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(04/05/2010 18:07:05)
SAP France entame l'année avec confiance
Au premier trimestre 2010, le chiffre d'affaires de SAP France s'établit à 107 millions d'euros en croissance de 7% - par rapport à la même période l'année dernière - quand l'Allemagne ne dépasse pas 3% et les USA seulement 2%. Pour le monde, la croissance s'affiche à 5% (+ 3% à chiffres constants). Interrogé sur les raisons de cette progression en France, Nicolas Sekkaki a simplement souligné que « les clients ont modernisé leurs infrastructures après de nombreux mois d'attente. En proie à des difficultés financières, certaines entreprises ont même décidé de passer à l'acte pour accélérer leur réorganisation et faire face aux enjeux ».
Le secteur que SAP qualifie de stratégique (services publics, banque/assurance et distribution) a apporté une croissance de 82% (50% en BI et 50% en ERP). Dans le monde bancaire, la BI est très présente mais pas encore les ERP, SAP France va donc s'atteler à développer le marché. Toujours dans la banque, les performances ont par contre été à 3 chiffres dans le secteur du cost management avec des affaires à la MAIF et chez Groupama pour mieux piloter les structures de coûts (PCM). Pour le second semestre, SAP France affiche également de grandes ambitions sur le secteur de la distribution. Toujours en PCM, le secteur public a connu de très belles références au 1er trimestre avec notamment la signature d'un contrat au Ministère de la Défense. L'Éducation Nationale, de son coté, a confirmé son engagement pour des solutions de BI et de gestion des RH.
[[page]]Le mois de mars a connu une forte accélération avec + 30% de hausse sur la vente de licences et + 12% pour la partie software et support. « Les pays émergeants et la Grande Bretagne connaissent aujourd'hui également une forte croissance. (...) En France, il n'y a pas d'affaires qui dépassent les 5 millions d'euros à la différence de l'Angleterre ou de la Russie qui affiche même des déploiements à 10 millions d'euros. En Allemagne, le marché de l'ERP est arrivé à maturité et ce sont les solutions de BI qui assurent notre croissance. Dans l'hexagone, le chemin de la croissance passe encore par les ERP, notamment sur le marché des PME-PMI, et la BI. Si le Syntec annonce une croissance de de 2% sur le software dont 1% sur l'applicatif, nous attendons de 2% à 4% de hausse dans le monde et la France se situe dans la fourchette haute. Nous sommes bien positionnés par rapport à notre marché et sur la vente de licences pure, nous attendons de bonnes affaires. En France, deux dynamiques sont à l'oeuvre. Sur la partie volume nous attendons plus de contrats de moins de 500 K€, notamment en BI. Avec les grands groupes, on constate une segmentation d'affaires avec un panier moyen en baisse, de 500 K€ à 2 millions. Les contrats de plus de 5 millions deviennent difficiles à trouver. » Au niveau monde avec l'accélération des fusions/acquisition, SAP attend encore des affaires à plus de 100 millions d'euros avec un très grand nombre d'utilisateurs.
Sur le marché des PME-PMI, le dirigeant français avoue que la croissance n'a pas été celle attendue. « On n'a pas encore déployé tous les bons leviers. 62% de nos revenus dans ce secteur proviennent de nos partenaires (contre 50% en 2009). L'objectif est de passer à 75%, notamment avec le recrutement de master vars qui regrouperont des revendeurs géographiques.. Un message pas vraiment nouveau puisque l'éditeur nous avait déjà confié en octobre dernier qu'il comptait développer son réseau pour pousser son offre Business ByDesign. Conçu pour les PME-PMI et les filiales de grands groupes, cet ERP en mode hébergé a séduit trois clients depuis le début de l'année sur un objectif annuel de dix ! Quinze affaires ont d'ailleurs été conclues en 2009, le plan de développement semble particulièrement conservateur.
