions dans les TIC a baissé de 46% en 2009.
Autrement dit, des SSII étrangères jusqu'à présent peu actives en France pourraient saisir l'occasion de racheter à bon compte des sociétés de services françaises fragilisées. (...)
Des forfaits frileux pour accompagner l'arrivée de l'iPad en Europe
(Source EuroTMT) Près de deux mois après les Américains, les habitants de six pays européens, à savoir la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, la Grande-Bretagne et Italie, ainsi que ceux du Canada, de l'Australie et du Japon vont donc pouvoir acquérir l'iPad d'Apple à partir du 28 mai. Aux Etats-Unis, depuis le début de la commercialisation, le 3 avril dernier, de la première gamme de sa tablette multimédia, c'est-à-dire les modèles Wifi car les modèles 3G ne sont disponibles que depuis le 30 avril, le groupe de Steve Jobs a donc indiqué le 3 mai avoir déjà écoulé un million d'exemplaires en 28 jours. Un succès, plus rapide que celui de l'iPhone car il lui avait fallu 74 jours pour atteindre le premier million, et confirmé par l'ampleur des téléchargements avec 12 millions d'applications et 1,5 million de livres numériques.
Si le cabinet Strategy Analytics prévoit 5 millions d'iPad vendus en un an, le chiffre pourrait être largement dépassé, si l'engouement des consommateurs dans les autres pays est à la mesure de celui des Américains. Mais la politique tarifaire décidée par Apple pourrait refroidir les ardeurs de certains. Alors que le premier modèle de base, en Wifi avec une capacité de 16 Go, est vendu à 499 dollars aux Etats-Unis, soit 383 euros, le même modèle est vendu à 429 livres en Grande-Bretagne, soit 492 euros, 499 euros en France et en Allemagne, mais 479 euros en Espagne.
La différence de prix est similaire pour le premier modèle 3G disposant de 16 Go). En effet, la tablette est commercialisée à 629 dollars aux Etats-Unis, soit 482 euros, 529 livres, soit 579 euros à Londres, 599 euros à Paris ou Berlin, 579 euros à Madrid. Et l'Allemagne affiche même des prix plus chers de 15 euros que ceux de la France pour les deux modèles haut de gamme, avec Wifi, 3G, et une capacité de 64 Go.
Crédits photo : IDG NS
[[page]]
Les chanceux qui passeront par New York ont donc tout intérêt à acquérir leur tablette multimédia outre-Atlantique. Non seulement, les consommateurs européens doivent donc payer plus cher que les Américains pour acquérir l'iPad, mais pour ceux qui achèteront un modèle 3G, la facture télécom pourrait devenir vite dissuasive. Aux Etats-Unis, AT&T, dont les réseaux sont déjà pourtant saturés par l'iPhone, proposent ainsi deux forfaits mensuels, à savoir un de base avec 250 Mo par mois pour 15 dollars et un illimité à 30 dollars. Une formule qui fait manifestement peur aux opérateurs européens. Ceux qui ont déjà communiqué leurs tarifs évitent en effet de proposer une formule illimitée, à l'exception de SFR qui lance une offre à 29,90 euros. Mais la filiale de Vivendi précise qu'au-delà de 1 Go consommé avant la fin du mois, le débit sera ajusté et donc limité.
En France, Orange a fait le choix d'un forfait « petite consommation » et d'un second plus large, 2 Go, mais aussi bien plus cher. En revanche, Orange UK propose une gamme de forfaits plus large. Mais en Espagne, Telefonica propose une gamme assez chère aussi. Et ses filiales mobile européennes O2 semblent avoir calqué leurs offres sur celles de la maison mère. En fait, les opérateurs européens agissent comme s'ils préféraient voir les utilisateurs se connecter en Wifi, pour éviter tout problème de congestion alors que les réseaux 3G se révèlent fragiles. Une solution qui pourrait convenir aux Internautes français dont les box DSL sont toutes Wifi, ce qui donne accès aux bornes Wifi de son opérateur.
(...)
