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(08/01/2010 17:37:13)
L'équipe Hadopi « prête à travailler »
Hadopi s'est incarnée ce vendredi 8 janvier, sous la présidence de Marie-Françoise Marais, Conseiller à la Cour de Cassation (photo ci-dessus). La Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) est « prête à travailler », a annoncé ce matin Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, en présentant les deux instances qui la compose : un Collège de huit personnes* et une Commission de protection des droits**. Le Collège de la Hadopi est chargé d'observer l'utilisation licite et illicite des oeuvres sur Internet et d'encourager au développement de l'offre légale. Parmi ses membres figure notamment l'ancien ministre Jacques Toubon, co-auteur (avec Patrick Zelnik et Guillaume Cerutti), du rapport « Création et Internet » remis il y a deux jours à Frédéric Mitterrand, un document qui suggère, entre autres, de taxer Google pour financer l'industrie du contenu. La Commission de protection des droits est chargé, de son côté, d'instruire les dossiers. C'est elle qui adressera les rappels à l'ordre aux abonnés à Internet « dont les accès auront été utilisés à des fin de piratage. ». Dans un premier temps, un message électronique, suivi d'une lettre recommandée si une nouvelle infraction est constatée. La procédure débouchant « au pire », rappelle Frédéric Mitterrand sur la suspension de l'abonnement Internet en estimant qu'il n'y a pas là « de quoi fouetter un chat ». La Commission rassemble trois personnes « triés sur le volet », selon les mots du ministre. Se défendant, contrairement à ce que « certains voudraient faire accroire, de mettre en place un « aréopage de Pères Fouettards, ennemis du 'peer to peer' », Frédéric Mitterrand a souligné que les membres de cette Commission avaient un «souci aigu du bien public », et qu'ils étaient « attachés au respect des droits de chacun : créateurs, entreprises culturelles et internautes ». Le cadre juridique de la Hadopi s'appuie sur deux textes législatifs, d'une part la loi dite Hadopi 1 (n°2009-669 du 12 juin 2009) sur la diffusion et la protection de la création sur Internet, et d'autre part, la loi Hadopi 2 (n°2009-1311 du 23 octobre 2009), qui couvre la protection pénale de la propriété littéraire et artistique sur Internet. (*) Le Collège de la Hadopi se compose des conseillers d'Etat Jean Musitelli et Christine Maugüé, de Patrick Bouquet, conseiller-maître à la Cour des Comptes, de Chantal Jannet, présidente de l'Union féminine civique et sociale (UFCS), de Jean Berbinau, ingénieur général des télécommunications, de Franck Riester, député de Seine-et-Marne, de Michel Thiollière, sénateur de la Loire, et de Jacques Toubon. (**) La Commission de protection des droits se compose de Mireille Imbert-Quaretta, conseiller d'Etat, de Jean-Yves Monfort, conseiller à la Cour de Cassation et de Jacques Bille, conseiller-maître à la Cour des Comptes. (...)
(08/01/2010 16:04:09)Après une année difficile, Syntec Informatique reste prudent
« 2010 sera une année de reprise progressive. Nous attendons encore un premier trimestre difficile, mais les choses iront mieux ensuite ». Lors de la présentation de ses voeux à la presse, Jean Mounet, président de Syntec Informatique, la chambre patronale des SSII et des éditeurs, a choisi la circonspection même si « les quinze derniers jours de l'année 2009 montraient des signes très concrets de reprises (...) Je préfère rester prudent pour annoncer de bonnes nouvelles lors de notre prochaine conférence de presse, le 1er avril prochain ». L'activité reste très forte après une descente aux enfers au troisième trimestre 2009. « Avec une baisse globale de 7 à 9 % du CA, la résistance a toutefois été bonne l'année dernière. (...) Si l'externalisation va rester un des moteurs de croissance en 2010, les nouvelles obligations en termes de régulation - financière notamment - vont obliger un grand nombre d'entreprises à transformer leur environnement informatique ». Optimiste, Jean Mounet attend également une reprise de l'activité avec de nombreux projets dans les services publics ou l'automobile avec le développement des solutions embarquées. Recrutements : les collaborateurs confirmés mieux placés que