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(02/11/2009 17:22:45)
Conficker infecte 7 millions de PC en un an
Le ver Conficker et ses différentes variantes ont passé le cap de 7 millions de machines infectées, selon des chercheurs de la Fondation Shadowserver. Ceux-ci ont gardé la trace de l'infection de ces PC en cassant l'algorithme utilisé par le ver pour rechercher des instructions sur Internet et en plaçant leurs propres serveurs de siphonnage sur les différents domaines à visiter. Conficker récupère les instructions de différentes façons et, pour cette raison, les pirates ont pu garder le contrôle des machines, mais les serveurs de siphonnage des chercheurs ont donné une bonne idée du nombre de machines empoisonnées. « Même si Conficker est le plus connu des vers sur PC, les machines continuent à être infectées, commente Andre DiMino, co-fondateur de la Fondation Shadowserver. La tendance est à la hausse et le dépassement des 7 millions de victimes constitue un évènement majeur ». Conficker a d'abord attiré l'attention des experts en sécurité en novembre 2008 puis a reçu un large écho auprès des médias début 2009. Il a démontré son impressionnante résistance et sa capacité à intoxiquer d'autres systèmes même après sa surpression. Ce verre est très répandu en Chine et au Brésil par exemple. Ce qui laisse à penser aux membres du Groupe de travail Conficker (une coalition de l'industrie mis en place l'année dernière pour éradiquer ce ver) que la plupart des ordinateurs infectés fonctionnent avec des copies pirates de Windows. Leurs utilisateurs ne peuvent ainsi télécharger ni les patches, ni les outils de nettoyage contre les logiciels malicieux que fournit Microsoft. En dépit de sa taille, Conficker n'a que rarement été utilisé par les criminels qui le contrôlent. Pourquoi ? Le mystère reste entier. Certains membres du Groupe de travail Conficker estiment que le créateur du ver hésite à attirer davantage l'attention sur lui, étant donné le succès mondial de son oeuvre. « La seule chose dont on est sûr, c'est que cette personne est terrifiée, assure Eric Sites, directeur technologique chez Sunbelt Software et membre du groupe de travail. Cette chose a couté tellement d'argent aux entreprises et aux personnes pour en venir à bout, que si on trouve un jour les auteurs, ils seront exilés pour un bon moment ». Les responsables informatiques découvrent souvent la présence d'une infection Conficker quand un utilisateur est tout d'un coup incapable de s'identifier sur son ordinateur. Les machines touchées tentent de se connecter aux autres ordinateurs sur le réseau et de deviner leur mot de passe. Comme le ver utilise un dictionnaire pour découvrir le mot de passe et effectue de nombreuses tentatives, les utilisateurs autorisés sont régulièrement évincés du réseau. Le coût des dégâts pourrait être bien plus important sir Conficker était utilisé pour une attaque en déni de service distribué, par exemple. « C'est sans nul doute un botnet qui pourrait se transformer en arme véritable, confirme Andre DiMino. Avec un maillage d'une telle ampleur, il n'y a pas de limites au mal que l'on peut faire ». (...)
