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(15/01/2010 17:10:28)

Pour 2010, Atos Origin mise sur le cloud et l'informatique verte

« Certains de nos clients pensent déjà à l'après crise et nous interrogent sur les solutions qui leur permettront d'assurer la croissance de demain » a expliqué Thierry Breton, le PDG d'Atos Origin. « Et pour faire face aux indispensables ruptures auxquels nos clients devront faire face cette année, nous allons leur proposer une série de quatre nouvelles offres en 2010 » poursuit l'ex-ministre des Finances. Premières annonces hier, jeudi 14 janvier, avec Atos Sphere, une plate-forme cloud reposant sur le savoir- faire et les ressources internes (45 datacenters répartis dans le monde dont 8 globaux notamment à Aubervilliers ou Hong Kong), et Ambition Zéro Carbone, combinant conseil en développement durable et services pour optimiser les infrastructures. Suivront dans l'année la présentation des offres applicatives packagées (Smart Utilities), de l'ECM et de la Collaboration, puis du Context aware Computing (les applications mobiles tenant compte du contexte, à savoir la localisation, les ressources et les personnes disponibles), et enfin du Social Computing (le développement des réseaux sociaux dans et en dehors des entreprises). Réduire le coût de son système d'information avec un cloud Dans le domaine du cloud computing, Atos Origin exploite le savoir-faire issu de l'acquisition de Wordline pour proposer des services à la demande facturés à l'usage. « Les technologies mises en place dans le domaine du cloud vont nous permettre de proposer de nouvelles approches à nos clients avec à la clef des économies substantielles puisque l'investissement sera beaucoup moins lourd qu'avec une infrastructure classique » a précisé Thierry Breton. « Évolutivité, paiement à l'usage, expertise technologique, souplesse de mise en oeuvre... le cloud n'est pas une vague comme les autres. Nous changeons de modèles économique et technologique ». Une bibliothèque avec une centaine de modules applicatifs accompagne l'offre Sphere qui ambitionne de fournir des plates-formes fonctionnelles dans des environnements hétérogènes. Et ce, dans un domaine privé ou public. « Bien souvent nos clients commencent par nous demander un cloud privé avant d'accepter de mutualiser certaines ressources pour réduire les coûts » poursuit le PDG d'Atos Origin. Parallèlement, Atos étudie également la mise en place de services spécifiques à destination des grosses PME comme la gestion de postes clients, la migration de données ou encore des tests de non-régression (par exemple avec SAP). « Des services hier inaccessibles financièrement aux PME en raison des investissements qu'ils impliquent » a précisé Thierry Breton. [[page]] Interrogé lors de cette conférence de presse sur la récente union sacrée de Microsoft et de HP autour du cloud, le PDG d'Atos Origin a élégamment botté en touche en expliquant que « cette annonce de Microsoft et de HP pour simplifier la mise en place de cloud reste une offre propriétaire. Nous sommes partenaires de Microsoft et nous proposons aujourd'hui notre propre cloud (...) avec des services de gestion et de migration reposant sur VMware. Nous sommes bien placés pour offrir la solution la plus riche à nos clients ». Arnaud Ruffat, président d'Atos Origin France précise encore que « la multiplication des solutions est une bonne chose, mais que la question de l'interopérabilité reste très importante. Attention aux solutions verrouillées. Si un client nous le demande pourquoi pas, mais nous nous efforçons toujours de bien évaluer les besoins pour proposer la meilleure solution». Face aux solutions d'Amazon, de Google ou de Microsoft, Atos Origin met en avant son expertise en terme d'intégration pour assurer la sécurité, la qualité de service, la conformité et la gestion des incidents. Et pour répondre aux contraintes géographiques concernant l'hébergement de données sensibles, Atos peut compter sur ses datacenters régionaux disséminés à travers le monde. Enfin comme avec ses contrats d'infogérance, Atos s'engage à compenser les émissions carbones liées aux prestations green cloud fournies à ses clients. Pour une informatique plus verte La compensation de l'empreinte carbone informatique est d'ailleurs le deuxième cheval de bataille d'Atos Origin avec le programme Ambition Zéro Carbone. Une cinquantaine d'experts, relayés par des consultants généralistes suivront la quinzaine de projets Green IT en cours. Plusieurs outils sont proposés aux entreprises : mesure de la consommation énergétique, amélioration des infrastructures, diagnostic carbone et enfin réduction et compensation de ce maudit CO2. Partenaire infrastructures des Jeux Olympiques de Vancouver, Atos Origin développe par exemple une architecture pauvre en carbone et s'engage à compenser les émissions de CO2 avec des projets environnementaux (plantations d'arbres, éoliennes...). Une démarche pro-active qui peut être appliquée à tous les nouveaux projets informatiques ou simplement adaptée à des infrastructures existantes. (...)

