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(04/11/2009 12:23:13)
Pour contrer Google Apps, Microsoft revoit les prix de sa bureautique en ligne
La guerre fait rage entre Microsoft et Google sur le front de la bureautique en ligne. La firme de Redmond a ainsi réduit de moitié le tarif par utilisateur et par mois (de 10$ à 5$, soit 4,26 euros) pour ses services Exchange Online et baissé d'un tiers le prix de la suite Business Productivity Online Services, comportant plusieurs applications de productivité en ligne. La solution de Google, GAPE (Google Apps Premier Edition) devenait en effet trop attractive pour les PME, à 50$ par an par utilisateur. Dans le même temps, Microsoft a annoncé qu'il gonflerait la capacité de ses boites de courrier électronique de 5 à 25 Go, devenant aussi concurrentiel que d'autres spécialistes du webmail, comme Google. "Pour de nombreuses sociétés, GAPE peut se comparer à Exchange Online et Microsoft a réduit l'écart avec le tarif proposé par Google" explique Guy Creese, analyste dans le cabinet Burton Group. Annuellement, la différence n'est plus que de 10 dollars, même si Google inclut d'autres applications collaboratives. Guy Creese estime toutefois que cette réduction pourrait faire réfléchir les entreprises qui se sont portées sur GAPE pour des raisons purement financières. L'analyste explique que la plupart des clients ayant choisi GAPE, ne s'intéressent qu'à la partie courrier électronique. Seuls les TPE et PME, qui n'ont pas Microsoft Office, utilisent les applications Google. Les grandes entreprises n'en ont pas vraiment besoin. Le tarif de Business Productivity Online Services fond de 30% Microsoft a également diminué le tarif de sa suite Business Productivity Online Services (BPOS) de 15$ à 10$ (8,52 euros) par utilisateur. Rappelons que BPOS se compose d'un hébergement sécurisé, SharePoint Online, Office Communications Online et Microsoft Office Live Meeting. Il existe également des versions allégées d'Exchange et de SharePoint pour les travailleurs nomades et ceux utilisant ces services irrégulièrement. "Je pense que cette baisse tarifaire résulte à la fois de l'amélioration de l'infrastructure Microsoft et de la poursuite de sa stratégie concurrentielle" Guy estime Creese. "Si la compétition n'était pas là, la société se remplirait les poches, comme l'année dernière". D'autres acteurs comme IBM, Cisco et Novell sont également à l'affût avec des solutions basées sur le courrier électronique et les outils collaboratifs. La semaine dernière, le conseil municipal de Los Angeles a validé un contrat quinquennal de 7,25 millions de dollars, pour l'adoption de Gmail et des Google Apps. L'année dernière, Cisco a dépensé 215 millions de dollars pour acheter l'éditeur PostPath, spécialisé dans le courriel et le calendrier alors qu'il y a seulement un an, IBM lançait la messagerie hébergée Lotus Notes. Ron Markezich, vice-président entreprise de Microsoft Online, explique que cette réduction tarifaire était le fruit de la popularité et de la maturité de BPOS, fort de plus d'un million de clients payants. "Depuis que nous sommes présents sur le marché avec une offre globale nous avons vu une forte croissance du service et ainsi réalisé de meilleurs rendements" précise Ron Markezich. "Et nous avons réalisé un certain nombre d'investissements dans les logiciels tels que Exchange 2010, lesquels fournissent aujourd'hui des rendements supplémentaires." (...)
(04/11/2009 11:08:51)Nokia Siemens Networks licencie 5 700 personnes
L'équipementier télécoms Nokia Siemens Networks va licencier 5 700 personnes parmi ses 64 000 employés dans 150 pays. L'objectif est de contribuer à l'économie de 450 millions de livres (500 millions d'euros) pour cette joint venture qui délivre des équipements de réseaux fixes, mobiles et de convergence. Les réductions de coût auront lieu en informatique, et dans les services généraux et administratifs. Outre cette réduction, Nokia Siemens Networks entend réduire ses coûts d'approvisionnement pour ce qui concerne les achats de produits et de services intervenant dans la fabrication de ses équipements de façon nettement plus importante que cet objectif de 500 millions d'euros. De plus, l'entreprise se réorganise en trois divisions : - Solutions métiers : qui cible la manière de générer de nouveaux revenus pour les clients de Nokia Siemens Networks et délivrer ces services plus rapidement sur le marché, - Systèmes réseaux : qui cible les infrastructures à la fois fixes et mobiles, dont les produits stations de base Flexi de Nokia Siemens Networks, les produits de coeur de réseau, les systèmes de transport optique et les équipements d'accès à haut débit, - Global Services : pour des services de gestion de réseaux pour les opérateurs. Nokia Siemens Networks est également à la recherche de partenariats et d'acquisitions selon Mika Vehvilainen, DG de l'entreprise. Parmi les partenariats, on citera Juniper Networks en ce qui concerne l'Ethernet longue distance. (...)