PagesJaunes confie son CRM en ligne au cloud d'Amazon
Dans un univers où les clients, leurs besoins et leur mode de communication évoluent profondément, les entreprises - même de taille modeste - doivent pouvoir adapter la gestion de leur relation clients (CRM). Dans ce cadre, PagesJaunes Marketing Services propose un service de mailing commercial intitulé Marketing Connect et disponible sur Internet. Il a été présenté lors d'une conférence organisée par la société de conseil Ysance en partenariat avec l'éditeur Open Source SugarCRM.
PagesJaunes Marketing Service compte aujourd'hui 150 collaborateurs, gère 150 millions d'adresses hébergées et route 46 millions d'emails par an. Cette filiale du groupe PagesJaunes s'adresse essentiellement aux TPE et aux PME qui veulent accroître leur réseau de clientèle et en améliorer la gestion. A ce titre, Marc Vallée, directeur informatique de PagesJaunes Marketing Services, confirme que « le site marchand MarketingConnect.fr a été créé pour répondre aux besoins spécifiques des petites et moyennes entreprises qui souhaitent communiquer pour générer du trafic sur leurs sites web, leurs points de vente et développer leur chiffre d'affaires ». Il ajoute que PagesJaunes Marketing Services s'engage à les « aider à identifier leurs contacts, à collecter l'information sur ces contacts et à optimiser le reporting. » De plus, il indique que « le client peut décider soit d'utiliser sa propre liste de contacts, soit d'en acheter une à PagesJaunes Marketing Services qui gère actuellement 26 millions d'adresses. »
Illustration : Marc Vallée, DSI de PageJaunes Marketing Services lors de la présentation de l'offre de service de mailing commercial.
[[page]]
Une des originalités de ce service c'est que les services web de la solution CRM sont totalement hébergés dans le cloud d'Amazon. A notre connaissance c'est une grande première en France pour un service d'une telle importance pour le développement commercial d'une entreprise. Les chiffres annoncés par la direction de Pages Jaunes Marketing Services sont d'une centaine de milliers de clients d'ici la fin de l'année. Les services proposés sont Mail Performance, un outil de gestion des emails, Mappy, ou encore un outil de comptabilité et le moteur de recherche Exalead.
Selon Marc Vallée, l'installation de la solution de gestion de relation clients est rapide et l'utilisateur peut facilement la personnaliser en fonction de ses besoins. Techniquement, l'outil Marketing Connect a été conçu, en seulement cinq mois, sur la base du produit de CRM en Open Source SugarCRM, que PagesJaunes Marketing Services a adapté et auquel il a ajouté des fonctionnalités. SugarCRM est utilisé par la solution Marketing Connect pour son Backoffice mais aussi pour la recherche de prospects.
(...)
Selon le BSA, le piratage de logiciels baisse en France
Selon cette enquête, qui évalue le taux de piratage des applications dans plus de cent pays, l'installation de logiciels sans licence sur les micro-ordinateurs a diminué de 1 point en France entre 2008 et 2009. Ce taux se situe désormais à 40%, contre 42% en 2007, et 47% en 2005. La valeur commerciale de ces logiciels illégaux en France est estimée à 2,54 milliards de dollars.
A l'échelle mondiale, le taux de piratage des logiciels a augmenté de 41 à 43% entre 2008 et 2009. Cette croissance est liée aux marchés à fort taux de piratage, comme la Chine, l'Inde et le Brésil. Ce taux est en repli dans 54 pays, et en hausse dans 19 (sur 111). Dans le monde, la valeur commerciale des logiciels piratés en 2009 est évaluée à 51,4 milliards de dollars. Les Etats-Unis, le Japon et le Luxembourg sont les pays où les taux de piratage des logiciels sont les plus bas (respectivement 20, 21 et 21%), tandis qu'en Géorgie, au Zimbabwe et en Moldavie, ces chiffres sont supérieurs à 90%.
