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PC et portables

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(03/03/2011 14:49:10)

Qualcomm se prépare pour le futur Windows de Microsoft

Rob Chandhok, président de Qualcomm Internet Services a déclaré « préparer notamment des outils et un logiciel à l'attention des développeurs Windows afin de les inciter à travailler sur les fonctionnalités avancées de la famille de processeurs Snapdragon. » Ces dernières équipent déjà des smartphones, des tablettes tactiles et d'autres appareils mobiles. De son côté, Hewlett-Packard a récemment choisi le processeur Snapdragon APQ8060 dual-core, basé sur une architecture ARM, pour sa future tablette TouchPad.

En janvier, Microsoft avait annoncé que la nouvelle version de Windows pourrait tourner avec des processeurs ARM et avait rendu public son partenariat avec Qualcomm. Pour l'instant la firme de Redmond n'a pas encore annoncé de date de sortie pour son futur système, mais Rob Chandhok pense que celui-ci offrira de nombreuses fonctionnalités reposant sur la technologie des navigateurs Internet et des services web, « comme c'est le cas de beaucoup d'appareils mobiles aujourd'hui. ». Qualcomm mobilise donc beaucoup de ressources pour faire en sorte que des technologies comme HTML 5 - la prochaine version de l'HyperText Markup Language pour l'Internet - puissent s'exécuter de façon transparente sur des appareils utilisant ses puces. « Les tablettes qui intègreront le prochain OS de Microsoft sont une excellente opportunité pour nous, » a déclaré le dirigeant.

Capitaliser sur son expérience logicielle


Les puces proposées supporteront également d'autres systèmes d'exploitation, comme Android de Google, et l'entreprise s'emploie à développer des applications basées sur des standards indépendants du système d'exploitation. Par exemple, lors du dernier Mobile World Congress, le fondeur a montré des appareils exécutant Alljoyn, un logiciel qui permet la communication peer-to-peer entre périphériques sur le réseau WiFi ou via Bluetooth, sans avoir besoin de recourir à un serveur intermédiaire. « Alljoyn pourrait fonctionner sur des machines exécutant Android ou Windows, et assurer plus facilement la communication entre les appareils, » a déclaré Rob Chandhok.

Surtout connu pour ses puces et ses produits WiFi, Qualcomm a aussi un passé dans le développement de logiciels. C'est elle qui a créé le client de messagerie Eudora, très populaire entre 1990 et 2006, et cédé depuis à la communauté Open Source. Qualcomm a également joué un rôle en favorisant la croissance de l'écosystème logiciel du processeur ARM, de même qu'elle a fourni les outils de développement logiciels pour le processeur graphique ARM - nom de code Adreno - utilisé dans ses puces Snapdragon.

La prochaine version de Windows, également destinée aux PC, pourrait ouvrir la porte de ce marché au fondeur. Mais Rob Chandhok a précisé que son entreprise « maintiendrait le cap sur la mobilité, et n'avait pas l'intention d'entrer dans le marché du PC. » Nvidia, concurrent de Qualcomm, met actuellement au point une puce pour PC, serveurs et supercalculateurs - nom de code Project Denver - qui pourra également exécuter la prochaine version de Windows.

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(03/03/2011 10:50:44)

Bácata relance la fabrication de PC pour les petits revendeurs

Le grossiste Bácata a de la suite dans les idées. L'entreprise basée près de Toulouse vient de relancer la fabrication de ses propres PC, une activité à laquelle il s'était déjà essayé à partir de 2005 durant près de deux ans. Comme par le passé, les nouvelles configurations seront estampillées de la marque BleuJour, mais pas seulement. En effet, Bácata a décidé de faire évoluer la stratégie de fabricant de PC qu'il suivait à l'époque en lançant une deuxième famille d'ordinateurs pour gamers. Elle sera vendue sous la marque Boogie Bug que le grossiste exploite déjà pour commercialiser ses propres accessoires et composants dédiés à l'univers du jeux sur PC. 