(04/11/2009 10:58:29)Smartphones, un marché qui fascine les constructeurs de PC
Hormis Apple, qui fait figure d'exception, on ne trouve aucun fabricant issu de l'univers de la micro-informatique dans le Top 5 mondial des fournisseurs de smartphones établi par Gartner. Et pour cause, la part de marché cumulée des constructeurs d'ordinateurs n'atteint même pas 1% sur ce segment du marché de la téléphonie mobile. Ceux-ci doivent désormais agir vite pour être en position de capter une partie des revenus de plus en plus juteux tirés de la vente de ces téléphones hyperévolués. Ce qui leur permettrait, de surcroît, de compenser la chute des ventes de leurs PC portables. 2009 est en effet une année charnière. A la fin décembre, les ventes mondiales de smartphones devraient atteindre 180 millions d'unités et dépasser pour la première fois celles des notebook grand public. En 2012, l'écart se sera d'avantage creusé avec un marché des smartphones où les ventes atteindront 191 Md$ contre 152 Md$ sur celui des PC portables. Un retard dont les causes sont parfois culturelles Si l'on peut reprocher aux fabricants de PC d'avoir mis du temps à sentir le vent tourner, ils prennent aujourd'hui le problème à bras le corps. Au début de l'année, le taiwanais Acer a ainsi lancé ses premiers modèles et créée pour l'occasion la division dédiée Smart Handheld Business Group. En 2010, Dell devrait entamer la commercialisation de son Mini 3i aux Etats-Unis après l'avoir lancé en Chine. De leur côté, des fabricants comme Samsung et LG, qui bénéficient déjà d'une bonne position sur le segment des téléphones mobiles, ont récemment lancé de nouveaux modèles de smartphones. Ils ne ne disposaient que d'un catalogue limité dans ce domaine. « La volonté de LG a toujours été d'aborder le marché de la téléphonie mobile sous l'angle du mass market, explique Julien Le Tourneur, chef produits chez LG France. Or, à l'origine, les smartphones constituaient une gamme de produits destinés aux professionnels. Leur démocratisation nous amène aujourd'hui à nous focaliser d'avantage dessus ». Pour Jean-Daniel Beurnier, le PDG du distributeur Avenir Telecom, le retard pris par les fabricants issus du monde du PC pour se positionner sur celui des smartphones tient aussi à des raisons culturelles : « Dans le monde de la téléphonie mobile, le modèle de commercialisation est totalement différent de celui de l'informatique. Le premier fonctionne sur la base d'un réseau sponsorisé par les opérateurs. Ce sont eux qui imposent leur vision des choses, jusque dans la conception des produits, et pas les constructeurs. Dans le domaine de l'informatique, personne n'impose à un fabricant de PC une personnalisation aussi poussée de ses produits ». Android : une des meilleures opportunités pour les acteurs du PC Aujourd'hui, les acteurs de l'informatique ont globalement appris de leurs erreurs. De fait, ils se trouvent aujourd'hui en position de se faire un nom sur le segment des smartphones. Notamment parce que ce marché connaît aujourd'hui des transformations importante «Dans nos métiers, nous n'avions encore jamais connu une offre aussi pléthorique en termes de produits, de form factors et de systèmes d'exploitation », confirme Jean-Daniel Beurnier. Or, c'est peut-être leur habitude d'intégrer des OS dans leur matériels qui constitue le meilleur atout des fabricants de PC pour prendre des parts de marché à certains acteurs historiques de la téléphonie mobile. Arrivée sur le marché depuis peu, Android, l'OS pour mobile de Google, fait déjà beaucoup parler de lui. Il ne se passe pas une semaine sans qu'un fabricant annonce la sortie d'un smartphone embarquant ce système d'exploitation. Certains pourraient pourtant ne jamais faire ce type d'annonce ou pas avant longtemps. Par exemple Nokia, le numéro un du marché. Il serait en effet risqué pour le constructeur finlandais de ne plus privilégier ses OS propriétaire (des variantes de Symbian), au risque de perdre la bataille des applications qui se joue entre les constructeur de smartphones. La démarche serait également difficile pour RIM qui a besoin d'équiper ses matériels de son OS mobile pour offrir des services de push mail à travers ses serveurs de synchronisation avec les messageries. Avec l'intensification de la concurrence sur le segment des smartphones induite par l'arrivée de fabricants de PC, les prix élevés de ces matériels pourraient baisser. La standardisation des composants et le phénomène Android devraient également contribuer à ce phénomène. Alors même que cette première bataille commence, on sait déjà que la prochaine se jouera sur le terrains des services générés par les smartphones. (...)