Crédits photo ©elen 418
Assises de la RFID : des puces pour mieux suivre les produits
Des experts et des fournisseurs de solutions RFID, des acteurs de la grande distribution tels que Carrefour ou Auchan, des spécialistes de la vente au détail tels que Cléor (une chaîne de bijouteries) ou du secteur de la santé se sont réunis lundi 10 mai au Ministère des Finances à Paris. Il s'agissait de faire le point sur la technologie RFID qui se développe rapidement dans le monde de l'entreprise. Les applications de ces puces de traçage sont doubles pour les industriels et les distributeurs. L'entreprise peut opter pour une amélioration de la gestion de sa chaîne logistique ou choisir de se concentrer sur le produit final qu'elle commercialise et de ce fait sur la gestion de la relation clients.
Pour le groupe Auchan, François Laveissière, directeur de l'innovation précise : « nous n'avons expérimenté le RFID qu'en interne sur la chaîne logistique, afin de retracer les échanges depuis la commande d'un produit jusqu'à sa réception. » Le groupe de distribution Carrefour a décidé, quant à lui, de ne négliger aucun aspect. Pierre Blanc, responsable de programme dans l'entité Innovation au sein de la Direction des Systèmes d'Information du groupe Carrefour, précise : « nous avons testé les puces RFID depuis plusieurs années, notamment pour la vente et la logistique ». Il semble satisfait de l'implantation d'une telle technologie car selon lui les puces RFID permettent « de contrôler rapidement et précisément les stocks ». En matière de logistique, le groupe passe ainsi moins de temps pour effectuer une commande. Pour l'heure, la mise en place de ces puces n'est déployée que sur quelques produits.
D'autres ne se sont concentrés que sur la dimension « suivi du produit », à l'image de Cléor, spécialisé dans la vente de bijoux, à travers ses 49 points de vente. A chaque inventaire la société doit défaire toutes ses vitrines. Pour Aurélien Senechal, directeur Général Délégué Opérationnel de Cléor, « les puces RFID permettent de tracer les bijoux et d'améliorer la gestion des stocks. Ainsi le temps consacré aux inventaires est réduit et les vendeurs peuvent se concentrer sur leur activité principale. » En tant que bijoutier, le groupe doit de plus faire face à un autre problème. Il ne doit pas dévaloriser les produits avec des étiquettes trop grosses. Les puces RFID répondent à ce besoin. C'est pourquoi il a commencé à déployer cette technologie il y a six mois.
Photo : les intervenants lors de la table ronde réunissant les acteurs de la grande distribution. De gauche à droite : Xavier Barras, Directeur innovation et technologie chez GS1, Aurélien Senechal, Directeur Général Délégué Opérationnel de Cléor, Pierre Blanc, Responsable de Programme dans l'entité Innovation du groupe Carrefour, Stefan Barbu, Business Development Manager chez NXP, François Laveissiere, Directeur de l'innovation chez Auchan, lors des Assises de la RFID le 10 mai à Paris.
[[page]]
Pour ce projet orienté clients, les entreprises doivent prêter attention à ne pas entraver la vie privée des consommateurs. Un cadre réglementaire a à ce titre été instauré par la Commission Européenne. Manuel Mateo, Policy Officer - RFID and Internet of Things, European Commission, insiste sur le fait que « les opérateurs sont responsables des moyens mis en oeuvre et des applications ». Il précise que les entreprises doivent « informer les clients et indiquer la présence de puces dans les produits ». Dans ce cadre d'analyse, les distributeurs ont une alternative, soit ils décident de désactiver les puces au passage en caisse, ce qui s'appelle l'« opt-in », soit la puce n'est désactivée qu'à la demande du client. C'est l'« opt-out ».
Quelque soit l'option choisie, il y a une obligation d'information. En réponse à cette réglementation, le groupe Carrefour a mis en place des affichettes simples sur l'alimentaire, précisant que les produits sont tracés et une mention sur les étiquettes du textile. Comme le précise Pierre Blanc, « c'est un usage éthique des TIC (Technologies de l'Information et de la Communication) ». Les puces RFID sont totalement désactivées lors du passage en caisse et n'entravent donc pas la vie privée des clients. Le bijoutier Cléor a trouvé un autre système, ôter l'étiquette contenant la puce, et la recycler sur un autre produit. Ainsi, « il n'y a pas de lien entre le bien et le consommateur », déclare Aurélien Senechal.
