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(03/11/2009 11:41:10)
Mediaset court-circuite les opérateurs télécoms
( Source EuroTMT ) Pour Mediaset, la télévision payante est l'avenir. Ce groupe de télévision hertzienne, possédé par Fininvest est contrôlé par la famille de Silvio Berlusconi. Il est en concurrence avec la RAI et diffuse Canale 5, Italia 1 et Retequattro. Estimant que la publicité ne paie plus assez bien, notamment en période de crise, Mediaset revoit ses stratégies. Partant par ailleurs du principe que le futur de la télévision payante passe automatiquement par internet, le groupe Berlusconi s'est interrogé sur la façon de diffuser les programmes de sa chaîne Premium sans utiliser les services d'IPTV, non seulement ceux de Telecom Italia mais aussi de Fastweb ou de Wind. Dans le passé d'ailleurs, les opérateurs ont souvent frappé à la porte du Cavaliere, parfois même tous ensemble puisqu'ils ont compris que l'IPTV vaut bien une bonne alliance. Peine perdue, Mediaset préférait faire sa cuisine toute seule. Pourtant, en conjuguant son expérience dans le marketing et un réseau haut débit de bonne qualité et surtout garanti ce qui est le cas de Telecom Italia, Mediaset aurait doublé ses chances. Mais l'idée de devoir reverser une part de ses rentrées même sous forme de « loyer » à un opérateur et surtout, d'en dépendre d'un point de vu technique, ne plait pas à Mediaset qui préfère marcher en solitaire. L'opération rebaptisée « Cube » a commencé en juillet 2009 lorsque la direction du groupe Berlusconi a contacté quelques cabinets de consultants spécialisés dans les stratégies ciblées. Objectif de cette démarche : concocter une plate-forme ouverte, flexible et « implémentable », permettant de diffuser les programme de la chaîne Premium sur un poste de télévision et aussi sur PC. Adapter la qualité au débit de l'abonné La plate-forme du groupe analysera le type de connexion de chaque abonné, qui devra être enregistré au préalable, puis diffusera en streaming. Du coup, la qualité et la vitesse de la diffusion du programme demandé par l'abonné dépendront de sa connexion internet. Pour visionner les programmes, les abonnés devront être équipés d'un décodeur spécial. Conçu par Accenture, cet appareil sera relié d'un coté au réseau téléphonique via le haut débit et de l'autre au poste de télévision. Il permettra de passer d'une chaîne à l'autre moyennant l'utilisation d'une télécommande semblable en tout point à la souris d'un PC. Dans cette opération, la feuille de route de Mediaset comporte plusieurs étapes. D'abord, le lancement de la Web Tv d'ici la fin du mois de décembre. Les abonnés pourront choisir les chaînes Premium ainsi qu'une sélection des programmes à la demande. En ce qui concerne le basculement total de la chaîne Premium sur la Toile en revanche, l'aventure commencera en mars 2010, mais seulement pour les abonnés qui ont déjà une carte rechargeable pour la télévision numérique payante. Ils pourront avoir accès à une offre double. D'abord, à un service de télévision de rattrapage proposant les programmes diffusées durant les dernières vingt quatre heures pour éviter de pénaliser l'offre sur le numérique. Puis, des programmes gratuits de base et un catalogue de films vidéo à la carte. Ensuite, en novembre 2010, la Web TV de Mediaset sera diffusée sur la télévision via le haut débit. A différence des IPTV des opérateurs télécoms, les utilisateurs devront seulement s'offrir un décodeur de marque Mediaset, ce qui leur permettra d'éviter les multiples abonnements. (...)
