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(25/01/2012 11:03:10)
Salon E-Marketing : les technologies mobiles et sociales se diffusent
Belle affluence sur le salon E-Marketing qui se tient au Palais des Congrès de Paris jusqu'à ce soir. « Il y avait ce matin 10% d'inscrits de plus par rapport à l'an dernier », notait hier au premier jour Alain Laidet, commissaire général du salon, qui pense atteindre une fréquentation équivalente à celle de la précédente édition (13 500 visiteurs en 2011 - mise à jour : le salon aura finalement enregistré 15 000 visiteurs en janvier 2012). Il souligne la bonne fréquentation des conférences : la plénière, consacrée aux nouveaux enjeux des fonctions marketing à l'ère du numérique, celle portant sur les usages du marketing mobile qui explosent, mais aussi la session couvrant le marketing B-to-B, qui a enregistré 1 500 inscriptions.
« Aux côtés des thèmes fondamentaux du salon que sont l'e-mailing, la publicité en ligne, l'affiliation et le search, arrivent le social et le mobile, avec des entreprises qui se demandent comment elles doivent impliquer leurs marques sur ces sujets », pointe Alain Laidet. Des déploiements qui doivent se compléter d'outils d'analyse du référencement SEO (search engine optimization) et de la e-reputation. Sur le salon, on trouvait dans cette catégorie l'éditeur Yooda, avec son logiciel d'analyse et d'automatisation du référencement SeeUrank, ou des sociétés telles que Ucatchit (plateforme de monitoring des stratégies SEO), SearchMetrics (logiciel d'analyse du référencement), AdQuantic qui optimise les campagnes s'appuyant sur les Adwords de Google, ou encore Score MD qui développe la solution de scoring comportemental Pilot ROI.
Gare à l'abus de notifications sur les mobiles
Une enquête de Médiamétrie a décompté 18,3 millions de « mobinautes » en France au 3e trimestre 2011. Parmi les centres d'intérêt du salon, la conférence portant sur les usages du marketing mobile a réuni les éditeurs Mobiletag et Fidall, et la société de services mobiles Surikate. Mobiletag a développé une application pour lire les flash codes (codes barre 1D/EAN, 2D...) avec l'appareil photo d'un smartphone et accéder à des informations complémentaires. « Nous avons 10 millions d'applications téléchargées ou pré-embarquées en natif sur les mobiles », a indiqué Christian-François Viala, son directeur marketing, en précisant que 60% de sa base utilise un iPhone (à noter que parmi les autres plateformes, il conserve une base Symbian). Il estime que le code 1D sera le code de l'année 2012. « C'est le plus déployé, il faut des parcs importants pour faire des campagnes », a-t-il souligné. Il s'agit pour lui des solutions les plus faciles à utiliser pour les annonceurs. Interrogé par Christophe Romei, fondateur de la conférence lemobile'2012, le directeur marketing de Mobiletag recommande l'existence d'un site mobile ou d'une application dédiée derrière le code barre et met en garde sur la customisation du code barre qui risque d'en fausser la lecture.
Lancée en juillet 2010 pour l'iPhone, l'application de Fidall compte plus de 600 000 utilisateurs et gère 3,5 millions de cartes de fidélité, six par personnes en moyenne, indique Yann Casanova, fondateur de la société Fidall. « Nous collaborons avec des enseignes qui émettent des cartes », explique-t-il. « Pour l'utilisateur, l'adhésion se fait en quelques clics. Il peut ensuite consulter ses comptes, ses soldes de points et recevoir des deals. » La société s'est lancée sur Android il y a quelques mois. Elle privilégie l'envoi d'informations en lien avec les cartes possédées afin d'éviter de « spammer » les clients. Sur ce point, Jules Minvielle, fondateur de Surikate, rappelle qu'en cas d'abus de notifications push, la sanction de l'utilisateur, c'est la désinscription. Il signale par ailleurs que les notifications sont aussi un moyen de faire revenir les utilisateurs dans les applications mobiles. « Au bout de 6 mois, seuls 15% des utilisateurs reviennent dans une application », indique-t-il.