(02/11/2009 16:20:34)La gestion de patrimoine applicative dope la croissance de la TMA
Dans son étude 2009 du marché de la TMA (Tierce maintenance applicative), le cabinet Pierre Audoin Consultants a identifié une double révolution : la TMA s'élargit à la GPA (Gestion du patrimoine applicatif) et les deux marchés réunis réalisent une croissance record de 8% en 2009. « Le marché de la TMA évolue très fortement, souligne Frédéric Giron, directeur des études chez Pierre Audoin Consultants, les entreprises élargissent leurs prestations en intégrant la Gestion du patrimoine applicatif (GPA) et ce marché augmente en volume, de 8% sur 2009, alors que l'ensemble du marché des logiciels et services restera proche de zéro ». Il atteindra alors 2,2 milliards d'euros de chiffre d'affaires contre 2 milliards en 2008 et 1,76 milliard en 2007. Une partie des prestations réalisées auparavant en interne par les entreprises en maîtrise d'oeuvre, est désormais confié aux prestataires de la TMA. Il s'agit de l'intégration, de l'audit, de la cartographie des parcs applicatifs regroupées sous la dénomination GPA. Dans ces nouveaux types de contrats de TMA, les clients donnent davantage de latitude et de plus en plus de marge de manoeuvre à leurs prestataires. Ils mettent néanmoins de plus en plus leurs prestataires sous pression, notamment dans les négociations tarifaires. De nouveaux gros contrats avec Michelin ou SFR La forte croissance de ce marché que PAC nomme désormais l'Application management (TMA et GPA) est également due aux nombreux renouvellements de contrats de TMA intervenus en 2009 et à la signature de plusieurs gros contrats comme Michelin (300 millions d'euros sur trois ans) ou SFR (30% d'économie attendus en trois ans). Les acteurs restent les mêmes, avec Atos, Logica, Cap, Sopra, IBM aux cinq premières places. Mention particulière pour Sopra qui réalise la plus forte progression. Ce marché se distingue donc avec une croissance en volume pour la partie TMA (avec des contrats pluri-annuels, encadrés par des contrats de services) et un élargissement de celle-ci aux prestations de GPA. Et la valeur se transfère sur ce dernier type de prestations. Pour 2010, PAC prévoit une croissance un peu plus faible de l'Application Management du fait de la pression sur les prix, la croissance restera forte en volume mais devrait ralentir en valeur. (...)
(02/11/2009 16:03:11)L'OACI et Amadeus vont calculer automatiquement les émissions de carbone d'un vol
Mi 2010, les passagers d'un avion pourront connaître les émissions de CO2 générées par leur trajet. L'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) fournira en effet désormais à Amadeus toutes les données issues de son calculateur d'émissions carbone pour les proposer aux voyageurs. Amadeus édite les systèmes de réservation de voyages en avion utilisé par nombre de compagnies aériennes et agences de voyages dans le monde (plus d'un million de voyages par jour, selon Amadeus). L'OACI, de son côté, a mis au point un outil de calcul des émissions de CO2 pour un vol spécifique. Ce calculateur, déjà accessible en ligne de façon indépendante, sera désormais interfacé avec les systèmes de réservation d'Amadeus. A partir des noms de l'aéroport de départ et de la destination de l'usager, le calculateur manipule des éléments de la base des plannings de vols de compagnies aériennes, les informations sur la distance entre un point et un autre du globe, la combinaison de données sur les moyennes de remplissage des avions en fonction des périodes et des vols, les caractéristiques de l'aéronef concerné et sa consommation de kérosène. La mesure pourrait encore intégrer la météorologie puisque les vents dominants augmentent la consommation des vols en direction de l'Ouest et réduisent celle des vols partant vers l'Est. La méthodologie de l'OACI est disponible par ailleurs dans un format Open Source qui la rend accessible à toutes les compagnies aériennes qui souhaiteraient l'utiliser. (...)
(30/10/2009 17:44:06)Oracle motivé pour Glassfish et mitigé sur NetBeans
