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(30/05/2008 12:28:54)

Lascom décline son offre de PLM verticalisé pour le BTP

Dans le cadre de sa stratégie de verticalisation de son offre Advitium, l'éditeur de PLM français Lascom propose désormais une déclinaison packagée pour l'ingénierie du bâtiment. Les logiciels de Lascom s'appuient tous sur deux piliers : la gestion de configuration, d'un côté, l'intégration de fonctions métier de l'autre. Et celui-ci n'y échappe pas. Depuis ses débuts, Lascom est un des premiers revendeurs en France de la CAO d'Autodesk. Une activité qui lui a donné une présence significative sur le marché du BTP sans que pour autant il ne le développe davantage jusqu'à aujourd'hui. Désormais, il exploite sa compétence historique dans le secteur pour paramétrer par exemple les modifications contractuelles ou l'organisation par projet. « Pour nous, le déclic s'est produit lorsque nous avons commencé à gérer des données connexes aux seuls plans 2D [NDLR : avec la CAO] », explique Dominique Piolle, DGA en charge des opérations techniques chez Lascom. Il s'agit par exemple des éléments en réserve sur les chantiers, mais surtout des « non-conformités » comme dans l'aéronautique par exemple. Ainsi, le logiciel permet de s'assurer de la conformité des plans vis à vis d'un ensemble de réglementations, d'une charte graphique, etc. Advitium Ingenierie fédère en mode collaboratif l'ensemble des intervenants sur un projet de BTP ainsi que l'ensemble des documents idoines aux travers de processus métier. Il permet aussi bien une gestion monoprojet, comme dans la cas de la construction de l'hôpital Saint-Anne à Toulouse, ou multiprojets, pour des clients tels que Vinci ou Setec. Advitium Ingénierie s'accompagne enfin d'un reporting de suivi des projets. L'offre se présente sous deux formes. L'une en mode hébergé accessible via un portail au prix de 20 à 50 € par utilisateur et par mois. L'autre sous forme de package pour lequel il faut compter entre 10 000 et 15 000 € pour le serveur et 500 € par utilisateur. Avec ses offres verticales, Lascom cible donc désormais trois secteurs : la grande distribution, l'agro-alimentaire et le bâtiment. (...)

(09/05/2008 13:53:52)