« Gamification » et sites communautaires
Sur la session marketing mobile, une deuxième table ronde a donné la parole à Christophe Guittard, responsable Internet et données de Disneyland Paris. Pour aider les visiteurs à optimiser leur journée, le parc d'attractions leur propose une application mobile, développée par Pure Agency. « Nous comptons 1 million de téléchargement, 500 000 visiteurs uniques par mois et avons augmenté de dix points la satisfaction de nos clients », a indiqué Christophe Guittard. Parmi les autres intervenants, Dimitri Vardakas, co-fondateur de Seventhside Games, une société versée dans le « géosocial » et la gamification qui consiste à exploiter les mécanismes du jeu pour stimuler la participation des utilisateurs. Seventhside intègre l'environnement réel de l'utilisateur dans les jeux grâce à la géolocation. La société s'adresse aux marques avec des offres sur mesure, qui peuvent aussi être industrialisées. Elle a lancé en octobre son premier jeu pour iPhone et iPad, Beebble, dans lequel des abeilles développent des villes et communiquent avec les humains.
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Dans les allées du salon E-Marketing, aux côtés des acteurs de la gestion des e-mails (Neolane, Emailvision, NP6 ou EmailStratégie) et de l'affiliation (Zanox, Twenga, Netaffiliation ou encore la Néerlandaise Daisycon), on retrouvait un éditeur comme Total Immersion, spécialisé dans la réalité augmentée. Son application TryLive Eyewear conçue pour les opticiens a été popularisée en France par Atol qui propose d'essayer ses lunettes en ligne. Quelques pas plus loin, l'éditeur JeeMeo, créée mi 2009, s'est investi dans le Social CRM en mode SaaS. Son objectif : outiller l'entreprise pour professionnaliser le traitement des relations clients sur les sites communautaires (Facebook, Twitter ou forums d'entraide sur les marques), « plutôt que de laisser le community manager opérer comme un électron libre ».
Be2bill, paiement en ligne avec contrat de vente
Sur le terrain de la e-reputation, Lingway annonçait la version 2.0 de sa solution LeR, en mode SaaS. Celle-ci s'appuie sur l'analyse linguistique des contenus circulant sur Internet et fournit des indicateurs d'analyse de l'opinion. Elle propose maintenant l'analyse automatique des tonalités, la génération de tableaux de bord et l'extraction de verbatims dans les commentaires d'internautes recueillis sur les blogs et les forums. A noter par ailleurs, l'annonce de be2bill par Rentabiliweb, spécialisé dans la monétisation d'audience. Cette solution de paiement sur Internet combine trois services : l'ouverture d'un contrat de vente à distance, la transaction en ligne et un programme de fidélisation.
En fin de soirée, la cérémonie des E-Marketing Awards organisée par le salon a primé dix lauréats. Parmi eux, la meilleure stratégie communautaire et le Grand Prix ont été attribués à Publicis Activ pour Castorama. La communauté d'entraide entre bricoleurs a attiré 100 000 visiteurs deux mois après son lancement, 1 million de visiteurs uniques sur les forums après trois mois et 413 000 téléchargements de l'application smartphone. Un Award est revenu à l'application mobile Prixing qui permet aux acheteurs de comparer les prix et de gérer leurs cartes de fidélité. Dans la catégorie Technologie E-Marketing, le jury a distingué Fifty Five pour son application Dashboard 55 servant à analyser les actions sociales et mobiles sur tous les sites. La société Dolist a par ailleurs été primée pour ses technologies IGQ et Opera destinées à améliorer l'efficacité des campagnes d'e-mailing.
Les lauréats des E-Marketing Awards 2012 (crédit : Verrier Sunlight)
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Apple premier client mondial de semi-conducteurs
Le top 10 des constructeurs informatiques ou électroniques représente un marché de 105,6 milliards de dollars en 2011 pour le marché des semi-conducteurs. Les principaux moteurs de croissance ont été les smartphones, les tablettes et les disques SSD selon le Gartner. En 2010, le cabinet citait aussi les TV LCD et les ordinateurs portables, aujourd'hui rayés de la liste.