(15/01/2010 16:48:26)

Brevets : Kodak attaque Apple et RIM

Kodak, détenteur d'un très grand nombre de brevets dans le domaine de l'imagerie et la photographie, a annoncé avoir déposé une plainte aux Etats-Unis contre Apple, le fabricant de l'iPhone, et Research In Motion, fabricant des BlackBerry. La firme de Rochester estime que les deux sociétés ont violé sur leurs smartphones ses brevets sur la technique de visualisation des photos. "Dans le cas d'Apple et RIM, cela fait deux ans que nous sommes en discussions avec ces deux sociétés pour tenter de résoudre cette question à l'amiable, mais nous n'avons pas pu arriver à des accords satisfaisants", a expliqué jeudi Laura Quatela, responsable de la propriété intellectuelle chez Kodak. En décembre dernier, Kodak avait déjà remporté un procès contre le fabricant sud-coréen Samsung pour les mêmes motifs. Kodak, qui fournit ses technologies à une trentaine de fabricants, dont Nokia, Motorola, LG et Sony Ericsson, espère un dédommagement pour la violation de ses licences, mais se déclare prêt à discuter avec Apple et RIM. C'est la deuxième fois en quelques mois qu'Apple doit faire face à une affaire de violation de brevets. En octobre 2009, la firme finlandaise Nokia, premier vendeur de téléphones mobiles au monde, avait déposé une plainte contre Apple pour violation sur l'iPhone des brevets sur les standards relatifs à la couverture sans fil, l'encodage de la voix, la sécurité et le chiffrement. (...)

(15/01/2010 15:14:11)

Trimestriels Intel : excellents résultats fin 2009

Bonne fin d'année pour Intel qui annonce 2 milliards de bénéfices de plus qu'au troisième trimestre et enregistre une hausse du chiffre d'affaire dans la majorité de ses branches. Ce excellent résultat au quatrième trimestre vient à point nommé compenser le recul des différents groupes, dont les chiffres d'affaires annuels sont en baisse par rapport à 2008 : division PC Client -6%, Data Center -2%, santé et outils de développement -21%. Seuls exceptions, les processeurs Atom et les jeux de composants qui enregistrent une hausse de 167% des bénéfices en 2009. Ces «résultats solides» comme qualifiés par Paul Otellini, CEO d'Intel, sont justifiés par l'utilisation d'une technique de production de pointe et un éventail de produits innovants. «Cette stratégie nous a permis de dégager des économies d'exploitation sans précédent, même en période de crise économique. Notre capacité à surmonter ce cycle économique démontre à quel point le microprocesseur est indispensable dans le monde moderne.» Appuyée par l'augmentation, d'un trimestre sur l'autre, du prix de vente moyen des processeurs, cette conjoncture a permis à la firme de générer des dividendes d'un montant de 3,1 milliards $ pour ses actionnaires. L'année 2009 a été toutefois marquée par une amende de 1,45 milliard $ de la Commission européenne dans le procès opposant Intel à son concurrent AMD. Ce dernier reprochait au fondeur de Santa Clara des pratiques commerciales déloyales qui consistaient à offrir des rabais aux constructeurs de PC leur promettant l'exclusivité. Un accord entre les deux firmes avait également amené Intel à payer 1,25 Md$ à AMD en novembre dernier. En 2010, le constructeur prévoit un chiffre d'affaire de 9,7 Milliards $ au premier trimestre, ainsi qu'une marge brute de 61%. Le constructeur insiste aussi sur les possibles imprévus liés à la mise en production de la gravure en 32 nm. En plus des frais engendrés, ce procédé entrainera une baisse temporaire des rendements. (...)

