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(30/04/2010 10:57:25)
L'e-santé épouse la régionalisation en vue du DMP
L'ASIP Santé (Agence des Systèmes d'Information Partagés de Santé) vient de lancer un appel à projets dans le cadre du programme Emergence. Les dossiers de candidatures doivent être adressés à l'ASIP Santé jusqu'au 4 juin 2010, 18 heures. « Ce programme a vocation à appuyer les acteurs régionaux, en particulier les ARS, à structurer le pilotage des systèmes d'information de santé dans les territoires » indique l'ASIP Santé. Cette agence gère, entre autres missions, le DMP (dossier médical personnel) et cherche ainsi à consolider celui-ci en l'inscrivant dans les outils de e-santé développés régionalement dans le cadre de l'ENRS (Espace Numérique Régional de Santé).
Au travers du programme Emergence, l'ASIP Santé financera « une partie des dépenses d'investissement nécessaires à la préparation ou à la consolidation d'une maîtrise d'ouvrage régionale dédiée aux systèmes d'information de santé : études, audits, conseil dans les domaines stratégique, technique, organisationnel, fonctionnel, financier, juridique ... » (...)
Des enchères mitigées pour les fréquences 4G
(Source EuroTMT) Malgré la bulle médiatique autour du LTE (Long Term Evolution) entretenue par les équipementiers télécoms, les opérateurs européens, engagés dans les processus d'attributions des fréquences 4G, ont manifestement décidé de rester extrêmement prudents.
Avant l'ouverture des enchères en Allemagne, les analystes savaient déjà que le montant global dépensé par les quatre acteurs en lice, à savoir T-Mobile, Vodafone, O2 et E-Plus, n'atteindrait pas les records détenus par les enchères de la 3G. Mais ils ne se doutaient certainement pas que le résultat, provisoire, serait aussi faible. A l'issue du 93ème tour d'enchères, le montant global proposé par les quatre acteurs ne s'élevait en effet qu'à 1,878 milliard d'euros. Avant l'ouverture des enchères, Moody's indiquait que le gouvernement allemand pourrait encaisser entre 5 et 6 milliards d'euros et certains analystes promettaient encore une enveloppe de quelque 8 milliards. Pour mémoire, en Allemagne, les enchères pour la 3G avaient atteint en août 2000 un montant de 50,5 milliards d'euros. Au total six licences avaient été attribuées (Mannesmann Mobilfunk, Consortium 3G Telefonica/Sonera, Consortium E-Plus, MobilCom, T-Mobile, Viag Interkom).
Le niveau actuel, qui n'est pas définitif, des surenchères ayant encore lieu pour des lots dans la bande de fréquence des 2,6 GHz, implique néanmoins que les estimations des analystes étaient encore trop optimistes. C'est d'ailleurs le constat que l'on peut faire des résultats des enchères intervenues en fin de semaine dernière aux Pays-Bas. La bande des 2,6 GHz a été répartie entre cinq opérateurs pour un montant total de 2,6 millions d'euros, soit un montant misérable. Il y a dix ans, les fréquences de la 3G s'étaient vendues pour 3 milliards d'euros et les analystes espéraient que les enchères pour la 4G atteindraient quelques dizaines de millions d'euros.
Crédits photo D.R.
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D'autant que contrairement au cas allemand, les trois opérateurs mobiles néerlandais KPN, T-Mobile et Vodafone n'étaient pas les seuls en lice. Deux nouveaux entrants étaient également sur les rangs, une société commune aux deux câblo-opérateurs nationaux Ziggo et UPC, ainsi que Tele2.
Des fréquences à intérêt variable
Ayant découpé en 38 lots de 5 MHz les 190 MHz mis aux enchères, les pouvoirs publics néerlandais avaient aussi imposé aux trois opérateurs mobiles déjà en place une limitation de 55 MHz chacun. Finalement, KPN et Vodafone ont acquis 20 MHz chacun, T-Mobile a obtenu 10 MHz, Ziggo et Tele 2 ont gagné 40 MHz chacun. Et 60 MHz n'ont pas trouvé preneur, obligeant le gouvernement à prévoir une nouvelle procédure d'attribution. Si le gouvernement néerlandais semble avoir donné deux ans aux opérateurs pour déployer leurs réseaux en 2,6 GHz, KPN indiquait mardi 27 avril, lors de la présentation de ses comptes trimestriels, que les contraintes réglementaires sur cette bande étaient assez faibles.
