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(11/01/2010 17:05:40)

Progiciels bancaires : Temenos amorce la consolidation du marché en achetant Viveo

Le marché européen des progiciels bancaires engage un mouvement de consolidation avec le rachat de la société française Viveo par le Suisse Temenos. Ce dernier est classé 11e au classement Truffle 2009 des éditeurs européens, juste derrière le Français Sopra, l'un de ses principaux concurrents sur son secteur. Quant à Viveo, il figure dans le Top 20 des éditeurs français, à la 18e place de l'EuroSoftware 2009 établi par PwC et PAC (à noter que les 2e, 4e, 11e et 19e places de ce classement sont occupées par Sopra, Murex, Sophis et Sab Ingénierie, autres spécialistes du progiciel financier qui font apparaître le poids de ce segment dans l'industrie logicielle en France). L'acquisition de Viveo s'est scellée à la fin du mois de décembre pour un montant de 81 millions de dollars. « Ce rachat apporte à Temenos un très gros portefeuille de clients, souligne Vincent Gelineau, consultant senior chez PAC, spécialisé sur les marchés de la banque. L'éditeur suisse a des positions européennes très fortes, notamment sur la zone germanophone. Il a besoin de prendre du poids et de consolider ses positions en Europe pour aller plus loin au niveau mondial. Temenos a une carte à jouer face à des concurrents présents à l'échelle internationale comme Oracle, avec son offre i-flex [héritée du rachat en 2006 d'un éditeur indien], ou encore SAP. » De fait, Viveo compte plus de 750 clients dans quelque 35 pays, dont 400 en France, parmi lesquels BNP Paribas, la Caisse d'Epargne, Société Générale, Crédit Agricole ou encore Banques Populaires. Sur les 46 millions d'euros de son chiffre d'affaires 2008, 26 M€ ont été réalisés en France, selon l'EuroSoftware (qui estime aussi que 80% du CA provient de l'activité d'édition de la société). Viveo compte 410 collaborateurs répartis entre la France, la Roumanie, la Belgique et la Suisse. L'éditeur dit avoir investi plus de 100 M€ dans sa R&D depuis 2000. Peu d'acteurs 'pure players' globaux dans le monde financier « En France, il n'y a plus vraiment de place pour un trop grand nombre d'éditeurs spécialisés dans le monde bancaire, considère Vincent Gelineau, de PAC. Les grandes banques sont de plus en plus concentrées et ont de plus en plus de projets à l'international, dans le cadre de la mutualisation et de l'harmonisation de leurs systèmes. » Pour Temenos, le rachat de Viveo constitue sa plus importante acquisition à ce jour. En 2008, l'éditeur suisse a engrangé un chiffre d'affaires d'environ 293 M€ (407 M$). Il compte 700 clients dans 120 pays. En décembre dernier, il avait déjà noué un partenariat avec GFI Informatique pour fournir son logiciel T24 en France et dans d'autres pays d'Europe du Sud. [[page]] « Dans le monde financier, certains logiciels ont une portée internationale, explique Eric Menard, directeur d'études chez PAC. C'est le cas des logiciels de bourse -terrain sur lequel GL Trade a été racheté par Sungard ou des logiciels destinés aux banques d'investissement et d'affaires. Peu d'éditeurs 'pure player' [exclusivement spécialisés dans le monde bancaire] sont globaux, comme Sungard, alors qu'il en existe de nombreux à l'échelle locale ou régionale, en Europe, mais aussi sur d'autres marchés. Des éditeurs indiens, par exemple, comme Tata notamment, ont développé leurs propres logiciels bancaires. » A l'inverse, les logiciels de 'retail banking', destinés à gérer l'activité de Back-Office des banques de détail, restent adaptés à des marchés nationaux. « Il y a encore des différences de gestion entre les banques, suivant les différents pays, justifie Eric Menard. C'est pourquoi il existe des éditeurs locaux dans ce domaine. » Difficile de maintenir l'effort en R&D Sur le marché de la banque de détail, les éditeurs français proposent des approches intégrées. Outre Viveo, on retrouve celle de Sab Ingénierie, qui a racheté plusieurs sociétés ces derniers temps (notamment Samic qui proposait une solution intégrée), ou encore Sopra (avec son offre Evolan), cite Vincent Gelineau. Sur l'Hexagone, Oracle a réalisé plusieurs signatures avec son offre i-flex. SAP France est également présent sur le marché de la banque autour des fonctions support. Pour un éditeur comme Viveo, il devenait sans doute difficile de maintenir l'effort important consenti dans sa R&D, estime le consultant. Si l'on considère le mouvement de regroupement et de concentration qui se fait au niveau des banques, l'harmonisation européenne qui s'opère au niveau des règlementations bancaires et la montée en puissance d'acteurs comme SAP ou Oracle, ou encore le fait que des éditeurs locaux étendent leur présence aux pays frontaliers (comme Sopra), les analystes de PAC décèlent l'amorçage d'une phase de concentration sur ce marché qui va se confirmer dans les années à venir (sans précipitation, les banques n'ayant pas de pression pour changer de SI). « Pour l'instant, ce marché reste encore très morcelé », insiste Eric Menard. (...)