Henning Kagermann évoque l'avenir de SAP, un an avant son départ

Les conférences Sapphire qui réunissent en ce mois de mai les utilisateurs des applications de gestion de SAP (à Orlando, du 04 au 07, à Berlin du 18 au 21) figurent parmi les dernières auxquelles Henning Kagermann assistera comme PDG de l'éditeur allemand, numéro un mondial des progiciels de gestion intégrés (PGI, en anglais ERP). Il est en effet prévu que le dirigeant transmette les rênes de l'entreprise l'an prochain à Léo Apotheker. Henning Kagermann se dit sur la même longueur d'ondes que son futur successeur avec lequel il a déjà travaillé pendant de longues années. Depuis un mois déjà, les deux hommes co-dirigent la société, à la demande d'Henning Kagermann lui-même. « Cela me permettra de transmettre mes responsabilités tranquillement. Je n'ai aucun souci, » a-t-il confié à IDG News Service. Avec son équipe, [Léo Apotheker] fera en sorte d'atteindre les objectifs fixés pour 2010. » L'éditeur devrait attendre l'an prochain pour dévoiler sa stratégie au-delà de 2010. « J'aurais pu le faire cette année, mais j'estime qu'il faut impliquer la nouvelle équipe dans cette démarche ». Un dirigeant qui connaît bien SAP SAP a toujours compté de nombreux ingénieurs et scientifiques dans son encadrement. Pour autant, le profil plus commercial de Léo Apotheker ne gêne pas le futur retraité. « SAP est une entreprise différente maintenant. Grande, équilibrée. Les enjeux technologiques sont pris en charge par un très grand nombre de collaborateurs. La responsabilité n'en incombe plus à une seule personne. Partant de là, nous avons davantage besoin d'un dirigeant qui comprend SAP et les problèmes de ses clients, et qui soit capable de rassembler une bonne équipe autour de lui. C'est ce qui me paraît le plus important à l'avenir. » Pour Henning Kagermann, il n'est pas nécessaire d'être ingénieur pour conduire une entreprise d'édition de logiciels. Le concept de co-PDG, très particulier, fonctionnerait sans doute moins bien aux Etats-Unis où l'on trouve de fortes personnalités comme Larry Ellison ou Steve Ballmer. Henning Kagermann reconnaît que les dirigeants américains avec qui il s'entretient sont plutôt surpris de cette direction partagée. Mais « pour SAP, ce n'est pas exceptionnel. Moi-même, j'ai co-dirigé l'entreprise entre 1998 et 2003 avec Hasso Plattner [NDLR, l'un des cinq co-fondateurs de la société en 1972] » Il s'agit avant tout de bien préparer la transition, d'assurer une succession sans rupture. Cette année de co-direction, c'est un « bon signal » que SAP envoie pour montrer qu'il n'y aura pas de changement radical. « Les décisions prises aujourd'hui sont soutenues par le prochain PDG, c'est nettement mieux, » juge Henning Kagermann. Il n'y a personne qui ne puisse être remplacé en interne[[page]] Interrogé sur le départ, l'an dernier, du directeur technique Shai Agassi, forte personnalité qui aurait dû le remplacer, le dirigeant dit respecter les décisions de chacun. Il fait aussi remarquer que SAP compte dans ses rangs de très nombreux talents et souligne qu'il n'y a personne qui ne puisse être remplacé en interne. « Si une entreprise ne peux pas faire cela, c'est qu'elle a un problème. Il doit en être ainsi. » Et s'il devait dresser un bilan de son action, le dirigeant retient que, depuis 2002, alors que le contexte économique était particulièrement difficile, l'éditeur allemand est revenu à une croissance à deux chiffres et a gagné des parts de marché. Le rachat de Business Objects [NDLR, éditeur français, spécialiste des applications décisionnelles] a constitué la plus importante acquisition de l'histoire de la société. Enfin, Henning Kagerman, rappelle l'ampleur du projet SAP Business ByDesign [NDLR : solution de gestion hébergée pour les PME qui, tant par la nature de son modèle économique qu'au niveau technologique, constitue un défi de taille pour SAP]. Le dirigeant estime qu'il partira en laissant l'entreprise dans une bonne position pour croître sur de nouveaux secteurs et dotée d'un bon portefeuille de produits pour les cinq à dix ans à venir. (...)

(07/05/2008 16:17:48)