Alors que la situation économique est encore incertaine et que la plupart des opérateurs mobiles sont déjà engagés dans un effort d'investissement en 3G + pour améliorer la capacité de leurs réseaux, l'acquisition, aujourd'hui, de nouvelles fréquences pour la 4G ne paraît donc pas cruciale, surtout en 2,6 GHz. En Allemagne, les prix proposés par les opérateurs mobiles pour les lots dans cette bande demeurent aussi très raisonnables. En effet, la meilleure offre pour un lot de 2x5 Mhz atteint 8,2 millions d'euros. La bataille entre les quatre acteurs s'est en fait concentrée sur la bande des 800 MHz, sachant que les enchères s'y élèvent entre 252,6 millions et 286,7 millions d'euros. Les résultats de ces deux attributions envoient néanmoins comme signal clair aux autres régulateurs européens le fait que la bande des 2,6 GHz n'a qu'un intérêt très limité pour les opérateurs mobiles et les nouveaux entrants. En revanche, les fréquences du dividende numérique ont une véritable valeur.
Le SaaS creuse sa place dans les entreprises
On pourrait dire du SaaS que l'essayer c'est l'adopter. C'est en tous cas ce qui ressort d'une étude menée par Gartner sur ce modèle de mise à disposition d'applications auprès de 270 responsables informatique et métier en Amérique du Nord, en Europe et dans la zone Asie-Pacifique. Près de 72% d'entre eux ont déclaré que leurs entreprises allaient augmenter les budgets qu'elles allouent au SaaS (53% légèrement, 19% significativement). Un quart d'entre elles devrait laisser leur niveau d'investissements inchangé et 4% le baisser.
D'après l'étude, les usages les plus populaires du SaaS se font dans les domaines de la messagerie électronique, la comptabilité, l'automatisation des forces de vente, le services clientèle et la gestion des dépenses. Plus de 30% des sociétés interrogées par Gartner utilisent ce type de solutions.
Peu d'entreprise ont une politique d'évaluation du SaaS
Pour justifier l'adoption du SaaS, le panel interrogé par le cabinet d'études cite en majorité et dans l'ordre la simplicité d'intégration, un changement de stratégie d'approvisionnement et une baisse du coût total de possession (TCO). Mais sur quoi certains responsables IT et métier basent tout ou partie de leur jugement ? En effet, seul 39% des entreprises dans lesquelles ils évoluent on mis en place une politique d'évaluation du SaaS. C'est à peine plus qu'il y a un an où elles étaient 38%.
A la lumière de ces chiffres et déclarations, on pourrait croire que tout est pour le mieux dans le monde du SaaS. Et pourtant, les déçus du système existent. De fait, 16% des responsables interrogées indiquent que leurs entreprises prévoient de rapatrier sur site certaines des applications auxquelles elles accèdent jusqu'ici en mode hébergé. La plupart d'entre elles ont rencontré des problématiques d'intégration importantes entraînant une hausse du TCO.
30% d'autres entreprises montrent également des signes de préoccupation suite à leurs récents déploiements d'applications en SaaS. C'est notamment le cas pour celles basées dans la zone Asie-Pacifique où les réseaux haut débit ne sont pas facilement accessibles. D'autre enfin, sont d'avantage préoccupées par les problématiques d'intégration et de personnalisation des applications en mode SaaS.
Crédits photo D.R.
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Vers une agence européenne de la cybercriminalité ?
Le conseil de l'Union européenne, comprenant les ministres des 27 pays membres, ont publié un document sur une action concertée contre la cybercriminalité. Plusieurs conclusions ont été annoncées. La première concerne la ratification par les Etats membres de la convention sur les cybercrimes du Conseil de l'Europe du 23 novembre 2001. Ce traité prévoit l'adoption de cadre réglementaire spécifique dans les Etats membres en assurant une veille continue pour accélérer les procédures d'enquête.
Un objectif à court-terme est aussi l'interdiction de certains noms de domaine et adresses IP. Le document ne donne aucune indication sur la mise en oeuvre de cette mesure. Nonobstant, plusieurs FAI disposent déjà de procédure pour effectuer ces révocations.
Sur la prochaine agence, le Conseil souhaite coordonner les efforts des différents organismes, EMSI, CEPOL, Eurojust, Europol, ENISA, etc. Il a demandé à la Commission européenne une étude de faisabilité pour la création d'un centre dédié à la cybercriminalité. Cet établissement serait en charge de l'évaluation et de la surveillance des mesures de prévention et des enquêtes à réaliser. L'étude devra aussi examiner, en particulier, l'objectif, la portée et le financement possible du centre, s'il doit être situé au sein d'Europol. L'accent est également mis sur l'aide à apporter par les juges, la Police pour ces problématiques technologiques, ainsi que sur la formation des enquêteurs.