(11/01/2010 16:51:08)

Pour trouver de l'énergie au meilleur prix, Google devient marchand d'électricité

Déjà très impliqué dans le domaine des énergies renouvelables, le Googleplex produit actuellement 1,6 mégawatt d'électricité grâce à 9212 panneaux solaires sur le toit du siége, la firme de Mountain View a crée Google Energy pour assumer, à long terme, la forte hausse de ses dépenses électriques. En effet, cette filiale n'aura a priori qu'un seul client : Google. « Nous avons fait cette demande afin d'avoir plus de flexibilité dans l'acquisition de puissance pour les opérations de Google, y compris pour nos data centers» explique un communiqué de la firme. Actuellement en attente d'une réponse de la Commission américaine de réglementation de l'énergie (FERC), la société devrait prochainement obtenir le statut de « marchand en électricité » et pourra alors acheter et vendre, au meilleur prix. Google Energy permettra au leader internet de jouer sur la flexibilité des tarifs américains en énergie qui sont différents d'un état à l'autre. Il sera alors possible pour Google d'approvisionner son siège californien, où l'électricité est facturé 11 centimes le watt, par du courant à moitié prix provenant de l'Oregon . À titre indicatif, les tarifs professionnels EDF en France atteignent environ 23 centimes par Watt. Pour accompagner sa consommation d'énergie grandissante et limiter ses émissions de CO2, Google s'engage toujours plus dans le domaine des énergies renouvelables. Pour ce faire, elle compte utiliser Google Energy pour acquérir de l'énergie verte à bon prix. Même si la firme communique très peu sur le sujet, un data center Google consomme environ 50 MW. Rappelons que la compagnie de Mountain View en posséderait une trentaine dans le monde. (...)

(11/01/2010 15:38:19)