SAP attend aujourd'hui l'arrivée de la version 2.5 pour pousser cette offre. « Si ces solutions mobilisent trop de ressources, on perd de l'argent et ce n'est pas vraiment l'objectif » explique le dirigeant français. « Nous allons redéfinir le socle technologique pour réduire les coûts de ByDesign. Notre rôle est avant tout d'aider nos clients à atteindre leurs objectifs de manière efficace en leur proposant des solutions aux meilleurs coûts, et non pas de vendre à perte. »
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Revenant sur la révolte des clients obligés de passer à l'Enterprise Support, « une offre qui aurait été mal expliquée aux destinataires », Nicolas Sekkaki précise que 91% des clients ont adopté ce contrat en France. Après une première grogne, l'objectif initial de 75% a donc été dépassé. L'arrivée du transfuge de Big Blue est l'occasion de remettre à plat les relations avec les clients, notamment avec l'USF. L'arrivée d'un nouveau président - Claude Molly-Mitton a remplacé Jean Leroux - permettra peut-être d'apaiser les choses. Nicolas Sekkaki a d'ailleurs réservé sa première sortie - en tant que PDG de SAP France - à l'USF. « Nos clients doivent se reconnaitre dans SAP même s'ils n'ont pas d'ERP. Nous avons une vision à partager avec nos utilisateurs, notamment la synergie entre la gestion de la donnée et l'ERP. » Reste à savoir si les clubs utilisateurs sont prêts à écouter le message.
Un autre pas a été franchi avec l'amélioration de la communication sur les produits à venir. « Nous allons partager avec nos gros clients l'évolution et les développements des produits à venir dans les deux à trois ans. Les clubs utilisateurs désirent influencer l'éditeur et nous sommes aujourd'hui à l'écoute de leurs demandes. L'idée n'est pas de réaliser des développements spécifiques, mais d'ouvrir les portes pour donner plus de visibilité. Nous offrons aujourd'hui des solutions adaptées aux différents métiers de nos clients avec des fonctionnalités spécifiques. » Les clubs utilisateurs britanniques et irlandais ont déjà indiqué qu'ils allaient travailler avec le réseau Sugen pour davantage peser sur la feuille de route de l'éditeur allemand. Nous attendons encore la réaction de l'USF sur ce dernier point.
(...)(04/05/2010 17:35:20)Bureaux virtuels : abondance et différences laissent perplexes
Leader du marché, Citrix Systems travaille dur pour déployer des bureaux virtuels dans des domaines que l'entreprise n'a pas toujours développé. A l'automne dernier, elle a mis sur le marché une version de sa solution Xen Desktop laissant à ses clients la possibilité de choisir une méthode de délivrance des applications parmi six disponibles. Juste derrière, son concurrent VMware, lui-même talonné par Microsoft et plusieurs fournisseurs d'add-on et d'intégrateurs Open-Source, proposent des solutions similaires. On retrouve également en bout de chaîne, des offres de clients légers ou de « zéro client », comme Pano Logic ou NComputing. « Ajoutez à cela la possibilité offerte par des prestataires externes de type SaaS de délivrer des applications en streaming aux utilisateurs finaux, d'accéder à tout ou partie d'un bureau virtuel à partir du cloud via une plate-forme de service, d'héberger une machine virtuelle sécurisée dans un environnement personnel non sécurisé type iPad, smartphone et autres terminaux mobiles - et le choix devient très compliqué » explique Chris Wolf, analyste en infrastructure et en virtualisation chez Burton Group.
«La plupart des entreprises qui me parlent de bureau virtuel finissent par abandonner leur projet à cause des coûts, en particulier ceux relatifs aux licences qui, généralement, reviennent, à peu de choses près, aussi chers que de monter un PC complet en place d'un bureau virtuel » selon Roger Johnson, responsable technique pour Enterprise Systems Group auprès du revendeur de solutions audio / vidéo hauts de gamme Crutchfield Media.
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Il est intervenu lors du TechEd de Microsoft et a participé aux conférences VMWorld, pour expliquer qu'il a virtualisé des serveurs, mais pas des postes de travail chez Crutchfield. « Les licences Windows compatibles VDI annoncées par Microsoft le mois devraient néanmoins être plus attractives » a t-il déclaré.
Peu d'outils de test et un apprentissage lent
« Autre problème, les utilisateurs trouvent peu, voire aucun test de type benchmark permettant de comparer les performances des différents bureaux virtuels proposées par Citrix et VMware, sans parler de ceux vendus par les fournisseurs de cloud, » selon Brian Madden analyste indépendant, spécialisé dans les bureaux virtuels. Le mois dernier celui-ci a publié sur son site BrianMadden.com un rapport sur les Virtual Desktop Interface (VDI) qui « effleure à peine cette technologie » donnant tout juste l'avantage à Citrix face à VMware View pour la plupart des usages, « bien que l'expérience des deux fait plus penser à des applications composites qu'à des solutions abouties » dit-il.