(15/01/2010 15:24:28)

Google transfère Gmail vers un service HTTPS plus sécurisé

Au risque de gêner certains utilisateurs, Google a décidé de déplacer son service de messagerie Gmail vers un protocole plus sécurisé. Le calendrier choisi pour ce déménagement semble correspondre à une réponse aux tentatives de piratage du service de Google par des hackers chinois. L'entreprise californienne proposait jusque-là l'accès HTTPS à Gmail en option. Cette semaine, elle a indiqué qu'il s'agissait maintenant d'un choix par défaut et qu'elle allait généraliser dans les prochaines semaines ce mode à tous les utilisateurs. Du transfert sécurisé en HTTPS pour tous Le HTTPS (pour Hypertext Transport Protocol Secure) qui crypte le trafic Web, est destiné à empêcher l'écoute et les tentatives de piratage de l'information pendant le transfert des données quand le message parcourt l'Internet. Il demande plus de ressources et coûte donc plus cher à Google. La modification du service, annoncée sur le blog officiel de la société, ne fait aucune mention des tentatives de piratage de son service e-mail depuis la Chine et explique simplement : "L'usage du HTTPS permet de protéger les données contre leur interception par des tiers, comme c'est le cas pour les hotspots Wi-Fi publics", écrit Sam Schillace, directeur de l'ingénierie chez Gmail. Il rappelle qu'à l'origine, Google a laissé le choix d'utiliser ou non ce mode de cryptage HTTPS, "parce qu'il a l'inconvénient de ralentir les opérations de messagerie. En effet, à travers le Web, les données cryptées transitent à une vitesse plus lente que les données non cryptées. Au cours des derniers mois, nous avons étudié le rapport sécurité/temps de latence et nous avons estimé que l'activation du protocole HTTPS pour tous était la meilleure chose à faire. " Protection des données... et des droits de l'homme en Chine L'usage du protocole HTTPS par défaut sur Gmail protégera systématiquement les renseignements commerciaux confidentiels, que le HTTP ne permet pas et ne cherche pas à résoudre. Ce protocole de connexion est utilisé par les institutions financières et d'autres organismes qui veulent disposer de connexions sécurisées vers les pages Web et certaines applications (l'URL de ces liens commencent par https://). C'est donc important pour les professionnels, et en particulier les utilisateurs de Gmail dont l'activité est de militer en faveur des droits de l'homme en Chine. Pour la plupart des utilisateurs, ce changement devrait être indolore, voire passer inaperçu. Cependant, les utilisateurs qui se servent de Gmail en mode hors ligne pourraient avoir quelques problèmes, comme l'a fait savoir le service Gmail (un lien vers une page d'instructions fournit des explications pour contourner le problème). (...)

(15/01/2010 12:34:30)

MDM : Talend veut refaire le coup de la démocratisation

« La situation est très proche de celle qu'on a connue il y a quatre ans dans l'intégration de données, explique Fabrice Bonan, cofondateur de l'éditeur : il y a sur le marché du MDM des éditeurs qui vendent très cher des solutions fermées, et finalement, le principal concurrent sur ce marché, ce sont les développements informatiques internes aux entreprises. »

Talend, qui revendique aujourd'hui 1,5 million de téléchargement de son offre ETL (Extract, transform and load, extraction, transformation et chargement de données) couplée à ses outils de qualité de données, réalise son chiffre d'affaires en vendant des modules complémentaires de plus haut niveau. L'éditeur fera exactement la même chose pour le MDM, un marché très prometteur : Gartner estimait le marché à 1 Md$ en 2007, et le voyait grimper à 2,8 Md$ en 2012.

Le principe du MDM est de constituer une base de données de référence, consultable par les différentes applications (opérationnelles ou analytiques) et parties prenantes d'une entreprise. Cela implique des outils de récupération de ces données, de nettoyage et d'enrichissement, mais aussi de publication. Talend s'appuie donc pour ce faire sur ses propres outils, ainsi que sur les actifs de la société Amalto, rachetés il y a quelques mois.