CES 2010 : Nokia veut mobiliser les développeurs en faveur des pays émergents

Alors que la plupart des développeurs d'applications pour smartphone se sont naturellement intéressés aux marchés matures, cherchant à satisfaire les utilisateurs de pays comme les États-Unis, le président de Nokia a voulu faire passer un autre message en faveur des pays en développement. « Dans ces états, où le marché des téléphones mobiles implique une réorganisation des entreprises et un changement dans les habitudes de société, vous pouvez trouver des opportunités plus importantes, » a t-il déclaré à l'attention des développeurs. «Dans le monde réel, loin d'ici, ces petits appareils ont déjà apporté plus de choses pour améliorer la vie de ceux qui vivent au bas de l'échelle sociale que n'importe quel autre dispositif dans l'histoire", a-t-il souligné. Pour Nokia, les pays émergents représentent déjà un marché important. L'entreprise a développé des téléphones - comme le Nokia 1616 à 32 dollars - adaptés aux besoins des utilisateurs. De même, la société a développé des applications mobiles spécifiques. C'est ainsi de Life Tools, une application qui permet aux agriculteurs indiens et indonésiens d'avoir accès aux cours des produits qu'ils cultivent et de connaître les prévisions météorologiques dans leur région. Un service bancaire mobile Nokia espère aussi contribuer au remodelage des secteurs financiers et bancaires de ces pays. Nokia Money, son application de banque mobile qui sera commercialisée au cours du premier semestre 2010, permettra aux utilisateurs d'envoyer de l'argent, de faire des achats et de recharger leurs cartes prépayées. « Avec 4,6 milliards d'abonnés au téléphone cellulaire dans le monde, contre 1,6 milliard de titulaires de comptes en banque, la banque mobile offre un énorme potentiel en matière de développement, » a-il expliqué. Les services de messagerie représentent une autre opportunité que Nokia veut saisir. Ovimail de Nokia permet ainsi aux gens d'avoir un compte mail quand ils achètent un téléphone Nokia. Après une année de fonctionnement, le service compte déjà 5 millions d'utilisateurs. Pour attirer les développeurs, Nokia a ouvert sa plateforme applicative à ceux qui souhaitent toucher des clients dans les marchés émergents et profiter de nouvelles opportunités. " Via la boutique en ligne Ovi de Novia, un développeur habitant Palo Alto peut proposer son application. En moins d'une heure, n'importe quelle personne dans le monde pourra la télécharger. » Et en guise d'encouragement, Olli-Pekka Kallasvuo a annoncé le lancement d'un concours, le Nokia Growth Economy Venture Challenge, ouvert aux entreprises et aux individus « qui développent des matériels, des logiciels et des services conçus pour ces marchés où les revenus ne dépassent pas les 5 dollars par jour. » Le gagnant recevra 1 million de dollars d'investissement de la part de Nokia pour développer et commercialiser son projet. Résultat en juin 2010. (...)

(11/01/2010 15:23:48)

Le spécialiste des SLA Oblicore passe dans le giron de CA

Cloud externe, interne, hybride ? Peu importe, pour CA. En éditeur accompli de logiciels d'administration, CA accumule les outils pour gérer technologies, contrats et niveaux de service. Et c'est un pionnier du BSM (Business service management, branche de l'administration de logiciels donnant une vision métier des incidents d'exploitation) que CA vient de racheter : Oblicore était spécialisé dans la gestion des SLA (Service level agreements, accords sur les niveaux de service). Il s'agissait d'ailleurs d'un partenaire de CA, qui exploitait sa capacité à rapprocher l'exploitation de l'informatique des contraintes métier. Le montant de l'acquisition n'a pas été divulgué. Sachant que CA a récemment mis la main sur les actifs de Cassatt (gestion de la consommation des serveurs et accélération de leur temps de démarrage) et sur NetQoS (supervision de la performance réseau), l'objectif de CA est clairement d'offrir aux directions informatiques un tableau de bord adapté à une informatique répartie, sur place, chez les infogéreurs et dans le cloud. « Nos clients ne discutent pas de l'intérêt du cloud, nous confiait récemment Patrick Debus Pesquet, directeur technique de CA France. Simplement, ils veulent plus de dynamisme. » (...)

(11/01/2010 14:40:56)