(03/11/2009 17:22:48)Cisco pourrait finalement renoncer à Tandberg
Contrairement à ce qu'il avait annoncé le 1er octobre, Cisco Systems pourrait finalement renoncer au rachat de Tandberg, constructeur de systèmes de visioconférence, pour 3 Md$. Dans un billet de blog, Ned Hooper, directeur de la stratégie de Cisco répond à plusieurs rumeurs qui circulent sur le sujet. Elles font état d'un retour en arrière de l'équipementier, inquiet des coûts et des risques liés à cette acquisition, ainsi que de l'absence de justification financière. Ned Hooper rappelle tout l'intérêt que Cisco voit à aller de l'avant dans le domaine de la vidéo collaborative. « Le marché de la collaboration représente déjà 34 Md$ et la voix en est l'application principale, explique-t-il. Et nous sommes convaincus que la vidéo sera bientôt au coeur de ce marché, mais gérer la transition entre les deux exige de l'investissement et une dose substantielle d'innovation. » Pour lui, il est temps pour Cisco et Tandberg de contribuer à accélérer l'adoption de ces technologies. A condition, toutefois, de ne pas « aller à l'encontre de principes plus globaux de prudence, y compris en termes d'investissement financier. » A ce sujet, les 153,5 couronnes norvégiennes par action proposées par Cisco aux actionnaires de Tandberg correspondaient peu ou prou à la cotation au moment de l'offre. 24% des actionnaires de Tandberg ne semblent pas tentés par l'offre de Cisco Pour Ned Hooper, la proposition de Cisco est plutôt une proposition de premier choix, supérieure de 38% au prix de l'action Tandberg au 15 juin, date à laquelle l'idée d'une transaction entre les deux sociétés est née. Le conseil d'administration de Tandberg, dans sa totalité, a recommandé à l'entreprise d'accepter cette offre, mais l'opération doit encore être adoubée par 90% des actionnaires avant le 9 novembre. Or, certains d'entre eux, représentant 24%, seraient plutôt enclins à refuser. Ils estiment que le Norvégien peut réussir seul, mais ils sont aussi ouverts à des propositions plus élevées, de la part de Cisco ou d'une autre entreprise. Selon une source anonyme, Cisco préfèrerait lâcher l'affaire plutôt que d'augmenter son prix. Sur le blog de Cisco, Ned Hooper précise que les bénéfices de l'acquisition ont bien entendu été au centre de toutes les attentions, mais qu'il en a été de même des risques et des coûts. Ainsi, cette opération constituerait la première acquisition d'une entreprise européenne cotée pour Cisco qui devrait aussi gérer la complexité de l'intégration des activités norvégiennes et britanniques de Tandberg. Par ailleurs, les dépenses liées au taux de change alourdiraient la somme totale dépensée de près de 100 M$. (...)
(03/11/2009 16:27:11)Truffle 100 Europe 2009 : des effectifs en hausse chez les éditeurs, surtout en R&D
La croissance générée par l'activité des cent premiers éditeurs européens a sensiblement ralenti entre 2007 et 2008. L'indice Truffle 100 Europe 2009, tout juste livré, fait apparaître une croissance de 2,5% sur les activités d'édition de ce Top 100, pour un chiffre d'affaires de 25 milliards d'euros (24,4 Md€ en 2007). Un taux de progression à comparer aux +10,7% enregistrés un an plus tôt, entre 2006 et 2007. Bernard-Louis Roques, directeur général et co-fondateur de Truffle Capital, rappelle que plusieurs de ces acteurs européens, et non des moindres, ont été acquis par des sociétés américaines en 2008. En les incluant dans le périmètre de calcul, il note que la croissance aurait été presque deux fois plus importante.