Une gestion différenciée des rôles et des possibilités de workflow

L'offre Open Source, dite Community edition, sera téléchargeable gratuitement dans une dizaine de jours. Elle comprendra l'essentiel pour mettre en oeuvre un projet de MDM : les outils de modélisation graphique, les connecteurs et outils d'intégration, les indicateurs de qualité et les outils de recherche et de création de formulaires Web. Le tout est piloté depuis le studio Talend. Si l'offre paraît solide pour un prototype ou un projet départemental, elle risque de s'avérer rapidement insuffisante pour un projet un peu plus ambitieux. De fait, outre des possibilités avancées de nettoyage des données, l'édition Entreprise comporte les outils nécessaires pour une utilisation à plus grande échelle : console de supervision, connexion à l'annuaire Active Directory et gestion différenciée des autorisations selon les rôles, gestion des versions et possibilités d'audits, et enfin mise en oeuvre de workflows, grâce à un partenariat OEM avec BonitaSoft.

Petit Poucet sur un marché dominé par des gros acteurs du middleware (SAP, Oracle, IBM...) et des acteurs spécialisés dans le CDI (Customer data integration, intégration des données clients) ou le PIM (Product information management, gestion des données produit), Talend a recruté un spécialiste de ce marché, Jim Walker, ancien d'Initiate Systems, pour faire connaître sa solution. Comme pour l'ETL, les cibles visées en priorité sont les entreprises de taille moyenne, mais comme pour l'ETL, Talend espère bien que les plus grandes entreprises suivront naturellement. La tâche de Jim Walker sera facilitée par l'arrivée d'un autre acteur sur ce secteur avec les mêmes ambitions de démocratisation : Microsoft. La version 2008 R2 de SQL Server, attendue ce semestre, comportera en effet des outils de MDM sans supplément de prix. « Qu'un acteur de cette taille arrive avec une offre accessible, s'enthousiasme Jim Walker, cela valide notre approche. »
(...)

(15/01/2010 11:58:57)

Maintenance : SAP propose de nouveau le choix entre un contrat Standard et un contrat Enterprise

Après deux ans de « dialogue », parfois assez orageux, entre SAP et ses clients, l'éditeur a annoncé dans l'après-midi du 14 janvier 2009 renoncer au principe de l'Enterprise Support pour tous. Désormais, les clients auront de nouveau le choix entre un contrat de base, le Standard Support, et le contrat évolué offrant de nombreux services supplémentaires, l'Enterprise Support.

Les entreprises utilisatrices des applications SAP se battaient depuis deux ans contre l'augmentation des tarifs qu'impliquait le passage obligé à l'Enterprise Support, décidé en juillet 2008 par l'éditeur : les clients de Standard Support ne payaient que 17% du montant des licences en maintenance chaque année contre 22% pour l'Enterprise Support. Déjà, les négociations menées avec les clubs d'utilisateurs dans de nombreux pays avaient amené SAP à mettre de l'eau dans son vin. L'augmentation était étalée dans le temps pour ses anciens clients, avec une obligation pour l'éditeur de démontrer la valeur ajoutée de son nouveau contrat avec la mise en place d'un programme d'évaluation de ces services. En décembre dernier, le programme n'ayant pas encore livré ses résultats, l'augmentation avait d'ailleurs été différée.

Jean Leroux, président de l'USF (le club des utilisateurs francophones de SAP), ne veut pas entrer dans une polémique ou crier victoire : « c'est une excellente nouvelle qui marque simplement l'écoute, le dialogue avec les clients et la sagesse d'un éditeur. En tant que DSI, je veux avoir avec SAP une discussion sur autre chose que les tarifs, je veux parler de création de valeur ! Ce que propose désormais SAP nous convient tout à fait et évite des augmentations de coûts déraisonnables en période de crise et de restrictions budgétaires. ». Les membres du club des dirigeants de clubs utilisateurs dans le monde, le Sugen, étaient informés depuis quelques jours de la situation : l'éditeur s'était assuré de l'adhésion de la communauté de ses clients à sa nouvelle offre.

Standard Support augmente par rapport à il y a deux ans


En fait, SAP ne revient pas tout à fait à la situation antérieure. Tout d'abord, le tarif de l'offre Standard Support ne sera plus de 17%/an mais de 18%/an. Pour les anciens clients passés de force à Enterprise Support, le tarif 2010 est de 18,36%, soit une différence de 0,36% du montant des licences sur l'année. « SAP fait le pari que ceux qui auront goûté à Enterprise Support voudront garder ce niveau de service » indique Jean Leroux. Avec une différence aussi faible pour l'instant, c'est en effet une possibilité raisonnable. Les clients ont cependant jusqu'au 15 mars pour choisir leur niveau de maintenance pour 2010, avec effet sur l'ensemble de l'année. Un courrier de l'éditeur les en informera officiellement dans les prochains jours. Les nouveaux clients, par contre, se verront proposer le choix entre un contrat de maintenance « standard » à 18% et l'offre « de luxe » à 22%. Il ne sera pas possible de mixer les deux dans une même entreprise, par exemple tel contrat pour tel module, tel autre pour une autre partie de SAP.

