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PC et portables

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(22/12/2010 16:01:50)

Bilan tablettes 2010 : L'an 1 du phénomène

Après la vague netbook, le produit phare de cet fin d'année en France  devrait être la tablette tactile. « C'est l'heure des ardoises  médias, et de tous les terminaux qui peuvent prendre place entre les smartphones et les PC portables, estimait  le cabinet IDC dans une étude publiée au printemps 2010. La forte demande des consommateurs sera entraînée par le nombre et la variété des services et des contenus disponibles ». Emboîtant le pas à l'iPad d'Apple et marqués par l'énorme succès dont il a bénéficié - plus de deux millions d'unités vendues en seulement deux mois  -  de nombreux constructeurs se sont lancés dans l'aventure des tablettes avec un état d'avancement plus ou moins long : Asus avec l'Eeepad, au même titre que MSI, avec sa WinPad faisaient partie des premiers à s'engouffrer dans la brèche, avant d'être rejoints par d'autres fabricants comme Dell et sa Streak sous Android, Samsung et sa Galaxy Tape, ou encore la Folio de Toshiba. De son côté, HP devrait bientôt annoncer la sortie d'Hurricane, un terminal tournant sous le WebOS de Palm, tandis que chez RIM, le lancement commercial de sa tablette Playbook est programmé début 2011 aux Etats-Unis.

Les tablettes ne devraient pas remplacer les PC

Selon Gartner, il aurait été vendu cette année  pas moins de 19,5 millions de tablettes dans  le monde, dont 61% aux Etats-Unis. Le marché devrait encore progresser de 181% en 2011 à près de 55 millions d'unités. Mieux, le cabinet d'analyste estimait il y a quelques mois que ce secteur se décuplerait en 4 ans, pour atteindre 208 millions d'exemplaires écoulés en 2014. Pourtant, certains ne partageaient pas du tout cet optimisme. Dans un rapport publié en décembre le cabinet Deloitte considérait que le marché mondial ne devrait s'établir qu'à plusieurs dizaines de millions d'exemplaires livrés en 2014. Selon lui, l'utilité des tablettes serait assez limitée, aussi bien pour le marché grand public que pour le marché professionnel, en raison d'une offre de contenus étroite et également de la nécessité de s'abonner auprès d'un opérateur mobile D'où un taux de croissance des ventes qui serait inférieur à ce qui est attendu par d'autres. De plus Gartner considérait que les tablettes ne remplaceraient qu'environ 10% des ordinateurs de bureau d'ici à 2014,  ces terminaux n'étant pas susceptibles de développer les capacités étendues de création de contenu que les utilisateurs trouvent dans les PC.

Les entreprises s'y intéressent aussi

En attendant, les prochaines générations de tablettes tactiles pourront bientôt exécuter plusieurs systèmes d'exploitation et faire tourner de puissantes applications cloud. Selon les analystes du groupe Linley, des processeurs plus rapides devraient permettre à ces appareils d'exécuter les applications plus rapidement, et la virtualisation pourra aider à une consolidation des applications, c'est-à-dire à un usage optimisé des ressources. Enfin, le Gartner conseille aux entreprises de se pencher sérieusement sur l'impact de l'iPad et des tablettes PC en général. Le cabinet recommande à ces dernières de se préparer à soutenir les utilisateurs et de budgétiser un plan en ce sens pour la mi 2011. L'intégration de ces équipements au sein des entreprises commence à faire son chemin, comme chez Natixis ou Mercedes-Benz, qui ont déjà équipé quelques salariés sur des métiers spécifiques, comme les forces de vente et d'autres professions nomades. Le secteur public avec le secteur médical ou l'éducation nationale testent depuis quelques mois ces tablettes au sein des hôpitaux ou des écoles.

(...)

(21/12/2010 11:55:10)

Des chercheurs montent un botnet pour comprendre son fonctionnement (MAJ)

Les botnets sont complexes et les grands systèmes distribués consistant en plusieurs milliers, voire parfois en plusieurs millions d'ordinateurs, sont souvent exploités par les cybercriminels pour mener des actions nuisibles : cela va de l'envoi massif de spam, au lancement d'attaques par déni de service DDoS, en passant par l'installation de logiciels espions. « Pratiquement tous les utilisateurs d'Internet ont subi les effets néfastes des botnets. Par exemple quand ils reçoivent des quantités massives de spams, quand leurs informations confidentielles sont volées, ou quand ils perdent l'accès à des services Internet critiques, » écrivent les chercheurs pour résumer leurs résultats.