Oracle a mis à jour la FAQ (Foire aux questions) qui concerne son probable rachat de Sun. L'éditeur fournit quelques informations, mais finalement peu de détails, sur ses projets concernant les technologies de Sun, en attendant de savoir si la Commission Européenne validera l'acquisition. Après avoir évoqué les serveurs, les processeurs et même MySQL, le géant des bases de données s'exprime cette fois sur le serveur d'application GlassFish, l'environnement de développement NetBeans, la suite bureautique OpenOffice, et quelques autres technologies. Oracle prévoit ainsi de "continuer à faire évoluer" GlassFish, qui est pourtant en concurrence avec son WebLogic (issu du rachat de BEA), de la même façon qu'il proposera un support actif à la communauté GlassFish. De plus, il compte « aligner les innovations et les composants d'infrastructures communs aux deux serveurs d'applications. » L'enthousiasme de l'éditeur envers NetBeans est beaucoup plus mitigé. Il explique simplement que cet environnement deviendra "une option Open Source supplémentaire » du catalogue middleware Fusion, qui comprend JDeveloper et Oracle Enterprise Pack for Eclipse. La gestion d'identité et l'architecture SOA (service oriented architecture) de Sun intégreront d'ailleurs aussi Fusion. La suite bureautique OpenOffice, de son côté, bénéficiera de nouveaux développements et sera supportée en tant que projet Open Source. Comme Sun, Oracle envisage "une option de licence commerciale classique" pour les clients qui désirent « une assurance, un support et des outils d'entreprise complémentaires ». Oracle compte aussi préserver la ligne de produits de virtualisation pour poste de travail de Sun, avec VDI, Sun Ray, Secure Global Desktop et VirtualBox. L'administration de système Ops Center est aussi considérée par Oracle comme "très complémentaire" de son Enterprise Manager. Les deux devraient « se combiner et permettre aux clients de disposer de l'environnement d'administration de systèmes et d'applications 'top-down', du matériel au logiciel, le plus complet du marché. » Cette foire aux questions qui ne vaut pas un engagement ferme d'Oracle vis à vis des développements futurs -même si elle précise quelques éléments d'évolution en particulier sur Glassfish et Netbeans- est loin de rassurer les observateurs. "J'espère avoir tort, mais j'ai bien peur que cela ne dure que jusqu'au premier trimestre où Oracle n'atteindra pas les prévisions financières," écrit ainsi un commentateur du blog Javalobby consacré à Java. "Il faudra des coupes, et à votre avis, par quoi commencera Oracle ? C'est comme cela que ça marche. Ils ne peuvent pas maintenir deux ou trois lignes de produits concurrentes (et j'imagine très bien les stratégies que fomentent actuellement les équipes de JDeveloper face à celle de NetBeans, les équipes Glassfish contre celles de Weblogic, etc)." (...)
(30/10/2009 17:43:33)Talents des Cités récompense une start-up de collecte de DEEE
Depuis 2002, le concours Talents des Cités soutient des créateurs d'entreprises dans l'ensemble des régions, à l'initiative du secrétariat d'Etat chargé de la politique de la ville et du Sénat. Cette année, le jury a notamment mis à l'honneur un projet de green IT conduit par un entrepreneur d'Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis. En août 2008, Daouda Sanogo a créé Alliance & Co pour prendre en charge la collecte, le stockage et la gestion des rendez-vous pour les déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE) des collectivités territoriales et des entreprises. Ce type de déchets concerne l'électroménager grand public mais aussi les ordinateurs et leurs périphériques. Son parcours a été distingué dans la catégorie 'création', ouverte aux porteurs de projets ayant mis sur pied une entreprise ou une association depuis moins de trois ans et installés dans les quartiers jugés prioritaires par la politique de la ville. Les candidats doivent être suivis par une structure d'appui à la création d'entreprise. Parrainé par GDF Suez, Alliance & Co a été suivi par la Maison de l'Entreprise et de l'Emploi. Lorsqu'il lance sa société avec son frère, le jeune patron (32 ans) a déjà engrangé une expérience d'une dizaine d'années dans l'environnement et la gestion des déchets. En 2001, il a fondé l'Apact (Association professionnelle des ambassadeurs et coordinateurs du tri) et constaté les freins au recyclage en l'absence de déchetterie. Il s'aperçoit aussi que les entreprises sont mal informées des obligations auxquelles elles sont soumises dans ce domaine. Doté par le concours d'une enveloppe de 3 000 euros, ce lauréat national de Talents des Cités 2009 prévoit de créer trois emplois l'an prochain. (...)
