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(26/04/2010 17:24:33)
Microsoft Dynamics CRM Online arrivera en France au 2e semestre
Avec son engagement dans le cloud, Microsoft prétend aider ses clients à réduire leurs budgets IT. C'est l'une des idées qu'a développées Stephen Elop (en photo), le patron de la division Business, à l'occasion de Convergence 2010, à Atlanta. La conférence des utilisateurs des logiciels Dynamics (ERP et solutions de CRM) s'y tient jusqu'au 27 avril et attend 8 500 participants. Pour l'éditeur, ce rendez-vous annuel constitue l'occasion de s'adresser directement aux clients de ses solutions de gestion, alors que ceux-ci traitent d'ordinaire avec les distributeurs des gammes Dynamics, vendues en mode indirect.
De ce côté-ci de l'Atlantique, la filiale française de Microsoft a relayé l'événement Convergence. Par conférence web, Sophie Jacquet, chef de produit de Dynamics CRM, a annoncé pour le second semestre 2010 l'arrivée en Europe de Dynamics CRM Online, l'offre de gestion de la relation client hébergée par Microsoft lui-même. Celle-ci est disponible depuis environ deux ans aux Etats-Unis. Pour les clients français, elle sera accessible à partir d'un datacenter installé à Dublin, avec un site miroir aux Pays-Bas, dans un souci de proposer aux entreprises l'hébergement de leurs données clients au plus proche. Fonctionnellement, elle couvre les mêmes processus que Dynamics CRM 4.0 'on premise' : gestion du marketing, des opportunités commerciales et du service client.
Sur son offre CRM, Microsoft a constitué globalement une base installée d'environ 22 000 clients, de toutes tailles.
Les partenaires apportent leurs développements complémentaires
Conformément au modèle « Software + Services » qu'il promeut, Microsoft va juxtaposer cette offre SaaS, délivrée par ses soins, aux offres hébergées que proposent déjà ses partenaires français autour de son logiciel Dynamics CRM 4.0. Ce dernier pouvant être également installé de la façon la plus classique sur les serveurs du client, si celui-ci le souhaite. L'éditeur fait ainsi valoir la possibilité de combiner l'installation interne et l'utilisation en ligne, et de faire évoluer ce choix dans le temps en passant du mode 'on-premise' au mode hébergé, ou le contraire, tout en disposant de fonctionnalités identiques.
Illustration : Stephen Elop, patron de la division Business de Microsoft (Crédit photo : Microsoft)[[page]]Avec le prochain lancement de CRM Online en Europe, l'éditeur se défend d'entrer en concurrence avec ses partenaires hébergeant Dynamics CRM 4.0. La version SaaS de Microsoft constitue une offre de CRM standard, explique Sophie Jacquet. « Elle aura plutôt vocation à servir des entreprises de taille intermédiaire ou des PME. Les partenaires apportent de leur côté des développements complémentaires, de nature horizontale ou métier, et nous nous adresserons à eux, par exemple pour les grands comptes ». La chef produit évoque notamment Avanade et son offre AOS (Avanade Online Services).
Le client peut préférer un hébergeur local
Microsoft France souligne aussi qu'il veut conserver à ses clients la possibilité de s'adresser à un hébergeur de proximité plutôt qu'à un datacenter, fut-il situé en Irlande. « Les collectivités locales, par exemple, pourront préférer un acteur français ». Au passage, l'éditeur indique que son logiciel de CRM peut être utilisé au-delà des processus de gestion client, notamment pour suivre les relations avec des administrés.
Microsoft a dépensé des milliards pour son infrastructure cloud Azure. Il ne se contentera pas d'y donner accès à des applications, mais fournit aussi sur cette plateforme des ressources informatiques brutes et un environnement de développement. « D'ici deux ans, près de 90% des ingénieurs de Microsoft travailleront sur le cloud computing, d'une façon ou d'une autre », a rappelé Stephen Elop sur Convergence 2010, reprenant des propos déjà tenus par Steve Ballmer il y a quelques semaines.