Les entreprises qui ont gagné des parts dans le marché des smartphones, comme Apple, Samsung Electronics et HTC, ont accru leur demande de semi-conducteurs, tandis que ceux qui ont perdu des parts de marché dans ce segment, comme Nokia et LG Electronics, ont diminué leur demande de semi-conducteurs, explique Masatsune Yamaji, auteur de l'étude.
34,6% de croissance pour Apple
Apple a conquis la première place, grâce à ses performances dans les smartphones et les tablettes. Même dans les ordinateurs personnels, avec le succès du MacBook Air, Apple augmente sa demande en semi-conducteurs. La firme est passée de 12,8 à 17,2 milliards de dollars, en croissance de 34,6%. Son suivant, Samsung, passe plus modestement de 15,3 à 16,7 milliards de dollars, en hausse de 9,2%. HP est le grand perdant, avec 16,6 milliards contre 17,6, en baisse de 5,5%.
Dell devient 4ème à la place de Nokia, ils échangent leurs places. Les deux perdent de l'activité, Dell baisse de 6,7% à 9,8 milliards de dollars en 2011, Nokia perd 20,1% avec 9 milliards de dollars. Le sixième, Sony, est également en baisse, de 9%, avec 8,2 milliards de dollars en 2011. Toshiba affiche 2,3% de baisse à 7,6 milliards, il est septième.
Lenovo affiche la plus forte hausse, +23,7%, avec 7,5 milliards de dollars et devient huitième. LG perd 1,4% à 6,6 milliards de dollars, c'est le neuvième, Panasonic ferme la march, avec 6,3 milliards en baisse de 6,5%.
Infor renforce sa stratégie mobile avec deux applications
Suite à une enquête menée en interne sur sa stratégie mobile, l'entreprise « a mis en évidence une réalité et une philosophie commune à sa base de produits, » a déclaré Nick Borth, directeur produit pour la mobilité chez Infor. « En rassemblant tout cela dans une plateforme d'intégration unique, nous pensons contribuer au déploiement très rapide de nos principaux produits, » a-t-il déclaré. L'entreprise possède de nombreux clients dans les secteurs de la fabrication et de la distribution. « C'est sur ces secteurs que Infor se focalisera en priorité et prendra en compte les usages en matière de mobilité, » a-t-il déclaré.
Motion repose sur la technologie d'intégration ION d'Infor. Celle-ci permet une interconnexion entre les applications mobiles et les applications PGI/ERP (Progiciel de Gestion intégrée - Enterprise Resource Planning) et GRC/CRM (Gestion de la Relation Client - Customer Relationship Management) de l'éditeur. La technologie comprend également une composante App Manager pour le provisionnement des utilisateurs et la sécurité. « App Manager permet en partie de résoudre le problème de la diversité en matière de mobilité, qui oblige d'avoir un utilitaire pour chaque application, » a déclaré le directeur produit. Motion n'inclut pas de composante pour la gestion de périphérique, « mais Infor envisage de l'ajouter, » a encore indiqué Nick Borth. Pour l'instant, Road Warrior est une application GRC « légère », tandis que ActivityDesk, qui fonctionne un peu comme Twitter selon Infor, permet aux utilisateurs de garder une trace de ce qui se passe sur les systèmes back-end.