Autodesk s'offre le Français Realviz, spécialiste de l'image 3D

Autodesk annonce aujourd'hui l'acquisition du Français Realviz, éditeur de plusieurs outils de traitement d'images 2D et 3D (le montant de l'opération n'a pas été dévoilé). Le Californien a été séduit par les technologies de cette spin off de l'Inria créée il y a dix ans à Sophia Antipolis. Les logiciels de Realviz réalisent du traitement d'image aussi bien pour les secteurs des médias et du spectacle que pour l'industrie automobile ou aéronautique. Une transversalité indispensable pour Autodesk dont la stratégie consiste désormais à exploiter dans le monde de l'industrie manufacturière les progrès gigantesques de la 3D pour le jeu, le cinéma ou la télévision. L'éditeur d'Autocad, de Maya et de 3DSMax intégrera les trois grandes technologies de base de Realviz dans tous ses produits. Le catalogue du Français comprend en effet Stitcher pour réaliser des panoramas à partir de plusieurs photos, ImageModeler pour récupérer les modèles 3D d'objets du réel à partir de photos ou encore Movimento pour le 'motion capture' (capture de mouvements dans la réalité virtuelle) sans capteurs. Kynogon, acheté en février, devient la division middleware 3D « Nous n'achetons pas Realviz pour son chiffre d'affaires, mais pour son savoir-faire, insiste Marc Petit, vice-président de la division media et entertainment d'Autodesk. Les technologies sont importantes et l'équipe est talentueuse. » Dans le même ordre d'idée, Autodesk avait d'ailleurs acquis en février un autre Français, Kynogon, éditeur d'un outil pointu de middleware destiné à donner une capacité de mouvement et un comportement à des personnages 3D. Là encore, ce sont l'expertise technique et les compétences de l'entreprise qui ont séduit Autodesk. [[page]] Autodesk annonce d'ailleurs que les dirigeants et l'équipe de Kynogon auront la charge d'une nouvelle activité transversale consacrée au middleware de la 3D. « Nous avions fait une petite entrée dans ce monde avec notre offre de simulation corporelle complète Human IK, rappelle Marc Petit. Nous voulons désormais en faire une activité à part entière. » A noter que les équipes de Realviz comme celles de Kynogon resteront en France. Les grands succès du jeu sont réalisés avec des outils Autodesk « C'est dans le jeu que l'on trouve aujourd'hui l'innovation, insiste Marc Petit. Dans le logiciel bien sûr, mais aussi dans le matériel avec l'ultra puissante PS3 par exemple. » Autodesk ne se prive pas de rappeler que ce sont ses logiciels qui ont servi à écrire la plupart des grands succès actuels du jeu. Et qu'il aura, de fait, une longueur d'avance dans la course à l'exploitation des techniques du jeu dans le monde industriel. D'autres s'y essaient néanmoins. Dassault Systèmes, numéro un mondial du PLM, issu du monde de la CAO, ne cesse de caresser le monde des images 3D et de la réalité virtuelle. Mais pour Marc Petit, le Français partant de l'industrie manufacturière et allant vers le jeu, aura une tâche bien plus compliqué qu'Autodesk qui parcourt le chemin inverse. Cela dit, Autodesk ne lâche pas complètement la proie pour l'ombre, l'industrie manufacturière pour le jeu. Pour preuve, il vient tout juste d'absorber, lundi, le très sérieux Moldflow, spécialiste de la simulation de moulage plastique. (...)

(15/04/2008 16:55:23)

SQLI et le Britannique Xype créent une joint-venture

La SSII française SQLI et l'anglaise Xype ont décidé d'allier leurs compétences au sein d'une joint-venture. Baptisée GEIE Xype-SQLI, elle sera contrôlée à parts égales par les deux partenaires. Elle a pour vocation de renforcer l'accompagnement des clients européens des deux sociétés, et du groupe EADS en particulier. SQLI apportera son expertise Internet, ses nouvelles offres SAP - elle dispose d'un pôle dédié depuis le rachat du cabinet EoZen en décembre 2007 - et de décisionnel. La SSII a également structuré ses méthodes CMMI (Capability maturity model integration), qui visent à améliorer les processus des sociétés de services en termes de délais, de gestion des projets, de gouvernance... Elle est certifiée CMMI 3 et compte déployer les niveaux 4 et 5 à l'ensemble de ses agences (22 en tout). SQLI couvrira la France, l'Espagne et le Maroc. Xype de son côté est spécialisé dans le conseil, l'intégration et la formation autour des environnements de PLM (Product Lifecycle Management), de la CAO (conception assistée par ordinateur)et des SGDT (système de gestion des données techniques). La SSII se chargera des projets en Grande-Bretagne et en Allemagne. (...)