« En 2008, à cause des coupes budgétaires et la nécessité d'équiper trois nouvelles écoles, la Montgomery Independent School au Texas a choisi Citrix à la place de Pano Logic, car celui-ci offrait une meilleure prise en charge graphique pour des applications spécifiques, » a déclaré George Thornton, directeur des opérations réseaux pour le groupe scolaire. Les coûts d'entretien étaient nettement inférieurs à celui d'un réseau de PC comparable, mais le projet a dû être élargi pour inclure trois serveurs tournant avec des solutions différentes, leurs applications virtuelles et la VDI, s'adaptant ainsi aux besoins particuliers des groupes d'utilisateur.
« C'est assez banal aujourd'hui, mais cela pourrait devenir inutile si l'évolution vers le cloud et les applications virtualisées continue au point d'amener les départements informatiques à se concentrer sur la création d'environnements virtuels personnalisés, de manière à donner à chaque employé le choix d'utiliser la solution qui lui convient le mieux, » dit Chris Wolf. « Un grand nombre de départements informatiques évoquent cette possibilité, mais ils la tiennent en réserve tant que la sécurité des bureaux virtuels n'aura pas fait ses preuves, » a dit Roger Johnson. « Le coût du projet, même s'il est faible, doit prendre en compte une période d'apprentissage, car personne ne veut avoir à payer quelques milliers de dollars pour chaque perte de carte de crédit ou pour la violation du Health Insurance Portability and Accountability Act (HIPAA) » a t-il ajouté.
Le service de cloud privé d'Amazon arrive en Europe
Ce lancement européen donnera aux utilisateurs situés sur le continent des faibles temps de latence, mais aussi, selon Amazon, de répondre aux exigences de l'Union européenne, sur la géolocalisation des données. Les entreprises peuvent construire des architectures hybrides qui leur permettent de bénéficier des avantages du cloud d'Amazon, tout en gardant la main sur le réseau à travers une connectivité sécurisée. Un peu comme si toutes les ressources étaient dans leurs propres centres de données.
Les sociétés peuvent utiliser VPC pour déplacer les applications d'entreprise, comme la messagerie, les outils financiers et des applications CRM (Customer Relationship Management), dans le cloud Amazon sans perdre le contrôle de leurs données, et les utilisateurs continuent à accéder aux applications sans changements ou modifications. Les systèmes existants de sécurité, tels que les firewalls et les systèmes de détection d'intrusion peuvent être utilisés pour protéger les ressources basées sur le cloud.
En plus de l'accès au Cloud d'Amazon EC2 Standard et les frais de transfert de données, les sociétés paieront 0,05 dollars par heure pour la connexion VPN. L'offre VPC a été lancée au mois d'août 2009, mais elle est toujours en version bêta sur le site de l'éditeur. L'utilisation du service est limitée à 1 VPC par région, pouvant comprendre jusqu'à 20 sous-réseaux.
Google investit dans une start-up qui prédit l'avenir
Google Ventures, le fonds d'investissement du groupe pour les start-up, vient d'injecter des capitaux pour soutenir le développement de la jeune pousse Recorded Future. Située à Cambridge, Massachusetts, cette société propose à ses clients de nouvelles méthodes pour mieux analyser le passé, le présent, et même pour prédire l'avenir. Bien que Recorded Future ne commercialise pas de produits, cette dernière semble avoir développé une technologie s'appuyant sur l'analyse de données anticipant des évènements futurs sur les marchés boursiers ou sur les activités liées au terrorisme, notamment. Le procédé s'appuie sur la fréquence à laquelle une personne ou un événement est référencé dans les actualités et sur le Web, sur une période de temps définie. Il utilise ensuite ces informations pour se livrer au jeu des prédictions. « Chez Recorded Future, nous effectuons nos prévisions en calculant la valeur dynamique de chaque personne ou évènement », explique un billet posté sur le blog de la société. « Cela nous permet de mesurer l'importance d'un évènement à un moment donné, informations qui sont, en outre, continuellement mises à jour dans notre base de données ». La méthode de mesure dynamique développée par Recorded Future expose, dans son interface Web, les résultats de la requête la plus pertinente. S'appuyant sur des outils statistiques, elle est capable d'effectuer des pronostics, ce qui peut s'avérer utile, par exemple, pour des décisions d'investissements.
Recorded Future revendique parmi ses clients quelques unes des agences gouvernementales et sociétés de trading les plus importantes du monde. C'est l'une des nombreuses entreprises à avoir bénéficié du soutien financier de Google Ventures. La firme de Moutain View vient tout juste d'investir dans Corduro, une entreprise spécialisée dans les services de paiement sur Internet. De manière plus globale, elle compte injecter quelque 100 millions de dollars supplémentaires d'ici la fin de l'année pour financer les sociétés en phase de démarrage.
(...)