Des applications disponibles pour Android et iOS
« Pour commencer, les deux applications sont disponibles en version iOS natives. Des versions Android natives seront livrées plus tard cette année, » a précisé Nick Borth. « Infor n'a pas encore décidé si elle ciblera également les BlackBerry et les mobiles sous Windows Phone, » a-t-il ajouté. « Ces deux applications ne sont pas spécialement personnalisables, » a-t-il expliqué. « Mais plus tard cette année, Infor prévoit de livrer un SDK (Software Development Kit) que les clients et les partenaires pourront utiliser pour développer et modifier les applications mobiles, » a-t-il déclaré. Infor a développé des modules d'intégration packagés pour quatre de ses produits ERP. Les utilisateurs seront en mesure de les utiliser sur les nouvelles versions. « Mais ION conserve les options pour se connecter à d'anciennes plates-formes, » a déclaré Nick Borth. Infor réalise même des tests pour lier ses applications mobiles à des systèmes ERP Green Screen, » a t-il ajouté. Même si l'objectif est de faire converger le développement mobile vers la plateforme Motion, « Infor n'a pas l'intention de mettre à la retraite toutes ses applications mobiles existantes, » selon le directeur produit. Ce qu'espère l'entreprise, c'est que les partenaires qui ont déjà fourni des applications mobiles aux clients d'Infor migreront aussi leur développement sur Motion.
L'acquisition, l'an dernier, de Lawson Software a un peu perturbé les projets à long terme d'Infor, dans la mesure où Lawson avait réalisé davantage de développement d'applications mobile maison que Infor. « Des discussions sont en cours pour savoir comment avancer, » a déclaré Nick Borth. Pour l'instant, Motion n'est accessible qu'à partir du service CloudSuite d'Infor. Progressivement, Infor pourrait l'offrir à ses clients qui souhaitent faire des déploiements sur site, mais « cela ne figure pas dans les objectifs de notre feuille de route, » a précisé l'entreprise. Le tarif des applications mobiles est fonction du souscripteur. Selon le directeur produit, les clients peuvent bénéficier de remises s'ils ont déjà le framework ION. Mais celui-ci a refusé de fournir des informations précises sur les prix. « Infor devrait annoncer environ une dizaine d'applications mobiles supplémentaires d'ici à l'an prochain, » a-t-il dit. Mais ce nombre pourrait changer.
(...)(24/01/2012 16:57:24)Une BBox Sensation sans révolution
La Bbox Sensation a été présentée par Olivier Roussat, directeur général de Bouygues Telecom. Elle se décompose, dans sa version ADSL, en une box et un décodeur TV HD et se présente comme un point de convergence entre toutes les plateformes multimédias du foyer : PC, TV, ampli audio, téléphone, etc. La version fibre de la box regroupe quant à elle box et décodeur TV en un seul appareil. Cette Bbox Sensation sera disponible au printemps, dans ses versions ADSL et fibre (constituée d'une box unique).
Développée en partenariat avec Samsung, cette box, au design inexistant, est dotée d'un processeur Intel Atom CE 4200 épaulé par 1 Go de mémoire vive, d'un disque dur de 320 Go, de cinq prises USB, de quatre ports Ethernet, d'un lecteur de carte SD et d'une manette de jeu. Elle est dotée de l'interface WiFi 802.11n, alors que le 802.11ac pointe le bout de son nez. La Bbox Sensation sera toutefois livrée avec un module femtoCell 3G+ signé Huawei, permettant de connecter simultanément jusqu'à cinq appareils mobiles pour un accès haut débit jusqu'à 42 Mbit/s. Une option encore absente sur la FreeBox v6 Révolution. Mais plus d'un an après la sortie de cette dernière, la Bbox Sensation fait l'impasse sur le lecteur Blu-ray et ne propose pas de télécommande équipée d'un clavier, comme sur la Box de Numericable.
En association avec Playcast, Bouygues Telecom propose une offre de divertissement. Il s'agit d'un service de jeux, fort d'un catalogue d'une cinquantaine de titres parmi lesquels Super Street Fighter IV,Dirt 2, Call of Duty, Sonic Generations, etc. La Bbox Sensation disposera en outre d'une interface repensée pour les programmes TV et son offre VoD. L'opérateur a également créé une série d'applications originales afin d'avoir accès à l'ensemble de ses données multimédias (photos, vidéo, TV) directement sur sa tablette. Côté téléphonie, il annonce que les appels illimités vers les mobiles seront disponibles sur l'ensemble de la gamme Bbox Sensation.
Olivier Roussat n'a fourni aucune indication de prix concernant la location de cette Bbox et l'ensemble des abonnements associés. Toutefois, la migration sera gratuite pour les abonnés actuels.
