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PC et portables
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(22/10/2010 11:55:55)
L'iPad a la conquête des entreprises
(Source EuroTMT) Apple suscite toujours des réactions extrêmes. Pour avoir annoncé, lundi 18 octobre, un niveau de ventes de ses iPad inférieur aux prévisions des analystes, le cours a été durement sanctionné par les investisseurs, perdant après bourse quelque 7 %. Ce sont 4,19 millions d'unités qui ont été vendues durant le troisième trimestre 2010, contre 5 millions d'unités attendues. Mardi à l'ouverture de la bourse, le cours perdait encore plus de 2,2 %.
Pourtant, on peut trouver la réaction des investisseurs quelque peu excessive, après avoir porté aux nues le titre Apple. Le cours a gagné plus de 60 % depuis le début de l'année. Car rien dans les comptes du dernier trimestre fiscal, ni dans ses perspectives ne justifie une telle sanction. Pour expliquer les ventes de sa tablette multimédia la société dirigée par Steve Jobs a en effet indiqué n'avoir pas pu répondre à la demande en raison de difficultés d'approvisionnement pour certains composants clés. L'iPad a été vendu à plus de 7,4 millions d'exemplaires depuis sa commercialisation en juin dernier.
Or, les fournisseurs d'Apple sont en train d'augmenter leurs capacités de production pour arriver à un niveau de 2,5 millions d'iPad par mois. Ce niveau devrait lui permettre de suivre la croissance de la demande qu'aucun analyste ou consultant n'avait prévu aussi élevée. Autre bonne nouvelle, passée apparemment inaperçue des analystes, si l'iPad a immédiatement conquis le grand public, il a aussi pénétré le marché des entreprises.
Les entreprises, un fort potentiel de croissance pour l'iPad
Selon Apple, 2/3 des 100 plus grandes entreprises mondiales auraient ainsi déjà commencé à équiper leurs salariés avec l'iPad. Une partie de ses 300 000 applications disponibles ont été développées pour les besoins du marché professionnel. Ce qui devrait soutenir la croissance des ventes de la tablette, certains spécialistes indiquant que les ventes d'iPad pourraient s'élever entre 20 à 30 millions d'exemplaires en 2011. Ce qui induirait pour Apple une augmentation de son chiffre d'affaires évaluée autour de 20 milliards de dollars.
Avec une telle croissance, si elle se réalisait, Apple atteindrait alors une taille équivalente à celle de HP, le leader du marché de la micro-informatique. Il y a d'autant moins de souci à se faire donc pour Steve Jobs et ses troupes, que les autres produits de la société continuent à se vendre très bien, à l'exception toutefois de l'iPod, qui, sur un marché devenu mature depuis plusieurs années, a enregistré un fléchissement attendu de ses ventes.
En revanche, le succès de l'iPhone n'a en rien pâti de celui de l'iPad. Pour les trois mois de juillet à septembre, Apple annonce avoir vendu 14,1 millions d'exemplaires de son smartphone, surpassant ainsi, comme l'a souligné Steve Jobs, celles du Blackberry de Rim qui atteignent 12,1 millions d'unités. Autre bonne nouvelle : les Mac ont enregistré une croissance de leurs ventes de 27 % à 3,89 millions d'unités, un taux de croissance qui surpasse celui du marché du PC au troisième trimestre estimé selon les différents cabinets d'analyses entre 7 et 11 %.
Au final, les comptes du dernier trimestre fiscal d'Apple demeurent très solides. Son chiffre d'affaires trimestriel progresse de 66,6 % (un bond de 52 % sur l'ensemble de l'exercice à 65,2 milliards de dollars). Son résultat net est quasiment multiplié par deux. Et comme Apple a annoncé une estimation de revenus pour le premier trimestre de son nouvel exercice supérieure à celle des analystes, le groupe devrait pouvoir convaincre rapidement les investisseurs qu'il demeure une valeur solide.
Faut-il protéger Mac OS X contre les malwares ?
Tout le monde sait que le système d'exploitation Mac OS X est bien sécurisé. Les partisans d'Apple se font chaque fois un plaisir d'expliquer les défauts de Windows, et de dire à quel point ils se réjouissent de ne pas avoir à se soucier des logiciels malveillants et des exploits sur leurs machines. Alors, les Mac n'ont pas besoin de logiciels de sécurité et il n'y a a plus rien à dire sur le sujet ? Eh bien, pas tout à fait. S'il est vrai que certains aspects de Mac OS X rendent plus difficiles les intrusions ou l'attaque de ce système par des malwares, celui-ci n'est pas invulnérable. Les Mac ont aussi bénéficié d'une longue période de sécurité du fait de leur répartition discrète, autrement dit, la cible n'était pas assez importante pour motiver les développeurs de malware à se donner du mal à trouver des modes d'attaques. Mais, même si Mac OS X affiche toujours une part de marché minime par rapport à Windows, Apple a gagné du terrain et commence à apparaître sur le radar des menaces.