Les autorités de la concurrence surveillent, Apple lâcherait du lest ?
Selon le Financial Times, le Département de la justice et la Commission Fédérale sur le commerce regarderaient de très près Apple en envisageant de lancer officiellement une enquête. Au coeur de cette observation, la décision de la part de la firme de Cupertino de modifier les clauses de la licence de développement d'applications sur iPhone, iPad ou iTouch impliquant l'utilisation unique du langage propriétaire d'Apple. Les développeurs ne pourront donc pas utiliser des éléments tiers, comme Flash, pour créer des programmes. Ces discussions interviennent également après deux propos de Steve Jobs concernant Flash et surtout son refus de voir cette technologie être portée sur les terminaux mobiles d'Apple. La première salve était une simple réponse à un mail d'un développeur où le charismatique patron parlait de Flash comme d'une « sous application ». La deuxième pique a été détaillée dans une lettre ouverte où Steve Jobs a étayé et développé ses critiques contre la solution d'Adobe. Les deux autorités n'ont fait aucun commentaire, comme Apple.
La publicité en ligne en sauveur des applications tiers ?
Les autorités de la concurrence ont néanmoins un moyen de pression avec le service de publicité en ligne iAd proposé par Apple. Si ce dernier applique stricto sensu sa politique vis-à-vis des développeurs, ils seront incapables de proposer des applications crées depuis les plates-formes comme Flash Professionnal CS5. Selon le Wall Street Journal, des fournisseurs de publicité en ligne ont été contactés par la FTC pour connaître leur opinion sur l'impact de la décision d'Apple de bloquer les applications tiers sur leur marché. Cette politique, selon certains, pourrait rendre impossible pour des annonceurs de cibler leur publicité et de passer uniquement par iAd, lui conférant de facto un avantage concurrentiel. Ces questionnements interviennent alors que les autorités de la concurrence se penchent sur le rachat de Admob par Google et analysent l'évolution du marché de la publicité sur mobile.
Selon le journal, Apple pourrait modifier certains termes de son kit de développement pour échapper à une procédure anti-concurrentielle. Par contre, on ne sait pas quels termes seront modifiés. A suivre...
Recevoir un courriel à caractère pornographique non-sollicité n'est pas une faute professionnelle
Il y a des évidences qu'il faut rappeler à certains employeurs : pour qu'un licenciement pour faute grave puisse avoir lieu, il faut qu'il y ait eu faute prouvée. En l'occurrence, la société Heppner a licencié en 2005 un salarié pour faute grave sur le seul motif que celui-ci avait reçu par e-mail non-sollicité des images et une vidéo à caractère pornographique sur son ordinateur professionnel. Le Conseil des Prud'hommes puis la Cour d'Appel ont constaté l'absence de faute. L'employeur a été condamné, en appel, à verser au salarié, en plus des sommes dues pour rappels de salaires et de congés payés, 80 000 euros au titre de dommages et intérêts, vues les « conditions particulièrement brusques et vexatoires dans lesquelles est survenu le licenciement ».
L'entreprise n'a en effet nullement été en mesure de prouver que le mail ou les images avaient été sollicitées ou que l'attitude du salarié était déplacée à l'égard de personnes de sexe féminin. Par contre, plusieurs salariés de l'entreprise ont témoigné que des accusations mensongères similaires avaient été proférées par le supérieur hiérarchique concerné à leur encontre.
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La Cour de Cassation a confirmé le jugement d'appel en apportant cependant des précisions intéressantes :
En premier lieu, la Cour insiste sur le fait qu'une seule faute peut suffire à justifier un licenciement pour faute grave. Par conséquent, il n'était pas nécessaire d'établir que le salarié se serait connecté de manière habituelle à des sites pornographiques pour le licencier.
En second lieu, la Cour a rappelé les conditions indispensables pour constater une faute liée à l'usage de l'ordinateur professionnel, notamment le respect du contradictoire (présence du salarié lors du constat ou preuve que l'ordinateur n'a pas été « trafiqué » par l'employeur).
En ces périodes de vaches maigres, certains employeurs peuvent être tentés d'user de méthodes peu recommandables pour se débarrasser de leur personnel sans user des procédures ordinaires. Une telle jurisprudence pourra les dissuader d'agir de la sorte. (...)