Progress s'offre Savvion, un «leader» du BPM

Rick Reidy avait prévenu en prenant les rênes de Progress Software : il ferait en sorte que la gamme de logiciels d'infrastructure de l'éditeur ait l'air d'une véritable suite, déclinée selon des besoins métier. Au besoin, cela continuerait de se faire au travers d'acquisitions : c'est le cas aujourd'hui, puisque Progress achète pour environ 49 M$ nets Savvion, acteur du BPM (Business process management, gestion des processus métier) classé par Gartner comme un des leaders du secteur. Progress comble avec ce rachat un manque évident par rapport à la direction que l'éditeur souhaite prendre : il lui faut en effet, après avoir accumulé les briques d'infrastructure (rachats de Xcalia, Iona, Apama, Actional...), évoluer vers des solutions de plus haut niveau, capables de gérer des règles métier et des processus. Et après l'acquisition de Lombardi par IBM, il restait peu d'acteurs déjà bien implantés sur le marché du BPM à la portée d'un acquéreur de taille moyenne. Gartner dit ainsi de Savvion BusinessManager 7.5 qu'il s'agit d'une des suites de BPM les plus matures, et qu'elle est capable de gérer de grands volumes de flux. Autre avantage pour Progress, le logiciel de Savvion est basé sur les standards et conçu selon une orientation services, ce qui le rend théoriquement simple à intégrer avec les autres produits. Suite à l'acquisition, qui intervient quelques jours après la clôture de l'année fiscale, Progress prévoit une légère hausse de son chiffre d'affaires pour 2010 par rapport aux estimations formulées à l'annonce des résultats : la fourchette est de 538 à 548 M$ (normes Gaap), contre 520 à 530 M$ (normes Gaap) attendus précédemment. Faible hausse, donc, mais qui ne doit pas masquer le mouvement de bascule à l'oeuvre chez Progress. En 2008, la gamme d'outils de développement OpenEdge était encore largement majoritaire dans le chiffre d'affaires de Progress, avec 331 M$ sur 518 M$. En 2009, elle est descendue à 276 M$, alors que dans le même temps, la gamme de logiciels d'infrastructure grimpait de 85 à 128 M$ (sur un chiffre d'affaires total en baisse, à 497 M$). (...)

(11/01/2010 15:32:28)

La Maison Blanche dénonce les failles informatiques dans la gestion des menaces terroristes

Ainsi, il est apparu que, avant le 25 décembre, date à laquelle le citoyen nigérian Umar Farouk Abdulmutallab a tenté de faire exploser le vol Amsterdam-Detroit sur lequel il a pu embarquer alors qu'il était en possession d'un engin explosif, son père s'était inquiété de la radicalisation politique de son fils. Au point qu'il en avait fait part aux fonctionnaires de l'ambassade américaine au Nigeria. De leur côté, d'autres organismes du renseignement avaient également recueilli des informations sur Abdulmuttalab, concernant notamment un voyage au Yémen pendant lequel il aurait rencontré les membres d'un groupe terroriste proche d'Al-Qaida. Le bilan publié hier, fait état d'un manquement global et pointe sur la défaillance des agences de renseignement pour «relier les informations entre elles», alors qu'elles disposaient de suffisamment d'éléments pour potentiellement identifier et empêcher cette attaque. Le rapport se montre même plus sévère, puisqu'il ne met pas en cause le partage d'informations entre les agences de sécurité gouvernementales. L'échec des services de renseignement vient de leur incapacité dans «l'identification, la mise en corrélation et l'élaboration d'un scénario cohérent à partir des éléments de renseignement disparates détenus par le gouvernement américain." Recoupements informatiques difficiles entre les différentes bases de données Le rapport attribue en partie les raisons de cet échec aux technologies de l'information utilisées par les services de renseignements travaillant contre le terrorisme : "elles n'ont pas permis de confronter les données disponibles de manière suffisamment pertinente pour conduire les analystes vers l'éventualité d'une telle menace." C'est pourquoi il demande à Dennis C. Blair, Director of National Intelligence, qui dirige l'ensemble des services de renseignement américains, , de "procéder à la mise à niveau rapide de ces nouvelles technologies,» notamment celles utilisées dans des domaines comme la recherche d'informations, l'intégration des différentes bases de données entre elles ou le recoupement des informations. Le rapport lui demande également d'améliorer les capacités permettant de relier les données biographiques des personnes avec celles des services de renseignements chargés de la lutte contre le terrorisme. « Le rapport ne fait que rappeler le défi posé depuis un certain temps à la communauté du renseignement, » a déclaré James Lewis, directeur et membre émérite du Center for Strategic and International Studies (CSIS), qui a soumis une série de recommandations sur la cyber-sécurité au président Obama en janvier dernier. « Les services du Director of National Intelligence, l'un des organismes chargé d'analyser et d'intégrer les données sur le terrorisme recueillies par le gouvernement américain, se bat depuis des années pour accomplir cette mission, » a t-il dit. Ajoutant : «Dans le passé, le patron du contre espionnage chargé de lutter contre le terrorisme disposait de 11 ordinateurs différents, parce qu'aucun d'entre eux ne pouvait communiquer avec les autres", a-t-il expliqué. « Nous avons commencé à normaliser l'acquisition de ces technologies, mais nous avons encore des progrès à faire, » a déclaré Lewis. Faisant référence à l'attaque manqué contre l'avion de ligne, il a conclu: « dans ce cas particulier, les éléments étaient éparpillés à plusieurs endroits différents et nous ne les avons pas réuni. » (...)