Une possibilité de choix chaque année


Chaque année, les clients auront la possibilité de choisir leur niveau de support pour l'exercice. Il sera ainsi possible de choisir le niveau de maintenance adapté en fonction du cycle de vie de SAP dans l'entreprise : une installation neuve peut nécessiter un niveau de maintenance élevé mais peut-être moins une implémentation qui n'a guère évolué depuis plusieurs années. L'ajout d'un module pourrait ainsi inciter les entreprises à choisir Enterprise Support... pour la totalité de leur SAP, le fractionnement par modules étant interdit. L'éditeur avance donc en direction de ses clients en reculant mais sans revenir pour autant à la situation de départ. « J'ai toujours privilégié le dialogue et voilà la preuve que le dialogue finit par payer : SAP a besoin de faire savoir qu'il écoute ses clients car, sans sa communauté de clients, l'avenir de l'éditeur serait quelque peu compromis » se réjouit Jean Leroux. Il a d'ailleurs un motif de satisfaction plus personnel : « j'ai toujours plaidé en faveur des réseaux d'entreprises et nous voyons ici un bel exemple de ce que peuvent réaliser de tels réseaux de clients en terme d'influence concrète sur un grand éditeur comme SAP. » Le président de l'USF reste donc très diplomate dans la victoire comme jadis dans l'adversité. (...)

(15/01/2010 12:23:39)

9 ans déjà pour Wikipédia qui compte 900 000 articles en français

Wikipédia souffle ses neuf bougies. La célèbre encyclopédie libre sur Internet a été lancée le 15 janvier 2001 par la fondation Wikimedia. Elle compte plus de 13 millions d'articles rédigés et sa version francophone vient juste de franchir le cap des 900.000 articles. Lancée en 2001, Wikipédia est une encyclopédie accessible en ligne, et dont le contenu est alimenté par les contributions d'internautes. Elle existe aujourd'hui dans plus de 250 langues, de l'anglais au swahili, en passant par le français, l'arabe, l'espagnol, l'occitan, le tamoul ou encore le groenlandais. Dépourvue de publicité, elle assure son financement par l'argent versé par les donateurs (7,5 millions de dollars récoltés en 2009). La langue la plus utilisée demeure l'anglais, avec pas moins de 3,158 millions d'articles publiés dans la langue de Shakespeare, suivi de l'allemand (1 million), et du français, qui vient juste de dépasser le cap des 900.000 articles. En 2009, un classement établi par le cabinet comScore positionnait Wikipédia à la 5ème place des sites Internet les plus consultés dans le monde avec 273 millions de visiteurs uniques par mois, devant eBay, Facebook et Amazon. En France, la fréquentation de Wikipédia s'élève à environ 15 millions de visiteurs uniques tous les mois. Si la réactivité de Wikipédia constitue l'un de ses points forts (l'annonce du décès d'une célébrité y est parfois publiée avant certains médias en ligne), la pertinence de ses articles est souvent sujette à controverses, notamment à cause de son système de rédaction ouvert au public. En décembre 2007, une enquête menée par le magazine allemand Stern sur 50 articles pris au hasard avait toutefois révélé que les textes, dans 43 cas, étaient plus précis et plus actualisés que ceux de l'encyclopédie en ligne et payante Brockhaus. Comme chaque année, l'anniversaire de Wikipédia sera célébré le 15 janvier à travers le "Wikipedia Day". Plusieurs événements sont notamment prévus à New York ainsi qu'en Inde. Site : http://fr.wikipedia.org (...)