D'autres secteurs ont également témoigné, dont le secteur de la santé. Christian Kovacik, directeur Général de la société KBS, a précisé que les puces RFID pouvaient « aider à tracer les poches de sang, à identifier et localiser les patients en gériatrie, et intégrer les actes dans les dossiers patients ». Les domaines d'actions de la RFID sont donc larges. Chaque secteur peut y voir une utilité.
ESR recrute en région Rhône-Alpes
L'agence Rhône-Alpine du prestataire de services ESR organise le 19 mai une soirée de recrutement où son équipe de direction sera présente. Objectif : recruter une cinquantaine de nouveaux collaborateurs suite aux nouveaux succès commerciaux remportés par la société dans la région.
Les postes en question sont à pourvoir pour les deux filières dans lesquelles l'entreprise est active. Elle recherche ainsi pour son activité télécoms des chefs des projets, des ingénieurs (radio, coeur, IP, VoIP), des techniciens. Dans le domaine des systèmes d'informations, les profils visés sont aussi ceux de chefs de projet et d'ingénieurs, ainsi que ceux d'administrateurs, d'intégrateurs d'applications ou encore de consultants en SI.
Dans la région Sud-Est qui englobe l'agence de Lyon, ESR a dégagé 19 M€ de chiffre d'affaires en 2009. Cette zone, qui regroupe également les agences de Clermont Ferrant, Marseille, Nice et Montpellier, emploie près d'un quart des effectifs du groupe au niveau national. Elle est placée sous la houlette d'Eric Ciampi qui a rejoint la SSII le mois dernier en tant que directeur de la région Sud-Est.
(...)
Microsoft Office 2010 face aux Google Apps dans l'entreprise
Microsoft Office 2010 arrive. La disponibilité commerciale du produit sera effective le 12 mai pour les entreprises (et mi-juin pour le grand public). Face à lui, Google agite ses 'Apps'. Toutefois, pour régner demain sur les outils bureautiques des entreprises, il reste encore quelques points à régler dans le face à face qui oppose ces deux grands acteurs.
En premier lieu, en dépit du prix attractif des logiciels Google Apps et des deux millions d'entreprise qui, selon Google, les utilisent déjà, la société de Larry Page et Sergey Brin est encore très loin du compte par rapport à Microsoft. Le taux d'adoption de ses outils le place également derrière des suites comme OpenOffice et Lotus Symphony, d'IBM. On peut estimer, selon nos confrères de CIO.com, que Google a généré en 2009 quelque 50 millions de dollars avec ses 'Apps', soit 0,2% de son chiffre d'affaires total sur l'année (23,6 milliards de dollars).
Microsoft, de son côté, se doit bien sûr de fournir une réponse concurrentielle avec les Web Apps livrées au sein d'Office 2010 (ou accessibles gratuitement pour le grand public sur Windows Live). Mais pas trop, puisque ces applications en ligne vont vraisemblablement rapporter beaucoup moins que la traditionnelle suite Office. Sur son exercice 2009, la division Business de Microsoft, au sein de laquelle Office constitue une pièce majeure, a généré 18,9 milliards de dollars. L'éditeur de Redmond doit maintenant convaincre qu'il évolue dans le cloud de la même façon que Google.
Les analystes pensent que s'il existe un acteur doté de la puissance financière et de l'image de marque suffisante pour prendre le pas sur Microsoft, c'est bien Google. Le chemin est encore long, toutefois.
Forrester souligne la faible pénétration des Google Apps
L'entreprise d'aujourd'hui se voit certes offrir une pléthore d'outils de productivité. Outre Microsoft et ses challengers comme Symphony, on trouve donc des produits uniquement accessibles sur le Web, comme les Google Apps et la suite Office de Zoho. Pourtant, même si le navigateur web est devenu l'outil le plus répandu, le recours aux outils bureautiques dans le cloud reste faible, comparé à l'usage de Microsoft Office, selon une récente enquête de Forrester Research. En mars, le cabinet d'étude a consulté 115 responsables des choix technologiques dans des entreprises situées en Europe et en Amérique du Nord. Seuls 4% d'entre elles utilisaient les Google Apps tandis que 81% s'appuyaient sur Office 2007. Plus encore, un tiers des personnes interrogées prévoyaient de migrer vers la version 2010 d'Office l'année suivante, et un quart dans les deux ou trois ans. [[page]]Dans ce contexte, Google a-t-il une chance face à MS Office dans l'entreprise ? Peut-être pas tout de suite, mais les analyses pensent qu'il figure en bonne position pour creuser son sillon à mesure que les entreprises glissent vers le Web.