HDS revient sur le marché des serveurs avec une solution cloud ready
Pompeusement baptisée unified compute platform (UCP donc à ne pas confondre avec l'UCS de Cisco), la solution packagée de Hitachi Data Systems combine des baies de stockage et des serveurs, associés aux logiciels d'infrastructure de Microsoft, à savoir la technologie de virtualisation Hyper-V, System Center Suite et la base de données SQL Server ainsi qu'aux produits réseaux de Cisco ou Brocade. "Grâce à ce partenariat avec Microsoft, nous sommes particulièrement bien armés pour relever les défis des clients qui envisagent de renouveler leurs infrastructures", explique John Mansfield, vice-président monde de la division Solutions stratégiques et Développement chez HDS. "La plate-forme virtuelle unifiée de calcul d'Hitachi offrira aux clients un système automatisé et virtualisé qui pourra servir de base à une infrastructure cloud. Il s'agit d'un avantage unique en termes de flexibilité pour assurer durabilité et croissance à long terme", a-t-il ajouté.
"Microsoft s'engage à fournir des solutions complètes, efficaces et automatisées avec des partenaires tels que HDS qui aident les clients à réduire les coûts et à être plus agiles " a souligné lors de la même conférence de presse Brad Anderson, vice-président de la division Gestion et Services chez l'éditeur de Redmond. « La nouvelle plate-forme de Hitachi intègre System Center de Microsoft pour aider les entreprises à mettre en place des infrastructures hautement virtualisées, automatisées et optimisées grâce à une solution logicielle conçue pour répondre aux besoins informatiques des clients dans des environnements exigeants. " C'est aujourd'hui une des principales tendances sur la marché, Dell, Cisco, HP, IBM ou Bull proposent déjà des solutions packagées avec VMware, Red Hat ou Microsoft pour déployer rapidement des infrastructures cloud.
Devoteam met la main sur Tieto France
La SSII Devoteam annonce le rachat des activités françaises du groupe scandinave Tieto, spécialisé dans la planification et l'ingénierie des réseaux mobiles ainsi que dans la conception de datacenters. Fondé en 1994, Tieto France est basé en région parisienne et compte 120 collaborateurs environ. L'entreprise devrait réaliser 20 M€ de chiffre d'affaires en 2010, dont 30% à l'international, principalement au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Son rapprochement avec Devoteam sera consolidé à compter du 1er mai prochain. (...)
(26/04/2010 14:23:42)Forum MSemploy.fr : 1 200 postes à pourvoir autour des technologies Microsoft
Pour faire face à une difficulté croissante de ses partenaires à recruter des compétences sur ses technologies, Microsoft France vient d'organiser la dernière édition de son Forum emploi. Exclusivement dédié aux partenaires de l'éditeur, ce salon a rassemblé, le 20 avril dernier, dans les locaux d'Issy-les-Moulineaux (92), une vingtaine d'entreprises, notamment Capgemini, Conix, Groupe Hélice, Logica, Neurones, Axoa, Degetel, SQLI, de même que l'organisme public Pôle Emploi. L'occasion de proposer aux 1 013 visiteurs présents un peu plus de 1 200 postes autour des technologies maison. « La crise nous a conduit a annulé les deux éditions 2009 du Forum emploi, sur les trois prévus chaque année », rappelle Laurent Pénisson, responsable de l'activité formation et certification chez Microsoft France. « Actuellement, la tendance s'est inversée, le marché de l'emploi IT repart et on peut même parler de tension sur certains profils ».
Ainsi, alors que plusieurs dizaine de milliers d'informaticiens recherchent encore un emploi, les difficultés de recrutement sont tangibles et certains postes ne sont pas pourvus. Pour Laurent Pénisson, les profils sous tension sont ceux liés aux récentes évolutions de l'éditeur : «On manque actuellement d'ingénieurs, de consultants et de développeurs spécialistes du travail collaboratif , de l'informatique décisionnelle (BI), du cloud computing (virtualisation notamment) et des solutions ERP. Les compétences sont devenues complexes et multiples, les candidats doivent à la fois maîtriser nos technologies et les métiers de nos clients, et les difficultés à recruter sont bien réelles. »
« Aujourd'hui, la tension est partout », ajoute Pierre François, directeur général de Vascoo, entreprise spécialisée en recherche et développement de compétences IT et organisateur de l'évènement. « Les technologies changent, or les efforts de formation n'ont pas toujours été faits, et le niveau d'expertise requis est devenu très élevé. On ne peut donc que constater une inadéquation entre l'offre et la demande. »
Fort de ce constat, Vascoo s'est fixé pour objectif de remettre à niveau les compétences en mettant notamment sur pied Homecom reconversion, un programme visant à faire progresser le niveau technique et fonctionnel des informaticiens pour accroître leur employabilité, afin de sécuriser leur carrière ou de retrouver un emploi. Conçus en étroite collaboration avec Microsoft et les sociétés qui recrutent, les cursus préparent les candidats aux certifications (SharePoint, SQL BI, HyperV, Dynamics NAV, MS CRM). Le financement des différentes sessions est réalisé par les conseils régionaux, les fonds de gestion des congés individuels de formation, et également le Pôle Emploi. Un service interne est, en outre, dédié à la recherche d'emploi et assiste les stagiaires dans leur démarche allant de la rédaction du CV jusqu'à la négociation du contrat en passant par la conduite d'entretien.