Pour le moment, seuls deux modèles sont disponibles. A terme, chacune des deux gammes devraient compter trois, voire quatre modèles. Leurs tarifs oscilleront entre 899€ et 1200 € HT (prix publics) pour les modèles Boogie Bug et de 490 €ht à 3000/3500 €ht pour les PC bleus jours. « Le design de nos produits repose sur des form factors (facteurs de forme) que l'on ne retrouve pas ailleurs, insiste Jean-Christophe Agobert, le directeur ventes et marketing de Bácata. Nous proposons des produits conceptuels qui vont du home server, au boîtier design, en passant par le portable »

Pas de PC Bácata dans la grande distribution

Si Bácata se retrouve aujourd'hui en position de refaire fonctionner sa ligne de fabrication de PC, il le doit en partie au rachat du grossiste généraliste toulousain Blue River System (BRS) en mars dernier. « Nous avions eu des difficultés à maintenir la marque BleuJour pour des raisons de coûts qui tenaient notamment au fait que nous n'achetions pas en direct certains composants. Avec BRS, nous avons récupéré en direct certaines des cartes qui nous manquaient. Par exemple, avec des marques telles que Samsung et Gigabyte », explique Jean-Christophe Agobert. En outre, BRS amène à Bácata une clientèle de petits revendeurs à qui il destine en exclusivité ses nouveaux PC « avec une marge minimum de 15% ». Il n'est en effet pas question pour Bácata de proposer ses machines à la grande distribution. 

En 2011, la production du grossiste devrait se situer entre 200 et 400 machines par mois. Sur 12 mois, leurs ventes devraient représenter de 4 à 5% du chiffre d'affaires de l'entreprise si la demande est là. Pour la  stimuler, Bácata a budgété 30 à 40 K€ pour assurer la promotion de ses produits.
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(02/03/2011 21:01:41)

Steve Jobs de retour pour lancer l'iPad 2

La désormais célèbre ardoise numérique iPad d'Apple bénéficie d'une mise à jour esthétique, technique et logicielle. Elle devient plus fine, s'équipe de deux  caméras, et embarque la version 4.3 d'iOS, le système d'exploitation mobile d'Apple. L'iPad 2 sera commercialisé dès le 11 mars aux Etats-Unis, puis le 25 mars dans d'autres pays dont la France. Son prix reste inchangé.

A la surprise générale, c'est bien Steve Jobs qui s'est présenté mercredi sur la scène du YBCA Theater de San Francisco pour la traditionnelle keynote de la marque américaine. Le patron du groupe, qui avait annoncé mi-janvier son retrait de la direction du groupe pour des raisons médicales, est apparu souriant, mais très amaigri, pour présenter l'iPad 2.

Fidèle à son style, Steve Jobs a tout d'abord livré quelques chiffres sur la forme éclatante de la marque à la pomme (100 millions d'iPhone vendus dans le monde, 200 millions de comptes utilisateurs sur la plateforme iTunes Store, 65.000 applications développées spécifiquement pour l'iPad, etc.), avant de dévoiler le nouveau modèle de la tablette "magique".

Un iPad 2 retouché et amélioré pour affronter la concurrence

Un tiers plus fine que la première version, cette seconde mouture affiche une épaisseur de 8,8 mm. Elle est également plus légère (590 grammes, soit 20 grammes de moins), et sera disponible avec un cadre d'écran noir ou blanc. Les capteurs photo/vidéo font leur apparition. L'un à l'arrière, pour photographier ou filmer, l'autre en façade, pour les discussions vidéo sur Internet.

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L'iPad 2 se veut également plus rapide, grâce à une puce double coeurs (A5). La tablette est également censée offrir de meilleures performances graphiques pour les animations et les vidéos. Autre nouveauté, l'intégration du gyroscope, permettant la gestion de l'orientation et des mouvements de la tablette dans l'espace. Cette fonction est issue de l'iPhone 4, le dernier smartphone en date de la marque. L'ardoise de Cupertino est par ailleurs animé par iOS 4.3, la dernière version du système d'exploitation mobile d'Apple. Celle-ci apporte à la tablette l'application iMovie, pour éditer et monter des séquences vidéo, le logiciel musical Garage Band, ou encore FaceTime, pour les appels vidéo.

De nouveaux accessoires

Côté accessoires, l'iPad 2 est fourni, en option (39 euros), avec un port externe HDMI, qui permet par exemple de visualiser la tablette et son contenu sur un téléviseur HD. Des "smart covers" seront également proposées. Ces couvertures magnétiques (de 39 à 69 euros) permettent de protéger l'écran, mais également de soutenir la tablette lorsqu'elles sont repliées en forme de béquille. "Nous pensons vraiment que 2011 sera l'année de l'iPad 2" a insisté Steve Jobs lors de la présentation du produit.