Les propositions de Google pour accélérer la couche TCP
L'équipe de Google baptisée « Make the Web Faster » (rendre le web plus rapide) a émis plusieurs recommandations pour améliorer la vitesse de TCP, notamment en augmentant la fenêtre de congestion TCP initiale. Dans un article sur son blog, Yuchung Cheng, membre de l'équipe de Google explique, « la quantité de données envoyées au début d'une connexion TCP est actuellement de trois paquets, ce qui implique trois allers-retours pour livrer un contenu de taille minuscule 15 Ko. Nos expériences montrent qu'IW10 [fenêtre de congestion initiale de 10 paquets] réduit la latence du trafic web tout en augmentant le transfert de contenu de 10% ». Google veut aussi que le délai de dialogue soit réduit de trois à une seconde. « Une RTT [round-trip time] (session d'aller-retour) durant trois secondes était appropriée il y a une vingtaine d'années, mais l'Internet d'aujourd'hui exige un délai beaucoup plus court. »
Des algorithmes made in Google
Al Hilwa, analyste chez IDC explique que les propositions de Google « semblent être bien documentées » et ajoute que « si elles sont adoptées largement, elles entraîneront une amélioration significatives des performances du réseau et réduiront la latence ».
La firme de Mountain View encourage l'utilisation du protocole TCP Fast Open, développée par elle, pour réduire la latence et de l'algorithme PRR (proportional rate reduction) pour TCP afin de diminuer la perte de paquets. Yuchung Chen précise « la perte de paquets indique que le réseau est encombré. PRR est un nouvel algorithme de récupération de paquets, qui travaille pendant que le réseau est embouteillé. Cet algorithme est plus rapide que l'actuel mécanisme qui ajuste le taux de transfert selon le niveau de pertes de paquets. PRR fait maintenant partie du noyau Linux et Google travaille pour l'intégrer au standard TCP ». De plus, le développeur indique que Google travaille sur des algorithmes propres aux réseaux mobiles. Il ajoute à la fin du post sur le blog que les travaux de Google sur TCP sont en Open Source.
(...)
Free Mobile reporte l'ouverture de sa boutique en ligne
Free Mobile annonce le mardi 24 janvier, le jour même de son supposé lancement, le report de l'ouverture de sa boutique en ligne. Les premiers téléphones seront disponibles depuis l'espace abonné en paiement comptant dans la semaine du 30 janvier. Le paiement en plusieurs fois sera quant à lui proposé dans les prochaines semaines.
Les premiers modèles qui seront mis en vente par Free Mobile couvrent l'ensemble des besoins :
- Entrée de gamme : ZTE F160 (49€ comptant);
- Milieu de gamme : le Huawei U8350 (120,76€), le ZTE Blade S (144,76€) et les Samsung Galaxy Y (144,76€) et Galaxy Ace (220,76€);
- Haut de gamme : le Samsung Galaxy S2 (541€) et bientôt le Rim BlackBerry Curve 3G et le iPhone 4S.
eAdministration : les Français s'interrogent sur la sécurité des données
Selon une étude de Harris Interactive pour Berger-Levrault, publiée ce mardi 24 janvier, 79% des Français estiment qu'il n'est pas impossible que leurs informations soient rendues publiques un jour, tandis que 77% pensent même que ces dernières peuvent être piratées.
Aujourd'hui, une majorité de Français ne pense pas disposer de garanties que leurs données personnelles, renseignées en ligne et récoltées par l'administration, sont sécurisées. 58% considèrent par exemple qu'il existe un risque de revente par les pouvoirs publics à des organismes privés, à des fins de démarchage.
Ainsi, si 29% des Français ont déjà communiqué leur état civil, 18% leur situation familiale et 17% leurs coordonnées bancaires, 51% sont loin d'être prêts à divulguer leur dossier médical sur internet, et 54% leur revenus. La dématérialisation des données personnelles à des fins administratives fait débat : 22% des sondés estiment que le concept est trop appliqué, alors que la même proportion considère qu'il n'y en a pas assez.