Toutefois, pour les demandeurs d'emploi la garantie de décrocher un job n'est pas automatique pour autant: «L'informatique est un milieu où les entreprises recherchent des profils immédiatement opérationnels, souligne Luc Suligoj, chargé d'affaires à la direction client services et partenariats Pole entreprises de Pole Emploi. Les nouvelles technologies imposent un renforcement permanent des compétences. Or, les demandeurs d'emploi âgés de plus de 50 ans qui ont passé de nombreuses années dans la même entreprise n'ont pas toujours le niveau de formation requis, malgré leur degré d'expertise, et peinent à se faire embaucher. »
Crédit photo: Microsoft France
(...)
PowerBuilder 12 s'appuie sur Visual Studio et supporte WPF en natif
Dans sa version 12, tout juste livrée, l'outil de développement PowerBuilder, édité par Sybase, facilite la migration des applications Win32 vers la plateforme .Net de Microsoft. Son architecture s'appuie maintenant sur MS Visual Studio et sa technologie DataWindow, réécrite en C#, produit du code managé et supporte de façon native le modèle de programmation de client riche, Windows Presentation Foundation (WPF).
Sybase livre donc PowerBuilder 12 avec deux environnements de développement intégrés (IDE). L'un reste destiné à la création et la maintenance des applications Win32, et servira aussi à faire migrer le code existant vers Windows Forms et WebForms. Tandis que l'autre permettra aux utilisateurs d'élaborer des applications basées sur WPF et de déployer du code managé au-dessus de Visual Studio.
L'éditeur de scripts propose désormais des informations sur les classes .Net, en plus de celles sur les colonnes et commandes d'objets DataWindow, et objets PowerBuilder.
Illustration : Powerbuilder 12 (crédit : http://blogs.sybase.com/powerbuilder/)
L'e-commerce ne progressera que de 9% en 2010
Depuis 2006, la progression du chiffres d'affaires des sites de e-commerce est de moins en moins dynamique, année après année, passant de +33% à +11% en 2009. La croissance du e-commerce sera en perte de vitesse cette année et devrait enregistrer +9%. Néanmoins, si le bilan ne ressemblera aucunemement aux années phares du secteur que sont 2003 (+53%) et 2004 (+44%), les sites Internet concernés réussiront à recruter davantage d'acheteurs. Finalement, leur chiffre d'affaires devrait s'établir à 16,9 milliards d'euros en 2010. "L'e-commerce profitera en revanche d'un meilleur contexte global sur ses deux marchés phares : le tourisme et la high-tech", analyse l'étude. Le secteur du tourisme pèse à lui seul 45,1% dans l'e-commerce, devant les rayons virtuels high-tech et électroménager (20,8%).
Le développement de l'accès à Internet sur les téléphones portables et la mise en place d'applications sur les smartphones ont ouvert la voie à une nouvelle façon de profiter du e-commerce. 12% des sites interrogés par cette enquête se sont ainsi mis à ce que l'on appelle le "m-commerce". 18% d'autres plateformes sondés comptent s'y mettre en 2010. Ce marché émergent ne représente pour le moment "qu'une part infime du total des ventes : moins de 1% du chiffre d'affaires Internet", précise l'étude.
Cette enquête a été réalisée auprès d'un panel de 51 sites de commerce électronique, dont Fnac.com, Dell, Pixmania, Air France, Accorhotels.com, ebookers, Voyages-sncf.com, vente-privee.com, Brandalley... (...)