Le iPad 2, qui conserve les mêmes capacités de stockage (16, 32 ou 64 Go) et améliore son autonomie (10 heures), sera commercialisé au même prix que l'ancien, à savoir entre 499 et 829 dollars selon les versions (entre 508 et 813 euros en France). Le lancement est programmé pour le 11 mars aux Etats-Unis, et le 25 mars dans quelques autres pays, dont la France.

Vendue à plus de 15 millions d'exemplaires dans le monde depuis son lancement il y a un peu moins d'un an, la tablette tactile d'Apple est la star d'un marché en plein décollage (17 millions de ventes l'an dernier, selon les analystes). Apple a entraîné dans son sillage de nombreux fabricants concurrents, dont les tablettes, généralement équipées de la plateforme Android de Google, ont été les grandes vedettes des derniers salons de Las Vegas (janvier) et Barcelone (février).

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(02/03/2011 16:21:26)

Premières infos sur l'iPad 2 dispo le 11 mars (MAJ)

Alors que la conférence d'Apple sur le lancement de l'iPad 2 est attendue à 19 heures (10 heures au Yerba Buena Center for the Arts à San Francisco), les informations se multiplient sur le web. Ainsi le site d'Amazon en Allemagne a laissé trainer une page rassemblant les principales informations techniques sur l'iPad 2. La deuxième génération de la tablette aurait donc deux capteurs photo/vidéo, un processeur double coeur A5 cadencé à 1 GHz (1 GHz également pour la puce A4 mais monocoeur de la v1), un gyroscope 3 axes, une coque plus mince et un port 30 broches compatible USB 2.0 ( pas de port Thunderbolt déjà inauguré sur les derniers MacBook Pro). La taille de l'écran reste la même - 9,7 pouces -mais il adopte un rétroéclairage Led pour améliorer le contraste et les noirs. L'autonomie est revue à la hausse avec un maximum de 10 heures contre 8 aujourd'hui selon Apple. Le système d'exploitation passe simplement à la version 4.3 d'iOS. Elle sera bientôt disponible en téléchargement pour les précédents iPad, iPhone et iPod Touch. Les prix de l'iPad restent inchangés tout comme les capacités mémoire proposées, à savoir 16, 32 et 64 Go de Flash. La disponibilité annoncée serait le 11 mars aux USA et le 25 mars pour l'Europe.

Pour en savoir plus :

Steve Jobs de retour pour lancer l'iPad 2
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Apple dévoile quelques points d'iOS 4.3

Vous pouvez suivre la conférence en direct avec notre confrère MacWorld.


Le Yerba Buena Center for the Arts à San Francisco aux couleurs d'Apple

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(02/03/2011 12:46:04)

Cebit 2011 : les yeux de Chimène pour l'ouverture, le cloud et les tablettes

A la soirée d'inauguration du Cebit 2011, Angela Merkel, Chancelière allemande recevait à l'occasion de la manifestation sur les nouvelles technologies, la Turquie avec la présence de Recep Teyyip Erdogan, Premier Ministre Turc. Ce dernier a vanté les mérites de son pays en matière de nouvelles technologies et des efforts qu'il reste à faire en matière d'éducation et de déploiement de l'Internet, mais il a insisté aussi sur la nécessité que la Turquie rentre dans l'Union européenne. Il a par exemple souligné les freins que constitue le besoin de visa pour les entrepreneurs turcs qui se rendent en Allemagne. Angela Merkel lui a proposé avec humour d'intégrer une puce dans les passeports pour améliorer les choses. Celle-ci a insisté sur l'importance des technologies dans les mouvements de protestations dans les pays arabes. Elle a aussi parlé en fin de discours du cloud computing en soulignant le potentiel de croissance que cela représente, tout en appelant les acteurs de ce marché à le rendre sur et facile d'accès. Le PDG d'IBM Sam Palmisano a dans son intervention rappelé l'importance d'avoir des standards ouverts pour apporter des réponses aux interrogations sur la sécurité. « De nombreux citoyens se sont interrogés sur qui détient toutes les données, qu'en font ils et peut-on avoir confiance en eux ? » précise le dirigeant.