Le Mac prochaine cible des trojans ?
« Nous sommes à un moment charnière où il va bientôt devenir financièrement intéressant pour les cybercriminels de concentrer leurs efforts sur les utilisateurs Mac,» explique Ivan Fermon, vice-président senior de la gestion produits chez Panda Security. « Quand Apple atteindra 15 % des parts de marché à travers le monde, ce qui devrait bientôt arriver selon nous, nous prévoyons que les pirates vont commencer à attaquer la plate-forme. L'augmentation rapide du nombre d'appareils de marque Apple utilisés - iPhone, iPod, iPad - rend également la plate-forme Mac beaucoup plus attrayante en terme de cible. » Selon Luis Corrons, directeur technique chez PandaLabs, l'entreprise « détecte en moyenne 55 000 nouvelles menaces chaque jour. Les pirates sont toujours à la recherche de nouvelles pistes pour tirer profit de leur activité, ce qui explique la multiplicité croissante des logiciels malveillants. » Il confirme que « jusqu'à récemment, les utilisateurs Apple ne représentaient pas une cible attrayante pour les pirates, compte tenu du nombre limité de victimes possibles, comparé à Windows. Mais aujourd'hui, le marché a évolué, la popularité d'Apple est mondiale, et les chiffres rendent la plate-forme de plus en plus attrayante pour les cybercriminels. »
Une montée en puissance perceptible
Panda a identifié environ 5 000 variantes de malware ciblant spécifiquement les systèmes Apple, et repère une moyenne de 500 nouvelles souches chaque mois. Le Mac fait aussi l'objet de plus d'attention et on lui consacre plus de recherches en matière de sécurité. En 2009, on n'avait identifié que 34 vulnérabilités sur Mac, mais deux mois avant la fin de l'année 2010, ce nombre est déjà passé à 175. Il convient également de mentionner qu'actuellement, de nombreuses attaques ciblent les domaines de l'ingénierie sociale et se soucient peu de la plate-forme utilisée. Le phishing mise surtout sur la naïveté des utilisateurs, et cela quel que soit le système d'exploitation.
Donc, la réponse à la question de savoir si le Mac a besoin de protection contre les logiciels malveillants est « oui ». Ou, du moins, les ordinateurs Apple auront bientôt besoin d'une protection contre les logiciels malveillants, si la plate-forme continue à croître jusqu'à s'avérer une cible financièrement intéressante. Il faut considérer ce changement comme un signe de reconnaissance, presque un honneur : si Apple gagne suffisamment de parts de marché, les cyber-criminels s'y intéresseront davantage ! C'est la raison pour laquelle Panda Security et Kaspersky proposent depuis peu des anti-virus pour Mac OS X.
L'Ecole Numérique Rurale, source de croissance pour les revendeurs informatiques
Présente sur le segment de l'éducation dès 2004, cette entreprise fondée par des enseignants éditait initialement des manuels scolaires interactifs sur CD-Rom. « Nous avons rapidement réalisé que les taux d'équipements en informatique variaient beaucoup d'un établissement. Pour ceux qui ne disposaient pas d'au moins un poste pour deux élèves, l'utilisation de nos contenus perdait de son intérêt », relate Florian Depenne, le responsable commercial de Maskott. Pour proposer à ces clients une solution à ce problème, le créateur de contenu devient en 2007 distributeur d'Onfinity, un fabricant d'une solution capable de rendre un vidéoprojecteur interactif. « Par la suite, des clients nous ont demandé des solutions de tableaux blancs interactifs classiques. Nous avons alors signé un partenariat exclusif pour la France avec le fabricant portugais CLASUS. De fil en aiguille, nous avons ajouté à notre catalogue l'ensemble des matériels équipant une classe numérique, comme des ordinateurs portables et des chariots pour les transporter », détaille Florian Depenne.
Des revenus multipliés par 10 en un an
Résultat de cette stratégie : Maskott a ajouté un zéro à son chiffre d'affaires entre 2008 et 2009. Et, l'entreprise compte bien exploiter au maximum l'évolution de son positionnement. Dans cette optique, elle a recruté il y quelques jours un nouveau commercial chargé de développer ses ventes. En outre, elle conclut un partenariat avec un des poids lourds de la distribution qu'est Ingram Micro. Référencé depuis août par le grossiste généraliste, les produits que Maskott fait fabriquer par ses partenaires seront ainsi commercialisés par d'autres revendeurs. A plus long terme, la société souhaiterait également proposer aux clients d'Ingram Micro de délivrer pour leur compte des prestations d'installation et de formations à leurs clients.
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