La réduction des coûts télécoms passe par la VoIP chez Rana France
Filiale d'un des leaders italiens de la pâte alimentaire, Rana France distribue des pâtes alimentaires sous la marque Rana et réalise plus de 50 millions d'euros de chiffre d'affaires grâce à 70 collaborateurs. A côté des 20 sédentaires de son siège social, la société emploie 50 commerciaux mobiles. Rana France qui souhaitait optimiser ses services télécoms autant en terme de coûts que de fonctionnalités, s'est tournée vers les solutions de VoIP avec convergence voix-données-mobile.
Après étude de marché, elle a choisi la solution de l'opérateur VoIP Telecom à qui elle a également confié la flotte de 50 mobiles des commerciaux. Cette solution a été choisie pour sa flexibilité, sa simplicité de mise en oeuvre et son coût.
Dès sa mise en production, le système a permis d'accéder à de nombreux services à valeur ajoutée (conférences téléphoniques, composition automatique des numéros d'appel depuis Outlook, renvois d'appel, etc.), mais aussi de constater un retour sur investissement significatif, notamment en raison des faibles coûts de déploiement et d'utilisation et des gains de productivité générés. Le groupe Rana France, au terme d'une année d'utilisation de la plate-forme, estime avoir réalisé une économie de 20 000 euros (30 % du montant global de la facture). (...)
Le marché des PC redémarre en Europe
Il s'est vendu 26,33 millions de PC dans la région EMEA au 1er trimestre de cette année, en hausse de 22% par rapport au même trimestre de l'année précédente. Les PC portables sont à 32,2% de croissance, mais les bons vieux desktops entrent également dans un cycle de croissance du aux marchés émergents et à l'arrivée de nouveaux PC « tout en un ». Des éléments attendus, IDC ajoute l'impact d'Intel Core i. Par constructeur, IDC remarque que HP reste largement en tête avec 21,4% de parts de marché et 21,9% de croissance. Acer le talonne avec 19,4% des parts et 35,1% de hausse. Loin derrière, Dell est troisième avec 9,8% des parts et 22,5% de progression, suivi de Asus, 8,1% des parts et 131,6% de progression, Toshiba, 5,9% et 6,8% de progression.
HP est solidement installé en tête souligne IDC. Acer bénéficie de plusieurs facteurs : des promotions agressives sur les portables, une percée dans le grand public et les PME, une deuxième place acquise ce trimestre sur les desktops. Dell profite lui aussi de la croissance, même si elle est moins forte pour lui en Europe de l'Ouest. Asus est l'auteur de la plus forte croissance, due au grand public, mais aussi aux PC de bureau.
Derrière, Toshiba le cinquième est moins bien loti, mais comme 2009 a été moins pénalisant pour lui, la comparaison est forcément moins favorable aujourd'hui. De plus, Toshiba est concurrencé par des gens très agressifs en matière tarifaire. Lenovo, Samsung, Apple et Sony sont en forte croissance mais sur des volumes bien inférieurs. Fujitsu le dixième souffre de la contraction de ses volumes de ventes.
Ausy recherche 700 ingénieurs
Dans un secteur des sociétés de services très affecté par la crise, Ausy affiche une grande stabilité et des ambitions fortes. « Nous avons des projets signés sur le long terme, avec la plupart des grands groupes français, qui justement recherchent des partenaires de long terme » »souligne Didier Lichtensteger, directeur des ressources humaines. Sur cette base, Ausy peut annoncer 700 recrutements en 2010, tous en CDI, pour des prestations à la fois dans les systèmes industriels complexes et dans les systèmes d'information. Originalité d'Ausy, ses recrutements massifs sont assurés en interne, par le biais des managers commerciaux. Les patrons sur le terrain. Les futurs candidats ont droit à trois entretiens : une prise de connaissance pour le premier, un entretien avec des tests techniques pour le deuxième, enfin, un rendez-vous avec un directeur d'agence.
« Ausy recrute essentiellement des ingénieurs, qui vont développer des logiciels dans la Recherche et Développement externalisée, ou les applicatifs pour les systèmes d'information », explique Didier Lichtensteger. Un quart des 700 ingénieurs recrutés sont des débutants, le reste devant présenter entre 2 à 5 ans d'expérience. Quelques experts ou directeurs de projets sont également ciblés. Les recrutés vont intégrer un groupe très décentralisé, avec 18 implantations régionales. Sur les 700 postes à pourvoir, 280 se situent en Ile-de-France, les autres en région, 100 par exemple en Paca, la plus forte implantation d'Ausy.