les jeunes diplômés en 2009 et 2010 Au chapitre emploi, Jean Mounet reconnaît que l'année 2009 a été particulièrement destructrice avec une création d'emploi nette négative : 16 à 18 000 collaborateurs ont été recrutés en 2009, alors que 20 à 25 000 embauches sont attendues en 2010. « Si 150 000 emplois ont été crées en 10 ans, 2009 n'a pas été au niveau des années précédentes « souligne le président de Syntec Informatique. Philippe Tavernier, président de la commission des Affaires Sociales et de la Formation, précise que « les jeunes diplômés font partie de la génération sacrifiée en 2009 et 2010. L'année passée, les recrutements ont essentiellement concerné des collaborateurs confirmés. Et quelquefois, le caractère et la capacité à s'adapter rapidement ont été préférés aux compétences ». Bien sûr la maitrise des langues, et pas seulement de l'anglais, reste un élément essentiel pour travailler sur des projets européens. Pour l'année 2010, Jean Mounet s'est inquiété des conséquences de la mise en place de la réforme de la taxe professionnelle lancée par Nicolas Sarkozy. « Fortement préjudiciable pour les PME (- de 100 salariés ou 7,6 millions de CA), cette taxe captera jusqu'à la moitié de la marge opérationnelle de ces sociétés ». Le second bémol pointé par le président de Syntec Informatique concerne la disparition probable du Conseil National du Numérique. « Malgré les initiatives de NKM (Nathalie Kosciusko-Morizet NDLR), on va vers la suppression du CNN alors que ce dernier semblait utile pour accompagner le développement de l'économie numérique ». Enfin, Syntec Informatique souhaiterait une simplification du statut des entreprises nouvellement créées avec la mise en place du JEC, Jeune Entreprise de Croissance en lieu et place des différents JEI (Jeune Entreprise Innovante), Gazelle et JEU (Jeune Entreprise Universitaire). Pour conclure, Jean Mounet n' a pas livré - comme l'an dernier - de scoop sur une initiative Green IT mais une information sur le lancement d'un observatoire des TIC pour mesurer plus précisément leurs impacts sur la croissance et l'emploi. Après le développement durable et la dématérialisation, le prochain livre "vert" de Syntec Informatique arrivera le 20 janvier prochain et sera consacré au télétravail et à ses dérivés. (...)
(08/01/2010 16:21:46)LinkedIn 3.0 pour iPhone apporte des services de géolocalisation
En matière de réseau social, LinkedIn, la plateforme en ligne réunissant 55 millions d'utilisateurs répartis dans 200 pays, dont 12 millions en Europe et 1 million en France, reste orientée pro. Avec la version 3.0 de son appli pour iPhone - disponible en téléchargement sur l'AppStore - LinkedIn veut apporter plus d'ergonomie dans l'accès à sa plateforme via le mobile d'Apple. Désormais, le membre de ce réseau professionnel pourra rechercher un autre membre LinkedIn en situation de mobilité. De même, avec « In Person » l'application apporte une fonction de « détection » de contact de proximité en informant via Bluetooth de la présence éventuelle de personnes utiles dans son environnement immédiat, une autre façon de pister ses contacts pendant une conférence ou un événement professionnel. D'autant que la version 3.0 intègre une fonction de mise à jour en temps réel de son réseau. Une interface de profil améliorée permet d'avoir un résumé des informations relatives à l'expérience professionnelle d'un utilisateur et de son réseau. Le panneau de commande permet aussi d'envoyer directement des messages et des invitations, ou de rapatrier des contacts dans le répertoire du mobile. LinkedIn, qui se positionne comme « le réseau professionnel le plus vaste du monde pour échanger des idées, des informations et faire évoluer sa carrière » indique qu'il compte, parmi ses membres, les 500 dirigeants des plus grandes entreprises figurant au palmarès du magazine Fortune. En moyenne, 50% des membres de LinkedIn sont des décisionnaires. En France, 7,5% appartiennent à la catégorie des chefs d'entreprise au sens large. En plus de sa fonction de mise en relation, le réseau LinkedIn intéresse aussi les entreprises qui recrutent. En France, environ 20% d'entre elles utilisent son système pour diffuser des offres d'emploi et se renseigner sur les candidats potentiels. (...)