Cette étude a été réalisée auprès d'un échantillon de 1.005 individus, représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus.
Dépassé, Rim cherche un second souffle pour ses Blackberry
Comme il l'a déclaré hier au cours d'une conférence téléphonique, Thorsten Heins veut améliorer le développement des produits, mais aussi le marketing de l'entreprise. Le nouveau PDG de RIM succède à Mike Lazaridis et Jim Balsillie. Ce dernier, qui avait la position de PDG adjoint, souhaite rester dans l'entreprise. « Je m'engage à faire tout ce qui est possible pour aller au-delà des attentes des actionnaires, » a déclaré Thorsten Heins.
« La décision de RIM de recruter un nouveau directeur général au sein même de l'entreprise indique clairement que le constructeur ne compte pas changer sa stratégie actuelle, qui repose sur l'acquisition du système d'exploitation QNX, » a estimé Geoff Blaber, analyste chez CCS Insight. QNX sert déjà de moteur à la tablette PlayBook de RIM, et sera utilisé sur les smartphones du constructeur tournant sous BlackBerry 10, » a ajouté l'analyste. « Il y a 18 mois, Mike Lazaridis et Jim Balsillie ont pris une direction audacieuse et une décision importante concernant notre future plateforme. Ils ont acheté QNX pour supporter la transformation de la plateforme BlackBerry pour la prochaine décennie, » a déclaré le nouveau PDG. « Aujourd'hui, avec la version 2.0 du Playbook attendue pour le mois de février, nous sommes plus que jamais confiants du fait que c'était la bonne décision à prendre. »
Améliorer le marketing de l'entreprise
Pour commencer, Thorsten Heins va concentrer ses efforts dans l'amélioration du marketing de l'entreprise, avec notamment et dès que possible, le recrutement d'un nouveau directeur marketing. Il va également porter toute son attention au développement de produits. « Nous devons avoir un objectif marketing plus fort, et nous devons nous concentrer davantage sur le consommateur, parce que c'est de là que vient une grande partie de notre croissance, » a déclaré le PDG. RIM va aussi changer la manière dont elle développe ses produits. « Le constructeur a voulu apporter des innovations tout en développant ses produits. Cela ne peut continuer, » a déclaré Thorsten Heins. « L'innovation sera d'autant plus pertinente qu'elle sera intégrée aux produits après des prototypages, et RIM dispose des équipes nécessaires pour tester de nouvelles idées, » a-t-il ajouté. « Mais quand on définit un produit... sa mise en production doit rester extrêmement précise, sans interférence avec les programmes de développement existants, » a déclaré le PDG de RIM. Ce dernier n'a pas évoqué les rumeurs en cours concernant une éventuelle acquisition de RIM, mais a insisté sur le fait que le modèle de stratégie actuelle restait la voie à suivre. « En aucun cas je n'ai l'intention de m'en éloigner ou de diviser notre activité entre différentes entreprises, » a déclaré Thorsten Heins, ajoutant que s'il était prêt à écouter ceux qui souhaitaient voir le système BlackBerry 10 licencié, ce n'était là pas son objectif principal.
Selon les analystes, le fait que RIM ait recruté son PDG à l'intérieur de l'entreprise a été une bonne décision. « Thorstent Heins, qui a intégré RIM il y a plus de 4 ans maintenant, a été directeur opérationnel (COO) de l'entreprise pendant quelque temps, et c'est lui qui a pris en charge le tournant auquel on assiste aujourd'hui au niveau des produits, » a déclaré Geoff Blaber. « Il va falloir tenir la stratégie déjà engagée. » Pete Cunningham, analyste pour le cabinet d'études de marché Canalys, dit la même chose : « RIM était au point mort et avait besoin d'un nouveau leadership. Certainement, cela aurait été plus risqué de recruter quelqu'un à l'extérieur, » a-t-il déclaré.