Les recrutements vont s'étaler sur l'année. Ausy a développé un plan pour conforter ces recrutements. Des évènements mensuels sont organisés par la DRH, ensuite des entretiens trimestriels sur les compétences, mensuels et annuels avec les managers permettent de faire évoluer les collaborateurs. Ausy a d'ailleurs créé une Université interne pour former ses collaborateurs.
(*) avec un résultat net part du groupe de 4,6 millions d'euros (ME) et un résultat opérationnel courant de 8,7 ME.
Illustration : D.R.
(...)(26/04/2010 09:57:42)Le WiMax ne fait pas recette en Italie
(Source EuroTMT)
En Italie, le situation du WiMax est carrément désastreuse. Malgré des prix cassés - 20 € par mois pour l'internet sans fil à haut débit et les appels illimités -, les Italiens n'ont pas cédé aux sirènes des opérateurs. Dans ce dossier d'ailleurs, seul l'Etat a fait une bonne affaire puisque les opérateurs ont du verser 136 millions d'euros pour décrocher les licences, tous sans exception, même ceux qui ne se sont pas lancés sur le marché et qui se contentent, pour le moment, d'admirer leur diplôme accroché au mur façon tableau de chasse.
A l'origine de ce faux départ, des failles évidentes dans la couverture du réseau. Seulement 40 provinces peuvent en effet profiter du WiMax. « Nous sommes dans une situation complètement chaotique ! » déplore Aria, l'opérateur qui a peaufiné un plan industriel de 300 millions d'euros d'investissements étalés sur trois ans. Au départ, l'objectif du groupe était de couvrir les 20 régions italiennes. Hélas, après avoir enregistré des retards en raison de la crise économique et financière qui a retardé le déblocage des financements prévus, Aria a du revoir ses ambitions à la baisse. Mais tout n'est pas perdu et l'opérateur se prépare à repartir du bon pied, jure la direction du groupe.
En mars dernier, les actionnaires ont décidé de recapitaliser la société en injectant 20 millions d'euros et d'amplifier la couverture du réseau à partir du mois de mai prochain. Le fait est qu'Aria, comme les autres opérateurs, est engagé dans une véritable course contre la montre. Le contrat passé avec l'Etat italien prévoit que les opérateurs qui ne seront pas en mesure de tenir leurs engagements, notamment en ce qui concerne la couverture du réseau, devront restituer leur licence en octobre prochain. Du coup, Aria songe à passer un accord sur la fourniture de son service avec Telecom Italia. Pour sa part, Linkem, qui a investi 45 millions d'euros pour décrocher sa licence, a réussi à trouver 24 millions d'euros à travers un consortium placé sous la houlette d'Unicredit.
Illustration D.R.
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Tout comme Aria, Linkem a voté une augmentation de capital de 10 millions d'euros pour débloquer la situation. Cette bouffée d'oxygène devrait permettre, selon la direction du groupe, de convaincre au moins 5 000 Italiens de souscrire un abonnement, l'objectif ciblé par Linkem d'ici 2012. Plusieurs sociétés sont également sur la ligne de départ comme Retelit, qui fait de la sous-traitance avec son WiMax. Enfin, Mandarin qui doit se contenter pour le moment, de son petit millier d'abonnés, plus un million d'utilisateurs potentiels en Sicile, l'une des régions actuellement couverte par le réseau. Du coté des autres, c'est le désert. Rien ne bouge chez MGM, propriétaire de la télévision locale OdeonTV, ou du côté des consortiums Ribes et Assomax.
Dans le milieu, on estime que la situation désastreuse du WiMax en Italie découle du comportement laxiste de l'Etat qui a retardé la vente aux enchères des licences. Pour preuve, veulent croire certains experts de secteur, la situation américaine où les opérateurs tablent sur 120 millions d'abonnés d'ici la fin de l'année. Le Wimax serait-il maudit en Europe, à l'instar de ce qui se passe en France où Bolloré Télécom aura dépensé ses investissements en pure perte.
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