(08/01/2010 14:18:04)Cinq start-ups web 2.0 à suivre en 2010
Pas de doute, 2009 a été une année difficile pour les start-ups comme pour les entreprises établies, et toutes espèrent que 2010 sera différente. D'autant que le capital-risque a l'air d'intéresser à nouveau les investisseurs. Voici cinq entreprises innovantes dans le développement du Web 2.0 et sur lesquelles il faudra garder un oeil. 1. BackType Le service de BackType permet de trouver, de suivre et de partager des commentaires à travers tout le Web. Il indexe les commentaires de millions de blogs et de réseaux sociaux, les rendant disponibles pour la recherche par mot-clé ou par URL (particulièrement utile pour le suivi des messages sur Twitter). Il permet également de « marquer » les commentaires en y associant le nom de leur créateur, sur différents sites tels que Digg, FriendFeed ou Facebook et de les lier au profil BackType associé. 2. Evernote Ce bloc note numérique aide à se souvenir de tout, à partir de son ordinateur, son téléphone (liste des appareils et des systèmes compatibles sur www.evernote.com ) et le web. Il a les mêmes propriétés qu'un « organiseur d'idées ». Il permet d'enregistrer des notes de réunions, des photos, des documents et à peu prêt tout, où que l'on soi, qu'il organise ensuite en fonction de différents modes (mots-clefs, carnets...) pour retrouver ces informations facilement. Evernote reconnaît le texte inclus dans les images, ce qui est très pratique pour archiver des notes de réunion ou pour conserver des photos de documents consultés pendant un voyage. Ce service est compatible avec le logiciel de reconnaissance d'écriture Ritescript créé par un département spécialisé de la même société. Il est gratuit et en français. A noter que Evernote a cloturé l'année 2009 avec une levée de fonds de 10 millions de dollars pour financer son développement. 3. Kosmix A partir d'un mot-clef, le moteur Kosmix recherche les occurrences sur Internet et hiérarchise ces données en les affichant dans des modules séparés en fonction de leur contenu. On peut avoir ainsi un aperçu général des mots-clés, les nouvelles et blogs liés à la recherche effectuée, les profils d'entreprise, les images, les vidéos, les derniers tweets, les contenus associés, les critiques et les guides, les forums, les guides d'achat et plus encore. Ainsi répartis, ils restituent une vision d'ensemble très complète. 4. Posterous Cette plateforme de publication permet de poster des photos, de charger des fichiers audio, des liens, des documents et des vidéos. Mais ce qui le différencie des autres services de blogs, c'est qu'il peut être entièrement administré par e-mail. Il permet également de mettre à jour les contributions des sites de réseaux sociaux comme Facebook, Twitter et Wordpress sans avoir besoin de s'y se connecter individuellement. 5. Shout'em Créé par une start-up domiciliée à Zagreb (Croatie), Shout'em permet de personnaliser un réseau de microblogging sécurisé sur lequel il est possible de partager des photos, des fichiers, des liens et des lieux uniquement avec les personnes de son choix. Il est parfait pour les entreprises qui recherchent une alternative sûre à Twitter. Si on le souhaite, le système peut être synchronisé avec un compte Twitter ou Facebook. Shout'em existe aussi sous forme de client mobile pour être utilisé à partir d'un BlackBerry ou d'un iPhone. Une version payante permet aux utilisateurs de disposer d'un nom de domaine propre et de gérer un espace pub sur son blog par exemple. (...)
(08/01/2010 12:04:04)Le pôle de compétitivité System@tic lance un club d'investisseurs
La France compte actuellement 71 pôles de compétitivité. Quel que soit le secteur d'activité ou la vocation (nationale ou internationale), ces pôles de compétitivité entrent dans une deuxième phase, mais le thème dominant est toujours le même : celui du financement. « Et pour les PME spécialisées dans les NTIC, ce thème est encore plus mal vécu qu'auparavant », explique Jean-Noël de Galzain, P-dg de Wallix et vice-président PME de System@tic. « 1 200 milliards d'euros sont épargnés chaque année par les français sous forme d'assurance-vie, 12% seulement s'investissent en actions, et, sur ces 12%, la majorité se porte sur des sociétés cotées et non pas des sociétés non cotées, celles qui en ont le plus besoin. Je passe sur les financements des PME familiales, celles de la croissance verte largement favorisées, pour arriver à la conclusion : les PME de croissance et celles vouées aux NTIC sont toujours livrées à la portion congrue. Beaucoup de circuits de financements existent, beaucoup d'acteurs scrutent les projets, mais très peu d'argent arrive dans les PME innovantes. Ces circuits ne sont donc pas adaptés. » Le pôle System@tic a donc décidé d'engager plusieurs mesures pour rapprocher les sources de financement potentielles des PME innovantes. Deux types de Rencontres d'affaires existent chez System@tic. L'une présente aux assujettis à l'ISF les possibilités d'investissement, c'est l'opération « coup de poing ISF » qui existe depuis deux ans. L'autre permet aux PME de rencontrer des VCs (venture capitalist), elle a vu le jour il y a un mois.