Un cloud encore éparpillé dans le salon


Du discours à la réalité il n'y a qu'un pas que l'on franchi dès le hall 2 du Cebit. Le stand IBM où Angela Merkel s'est vue remettre un processeur Power PC d'IBM et a remercié... Intel pour l'occasion, montrait les bénéfices du cloud en affichant les différentes solutions hardware et software. D'autres halls intégraient à des degrés divers le cloud computing. Un espace dédié aux datacenters était visible montrant principalement le savoir faire en matière de réduction de consommation énergétique. Emerson avait installé un camion de démonstration devant le hall et semblait un peu isolé. Difficile par contre de trouver de réelles annonces, le Cebit n'étant pas un salon où les constructeurs et les éditeurs dévoilent des produits à destination des professionnels de l'IT. Ainsi, en matière de sécurité, le cloud n'est pas encore sur les lèvres des exposants qui disposent d'un hall pour eux. L'évangélisation sur la lutte contre le spam et les antvirus auprès du grand public restent un discours important. Et c'est peut-être un des enseignements du salon, si le cloud va bénéficier aux entreprises, les acteurs de l'IT doivent rester en veille sur les besoins du grand public, qui sont les vecteurs de la vague actuelle de « consumérisation de l'IT ».

datacenter cebit

Les tablettes fleurissent


MSI, Asus, TazTag ont présenté plusieurs tablettes lors du salon. 7'', 9'', 10'', Android, Windows 7, NFC, etc. toutes les technologies et les formats de tablettes sont présentes. L'offensive contre l'iPad est bien entamée surtout à quelques heures de la présentation de l'évolution de la tablette d'Apple. Les fabricants asiatiques présents sur les stands chinois montrent une variété impressionnante d'ardoises. Une course de vitesse s'est engagée pour répliquer, dupliquer et apporter une réponse au « time to market » des constructeurs. Cette accélération entraîne quelque fois des inattentions comme sur ce stand où Android est devenu Andriod. Devant cette hégémonie médiatique, les présentations de terminaux mobiles, de PC ou de périphériques sont passées plutôt inaperçues. Au final ce cru 2011 du CEBIT aura surfé sur la vague des deux tendances de l'année, le cloud et les tablettes.

Cebit Tablettes

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(28/02/2011 15:34:44)

Intel crée des API pour permettre aux clouds de s'adapter au poste de travail

Intel veut rendre le cloud computing un peu plus intelligent et a développé pour cela des technologies qui permettent aux applications et aux services Internet d'en savoir plus sur le terminal qui y accède, que ce soit un PC, une tablette tactile ou un smartphone. Cela afin d'adapter les services en conséquence. Rien de nouveau en apparence : les serveurs d'applications adaptent déjà le contenu en fonction de l'appareil connecté, ne serait-ce que pour qu'il s'affiche correctement sur l'écran d'un smartphone, par exemple. Mais Intel veut aller plus loin et fournir des informations détaillées sur le type de processeur, la bande passante disponible, et même l'autonomie de batterie.

Cela pourrait permettre à des sites web et à des annonceurs de recourir plus largement à un contenu plus riche, comme la vidéo haute définition, au lieu d'avoir à se conformer à un « plus petit dénominateur commun. » Ils pourraient, par exemple, réserver une version de leur site aux clients connectés via un réseau WiFi haut débit, et une simple page web à des clients se connectant via un réseau mobile. Cela pourrait également profiter aux sites d'e-commerce. Ainsi, Amazon.com pourrait prévenir un client en train d'effectuer des achats en ligne que la procédure pourrait être interrompue à cause de la faible puissance de sa batterie et lui conseiller soit de terminer rapidement son achat, soit indiquer que le panier sera conservé uniquement si le client se déconnecte et se reconnecte plus tard.

Des puces ARM non supportées

La technologie n'est pas compliquée. Intel a livré les versions bêta de ses API (interfaces de programmation d'application) permettant de collecter les données qui renseignent sur le processeur d'un appareil, la bande passante disponible et la durée de vie de la batterie. « Les développeurs web peuvent utiliser ces API en ajoutant de simples scripts Java dans leurs applications, » a indiqué Daniel Chang, directeur des alliances stratégiques chez NetSuite, l'entreprise qui pilote la technologie. Celle-ci est surtout connue pour son application de gestion de la relation client (CRM) en ligne, et parce qu'elle héberge les sites d'e-commerce d'environ 2 000 entreprises sur le web. « Une demi-douzaine de ces magasins en ligne, essentiellement des sites qui veulent offrir du contenu riche, de la vidéo haute définition en particulier, testent actuellement ces API, » a ajouté Daniel Chang. Gproxy, une entreprise de design Web et d'hébergement située à Miami, fait aussi partie de ce programme pilote. « La technologie existe déjà, il ne reste plus qu'à l'adopter, » a déclaré le directeur de NetSuite.