(03/11/2009 11:32:20)Terminaux mobiles, le marché se redresse aux 2ème et 3ème trimestres
Jusqu'alors les études de marché raisonnaient essentiellement d'une année à l'autre, comparant tel trimestre ou semestre au même trimestre ou semestre de l'année précédente. Avec la crise, les études scrutent également de près l'évolution dite « séquentielle », d'un trimestre au trimestre directement précédent. C'est ainsi que, pour les ventes mondiales de téléphones mobiles, le Gartner observe deux phénomènes antagonistes. Entre le 3ème trimestre 2009 et le 3ème trimestre 2008, ces ventes ont baissé de 6% (à 287,1 millions d'exemplaires). En revanche, entre le 2ème trimestre 2009 et le 3ème trimestre 2009, elles progressent de 5,6%. Ce dernier chiffre représente 'le premier signe d'une reprise depuis le début de la crise économique », selon Ramon Llamas, analyste sénior au cabinet IDC. Il a observé que des canaux de distribution proposaient des mobiles anciens à des prix très bas de manière à stimuler les ventes. Ces mêmes canaux prépareraient un quatrième trimestre offensif afin de saisir une demande qualifiée par IDC de « refoulée ». En Europe, cette tendance à la reprise se confirme avec, « pour la première fois cette année une reprise aussi bien des téléphones traditionnels que des PDA, l'érosion des prix sur ces deux segments, et la vitalité des offres de Samsung et LG en milieu de gamme, ont contribué à stimuler le marché » analyse IDC. Spectaculaire progression de LG Concernant le « top 5 » des fabricants (Nokia, Samsung, LG, Sony-Ericsson, Motorola), le verdict est des plus intéressant. Nokia confirme sa méforme. Le leader obtient 37,8% de parts de marché (avec 108,5 millions d'unités vendues au 3ème trimestre 2009), contre 38,6 un an auparavant, une baisse de 8% (en nombre d'unités vendues). En revenus, Nokia perd 20% selon le Gartner. Derrière, les places d'honneur vont à deux compétiteurs en très grande forme. Le n°2, Samsung, affiche 15,9% de hausse de ses ventes, il compte désormais 21% de parts de marché (60,2 millions d'unités vendues), contre 17% un an auparavant. Plus spectaculaire, LG Electronics progresse de 37,4% avec 31,6 millions d'unités vendues. Le coréen représente 11% de parts de marché contre 7,5% un an auparavant. LG a pris la 3ème place du classement mondial à Sony Ericsson, auteur d'une belle dégringolade. Sony Ericsson affiche en effet -45,2% de ventes, avec14,1 millions d'unités vendues, contre 25,7 un an auparavant. Il passe de 8,4% à 4,9% de parts de marché. Motorola ferme la marche, lui aussi affiche une chute vertigineuse avec -46,4% de parts de marché, 13,6 millions d'unités vendues contre 25,4. Ensemble, les autres fabricants représentent à peine plus de 20% du marché, en léger recul de 3,9%. (...)
(02/11/2009 17:24:06)EuroSoftware 100 : les éditeurs français s'affirment sur des secteurs verticaux
Toujours très atomisé, le paysage de l'édition française de logiciels puise sa force dans les applications et les solutions verticales, c'est-à-dire adaptées à un secteur d'activité. En revanche, les logiciels d'infrastructure, à quelques exceptions près, restent la chasse gardée des éditeurs américains. Ce bilan, dressé l'an dernier à la lecture de l'EuroSoftware 100, se confirme avec l'édition 2009 de ce classement établi par PricewaterhouseCoopers avec Pierre Audoin Consultants, en partenariat avec l'Afdel, association française des éditeurs de logiciels et l'European Software Association. Le numéro 1 incontesté de l'édition de logiciels en France reste Dassault Systèmes, éditeur de solutions de PLM, avec un chiffre d'affaires mondial 2008 de 1,38 M€, dont 1,154 M€ proviennent de la vente de licences et de services associés (maintenance et support). La France sur ce chiffre ne pèse que 122 M€, les logiciels de l'éditeur étant largement utilisés à l'international. Un Dassault Système qui vient en outre de racheter à IBM sa division qui vendait et supportait cette offre de PLM. « Quelques pépites dans le domaine de la banque/assurance » Assez loin derrière lui, Sopra Group réalise un chiffre d'affaires mondial de 180 M€ sur l'édition de logiciels. Dans ce domaine, sa filiale