(30/10/2009 16:18:31)SAP France gagne ses clients à la périphérie de l'ERP
« Les PME se sont relancées dans des projets d'investissement sur le troisième trimestre », a indiqué Pascal Rialland, DG de SAP France (photo ci-dessus), en commentant mercredi 28 octobre les résultats financiers de la filiale, légèrement moins en recul que ceux enregistrés globalement par le groupe. Sur l'Hexagone au troisième trimestre, les ventes de licences de l'éditeur ont baissé de 29%, contre 31% au niveau mondial(*). Et sur cette période, les ventes de logiciels aux entreprises de taille moyenne ont progressé de 49% dans la filiale par rapport à l'an dernier. Dans cette catégorie, SAP France place toutes les entreprises qui réalisent moins de 500 M€ de chiffre d'affaires (on y trouve donc de très belles PME) et a remporté ses principales signatures avec le haut du segment. « Il y a d'assez gros projets », reconnaît Pascal Rialland en citant notamment un contrat avec la PME française LaCie. Ce fabricant de périphériques de stockage (390 M€ de CA en 2008) effectue « une refonte complète de son système de supply chain », explique le directeur de SAP France. Parmi les clients gagnés en 'PME', il cite encore Raynet, la filiale informatique du groupe A Raymond, qui met en place une solution de consolidation financière (BFC) sur Netweaver, avec une couche de reporting, et les outils de contrôle d'accès aux applications, GRC Access Control. 60% des contrats signés en mode indirect sur le trimestre Entre début juillet et fin septembre, la filiale dit avoir signé plus de cent contrats, dont 60% en mode indirect. « L'essentiel de nos revenus vient de la vente d'applications qui sont périphériques à notre coeur de métier historique [axé sur l'ERP] », précise Pascal Rialland en énumérant les segments les plus porteurs en ce moment : « gestion de la chaîne logistique [SCM], gestion de la relation client [CRM], gestion des ressources humaines, Business Intelligence et consolidation financière ». Il rappelle que 51% des ventes de licences proviennent des solutions décisionnelles de Business Objects. Interrogé sur les secteurs d'activité qui tirent le chiffre d'affaires de la filiale, le directeur général cite la grande distribution, la santé et, toujours, le secteur public, même si le projet lancé par l'opérateur national de paye (ONP) vient de lui échapper au profit du consortium mené par Accenture. SAP n'en poursuit pas moins son offensive vers les pouvoirs publics et espère rebondir avec ses solutions de GRH (gestion des ressources humaines), « sur des points clés comme la gestion des collaborateurs, l'état ayant les mêmes problématiques de gestion des compétences qu'une entreprise privée », pointe Pascal Rialland. Sur le trimestre, la filiale a également remporté des contrats avec la Direction générale des impôts en Algérie et anticipe « un énorme relai de croissance sur le secteur public au Maghreb ». Elle affiche également de gros contrats avec Casino sur une application de CRM, avec la Macif sur des solutions BusinessObjects et à la Banque Postale avec la solution BFC. « Nous avons également vendu des utilisateurs supplémentaires à l'AP-HP avec Accenture ». La croissance externe sera ciblée pour étendre la couverture fonctionnelle Ces derniers mois, SAP a racheté plusieurs éditeurs pour compléter la couverture fonctionnelle de son offre, notamment le Français Highdeal, spécialisé dans les logiciels de tarification complexe. « Nous avons bien avancé dans l'intégration opérationnelle de cette spin-off de France Telecom qui a développé un produit performant », informe Pascal Rialland. Les capacités de facturation du service à la demande apportées par Highdeal vont permettre de répondre à une demande du marché, avec notamment des applications dans la logistique. Le patron français voit là un potentiel important fournissant pour SAP un scénario de croissance 'à la BO'. Autre relais de croissance évoqué par SAP, la fourniture de logiciels 'à la demande' (On Demand) aux grandes et moyennes entreprises « à condition de proposer des applications spécifiques », connexes à l'ERP, qui peuvent être choisies par des directions opérationnelles, par exemple sur la logistique ou la gestion de la relation client. Pour élargir un peu plus sa couverture fonctionnelle, SAP continue par ailleurs à envisager des acquisitions ciblées, comme il a pu le faire par exemple cet été avec l'éditeur suisse SAF, spécialisé dans les solutions de planification de la chaîne logistique et de réapprovisionnement, destinées au secteur de la distribution. Pascal Rialland mentionne que le groupe dispose d'une équipe qui se consacre à examiner le marché pour repérer, secteur par secteur, les fonctions intéressantes qui font encore défaut à l'offre de SAP et pourraient être acquises à profit. (*) Sur les ventes de logiciels et de services associés (maintenance), SAP France enregistre -3% sur son chiffre d'affaires trimestriel contre -5% au niveau mondial, par rapport à l'an dernier, sur les chiffres Non-Gaap à taux de change constant. (...)
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