(11/01/2010 11:24:48)

Cloud et data mobile tireront le marché en 2010 selon IDC

La reprise est annoncée de tous côtés, mais IDC calme le jeu. Certes le marché informatique va connaître une reprise en 2010, elle sera modérée. Les dépenses mondiales IT (sur le marché entreprises) vont progresser de 3,2% pour atteindre 1 500 milliards de dollars. Le même niveau qu'en 2008. 2010 aura donc un simple effet de rattrapage et devrait effacer l'exercice 2009. Derrière ce chiffre global, le cabinet tente des prévisions plus sectorielles. Les logiciels et les services devraient progresser entre 2 et 4%. Le matériel, particulièrement malmené en 2009, connaîtra une croissance supérieure. Géographiquement, la croissance sera encore plus repérable, les pays émergent en feront la moitié, les BRIC seront également bien lotis avec 8 à 13% de progression. Par secteur, IDC souligne la maturation des services de cloud computing, qualifiés par le cabinet de « force de transformation » du marché IT. Une bataille interviendra entre les différentes plates-formes d'applications cloud. La croissance devrait également se montrer positive dans les télécoms avec une progression globale de 3%, l'IP sera en pointe dans les marchés matures, la mobilité tire la croissance des télécoms dans les pays émergents. La data mobile sera le grand évènement de 2010, en fin d'année un milliard d'appareils mobiles seront en activité dotés de connexion internet. Les applications mobiles devraient exploser. Autre conséquence : les réseaux publics de télécoms connaîtront de fortes tensions dues à l'explosion du trafic et des données transportées. Ces éléments de croissance, le cloud ou la data mobile sont, aux yeux d'IDC, des facteurs de transformation, des éléments qui vont, derrière la légère reprise à venir, modifier en profondeur la croissance l'industrie IT. (...)

(11/01/2010 11:02:33)

Hadopi sera prête à envoyer ses avertissements en avril

Récemment constituée, la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) enverra ses premiers avertissements "entre avril et juillet", a indiqué ce vendredi 8 janvier le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand à l'occasion de la nomination de la présidente de l'Hadopi, Marie-Françoise Marais. Instituée par la loi du 12 juin 2009 contre le téléchargement illégal sur Internet, cette autorité indépendante a pour mission de favoriser d'une part l'offre légale de téléchargement, et d'avertir d'autre part les internautes identifiés comme ayant téléchargé de manière illégale des contenus en ligne (musique, films, etc.). L'Hadopi sera chargé d'envoyer des messages d'avertissement selon le principe de la "riposte graduée". Dans un premier temps, l'internaute identifié recevra un avertissement par e-mail, puis, en cas de récidive, un second par lettre recommandée. En cas de troisième infraction, une suspension de son abonnement Internet pour une durée maximale d'un an pourra être prononcée par le juge, mais aussi une amende, voire une peine de prison. Le texte prévoit pour les contrevenants une contravention de 1.500 euros, qui sera doublée en cas de récidive. Les plus gros pirates poursuivis pour contrefaçon pourront se voir infliger une amende de 300.000 euros et une peine de trois années de prison. Avant d'entrer en action, l'Hadopi devra cependant attendre la publication de décrets supplémentaires. Ces derniers textes devraient être publiés prochainement. (...)

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