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PC et portables
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(20/12/2010 10:52:23)
L'Europe s'inquiète de l'acquisition de McAfee par Intel
L'Union européenne est préoccupée par les plans d'Intel d'intégrer des fonctionnalités de sécurité directement dans ses microprocesseurs, souligne le Wall Street Journal citant des sources anonymes. La société de Santa Clara fournit la majorité des puces pour PC dans le monde, et l'Union européenne craint que si McAfee dispose d'un « accès privilégié » à ces fonctionnalités, cela ne soit un désavantage pour les autres fournisseurs de solutions de sécurité, précise le quotidien économique américain. La direction de la Concurrence de l'UE a émis ces plus vives préoccupations sur cette alliance lors de son examen préliminaire et pourrait décider de le soumettre à un examen plus approfondi.
Le porte-parole d'Intel Chuck Mulloy a refusé de commenter ces informations en indiquant que l'entreprise «continue à travailler avec les autorités, pour qu'elles procèdent aux différents examens ». De son côté McAfee n'a fait aucun commentaire, les seuls propos sur le blog du porte-parole indique « nous sommes heureux d'annoncer que l'ensemble du dépôt des dossiers auprès des autorités réglementaires a été finalisé et l'affaire est en cours d'examen par les différentes instances. Nous estimons que l'acquisition devrait être effective au premier semestre 2011 ».
L'examen approfondi d'une acquisition de cette taille (7,7 milliards de dollars) peut durer plusieurs mois. Ainsi, pour la fusion entre Sun et Oracle, l'enquête a décalé de 4 mois la réalisation effective de cet accord.
(...)
LNA lance une tablette professionnelle
L'industrie du PC est actuellement parcourue par une vague d'annonces et de lancements effectifs de tablettes tactiles. Occupant logiquement le terrain médiatique, les grands fabricants ne sont pas pour autant les seuls à pouvoir pénétrer ce marché prometteur. LNA, une société de services et de distribution informatique (SSDI) qui réalise 60 M€ de chiffre d'affaires, vient ainsi de lancer sa propre tablette sans clavier pour entreprise qu'elle fait fabriquer en Asie par l'ODM (Original Design Manufacturer) AFIC. Son nom, le TiPad, s'inspire largement de celui l'iPad d'Apple. Mais la comparaison entre les deux produits s'arrête là, tant leurs différences techniques sont importantes.
Dotée d'un écran de 10,1'', la tablette de LNA fonctionne sous Windows 7 Familial Premium ou Professionnel. Elle embarque un processeur Atom d'Intel (1,66 Ghz), 2 Go de DRAM DDR2 et un disque dur SATA de 160 Go. Ses interfaces entrées sorties sont nombreuses : ports USB 2.0 (X2), connexion Ethernet, prise MiniVGA, micro intégré, sortie audio, prise microphone. Le TiPad dispose en outre d'un lecteur de cartes SD / MMC et d'une webcam intégrée (1,3 M pixel). Le wifi et la 3G font aussi partie de sa panoplie. Selon LNA, les prochains modèles devraient être équipés du GPS en standard. Ses points faibles résident dans son poids de 0,9 kg et son autonomie de 5 à 6 heures. Aux vues de ses caractéristiques techniques, son tarif de 590 €ht lui confère un bon rapport qualité prix.
"L'iPad d'Apple n'est pas adapté aux entreprises"
Si le lancement de ce type de produit par une SSDI peut surprendre, LNA n'en est pourtant pas à son coup d'essai dans le rôle de fabricant. La société proposait déjà un autre produit à sa marque, le PiBook, une tablette convertible durcie destinée aux collaborateurs en cols bleu de sa clientèle traditionnelle de grandes entreprises. Visant aussi le marché professionnel, le TiPad va s'adresser quant à lui aux cols blanc et gris. LNA profite ainsi du fait que l'arrivée des tablettes sur le segment grand public incite les entreprises à élargir l'usage qu'elle en faisaient jusqu'ici et donc le nombre de salariés équipés.