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Pour Intel, l'un des défis est d'amener les principaux navigateurs web à implémenter ses API. Le fondeur a indiqué être en pourparlers avec « un grand nombre » de prestataires de services, de fournisseurs de logiciels et de fabricants de PC afin qu'ils supportent sa technologie, sans dire encore de qui il s'agissait. En attendant, les sites d'e-commerce qui ont commencé à tester les API doivent demander aux utilisateurs finaux de télécharger un plug-in pour leur navigateur. Intel affirme que l'API processeur devrait fonctionner avec les périphériques à base de puces x86 d'autres fondeurs. « Pour l'instant, cette API n'a pas été testée avec des processeurs non-Intel, mais celle-ci utilise l'ID de la CPU et la ligne de code indiquant la marque du processeur pour déterminer son type. Ce sont des jeux d'instructions x86 standards, » a déclaré Greg Boitano, directeur du marketing de la division Business Client Platform d'Intel. « Cela n'est pas réservé à un fondeur ou un autre. Cela dépend davantage de la valeur que l'on fait passer par le biais de cette puce, » indique-t-il. Toutefois, l'API processeur ne fonctionne pas avec des puces ARM, au moins dans sa version actuelle, ce qui élimine la plupart des smartphones et des tablettes tactiles du marché.

Deuxième axe : améliorer la sécurité

En plus de vouloir rendre l'Internet plus intelligent, Intel espère que son projet va doper la demande pour ses puces. L'entreprise ajoute régulièrement de nouveaux éléments de sécurité et de nouvelles fonctions de gestion à ses puces, et en apportant des moyens supplémentaires pour en tirer parti, Intel veut donner aux clients plus de raisons de choisir ses processeurs plutôt que ceux de ses concurrents. « Ils peuvent dire aux clients que, en choisissant Intel, ils pourront utiliser ces API, et profiter de la sécurité intégrée, » a déclaré Daniel Chang. Greg Boitano, n'a pas parlé de calendrier précis en matière d'API supplémentaire, mais il a laissé entendre qu'une API de sécurité pourrait être en développement. Par exemple, une application peut être en mesure de détecter si un processeur dispose de la technologie Trusted Execution Technology (TXT) d'Intel, qui permet de se protéger contre les « root kits » (kits de démarrage) malveillants. « Par exemple, vous êtes sur le terrain, et vous voulez accéder, via un PC, à une application hébergée dans un datacenter. À l'aide d'un ping, l'application peut déterminer si TXT est actif sur votre matériel, et si vous êtes autorisé à télécharger des données sécurisées, » explique-t-il. La prochaine version du processeur vPro d'Intel, destiné aux utilisateurs professionnels, devrait inclure une technologie d'authentification à deux niveaux, et l'acquisition de McAfee devrait permettre à Intel d'intégrer dans ses puces des technologies de sécurité les plus sophistiquées. Le fondeur espère également que les fabricants de PC vont utiliser ses API comme moyen de différencier leurs produits. Par exemple, Dell, qui travaille également avec Intel, pourrait être en mesure d'utiliser l'API de sécurité pour offrir à ses clients un système totalement sécurisé pour fournir des applications et des données aux employés nomades. « N'importe qui pourrait choisir ce genre de solution pour disposer d'un avantage concurrentiel, » a ajouté Greg Boitano.

Depuis l'annonce faite en octobre dernier, Intel n'a pas dit grand-chose de son projet de « cloud adapté au client ». Selon Rick Echevarria, directeur général de la division Business Client Platforms d'Intel, qui s'est exprimé lors d'une conférence organisée par Dell à San Francisco ce mois-ci, « les clients en entendront davantage parler au cours des trimestres à venir. » En fait, le mois prochain, Intel organise un événement dans l'Oregon pour exposer « sa vision du cloud à l'horizon 2015 ». Et son projet fait parti des sujets qui seront abordés. Les autres sujets concerneront davantage les datacenter : comme la fédération des données - c'est à dire le partage de données entre plates-formes cloud différentes - et l'automatisation des services en ligne. « Nous avons été discrets ces temps-ci sur le cloud, » a encore déclaré Rick Echevarria. « Nous laissons l'industrie et ceux qui ne comprennent pas ce qu'est le end-point computing, présenter le cloud comme un simple moyen de donner accès à des informations via un navigateur internet. Nous croyons que le cloud a beaucoup plus de potentiel que cela. »

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