« Google est un acteur du Web et c'est lui qui a le plus de ressources pour amener l'entreprise sur ce terrain, affirme Sheri McLeish, analyste chez Forrester Research. Les environnements mixtes dans lesquels Google complète Microsoft représentent l'avenir ». Malgré tout, Sheri McLeish n'est pas encore convaincue du total engagement de Google à l'égard des entreprises. Elle considère que l'interface claire et simple de ses outils qui, de fait, convient au grand public, pourrait s'avérer trop limitée pour une utilisation professionnelle. « Google Wave, par exemple, semble être une bonne idée, mais cet outil a besoin d'une masse critique et il ne l'atteint pas ».
Microsoft a scellé ses fondations dans l'entreprise
Les Google Apps sont tarifées 50 dollars par utilisateur par an avec 25 Go de stockage pour la messagerie Gmail et les outils de sécurité Postini. La conservation des archives est facturée en sus (de 13 à 33 dollars selon la durée). Le mois dernier, Google Docs a été mis à jour : plus rapide, il a amélioré ses capacités de collaboration en temps réel, terrain sur lequel Google dispose justement d'un atout face à Office. Et pour marquer les esprits, le géant des moteurs de recherche a convié 400 CIO pour leur présenter la nouvelle version de son traitement de texte en ligne.
Côté Microsoft Office, outre-Atlantique, le tarif s'étage entre 150 et 680 dollars selon les versions. La version 2010 apportera des déclinaisons Web de Word, Excel, PowerPoint et OneNote, mais qui ne disposeront pas de toutes les fonctions des versions pour poste de travail. Il existera deux versions des Web Apps. Celle destinée au grand public, gratuite, comportera des messages publicitaires. Celle qui s'adresse aux entreprises se déploie dans un environnement SharePoint, accessible dans le cloud via les Online Services de Microsoft. L'entreprise peut aussi choisir un déploiement interne sur ses propres serveurs SharePoint.
Quant aux Online Services, ils rassemblent un véritable arsenal d'applications dans le cloud : le portail collaboratif SharePoint Online, le serveur de messagerie Exchange Online, les fonctions de messagerie instantanée et d'indication de présence OCS et les outils de webconférence Live Meeting. Le tout pour 10 dollars par utilisateur et par mois.[[page]]La difficulté pour Google, c'est que face à lui, Microsoft a acquis une expérience considérable dans le support aux entreprises, insiste Sheri McLeish, de Forrester Research. « Microsoft a scellé ses fondations dans l'entreprise. Cela signifie qu'il peut continuer à demander des tarifs élevés pour les versions complètes d'Office alors même que les Google Apps sont moins chères ou même gratuites ».
Microsoft ne manque pas une occasion de rappeler qu'il s'est construit en travaillant avec les entreprises alors que Google s'est développé avec le grand public.
Google a forcé Microsoft à transformer son modèle économique
Toutefois, même si la présence de Google est faible en entreprise, ce groupe n'en est pas moins devenu un géant qui s'est forgé un nom internationalement connu et des produits qui sont devenus familiers au plus grand nombre, en particulier Gmail. Il ne représente peut-être pas un danger véritable pour Microsoft dans l'entreprise, mais il l'a malgré tout forcé Microsoft à transformer son modèle économique. Ce dernier a dû créer des versions en ligne de ses logiciels bureautiques, baisser les prix, et expliquer aux utilisateurs pourquoi ils devaient débourser autant pour Office et Exchange alors qu'ils pourraient tout simplement passer à Google et réduire ainsi leurs dépenses.