Comment présenter son entreprise aux financiers
Jean-Noël de Galzain a également mis sur pied des procédures d'accompagnement des PME, d'abord en les formant à la présentation de leurs entreprises aux financiers. Un catalogue de formations spécialisées est même en cours d'élaboration. Un troisième projet vise à identifier les PME à fort potentiel, projet mené en lien avec l'Afic (Association française des investisseurs en capital) et France Angels. Un label va voir le jour pour ces PME de croissance. Une initiative francilienne qui pourrait évidemment s'étendre en région. Un club d'investisseur complète ce dispositif. Il existe depuis un mois et regroupe 17 investisseurs (fonds ISF, capitaux risqueurs, capitaux développeurs, business angels, fonds de banques)*. Un club du même type existe à Toulouse auprès du pôle Cancer-bio-santé avec les business angels spécialisés en santé.
Un Comité achats pour lutter contre le déréférencement
Obnubilé par les questions de financement, le pôle System@tic travaille pourtant sur d'autres sujets. Le but est le même : rapprocher les PME innovantes de leurs sources de croissance. En plus de celles liées au financement, System@tic a identifié des sources de croissance dans le référencement, l'export, le marketing. Sur le premier point, les PME innovantes sont écartées par les directions achats des grands comptes depuis plusieurs années. Elles n'existent plus en tant que prestataires, mais uniquement comme sous traitantes. Et parfois comme sous traitantes des prestataires en titre ! « Nos grands comptes préfèrent réaliser en interne, passer par des intermédiaires ou même aller à l'étranger. Cette politique s'accompagne, surtout en période de crise, d'une forte pression sur les prix. Nous allons progressivement enrayer ce phénomène ». [[page]]Un Comité achats pour lutter contre le déréférencement
Le pôle System@tic a mis sur pied un Comité pour rapprocher les directions achats des PME, les faire dialoguer et permettre aux PME d'accéder à des commandes de grandes entreprises. Pour sa première réunion, le 14 décembre dernier, trois grandes entreprises, Alstom Transport, Cap Gemini, Gemalto, ont accepté de présenter leurs politiques d'achats et de se confronter aux besoins des PME innovantes. Les PME présentes ont jusqu'au 9 janvier pour présenter des dossiers qui seront étudiés par les 3 grands comptes présents. Une nouvelle rencontre est programmée pour le 18 février prochain qui décidera d'ouvrir les portes aux PME innovantes. Le pôle suivant de près ce processus. Une base de données PME va également voir le jour, présentant les potentialités de ces entreprises pour les grands comptes, elle sera élaborée avec le Comité Richelieu.
Un accord signé avec le MIT
A l'export, le réseau System@tic devrait trouver une autre vocation. Toute PME qui souhaite exporter pourra s'appuyer sur des grandes entreprises membres du pôle et présentes en Californie ou à Shangai. Elles pourraient mettre à disposition des locaux. Le pôle a signé avec le MIT un accord pour que les PME innovantes puissent se faire ouvrir les portes. Côté marketing enfin, System@tic va aider les PME membres à bien se présenter. « Quand vous regardez les sites ou documents de présentation des entreprises, explique Jean-Noël de Galzain vous avez l'impression que 80% d'entre elles se présentent de la même manière pour les mêmes prestations. Il faut se différencier, nous allons y travailler. » La deuxième phase pour les pôles de compétitivité signifie aussi un changement d'attitude. « La France a besoin de se prendre en main pour transformer une industrie vieillissante en une industrie conquérante, ce qui passe par les PME, celles qui innovent, souligne Jean-Noël de Galzain. Les pôles vont se transformer et devenir des plate-formes de services compétentes sur plusieurs sujets, d'abord le financement, mais également la formation, l'export, le marketing, l'emploi. » (...)