(11/04/2008 14:01:32)

En forte croissance, le marché du PLM se redessine

En 2007, le PLM a affiché une croissance de 13,5%, plus importante que prévu. C'est le constat établi comme en 2006 par le cabinet d'études spécialisé Cimdata. Celui-ci estime que le marché mondial des outils de gestion du cycle de vie des produits (product lifecycle management, PLM) représente aujourd'hui 24,3 Md$, et devrait atteindre 40 Md$ en 2012 avec une progression annuelle moyenne de 9,8%. « Nous voyons de plus en plus les grandes entreprises lancer des projets majeurs de PLM complet, explique Ed Miller, président de Cimdata. Une attitude qui accentue la pression sur les éditeurs. » Pour Cimdata, le PLM complet correspond au PLM intégré dont les fournisseurs parlent depuis déjà longtemps mais qui reste encore peu pratiqué par les entreprises. Il s'appuie sur une vision globale et collaborative du cycle de vie des produits et non sur un vague puzzle accolant CAO, SGDT et workflow. Sur la totalité des ventes mondiales du PLM, les outils de conception assistée par ordinateur (CAO, CAO mécanique, etc.) continuent de représenter la plus grande part avec 16 Md$. La SGDT, gestion collaborative de documents techniques, qui ne compte que pour 7,5 Md$, présente cependant la plus forte croissance avec 16,3%. Chaque éditeur suit sa propre voie Du coté des acteurs, le marché a changé de visage après deux années de consolidation. « C'est très intéressant car les uns et les autres ne se positionnent plus comme des concurrents directs, analyse Ed Miller. Ce n'est plus CAO contre CAO, SGDT contre SGDT. Mais chacun suit sa propre voie. » Ainsi Dassault Systèmes, qui conserve de loin la première place du PLM mondial et du logiciel français, joue la carte de la 3D. Tout en continuant de pousser la technologie et les fonctions du PLM, l'éditeur imagine un design et une conception des produits virtuelle et en 3D. Elle permettrait à tout un chacun - au consommateur en particulier - d'intervenir facilement dans la chaîne. [[page]]Toujours deuxième, Siemens PLM Software, ex-UGS devenu filiale du géant allemand, a rassuré le marché. Il n'a pas disparu dans les méandres d'un groupe gigantesque pour lequel le PLM n'était pas d'un intérêt évident. Au contraire, il a fait évoluer toute son offre, rassurant sans doute ainsi sa clientèle. « On attend cependant encore de voir comment le PLM pourrait profiter des autres activités de Siemens, déplore Ed Miller. En particulier, celle des automatismes dans laquelle la division PLM est intégrée. » Numéro trois quelque peu malmené ces dernières années, PTC s'attache davantage aux entreprises qu'Ed Miller désigne comme « l'entrée de gamme des grands comptes ». Et côté offre, il se distingue dans la gestion documentaire technique, cruciale dans le monde industriel. Le grand retour des éditeurs de PGI Les éditeurs de PGI (Progiciel de gestion intégré) devraient quant à eux faire leur grand retour. Pour une raison bien simple : le PLM qui prend de l'ampleur dans les entreprises devra inévitablement s'intégrer avec le PGI. SAP a augmenté ses investissements en R&D technique sur le sujet et ses partenaires ont accru leur chiffre d'affaires. L'allemand a bien évidemment ainsi réagi à l'acquisition d'Agile par Oracle mi-2007. « Au départ, cette opération pouvait inquiéter. Mais Oracle a fait un excellent travail avec ce rachat, estime Ed Miller. Il a en particulier maintenu la cohérence de l'offre Agile. » Outre SAP et Oracle, de plus petits acteurs comme IFS et Infor pourraient aussi pointer le bout du nez dans le PLM. Enfin, du côté des utilisateurs, les marchés historiques du PLM demeurent les plus importants et continuent de croître : automobile (environ 1,8M d$), high tech et électronique (1,5 Md$), fabrication et assemblage (1,2 Md$), aérospatiale/défense (1,250 Md$), etc. Mais les secteurs qui n'ont pas besoin de CAO, comme l'agroalimentaire ou le textile, intéressés par le PLM depuis à peine plus de deux ans, ne sont pas en reste. Le premier, avec les biens de consommation et la pharmacie, atteint presque 600 000 dollars. Mieux encore, « les services financiers, encore inclus pour nous dans la catégorie « autres », commencent à apparaître significativement », constate Ed Miller. (...)