Axway, spécialisée dans les échanges interentreprises génère l'essentiel de ces revenus et Sopra Group se met justement en ordre de marche pour lui donner son indépendance. L'an dernier, c'est GL Trade qui occupait cette deuxième place. Son rachat par l'éditeur américain SunGuard le fait disparaître du classement. L'éditeur de progiciels de gestion Cegid, quatrième l'an dernier, monte cette année dans le trio de tête (248 M€ de CA dont 158 M€ sur les ventes de licences et la maintenance). En 2008, il aura successivement racheté les éditeurs GD Informatique, Civitas et VCS Timeless. PAC souligne que Cegid fait partie des éditeurs ayant misé sur une verticalisation de leur offre. De même, la société lyonnaise a développé ses solutions proposées en ligne, sous la forme d'un service (mode SaaS), un axe de distribution qui « poursuit sa pénétration du marché, favorisé par la crise », rappelle le cabinet de conseil. L'arrivée de Murex, de la 8e à la 4e place, atteste par ailleurs du dynamisme des éditeurs spécialisés, notamment sur les logiciels destinés au monde de la finance. Murex affiche un chiffre d'affaires mondial de 235 M€ dont 156 M€ sur l'édition. A noter que son chiffre d'affaires 'édition' ne pèse que 9 M€ en France. « Il y a énormément de sociétés sur le secteur de la banque/assurance qui ont une faible présence en France, alors qu'elles génèrent une grosse activité à l'international, relève Eric Menard, directeur d'études chez PAC. Dans ce domaine, nous avons quelques pépites en France ». De fait, la 5e place du classement est occupée par Cegedim qui, outre son activité spécialisée dans le CRM pharmaceutique, dispose aussi d'un pôle Assurance d'environ 50 M€. Et juste derrière, on trouve Linedata Services. Dans la catégorie des éditeurs de logiciels pour la banque/assurance, Eric Menard rappelle que le Top 20 compte aussi Sophis, Viveo Finance et Sab Ingénierie. « Nous avons en France un fort pôle bancaire, ce qui a permis à ces acteurs de se développer. Ils se sont d'ailleurs toujours placés dans le haut du classement et ils sont obligés de grossir pour atteindre une taille critique et résister au marché. » Le consultant de PAC souligne aussi la très bonne performance des éditeurs de PLM. Outre Dassault Systèmes, en première position, on trouve Lectra, à la dixième place (12e en 2008), IGE+XAO, toujours en 37e position (comme l'an dernier), Esi Group (12e) dans le domaine de la simulation ou encore Spring Technologies (82e). Une croissance globale de 7%, à 3,6 Md€ entre 2006 et 2008 Entre 2006 et 2008, le chiffre d'affaires licences/maintenance/support réalisé par le Top 100 des éditeurs français de logiciels a globalement progressé de 7%, à 3,6 milliards d'euros. Si un certain nombre d'entre eux ont pris de l'ampleur en opérant une croissance externe, d'autres peuvent également s'enorgueillir d'avoir pu réaliser une belle croissance organique. Eric Menard pointe notamment Exalead, éditeur de solutions de recherche, dont le chiffre d'affaires global a doublé entre 2007 et 2008, à 15 M€ (dont 10 M€ pour l'édition de logiciels). Il cite également STS Group, éditeur de solutions de dématérialisation et de signature numérique, qui s'est hissé de la 58e place à la 42e place de ce Top 100. Autre exemple remarquable de progression, l'éditeur Metaware, entré dans le classement à la 48e place cette année. Ce spécialiste de la modernisation des systèmes d'information, qui propose ses solutions en mode SaaS, a réalise un CA global de 21 millions d'euros en 2008. A noter aussi, Ever Team, éditeur de solutions de gestion des contenus d'entreprise, qui passe de la 94 place à la 47e. Eric Menard relève par ailleurs la progression des éditeurs d'ERP Générix (de la 21e à la 17e place) et de Lefebvre Software (de la 52e à la 33e), ou encore d'Esker -dans la dématérialisation (de la 33e à la 27e) qui ont en commun de disposer d'offres en mode SaaS ou 'à la demande' (On demand). Rappelons aussi que Lefebvre Software a procédé en 2008 au rachat d'ASGroup. Le consultant cite aussi de nouveaux entrants au Top 100 comme Oodrive (dans la sauvegarde en ligne). (...)
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