(15/01/2010 10:38:45)

Les petites SSII ressentent la crise plus tardivement, selon le 3SCI

Au quatrième trimestre 2009, les adhérents du 3SCI (sur 350 adhérents, 100 forment le panel de référence) ont ressenti la crise plus fortement que lors des enquêtes précédentes. Le syndicat des sociétés de service et des conseils en informatique s'est créé en 1985 pour aider les PME de l'informatique à développer une activité pérenne. « La crise arrive six ou neuf mois plus tard que pour nos confrères des grandes SSII ou grands éditeurs », analyse Olivier Bouderand, secrétaire général du syndicat. 48% des sociétés du 3SCI interrogées ont observé une baisse du chiffre d'affaires au quatrième trimestre. 50% enregistrent une baisse de 5 à 10%, 31% de plus de 20%, 19% ont noté moins de 5% de baisse. La crise leur semble devoir durer au moins une année de plus. 39% disent entre 12 et 24 mois, 11% plus de 24 mois. « A partir du 3ème trimestre, les sociétés de notre taille ont littéralement 'pris une claque', alors qu'en début d'année, elles semblaient tirer leur épingle du jeu », explique le secrétaire général du 3SCI. Ce décalage n'a pas fini de faire sentir ses effets. Notamment sur les encours. 80 à 90% des TPE ou petites PME membres du syndicat ont un exercice qui se termine fin décembre, les bilans vont paraître dans les six mois à venir. C'est à partir de ces bilans que fournisseurs et banquiers décideront des encours. Donc en fonction de l'année 2009, sans tenir compte de la reprise du début 2010 s'il y a effectivement reprise. Les encours risquent de se réduire au vu des bilans 2009 dégradés Le même phénomène s'est produit début 2009. Les bilans de l'exercice 2008, arrêtés fin 2008 publiés début 2009, largement positifs, ont servi à décider des encours au deuxième trimestre 2009. Ces encours sont restés corrects alors que la situation se dégradait. Début 2010, les encours risquent de se réduire au vu des bilans 2009 dégradés, alors que la reprise sera probablement au rendez-vous. Autre décalage, les grossistes et les grands fournisseurs ont souvent évité de livrer leurs nouveaux matériels fin 2009. Ils préféraient vendre leurs stocks pour alléger les bilans, finir de les « nettoyer » après avoir réduit tous les frais de structure possible. Les petits acteurs du marché ont dû se plier ou attendre ce début 2010 afin d'être approvisionnés. De manière plus générale, la crise n'affecte pas tous les secteurs de la même manière. Le carnet de commandes par exemple a stagné pour 28% des répondants, augmenté pour 37%, diminué pour 35%. Des contrastes dus aux différences de gestion entre membres du syndicat. Il est quand même plus facile de réduire ses frais et sa structure quand on est petit, avec une vitesse de réaction plus grande. De même, une fois la crise passée, les petits seront peut-être plus profitables rapidement. Les résultats commerciaux sont la principale préoccupation [[page]] Les résultats commerciaux sont la principale préoccupation Reste « le grand sujet », l'éternelle question (crise ou pas crise) : quelles sont les relations avec les banquiers ? Pour 76% des répondants, elles sont restées bonnes, pour 9% elles se sont dégradées, 1% disent « beaucoup dégradées », 1% également « fortement dégradées ». Les encours sont restées les mêmes à 71%, ont diminué pour 19% des répondants ce qui n'est pas anodin. Les répondants se sont prononcés au deuxième semestre, là encore le décalage n'est pas enregistré, les banques se prononceront ce début d'année. Les finances n'obsèdent pas les personnes interrogées, la priorité absolue des répondants va aux résultats commerciaux. C'est très net dans les réponses. « Le problème le plus épineux » ? Pour 57% des répondants c'est « le manque de commandes et de chiffre d'affaires ». La trésorerie est à 13%. D'ailleurs, cette trésorerie est dûe pour 60% des répondants au « rallongement des délais de paiement des clients ». Encore le commercial. 20% des adhérents interrogés font remonter les difficultés de trésorerie aux encours des banques, 20% également aux encours des fournisseurs. Logiquement, la mesure la plus importante pour affronter la crise c'est : « augmenter l'activité commerciale » pour 50% des interrogés, « trouver de nouveaux débouchés » pour 34% d'entre eux. La trésorerie n'est qu'à 4%. Là encore le décalage est sensible entre l'opinion des adhérents du 3SCI et celle de leurs partenaires, banquiers par exemple. « Nous fonctionnons avec une logique de terrain, d'abord les ventes, ensuite la trésorerie. Pour nous TPE, la trésorerie c'est bien le résultat de l'action commerciale », note Olivier Bouderand. (...)

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