(28/03/2008 09:44:44)

Autodesk apporte les avancées du jeu et de la 3D à l'industrie

Autodesk a présenté ses résultats 2007 et sa nouvelle gamme de produits, Autodesk 2009. Le chiffre d'affaires dépasse 2 milliards de dollars et Inventor, la CAO 3D, devient native 64 bits... Mais la véritable nouveauté est ailleurs. Elle est dans la synergie désormais affichée entre les quatre divisions : technologies géospatiales (46% du CA), architecture et construction (22%), industrie manufacturière (20%) et la petite division qui monte : médias et divertissement (12%). Une synergie qui n'avait rien d'évident. Et pourtant. L'univers des jeux en particulier apporte son lot d'innovation à l'ensemble de l'activité. En architecture, les images 3D photoréalistes servent à implanter les infrastructures (ponts, tramways, etc.) dans leur environnement futur. Dans l'industrie automobile, les prototypes virtuels sont animés et testés dans un environnement réel simulé... FBX, un format unique de conversion et d'échange de données 3D D'un point de vue technique, cela se traduit par exemple par l'arrivée prochaine du format FBX de conversion et d'échange de données 3D (géométrie, matériau, modélisation et même animation) entre les outils 3DS Max et Maya (jeu et animation) mais aussi le logiciel d'architecture Revit. Un moyen d'utiliser davantage la visualisation en amont d'un processus de conception de bâtiment. Pourquoi pas ensuite utiliser FBX dans la CAO Inventor ? [[page]] D'un point de vue organisation, Autodesk mène désormais une réflexion verticale, par métier de ses clients, et non plus uniquement par produit, pour identifier les nouveaux besoins. En parallèle, une R&D transversale permet de partager les innovations technologiques entre toutes les divisions. Encore 958 M$ de cash pour une éventuelle croissance externe Dassault Systèmes aussi, depuis plus de deux ans, se tourne vers la 3D inspirée du jeu pour ses environnements de PLM (Product Lifecycle Management, gestion du cycle de vie des produits). « Tous les plus grands du jeu, du cinéma et de la télévision sont nos clients et nos partenaires, réplique Julie Barrette, directeur des ventes de la division Médias et Divertissement d'Autodesk. C'est un avantage considérable. » Enfin, fort d'une croissance mondiale de 18%, Autodesk garde dans sa manche quelque 958 M$ de cash. Une somme que cet habitué de la croissance externe pourrait bien investir dans une nouvelle vague d'acquisitions pour compléter son offre technologique. (...)

(25/02/2008 16:09:24)

PTC privilégie les bases et l'interopérabilité pour la v4 de son outil de CFAO

La gamme PTC Product Development System de développement de produits s'enrichit d'une évolution majeure de son outil intégré de CAO, FAO et IAO 3D Pro/Engineer Wildfire (conception, fabrication et ingénierie assistée par ordinateur), désormais disponible en version 4.0, destinée aux processus de conception globale et électromécanique. Certes, face à ses concurrents, principalement Dassault Systèmes et Siemens UGS, la solution de PTC semble moins 'sexy'. En particulier il lui manque l'intégration de la 'human touch', des avatars humains placés aux côtés des produits. Cette approche appartient trop souvent au domaine du gadget, mais permet tellement aux développeurs et aux clients de se faire plaisir que PTC devrait l'intégrer vers le milieu de l'année... De même, la robotique fera son apparition au sein de l'offre Pro/Engineer Wildfire 4.0 au fil des acquisitions de l'éditeur, qui a choisi la voie de la croissance externe pour compléter son catalogue. PTC a en effet préféré se concentrer sur le référentiel, qui crée une ossature plus solide à son offre, plutôt que d'ajouter des couches qui apparaissent souvent comme du cosmétique. Il a également privilégié les formats d'interopérabilité avec les solutions concurrentes pour élargir sa capacité à intégrer les bureaux d'études. [[page]] Parmi les nouveautés de conception détaillée introduites dans Pro/Engineer Wildfire 4.0, on trouve Auto Round pour l'arrondi automatique de formes complexes, un accroissement des performances pour les grands assemblages, l'édition avancée et l'élimination rapide des surfaces, l'utilisation directe de dimension d'esquisse 3D, la reconnaissance des fonctions pour la conversion des formes géométriques, l'amélioration des importations avec DataDoctor et de l'échange des données avec d'autres systèmes CAO, pour ne citer que les principales fonctionnalités nouvelles ou améliorées. D'autres nouveautés seront appréciées, comme une ergonomie sensiblement améliorée, une extension de la gestion des droits pour la protection de la propriété industrielle, ou encore l'amélioration de la simulation en vue de la validation. Enfin, la conception électromécanique s'ouvre toujours plus à la coopération et offre un nouveau câblage en nappe. PTC Pro/Engineer Wildfire 4.0 apparaît donc désormais plus comme une plateforme solide pour les usages classiques de la CAO/DAO, au devenir riche car cette base puissante devrait s'enrichir de fonctionnalités supplémentaires qui la placeront au niveau de ses concurrents mais avec certainement une assise plus fiable. (...)