Nouveau cauchemar des DSI : la gestion des smartphones
« Tout se passait à peu près simplement du temps où les responsables informatiques mettaient un ordinateur portable Dell Latitude ou un BlackBerry dans les mains de leurs salariés nomades en leur disant 'vous êtes prêts à partir' », explique Paul DeBeasi, analyste spécialisé dans les applications sans fil chez Gartner pendant une table ronde autour de la technologie sans fil et les mobiles qui s'est tenue lors de l'Interop de Las Vegas. « Mais maintenant, les téléphones ressemblent de plus en plus à de mini-ordinateurs, et pour compliquer les choses, ils tournent sous six plates-formes principales : BlackBerry, iPhone, Android, Palm, Windows Mobile et Symbian, » a déclaré Michael Miller, un auteur écrivant sur la technologie et vice-président en charge de la stratégie technologique chez Ziff Brothers Investments. « Tout à coup, vous vous trouvez avec le choix de six plates-formes mobiles et vous devez décider laquelle vous allez supporter, » a déclaré Michael Miller. Donner à chacun un accès à sa messagerie est relativement facile, mais les utilisateurs veulent avoir toutes sortes d'applications professionnelles à portée de main. « Ça devient une autre affaire de prendre les applications professionnelles et de les rendre exécutables d'un coup sur toutes ces plates-formes, » précise Michel Miller. « Nous sommes tous habitués à des applications qui s'exécutent sur des ordinateurs de bureau et des portables tournant sous Windows. Mais qu'advient-il dans un monde où chacun veut profiter de la connectivité à tout moment ? Vous ne pourrez pas faire tourner [un iPhone ou un BlackBerry] sous Windows 7, que vous le vouliez ou non.»
Une interopérabilité nécessaire
La technologie mobile évolue rapidement, de nouveaux smartphones arrivent en permanence sur le marché, sans compter le développement ininterrompu des normes cellulaires telles que la 4G, WiMax et LTE. « Alors que le monde nomade devient plus complexe, les entreprises ne peuvent pas simplement décider de supporter un dispositif et pas l'autre » a déclaré Lisa Phifer, présidente de Core Competence, un cabinet de conseil en technologie pour les entreprises. Une société peut choisir de concentrer ses efforts sur certaines plates-formes stratégiques et ses applications, mais les cadres informatiques auront du mal à bloquer l'accès à certains appareils mobiles. « Au lieu de regarder la mobilité comme quelque chose d'adaptée à quelques standards, nous devons plutôt nous demander comment permettre la mobilité avec à peu près n'importe quel appareil, » a t-elle déclaré. « Les téléphones mobiles sont bien plus diversifiés que les ordinateurs portables. »
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Pour appuyer sa démonstration, elle a montré au public un téléphone HTC Droid acheté il y a quatre mois. Celui-ci ne lui permet plus de faire tourner une application qu'elle avait besoin de tester pendant Interop, de sorte qu'elle a dû amener avec elle un Nexus de Google. « Certains utilisateurs peuvent avoir un téléphone Droid et un terminal iPod Touch, » a t-elle fait remarquer. « C'est en partie une question de préférence, mais certains utilisateurs ont également des raisons légitimes, liées à leur usage professionnel, de devoir disposer de plusieurs smartphones au sein de l'entreprise, » dit-elle.
Alors que la sécurité est une préoccupation majeure, la gestion des périphériques mobiles représente peut être un souci encore plus grand. Une enquête menée auprès de 475 personnes participant à Interop a montré que la gestion des appareils mobiles était « la plus grande préoccupation », 200 participants la qualifiant même de « principale préoccupation. » En fin de compte, « les entreprises ont besoin de nouvelles plateformes de gestion et de politiques qui tiennent compte des différents types de dispositifs, » a déclaré Lisa Phifer. Si toutes les applications mobiles tournaient dans les navigateurs Web, la création d'outils standards pouvant être utilisés sur toutes les plateformes mobiles serait somme toute assez simple. Mais les succès de l'iPhone et d'Android ont alimenté la course aux « Apps » individuels, dont beaucoup fonctionnent sur tel type de mobile et pas l'autre. « La plate-forme Android est ouverte et il est facile d'écrire des applications, ce qui n'est pas le cas avec l'iPhone, » a déclaré M. Miller., ajoutant que « Apple avait verrouillé son processus de développement d'applications. ». « Il n'est pas possible de développer des applications iPhone avec un outil qui ne soit pas vendus par Apple. Si vous disposez d'Adobe ou de .Net, vous n'êtes, en théorie, pas autorisé à l'utiliser pour créer une application qui s'exécutera sur l'iPhone. »
Crédits photo D.R.
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