Intel cherche à investir dans la mobilité et le cloud
En janvier dernier, Intel Capital, l'entité d'Intel en charge des investissements, et d'autres sociétés de capital-risque, s'étaient engagées à investir 3,5 milliards de dollars dans des entreprises technologiques aux États-Unis au cours des deux prochaines années, dont Intel et d'autres entreprises américaines comme Google, Microsoft, eBay et Cisco, laquelle souhaitait aussi intensifier ses efforts pour recruter des diplômés à la sortie des collèges américains. Au moment de cette annonce, Paul Otellini, le PDG d'Intel, avait confirmé que son entreprise investirait 200 millions de dollars, et que les entreprises concernées embaucheraient 10.500 diplômés supplémentaires dans les collèges américains en 2010, certaines entreprises prévoyant même de doubler leur recrutement par rapport à 2009.
Intel a refusé d'intégrer les montants investis à ce jour aux 200 millions de dollars prévus. « C'est une étape supplémentaire en matière d'investissement du capital, » a déclaré Keith Larson, vice-président d'Intel Capital, qui a par ailleurs évité de commenter les sommes investies dans chaque entreprise. Notamment, il n'a pas voulu préciser si ces investissements contribueraient à créer des emplois, déclarant cependant que « de nombreux emplois seraient créés par les start-up innovantes, mais l'embauche dépendra de l'état de chaque entreprise. » Il a également ajouté que « la plupart des nouveaux emplois créés aux Etats-Unis, l'ont été par de jeunes sociétés soutenues par du capital-risque. »
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« Intel s'est focalisé à investir dans des projets utiles pour les secteurs touchant aux ordinateurs et aux appareils portables, ou dans des technologies qui déboucheront sur de nouveaux matériels, » a expliqué Keith Larson. « Les nouvelles idées autour de la mobilité et du cloud computing, ne manquent pas, » a t-il ajouté, précisant que « le secteur de la mobilité continuera à être intéressant parce que les utilisateurs sont demandeurs d'un accès total à Internet et à ses applications, » une attente qui, selon lui, devrait conduire à de nouveaux types de matériels. « D'une manière générale, en ce qui concerne le marché de l'Internet, nous sommes toujours à la recherche d'applications porteuses et de nouvelles façons d'utiliser le réseau, » a déclaré Keith Larson.
Pour poursuivre ses objectifs, Intel Capital, a annoncé une participation à hauteur de 15 millions de dollars dans plusieurs entreprises, parmi lesquelles Caring.com, un site spécialisé les soins de santé aux personnes âgées, Analytics smartzip, un site web immobilier, et Virtustream, un fournisseur d'infrastructure Cloud. « Les investissements dans SmartZip tombent dans la catégorie des nouvelles applications de l'Internet, » a commenté Keith Larson. Il faut dire aussi que l'intérêt pour le marché immobilier américain s'est accru ces dernières années, et selon lui, l'idée d'offrir aux utilisateurs un accès à des données d'analyses pertinentes se justifie. Déjà, SmartZip peut fournir des rapports sur le secteur et établir la côte de plus de 70 millions de biens résidentiels situés aux Etats-Unis.
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L'investissement d'Intel aidera Virtustream à développer et à étendre sa plateforme cloud computing XStream. Virtustream qui la définit comme une «plateforme d'entreprise cloud hybride », fait valoir qu'elle garantit de disposer des ressources informatiques nécessaires dans un environnement dépendant de sites d'exploitations multiples. « En général, le cloud computing est perçu comme un domaine en plein essor, » a déclaré Keith Larson. « Je peux dire que la promotion de ce secteur nous intéresse au plus haut point. »
Intel souhaite également investir dans les technologies vertes, le secteur de la santé et de la bio informatique, des domaines qui nécessitent beaucoup de puissance de calcul pour résoudre certains problèmes. Dans le passé, Intel avait déjà investi dans la santé et apporté des matériels dédiés à ce secteur. Par exemple, l'an dernier, Intel et General Electric avait conclu un partenariat pour commercialiser et développer des technologies adaptées aux soins à domicile, notamment pour fournir les matériels techniques nécessaires pour maintenir des personnes âgées et des patients souffrant de maladies chroniques à domicile. En 2008, la société avait introduit le Health Guide, un genre d'ordinateur conçu pour recueillir des données comme la pression artérielle, le poids et les taux de glycémie auprès des patients âgés, un dispositif permettant aussi aux patients de communiquer avec les médecins par vidéoconférence. De même, elle avait créé un Reader, équivalent d'un lecteur e-book, destiné aux patients ayant certaines difficultés d'apprentissage ou présentant des déficiences visuelles. Mais au-delà de sa contribution à de nouvelles infrastructures technologiques, le fabricant de processeurs a également ses propres intérêts, comme celui d'étendre sa présence dans de nouveaux secteurs industriels.
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