« Nous répondons à l'iPad et à ses équivalents avec un produit qui ne limite pas les entreprises », indique Thierry Martin, le président de LNA. La rareté des développeurs compétents dans l'environnement de la tablette d'Apple [Ndlr : l'iOS] rend la création ou l'adaptation d'applications trop coûteuse. En outre, dans le domaine du Wifi, Apple impose ses propres protocoles. Autre exemple, les tablettes tactiles des autres fabricants n'intègrent pas de connexion Ethernet à laquelle les entreprises tiennent pourtant ». Au-delà des aspects techniques, le patron de LNA pointe également le manque d'adéquation de la politique commerciale d'Apple autour de l'iPad avec le monde professionnel : « Même lorsqu'elle passe une commande importante, une entreprise ne peut pas espérer obtenir de rabais vraiment conséquents ».
Pour l'heure LNA estime que son TiPad n'a pas encore de réels compétiteurs sur le marché des entreprises. Cela ne devrait durer qu'un temps puisque nombre de fabricants devraient lancer des produits concurrents dans les mois qui viennent. De fait, la SSDI n'a pris pour l'heure qu'un risque limité. Son stock s'élève actuellement à 1000 pièces. A la fin du premier trimestre 2011, elle décidera ou non d'augmenter sa production. Si tel est le cas, elle pourrait alors élargir sa cible de prospections aux grosses PME.
Amazon et VMware déplacent les VM vers le cloud
VM Import est adaptée à un certain nombre de scénarios de migration et de récupération en cas de désastre, selon un post du blog d'AWS. Cette fonctionnalité s'appuie sur VMware VMDK (Virtual Machine Disk Format) capable de gérer notamment les images de Windows Server 2008 SP2.
Pour importer des images, les services informatiques utiliseront des API d'Amazon EC2 (Elastic Compute Cloud) pour pointer vers une image de machine virtuelle dans leur environnement existant. Ensuite, ils préciseront le montant de la capacité de travail dont ils ont besoin et où ils veulent exécuter l'image sur la plateforme de cloud d'Amazon. VM Import transfèrera automatiquement le fichier image et créera une instance dans le cloud, souligne l'éditeur.
Pour déplacer la production, la machine virtuelle devra être arrêtée avant de générer l'image VMDK, selon une FAQ sur le site d'AWS. Par contre, la VM ne peut pas être mis simplement en pause. De plus, les disques et fichiers image chiffrés ne sont pas pris en charge. La durée pour importer une machine virtuelle dépend de la taille de l'image disque et du débit de la connexion réseau. Par exemple, l'importation d'une image de 10 Go prend environ deux heures à l'importation sur une connexion haut débit à 10Mbit/s. Le processus de conversion est gratuite. Mais les utilisateurs doivent payer pour la bande passante nécessaire pour le téléchargement ainsi que pour la capacité de stockage et de calcul, qui sont facturés au tarif habituel d'Amazon.
Des évolutions déjà anticipées
Amazon prévoit de rendre Import VM compatible avec d'autres systèmes d'exploitation (différentes versions de Windows ou Linux) et d'autres plates-formes de virtualisation (comme Hyper V ou Xen). L'éditeur prévoit aussi d'intégrer, dans les prochains mois, son service via un plugin au sein de la console de gestion de VMware vSphere. Les gens qui souhaitent tester cette solution en bêta privée doivent envoyer un mail à toec2-vm-import-plugin-preview@amazon.com. Les entreprises qui souhaitent importer des instances Windows sur Amazon EC2 vers leur environnement virtualisé VMware pourront le faire via vCenter Converter.
Un clivage numérique s'installe sur le multi-écran
TNS Sofres publie une étude sur la nouvelle fracture numérique. Elle comporte deux aspects, un positif, l'autre négatif. On peut voir de manière positive le fait que les fractures spatiales (mobile et haut débit) se résorbent. De même les connexions à Internet, depuis le domicile, sont-elles très répandues. 67% des français disposaient d'une telle connexion selon le Credoc en 2009, la proportion varie suivant l'âge de 60% pour les plus de 65 ans, à 99% pour les 15-24 ans.