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Maintenant, le vrai défi est de mettre dès que possible les smartphones sous BlackBerry 10 sur le marché. En décembre, le constructeur canadien avait annoncé qu'il commencerait à vendre ses mobiles avec la nouvelle plate-forme logicielle « vers la fin de 2012 », car il voulait attendre l'arrivée de puces plus performantes. « Il est difficile de se dire qu'un changement de leadership à la tête de l'entreprise va beaucoup accélérer ce calendrier, » a déclaré Pete Cunningham. « Les produits basés sur la plateforme BlackBerry 10 devaient arriver plus tôt, et ce retard a nui à RIM, » a estimé Geoff Blaber. « En vérité, le développement d'une nouvelle plate-forme, même si elle est basée sur le système d'exploitation préexistant de QNX, va forcément prendre un certain temps, » a ajouté l'analyste de CCS Insight. Ce dernier pense que le développement de la tablette Playbook a dispersé le travail du département d'ingénierie de RIM au détriment des nouveaux smartphones. Désormais bradée, cette tablette a plombé les comptes de Rim qui a été obligé de provisionner 485 millions de dollars fin 2011.
L'autre défi important auquel le dirigeant de RIM devra répondre sera d'aider RIM à regagner un peu de sa gloire d'antan sur le marché américain. Le constructeur a vu sa part de marché chuter de 24% au troisième trimestre 2010 à 9 % à peine au 3e trimestre 2011, » a indiqué Canalys. Cependant, l'image de RIM dans d'autres parties du monde est plus positive. « Le Moyen-Orient, l'Afrique et l'Asie du Sud ont affiché des résultats particulièrement favorables au troisième trimestre, » a encore déclaré Canalys. « Sur un certain nombre de marchés, les BlackBerry se vendent encore très bien, mais le problème de RIM c'est que tout le monde se concentre sur le marché américain. Et c'est là que le constructeur a essuyé de sérieux revers, » a déclaré Pete Cunningham.
Mais pour RIM, cette situation risque d'empirer avant de s'améliorer. Comme pour Sony Ericsson, Motorola Mobility et HTC, RIM a du batailler dur pendant le quatrième trimestre 2011. RIM doit tenir sa conférence mondiale BlackBerry World début mai. Ce sera pour le nouveau PDG Thorsten Heins, l'une des premières occasions de présenter sa vision pour l'entreprise et de ranimer une certaine excitation autour des produits du constructeur. « Mais ce ne sera pas une tâche facile, » a estimé Pete Cunningham.
(...)(24/01/2012 12:13:41)Ruby on Rails passe en version 3.2
Ruby on Rails est un framework Open Source, lancé en 2004, pour la création d'applications web basées sur le langage de développement Ruby. Aujourd'hui, la plateforme évolue vers la version 3.2. Un des principaux atouts est l'amélioration du mode développement. David Heinemeier Hansson, créateur de Ruby on Rails, explique dans un blog, « l'accélération du mode dev est une étape majeure depuis la version 3.1 [qui est sortie en août 2011] ». Cela signifie qu'à chaque fois qu'un programme est modifié, puis testé, le mode dev ne recharge que les classes réellement modifiées. «La différence est spectaculaire sur une grosse application », précise David Heinemeier Hansson.
Marqueur et moteur de routage intégré
La fonctionnalité « tagg loader » est aussi une innovation de la version 3.2. Il s'agit de marqueurs pour savoir si Ruby on Rails est utilisé pour exécuter plusieurs applications ou s'il lance une application pour plusieurs utilisateurs. Avec ce script, un administrateur peut filtrer les fichiers log, juste pour voir l'activité d'une application ou d'un utilisateur spécifique. Une autre fonctionnalité permet d'annoter les requêtes - qui peuvent aider au débogage - et la version 3.2 intègre un moteur de routage, appelé Journey, pour accélérer les réponses aux demandes des navigateurs web.
Au moins 226 000 sites utilisent Ruby on Rails, selon le service australien BuiltWith analyse des tendances Pro. Dans l'enquête de TIOBE sur les langages, publiée en Janvier, l'utilisation de Ruby semble avoir légèrement reculé.
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