Ainsi, outre GL Trade (20e au Truffle 100 Europe 2008) racheté par SunGard, trois autres éditeurs du Top 50 sont sortis du classement en 2008. Telelogic (22e) et Ilog (32e) sont passés chez IBM et Fast Search and Transfer (46e) chez Microsoft. Quant à Iona (65e), il a été absorbé par Progress.
+9,3% d'emplois qualifiés en 2008
Malgré la disparition de plusieurs éditeurs de poids au classement par rapport à 2007, on voit progresser le nombre d'emplois qualifiés gérés par les cent premiers éditeurs européens. Le Truffle 100 en comptabilise '211 985' en 2008, contre environ '194 000' l'an dernier, soit une augmentation de 9,27%. A lui seul, le Top 34 emploie 80% de cet effectif. L'Allemagne est le principal employeur (31,6% du total, contre 28,6% en 2007), suivi du Royaume-Uni (23,2 % contre 18,8% en 2007) et la France (19,4%, contre 20,7% en 2007). A noter, la forte baisse de la part de l'Italie : 6,9% des emplois qualifiés du Top 100 contre 16,6% l'an dernier. La Pologne, de son côté, représente maintenant 3,7% de ces emplois, contre seulement 0,6% en 2007.
Des investissements R&D en baisse, des profits en hausse
La progression des équipes polonaises est encore plus marquée sur les emplois de R&D dont les effectifs globaux ont fait un bond de 25% entre 2007 et 2008 pour atteindra 52 020 personnes. Dans ce domaine, la Pologne a représenté 10% des effectifs R&D en 2008, alors qu'elles ne dépassaient pas 1% en 2007. Les autres emplois en R&D se répartissent principalement entre l'Allemagne (37%), le Royaume Uni (21%), la France (13%, contre 18% en 2007 !), la Norvège (8%) et l'Italie (5%).
En revanche, le montant des investissements en R&D ont baissé de 2,5%, à 3,642 milliards d'euros par rapport à 2007. Dans le même temps, les bénéfices de ces 100 sociétés ont progressé de 12,5%, à 3,6 milliards d'euros. Quant à la croissance globale des acteurs du Truffle européen, calculée sur l'ensemble de leurs activités (chiffre d'affaires total), elle a progressé de 6,9% à 31 Md€ (contre 29 Md€ en 2007).
19 Français au Top 100 européen dont 7 au Top 50
Dans ce paysage des éditeurs européens de logiciels en 2008, la France pèse 15% du chiffre d'affaires (contre 11,8% en 2007 et, ce, malgré le départ de GL Trade et d'Ilog). L'Hexagone compte 19 acteurs au Top 100 européen, dont 7 dans le Top 50. Dassault Systèmes est à la 3e place du classement, derrière le Britannique Sage et l'Allemand SAP, comme l'an dernier. Sopra Group/Axway arrive à la 10e, Cegid à la 14e, Linedata Services à la 23e, GFI Informatique à la 31e, Avanquest à la 33e et Murex à la 42e. Générix arrive en 51e position.
Parallèlement au Truffle 100, l'Afdel, PwC et PAC ont publié hier l'EuroSoftware 100 qui livre le classement des 100 premiers éditeurs français.
Le Truffle 100 a été réalisé avec le soutien de Viviane Reding, commissaire européen responsable de la société de l'information, en partenariat avec le cabinet d'études CXP et Top 100 Research Fondation. (...)
Réseau FTTH entreprises dans les Yvelines
( Source EuroTMT ) Le conseil général des Yvelines (78) devrait voter la création d'une nouvelle délégation de service public pour déployer un réseau FTTH départemental. Mais à la différence du projet de raccordement en très haut débit des Hauts-de-Seine, celui du 78 ne concerne que le raccordement des 2500 entreprises installées dans le département, pour un coût de 34 millions d'euros financés à moins de 60 % par les aides publiques. « Les Yvelines comptent 260 communes à 60 % rurales » explique Gilles Crespin, le conseiller spécial du président du conseil général pour le très haut débit, afin de justifier la non couverture des foyers, tout en reconnaissant qu'aucun acteur privé ne le fera. Selon lui, un tel projet coûterait au moins 600 millions d'euros, dépassant largement les moyens financiers des Yvelines. (...)
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