Toutefois, note l'étude, une nouvelle fracture numérique apparaît avec l'arrivée du multi-écrans. De plus en plus de consommateurs ont plusieurs écrans de connexion possibles. 62% des français possèdent un ordinateur fixe, 31% ont un fixe et un portable, 28% une console de jeux, 20% un smartphone, 16 une console de jeux mobile, 8% un mini-ordinateur, 2% une tablette. 37% des français possèdent au moins un ordinateur et un smartphone, 37% chez les moins de 35 ans. Les clivages tiennent à l'âge et aux revenus, note l'étude. En matière d'usage les critères de revenus sont le plus important. L'étude remarque également que les usages du multi-écrans se portent vers la consultation des réseaux sociaux, la télévision, la consultation des mails.
Des blocages subsistent, avant un équipement plus large des français en multi écrans, estime TNS Sofres : une utilité marginale limitée (l'ordinateur suffit largement), des équipements difficiles à utiliser (15% des utilisateurs de smartphones ou de tablettes les trouvent trop compliqués), des prix trop élevés (20% des français trouvent les smartphones et les ordinateurs portables trop chers), enfin ces appareils paraissent mal sécurisés.
Tablettes : Deloitte et Gartner s'affrontent sur leur impact
(Source EuroTMT) Huit mois après le début de la commercialisation de l'iPad, l'engouement des consommateurs pour les tablettes multimédia ne paraît pas s'essouffler. La dernière étude de Gartner (publiée en octobre) chiffre à 19,5 millions d'unités le nombre de ces produits vendus en 2010 dans le monde et le cabinet d'analyste estime que le marché va décupler en 4 ans, pour atteindre 208 millions d'exemplaires en 2014.
Alors ce serait un triomphe ? En fait, le cabinet Deloitte ne partage pas du tout cet optimisme. Il vient de publier une étude sur le même sujet et sur l'impact des tablettes sur les fournisseurs de contenus. Selon Marc Joly, le consultant de Deloitte, auteur de l'étude, le marché mondial, à l'horizon 2013, se chiffre à plusieurs dizaines de millions d'exemplaires « seulement » et non en centaines de millions comme l'annonce Gartner. En France, les ventes s'établiraient entre 3 et 4 millions d'unités d'ici à trois ans, contre 300 000 à 400 000 cette année.
La raison ? L'utilité des tablettes serait assez limitée, aussi bien pour le marché grand public que pour le marché professionnel, à cause d'une offre de contenus étroite. Autre frein potentiel au développement des tablettes : la nécessité de s'abonner auprès d'un opérateur mobile, alors que les consommateurs ont déjà un abonnement mobile. D'où un taux de croissance des ventes qui serait inférieur à ce qui est attendu par d'autres consultants ou analystes financiers. Une analyse qui en contredit d'autres, notamment une autre étude de Gartner sur l'évolution du marché de la micro-informatique qui abaissait ses prévisions de croissance de PC en raison de l'explosion des ventes de tablettes multimédia.
Un nouvel eldorado pour la presse ?
La tablette peut en effet cannibaliser les ventes d'autres équipements : les netbooks, les consoles de jeux nomades, les liseuses de livres électroniques, ... Ainsi l'iPad d'Apple permet d'avoir accès à toutes les applications développées pour l'iPod et l'iPhone ainsi qu'à une librairie numérique. Malgré ses restrictions sur les perspectives commerciales des tablettes multimédia, Deloitte estime néanmoins que ce produit va accélérer la révolution numérique des médias traditionnels, dont les modèles économiques sont menacés par l'émergence de nouveaux acteurs. L'étude propose ainsi différentes stratégies adaptées aux tablettes pour les fournisseurs de contenus, selon qu'ils produisent de l'information, de la vidéo, des jeux ou de la musique.
On peut constater que les groupes de presse se sont ainsi particulièrement empressés pour sortir des applications compatibles avec l'iPad. Ce dernier serait le moyen de rendre enfin payants des contenus gratuits en ligne. Reste à savoir si l'iPad sera la « recette miracle » attendue par les médias traditionnels pour compenser, au moins en partie, la baisse de leurs revenus traditionnels grignotés par les services en ligne gratuits. On peut en douter, ces entreprises étant très en retard dans leur réflexion pour faire face à la révolution du numérique. Et ce alors que la révolution Internet a commencé il y a déjà une bonne quinzaine d'années.
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