Ce qui constituerait le pire scénario pour Microsoft
« Cette nouvelle dynamique a posé un dilemme à Microsoft qui a dû promouvoir des applications dans le cloud au détriment de ses solutions traditionnelles », réitère l'analyste Roger Kay, vétéran du secteur IT et fondateur d'Endpoint Technologies. Lui aussi considère que Microsoft doit convaincre avec ses Web Apps, mais pas trop. « Il ne tirera pas autant de revenus de ses applications dans le cloud. Il doit donc en faire des outils suffisamment légers que les gens voudront améliorer en accédant au produit le plus coûteux. Microsoft sera réticent à abandonner ce qui lui rapporte. » Ce n'est pas un problème facile à résoudre. Pour Roger Kay, le pire scénario pour la société de Steve Ballmer serait que les Office Web Apps décollent, de même que Exchange et Sharepoint Online, et finissent par cannibaliser les versions classiques d'Office, tout en ne parvenant pas à éliminer les Google Apps.
Google lui-même concède que, pour lui, un succès immédiat dans l'entreprise est quelque chose d'irréaliste. Même s'il reste complètement axé sur cette voie et s'il souligne son avancée rapide sur ce terrain en trois ans. « Les Google Apps sont sortis en 2007. Nous sommes partis de zéro pour atteindre 2 millions d'utilisateurs professionnels aujourd'hui, insiste Rajen Sheth, le responsable produit des Google Apps. Il y a un tel potentiel dans ce domaine et nous sommes sur ce marché pour longtemps. »
Supinfo et l'ECE sélectionnés pour la finale d'Imagine Cup
Le 4 mai dernier, Microsoft a annoncé les résultats de la finale France d'Imagine Cup, compétition organisée par l'éditeur à destination des jeunes talents pour encourager l'innovation technique et susciter l'engouement pour les sciences.
Pour cette 8ème édition, le championnat a rassemblé une vingtaine d'équipes d'étudiants venus de toute la France. Ils devaient réfléchir aux huit objectifs du millénaire pour le développement, définis par l'O.N.U et imaginer « un monde où la technologie nous aide à répondre aux enjeux les plus cruciaux de notre société ». Les étudiants sélectionnés au niveau national ont présenté leurs projets en « Conception de logiciel » et « Développement embarqué » sur le campus de Microsoft à Issy-les-Moulineaux.
Ces deux catégories ont fait l'objet d'une sélection particulière : qualification sur dossier, puis passage devant un jury composé d'experts technologiques et de partenaires du concours. La première catégorie visait à combiner imagination, innovation et compétence, afin de créer un prototype de logiciel, pour répondre de manière originale au thème de la compétition. La seconde imposait d'aller au-delà de l'ordinateur de bureau en construisant un système embarqué combinant une solution matérielle et logicielle complète.
Crédit photo: Microsoft France
[[page]]
Cette année, les vainqueurs qui défendront les couleurs de la France lors de la finale monde - qui aura lieu à Varsovie du 3 au 10 juillet- sont d'une part les étudiants de Supinfo Bordeaux, qui concouraient dans la catégorie « Conception de logiciel ». Ils ont été récompensés pour avoir développé Babies'Angel, une solution qui surveille bébé jour et nuit et qui dispose d'une interface simple d'utilisation, ergonomique, multi-support et intuitive pour les parents.
Les élèves de l'Ecole centrale d'électronique de Paris (ECE) ont, pour leur part, été distingués dans la catégorie « Développement embarqué », grâce à G.E.R.A.S (Geriatric Emergency Recognition and Assistance System), une solution qui détecte très rapidement, à l'aide de capteurs sensoriels placés un peu partout sur le sol de la maison (y compris sous les tapis ou la moquette) la chute des personnes âgées et qui permet d'informer les tiers et les services d'urgences.
Imagine Cup est à ce jour la plus grande compétition mondiale du numérique avec plus de 300 000 étudiants inscrits à travers les quatre coins de la planète. A l'issue des différentes phases de sélection qui ponctueront la compétition, les vainqueurs se partageront un gain de plus de 100 000 dollars.
(...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |