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(13/01/2010 18:09:59)

VMware rachète Zimbra pour étoffer son offre cloud

Reposant sur un serveur d'applications Java (Apache Tomcat) et empruntant un grand nombre de composant au monde libre (OpenLDAP, MySQL, Postfix, ClamAV, SpamAssassin ou encore Lucene) Zimbra, racheté par Yahoo en 2007 pour 350 millions de dollars, est une plate-forme Open Source très populaire dans les environnements Linux et MacOS, et auprès des universités et des FAI. En France, Free a choisi ce service pour ses abonnés tout comme certaines collectivités locales comme la ville de Dieppe ou le Conseil Général d'Aquitaine. Si les détails financiers de cette acquisition n'ont pas été dévoilés, Kara Swisher, qui anime le blog Boom Town, estime que VMware paiera 100 millions de dollars pour Zimbra et qu'un grand nombre des salariés de la société trouveront à faire chez VMware. Christ Wolf, analyste au Burton Group, affirme pour sa part que ce rachat est logique pour VMware, qui a réalisé qu'il lui était nécessaire d'enrichir son offre pour contenir l'appétit d'acteurs comme Microsoft. Rompre la dépendance à Microsoft En avril 2009, VMware, aujourd'hui dirigé par un ex-dirigeant de Microsoft, Paul Maritz, a racheté SpringSource pour enrichir son portefeuille applicatif Java. La compagnie avait à l'époque précisé que l'acquisition de SpringSource permettrait de conduire plus facilement de nouveaux projets au sein d'un cloud interne ou externe. Paul Maritz indiquait à cette occasion que VMware proposerait non seulement une infrastructure cloud avec ses solutions de virtualisation, mais poussait également l'idée d'une nuée de nouvelles applications et de leur fusion dans une plate-forme cloud globale. « L'acquisition de Zimbra reste une démarche fort judicieuse de la part de WMware » explique encore Christ Wolf. Elle fait partie d'une réflexion stratégique pour redéfinir l'application traditionnelle et ce que les entreprises attendent. «VMware a bien compris que si elle reste sur sa trajectoire actuelle, en tant que simple plate-forme de service pour les applications Windows, Microsoft finira par devenir l'acteur numéro 1 dans le domaine de la virtualisation . « Le rachat de Zimbra présente des risques, mais c'est un pari que VMware prend à long terme parce que des personnalités comme Paul Maritz et Tood Nielsen (le directeur des opérations de la firme) savent très bien quelles forces s'agrègent devant eux », poursuit Chris Wolf. «Ce n'est un secret pour personne que beaucoup d'entreprises cherchent à développer des plates-formes de services, pour l'e-mail et le travail collaboratif en particulier. Cette acquisition est donc une opportunité pour WMware. Si Zimbra leur donne une pièce essentielle dans ce meccano complexe, cette solution leur permet également d'accompagner les entreprises qui désirent rompre la dépendance qui les lie à Microsoft. Un attachement qui démarre bien souvent avec Exchange » précise-t-il encore. Chris Wolf souligne toutefois que Zimbra n'est qu'une pierre dans l'édifice que doit encore construire VMware. La société arrive sur un marché particulièrement encombré avec des acteurs comme Microsoft, mais également IBM/Lotus, Cisco et Google. «Ce rachat n'est toutefois pas une action limitée à 2010, c'est une brique essentielle pour la mise en place du VMware des années 2015/2020," conclut-il. (...)

(13/01/2010 16:56:52)

Springsource confie à Eclipse son dmServer

Bonne nouvelle pour les utilisateurs de dmServer, le serveur d'applications Java de Springsource : la version 2.0 est disponible depuis hier, et sa base installée pourrait bien s'accroître grâce à un changement de licence. L'éditeur, désormais filiale de VMWare, a en effet annoncé qu'il confiait le développement de dmServer à la communauté Eclipse, sous le nom de projet Virgo. Selon Springsource, cela répond à la volonté d'accélérer l'adoption des standards OSGi en entreprise (mis au point par un consortium d'éditeurs, OSGi vise à simplifier le développement modulaire et l'intégration dans le monde Java). Dans les faits, cela signifie aussi que le logiciel passera du système de la licence duale (Open Source GPL et commerciale, suivant l'exemple de MySQL) à la licence Open Source d'Eclipse, EPL. Cela met donc de côté les risques liés à la viralité de la GPL. Des développeurs d'applications qui souhaitaient s'appuyer sur dmServer et devaient acquérir une licence commerciale pour ne pas avoir à ouvrir leur propre code à cause des clauses de la GPL pourront désormais utiliser et redistribuer le code du logiciel libre. Au côté des produits largement utilisés de Springsource - le framework Spring, le conteneur Web Tomcat, le langage Groovy... - dmServer avait plus de difficulté à s'imposer sur un marché déjà bien occupé, même en Open Source (Jonas, GlasFish, Jboss...). Malgré ce qu'en dit Springsource, il n'est pas sûr que le changement de marque en faveur d'Eclipse accroisse vraiment son adoption. Le changement de licence le fera plus probablement, mais aux dépens du chiffre d'affaires de l'éditeur. On peut donc en conclure que la filiale de VMWare a fait une croix sur les revenus potentiels de la technologie avec l'espoir qu'elle devienne un standard de fait. Du côté d'Eclipse, Mike Milinkovich, président de la Fondation, se réjouit en pensant que cela décuplera les efforts de l'organisation pour mettre au point une plateforme d'exécution modulaire pour Java, ce qui est en tête des projets stratégiques en ce moment. (...)

(13/01/2010 15:07:03)

L'Arcep s'intéresse aux clauses imposées par Apple pour vendre l'iPhone

Nouveau rebondissement dans l'affaire des pratiques supposées anti-concurrentielles autour de l'iPhone d'Apple. Alors que l'Autorité de la concurrence a validé mardi la fin de l'exclusivité d'Orange sur le smartphone d'Apple , plusieurs poids lourds du secteur, dont Orange, SFR et Samsung, ont fait savoir que l'obligation imposée par Apple de subventionner l'iPhone plus que les autres smartphones est susceptible d'être contraire au droit de la concurrence. Dans le document publié par l'Autorité de la concurrence, Orange indique qu'il existe un "certain nombre de clauses et de pratiques susceptibles d'être contraires au droit de la concurrence qu'Apple semble vouloir perpétuer dans ses nouveaux contrats opérateurs non exclusifs". L'opérateur historique met notamment en cause les clause de subventionnement, de contribution aux fonds de publicité pour l'iPhone, ou encore de distribution la plus favorable dans les points de vente de téléphonie mobile. Dans les témoignages recueillis par l'Autorité de la concurrence, il apparaît en effet que les opérateurs français doivent subventionner l'iPhone dans "une proportion supérieure de 20% à ce qui est pratiqué pour les autres terminaux, au détriment des constructeurs concurrents". La saisine de la part d'un opérateur ou d'un fabricant concurrent d'Apple pourrait conduire l'Autorité de la concurrence à se pencher sur le cas des subventions de l'iPhone. Si les aides négociées sur la vente de l'iPhone sont jugées anti-concurrentielles, elles pourraient être alors interdites, et provoquer une hausse du prix du téléphone à la pomme. (...)

(13/01/2010 12:06:49)

Google engage un bras de fer tardif avec Pékin

Google vient de découvrir que la liberté d'expression est menacée en Chine. Dans un billet de blog indigné, David Drummond, vice-président senior de Google chargé du développement et des affaires juridiques, explique que suite aux attaques ayant visé des comptes d'utilisateurs chinois de Gmail, le moteur de recherche a décidé de ne plus censurer ses résultats sur Google et, s'il ne parvient pas à s'entendre avec le gouvernement chinois, il pourrait même fermer ses bureaux. Google s'était installé en Chine en janvier 2006, après avoir promis aux autorités chinoises de se plier à leur censure. Les dirigeants de Google, qui arborent un « Don't be evil » en devise ('ne sois pas méchant'), expliquaient alors qu'il valait mieux jouer selon ces règles pour donner plus d'information et d'ouverture aux Chinois, que de ne pas y être du tout. Une attitude qui faisait régulièrement débat ; ainsi, lors d'une assemblée générale en mai 2008, interpelé sur le sujet, Sergey Brin, cofondateur de Google, répétait cet argument en ajoutant qu'il n'était pas allé en Chine pour y faire de l'argent. « Nous pourrions abandonner notre site demain sans que cela n'ait aucun effet sur nos résultats », disait-il alors. Ce changement de politique vis-à-vis de la Chine intervient après une série d'attaques menées le mois dernier contre Google et « une vingtaine d'autres grandes entreprises ». Selon l'enquête du moteur de recherches, il apparaîtrait qu' « un des objectifs principaux des pirates était d'accéder aux comptes Gmail de militants chinois des droits de l'Homme ». Soucieux de rassurer tous ses utilisateurs à travers le monde - et de réaffirmer la sécurité du modèle cloud -, David Drummond ajoute : « Nous pensons que leur but n'a pas été atteint. Ils seraient parvenus à atteindre seulement deux comptes Gmail, et n'auraient eu accès qu'aux informations liées aux comptes (comme leur date de création) et aux sujets des courriels, et non à leur contenu. » Une excuse pour s'éclipser d'un marché où Google est à la peine ? David Drummond estime que la Chine a fait d'énormes efforts en matière de développement économique, mais que dans le même temps, les restrictions de la liberté d'expression se sont renforcées, conduisant le moteur de recherches à revoir sa position. Ces attaques, dont David Drummond prend bien soin de ne pas accuser directement les autorités chinoises tout en sous-entendant ses soupçons, seraient en quelque sorte la goutte d'eau ayant fait déborder le vase. Selon le New York Times, Google compterait aujourd'hui environ 700 employés en Chine, pour un chiffre d'affaires de 300 M$. Ce n'est pas négligeable, mais Google est là-bas loin derrière son concurrent principal, le Chinois Baidu, qui aurait deux tiers du marché, contre un tiers environ pour Google. Comme d'autres entreprises l'ont expérimenté avant, il faut, pour faire du business en Chine, accepter de coopérer avec les autorités et les entreprises locales. Il serait donc étonnant que le gouvernement chinois soit impressionné par cette nouvelle politique de Google. Pour beaucoup d'analystes, il est fort probable que Pékin (Beijing) voie cela comme une excuse du moteur de recherches pour sortir d'un marché où il est à la peine, et ne bloque tout simplement l'accès à Google.cn comme il l'a fait pour Google.com. (...)

(13/01/2010 11:17:19)

Un logiciel bancaire malveillant repéré sur Android Market

Les possesseurs de téléphone mobile fonctionnant sous le système d'exploitation Google Android, tels que le HTC Hero, pourraient être menacées par des cyber criminels. Selon Sophos, l'organisme bancaire Premier Tech Credit Union a découvert que l'application Droid09 diffusée sur la plateforme Android Market et, supposée être un logiciel de gestion de compte bancaire sécurisé pour téléphone mobile, présente en réalité un risque sérieux de vol des données privées. Selon l'organisme, les personnes qui ont utilisé l'applicatif auraient été piratées par des cyber criminels qui auraient récupéré à leur insu leurs codes de connexions et leurs mots de passe, dans le but de voler leur identité bancaire. Le professionnel de la sécurité affirme qu'il n'a pas encore eu le logiciel malveillant en main, supprimé de l'App Store d'Android depuis. Graham Cluely de Sophos a indiqué dans un blog qu'il y avait « déjà eu des logiciels malveillants sur des iPhones déverrouillés de force, comme le tristement célèbre ver Rick Ikee, mais il est extrêmement rare que des utilisateurs d'iPhone soient infectés. Apple est particulièrement vigilant à ce sujet et surveille son App Store de très prêt ». Comparativement, « la boutique d'Android, qui a choisi d'appliquer une philosophie du « tout venant » n'est pas aussi surveillée, » a t-il ajouté. Le buzz actuel autour des nouveaux téléphones tournant sous Android comme le Nexus One de Google, accroit aussi la tentation des cyber criminels à pirater ces systèmes. « Combiné au fait que de plus en plus d'utilisateurs interrogent leurs comptes bancaires à partir des Smartphones, cela rend décidément la plate-forme très attirante pour le criminels numériques.» (...)

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