Arès rebaptise son pôle SIT en Arès ID
Qui connaît le groupe Arès est familier du fait que l'entreprise a coutume de nommer ses différents pôles par des acronymes. C'était notamment le cas pour le pôle SIT (Système d'Information Techniques) qui vient d'être rebaptisé Arès Innovation et Design (Arès ID). Sur le fond, cette modification d'état civil n'entraîne pas de changement comparé au périmètre d'activité qui était celui du pôle SIT suite à la réorganisation d'Arès. Ainsi, Arès ID reste focalisé sur le négoce et l'intégration de progiciels dédiés à la CAO (ceux d'Autodesk et de PTC), au BIM (suivi de la conception d'un projet de construction, du génie civil à la gestion d'un patrimoine immobilier) et au PLM (gestion du cycle de vie des produits). La mise en oeuvre de projets ERP avait déjà été abandonnée suite à la mise en redressement judiciaire du groupe Arès. « La création de la marque Arès Innovation et Design va nous permettre de mettre en place une communication plus efficace à l'intention des clients », indique Christophe Perrin, le directeur d'Arès ID qui était déjà à la tête du pôle SIT. Mais cette décision revêt aussi un autre intérêt bien plus stratégique qu'un simple choix marketing. En effet, en dotant son pôle SIT d'une réelle identité de marque, Arès se met en position de mieux pouvoir la filialiser si le besoin s'en faisait sentir. Cette possibilité existe car alors qu'Arès a chamboulé ces derniers mois son organisation pour se recentrer sur une activité de SSII, le groupe a tout de même conservé le pôle SIT dont les 2/3 du chiffre d'affaires sont issus du négoce. Or, cet état de fait pourrait rendre la cartographie du groupe moins lisible pour d'éventuels investisseurs auxquels Arès pourraient alors apporter plus de clarté en filialisant Arès ID. L'hypothèse est d'autant plus plausible que les agences liées aux pôles SIT qui fonctionnaient jusqu'ici comme des business Unit à part entière ont été ramenées au rang d'agences commerciales soumises au décision d'une direction centralisée. Première étape avant une filialisation ? Si tant est qu'elle se réalise un jour, l'éventuelle filialisation de Arès ID n'empêche pas l'entité de travailler au développement de son activité. « Nous allons poursuivre la spécialisation de certains de nos 90 collaborateurs sur les aspects 3D de la CAO. Nous préparons également le lancement de services de formation autour de la conception assistée par ordinateur. Par ailleurs, nous allons attaquer la commercialisation d'Autocad qui permet d'adresser un marché bien plus vaste que les offres métiers », détaille Christophe Perrin. Ce dernier compte également reconstituer l'équipe grands compte de feu le pôle ITS. Notamment parce que ce profil de clients a eu tendance à prendre ses distances avec le groupe Arès au moment où celui-ci connaissait de grandes difficultés. Aux dires de Christophe Perrin, la reprise de parts de marché d'Arès ID est déjà sur la bonne voie. L'entité qui représente environ 20% des facturations de l'ensemble du groupe a vu son chiffre d'affaires progresser de 9% entre les premiers (3,2 M€) et deuxièmes trimestres de son exercice 2009-2010. (...)
(08/01/2010 10:25:57)La gestion déléguée des impressions a permis des économies dans les moyennes et grandes entreprises
Selon une étude réalisée par le cabinet Quorcica, 70% des entreprises considèrent la gestion de leur infrastructure d'impression comme un élément stratégique pour réduire leurs coûts. Dans ce contexte, 25% des 200 moyennes et grandes entreprises* interrogées au Royaume-Uni, en France, en Allemagne et aux Etats-Unis estiment que le recours aux services de gestion déléguée des impressions leur a permis de réaliser des économies allant au delà de leurs attentes. Environ 60% d'entre elles se déclarent satisfaites des réductions de coûts réalisées. En général, leurs attentes se situent entre 10 et 40% de leurs dépenses initiales en impression. Satisfaites, les entreprises sollicitées par Quorcica sont ainsi 90% à vouloir maintenir leur projets de déploiement de services de gestion déléguée des impressions. Reste que pour la moitié des personnes interrogées, la sécurité des documents reste un frein à la souscription à ce type de prestations. (*) Des secteurs publics, financiers, pharmaceutiques, télécoms, informatiques et de la distribution (...)