(15/02/2008 14:19:03)

Dassault Systèmes : +9% en 2007, cap sur le PLM 2.0

Le Français Dassault Systèmes, spécialiste de la CAO et de la gestion du cycle de vie des produits (ou PLM, pour product lifecycle management) vient de communiquer ses résultats financiers pour l'année écoulée. Premier éditeur français, et numéro trois européen, derrière l'Allemand SAP et le Britannique Sage (selon le dernier classement Truffle), le fournisseur a réalisé en 2007 un chiffre d'affaires de 1,258 Md€, en progression de 9% à taux de change courant (+15% à taux de change constant). Le bénéfice net s'établit à 178,5 M€ contre 179,8 M€ l'an dernier. Ses ventes de logiciels se sont élevées à 1,063 Md€, dont 60% pour le chiffre d'affaires récurrent, c'est-à-dire principalement, la maintenance. Sur ce point, Dassault Systèmes souligne dans son communiqué la forte croissance de la maintenance, mais aussi des licences en location. Ses ventes de service, qui restent stables par rapport à 2006, ne représentent que 15,5% (195,5M€) du chiffre d'affaires total. La marge opérationnelle en normes US GAAP s'est élevée à 20,1%. +24% en Asie, +20% outre Atlantique Comme pour de nombreux éditeurs de logiciels en 2007, le chiffre d'affaires de Dassault Systèmes a bien progressé en Asie : +24% en normes non GAAP. Le Français a également vu ses ventes augmenter de 20% sur le continent américain. Sur l'Hexagone, la hausse n'est que de 6% (US GAAP). Pour 2008, Thibault de Tersant, directeur général adjoint de Dassault Systèmes, confirme un objectif de croissance de 12%, à taux de change constant, du chiffre d'affaires logiciel non GAAP. Version 6 de la plateforme de PLM et PLM 2.0 L'éditeur va livrer en mai prochain la version 6 de sa plateforme collaborative de PLM. Reposant sur une architecture orientée services (SOA), cette V6 permet de gérer l'ensemble des processus métiers liés à la gestion du cycle de vie des produits. Fin janvier, Dassault a déjà lancé le produit Enovia MatrixOne 10.8 qu'il présente comme le socle de cette plateforme, une solution « fédérant l'ensemble de la propriété intellectuelle liée au PLM » dans le cadre de l'entreprise étendue, c'est-à-dire en incluant dans la boucle les sous-traitants, partenaires et clients. L'éditeur a également annoncé ce qu'il appelle « le PLM 2.0 », un environnement 3D en ligne qui, à l'instar des applications Web 2.0, propose des interfaces intuitives pour faciliter la participation des communautés d'utilisateurs à l'élaboration d'un produit. Une offre qui, selon l'éditeur, va permettre « d'exploiter l'intelligence générée collectivement ». (...)

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