Afin de mieux comprendre ce que les chercheurs qualifient comme « l'une des menaces les plus inquiétantes de la sécurité informatique,» l'expérience a recréé, en l'isolant, une version du botnet Waledac. Ce dernier, démantelé par Microsoft cette année, comportait à un moment donné entre 70.000 à 90.000 ordinateurs infectés et était responsable de l'envoi de 1,5 milliards de spams par jour. Pour les besoins de la recherche, environ 3 000 copies de Windows XP ont été chargées sur un cluster de 98 serveurs hébergé dans les locaux de l'Ecole Polytechnique de Montréal. Les noeuds ont été infectés par le ver Waledac, introduit depuis un DVD, et non par connexion avec d'autres machines.

Trouver un remède


Les chercheurs ont pris soin de toujours maintenir le réseau infecté hors connexion de tout autre réseau. Les machines du réseau créé pour l'expérience pouvaient communiquer les unes avec les autres de la même façon que les ordinateurs le font dans un système informatique distribué, avec un serveur de commande et de contrôle pour envoyer des instructions à certaines machines chargées elles-mêmes de les relayer à d'autres machines. La méthode qu'utilise un botnet pour ajouter toujours plus d'ordinateurs zombies à son réseau.

L'objectif était de recueillir des informations sur le réseau de zombies pour comprendre aussi bien que possible son architecture et ses modes de fonctionnement. L'équipe de chercheurs s'est particulièrement intéressée aux protocoles de communication et aux formats des messages, au processus d'authentification pour accéder au botnet, mais aussi à son architecture de commande et de contrôle. Les chercheurs ont également lancé ce qu'ils appellent une attaque « sybil » contre le botnet, en ajoutant des bots pour voir quel impact cela pouvait avoir sur le réseau de zombies. Ils ont constaté que leur attaque avait réussi grâce aux caractéristiques particulières du protocole P2P maison que le réseau a utilisé pour envoyer ses ordres et effectuer son contrôle. « Parce que l'adresse IP d'un bot ne doit pas être unique (les robots sont principalement identifiés par leur ID 16-bits), il est possible de générer un grand nombre de « sibyls » - avec des identifiants uniques, mais avec la même adresse IP, tout en utilisant peu de machines, ce qui rend cette attaque relativement facile à monter, » indiquent les chercheurs dans leurs résultats. Selon les chercheurs, « en une heure, l'attaque a réussi à stopper le botnet, l'empêchant de continuer à envoyer des emails. »

(...)

(20/12/2010 15:35:40)

La Chine veut se doter d'un OS national

China Standard Software (CSS) et l'Université nationale des technologies de défense (NUDT) ont signé un partenariat stratégique pour lancer une marque nationale d'OS connue sous le nom « NeoKylin » qui sera utilisé pour la défense nationale et de tous les secteurs de l'économie du pays. Pour le CSS, l'accord est destiné à ouvrir la voie à une concurrence plus importante en matière d'OS pour la Chine. Aucune information n'a été indiquée sur un calendrier pour le lancement de produits sur cette marque. Le CSS est le développeur de Neoshine Linux pour les postes de travail, qui équipe aussi bien les ordinateurs du gouvernement,  ceux des entreprises ainsi que ceux des particuliers. L'UNDT a de son côté, élaboré KylinOS qui se définit comme une alternative sûre aux logiciels étrangers tels que le système d'exploitation Windows. Si ces systèmes d'exploitation sont de plus en plus utilisés par les ordinateurs du gouvernement chinois, l'OS de Microsoft domine le marché.

Endiguer le piratage

Ce dernier est cependant en proie à la piraterie. Dans le cas de Windows, environ la moitié des OS tournant en Chine est issue de copies illégales, a déclaré Matthew Cheung, analyste au cabinet Gartner. De nombreux autres systèmes d'exploitation ont subi le même sort pour finalement choisir la voie de la gratuité, précise l'analyste.

Pourtant, le gouvernement chinois tente de favoriser l'achat de systèmes d'exploitation nationaux, pour des considérations de sécurité et comme un moyen de soutenir l'économie locale, souligne Matthew Cheung. Ces systèmes d'exploitation chinois ciblaient déjà le secteur public ou les établissements financiers. Donc nous ne voyons aucune nouvelle proposition de valeur avec l'annonce de la création d'une marque unique », a-t-il ajouté. (...)

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