(08/01/2010 10:24:36)Nexus One, pourquoi une telle volte-face de Google sur le marché des smartphones ?
( Source EuroTMT ) Ça y est, après des mois de rumeurs et de démentis, Google a donc finalement dévoilé, mardi 4 janvier, son smartphone Nexus One. Une annonce qui était déjà largement éventée depuis que le géant d'internet avait envoyé, en fin d'année dernière, des exemplaires de son mobile à quelques blogueurs high-tech réputés. Présentant son mobile comme un « super téléphone », Google s'est toutefois abstenu de justifier son revirement stratégique. Avant même son entrée sur le marché des systèmes d'exploitation pour smartphones, le groupe américain expliquait en effet ne pas être intéressé par la vente de produits high tech sous sa marque. Un positionnement réaffirmé tout au long de 2009, Google ajoutant même qu'il se contentait de fournir la plate-forme logicielle à des fabricants. Tout cela pour finir par commercialiser son mobile, certes fabriqué par HTC, mais portant bel et bien son nom. Une erreur d'analyse majeure Alors pour quelles raisons, Google change-t-il son fusil d'épaule ? L'explication la plus évidente serait que le géant de l'Internet s'est rendu compte de son erreur stratégique commise il y a deux ans. L'iPhone d'Apple rencontrait alors des difficultés dans sa commercialisation (notamment en Europe) malgré l'engouement médiatique. A l'époque, Google a, peut-être, cru plus habile de miser sur quelques fabricants de mobiles déjà bien installés sur le marché pour imposer son système d'exploitation. Ce logiciel constitue en effet son cheval de Troie pour accaparer une large part du marché de la publicité sur mobile, qui est son véritable objectif. Mais voilà, Apple a rapidement compris que l'avenir de l'iPhone passait par une large distribution (et non par l'exclusivité proposée à quelques grands opérateurs), un virage pris au moment où le groupe commercialisait la version 3G de son mobile. Comme l'écosystème bâti pour l'iPhone était déjà très efficace, les ventes d'iPhone ont explosé. [[page]] A l'inverse, malgré la commercialisation progressive de plusieurs modèles utilisant Androïd, Google n'a pas réussi à faire de son système d'exploitation un véritable concurrent d'Apple ou de RIM. Dès lors, en commercialisant directement un mobile griffé Google, le groupe américain cherche, très certainement, à capitaliser sur sa marque pour accroître, rapidement, sa part de marché. Seul problème : Google peut-il encore plaire ? Il y a deux ans, l'image de marque du moteur de recherche était excellente. Toutes ses initiatives, souvent présentées comme des armes anti-Microsoft, étaient alors saluées unanimement. Mais ce n'est plus le cas aujourd'hui. Le groupe est devenu la cible de nombreuses critiques et son image n'est guère meilleure que celle de Microsoft. Le pari de Google est donc très risqué. D'autant plus qu'il va affronter la colère des fabricants de smartphones utilisant Androïd, pour qui le Nexus One pourrait être un concurrent direct. Ainsi des analystes considèrent déjà que le smartphone de Google va concurrencer le Droid de Motorola, tous les deux étant commercialisés par l'opérateur T-Mobile aux Etats-Unis. A la poursuite d'Apple Autre risque pris par Google : son positionnement tarifaire aligné sur celui de l'iPhone d'Apple alors qu'il accuse encore quelques lacunes comme l'absence de capacité multitouch. Quel est alors l'avantage concurrentiel de Google ? Seul élément plaidant en faveur du Nexus One : de nombreux abonnés mobiles américains semblent prêts à l'acquérir pour ne pas avoir à changer d'opérateur car s'ils sont tentés par l'iPhone, ce dernier est seulement distribué par AT&T. Mais ce qui veut dire aussi que, dès que le smartphone d'Apple pourra être vendu par les autres opérateurs mobiles américains, Google aura beaucoup de soucis à se faire. (...)
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