La question du moment
Avez-vous déjà rapatrié une application depuis le cloud public ou bloqué son déploiement en production sur cet environnement pour des questions tarifaires ?

Flux RSS

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

108538 documents trouvés, affichage des résultats 10141 à 10150.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(07/10/2009 16:41:15)

Le pôle de compétitivité System@tic adhère au Syntec Informatique

Le pôle de compétitivité System@tic Paris-Region, qui rassemble quelque 400 acteurs dans le secteur de la conception et de l'intégration de systèmes embarqués, vient d'adhérer à la chambre professionnelle Syntec Informatique. Les deux organisations collaborent déjà depuis 2006 sur la stratégie de développement de l'industrie française de l'embarqué. Avec trois autres pôles, la DGE et le CEA, ils ont notamment travaillé à la 'Common Technical Baseline for Embedded Systems', un référentiel commun européen destiné à faciliter les échanges au sein de l'écosystème de l'embarqué. Ce référentiel fournit notamment une cartographie des acteurs du marché, suivant leur spécificité. Il déroule aussi le vocabulaire utilisé autour des métiers et des compétences. System@tic Paris-Region, qui compte de nombreuses PME parmi ses membres, a accueilli il y a deux ans le groupe thématique Logiciel libre impliqué sur les problématiques de l'embarqué. Avec Syntec Informatique, le pôle prévoit notamment de poursuivre sa collaboration dans les domaines du Green IT et de l'e-Santé. (...)

(07/10/2009 16:36:56)

Les femmes ingénieurs ne sont que 13% dans le secteur des TIC

En France, la proportion de femmes formées dans les écoles d'ingénieur n'augmente plus depuis cinq ans, alors qu'elle était en constante progression depuis plusieurs décennies. C'est l'un des indicateurs, jugés préoccupants, que met en évidence l'étude 'Mutationnelles 09'. Cette radiographie de la situation des femmes ingénieurs et scientifiques en France, réalisée par le cabinet de conseil Global Contact pour Orange, s'appuie sur les enquêtes du Cnisf (conseil national des ingénieurs et scientifiques de France) et de Trendence (baromètre étudiants), ainsi que sur la base Eurostat de la Commission européenne. En 2007, les femmes ont représenté 24,4% du nombre de diplômés dans les écoles d'ingénieurs, contre 24,6% en 2003 (19,2% en 1991 et 4,2% en 1964). Cette légère baisse s'est poursuivie en 2008. Aux Etats-Unis, le recul est plus marqué encore : entre 2003 et 2007, la proportion de femmes ayant obtenu un « bachelor » (nécessaire à l'obtention d'un master) dans le domaine de l'ingénierie est passé de 20,4% à 18,1%. Moins de femmes dans les TIC... L'an dernier, les femmes représentaient 17,4% de l'ensemble des ingénieurs en France : 118 000 sur 681 400 diplômés (dans l'Europe des 27, leur part oscille entre 15 et 16%). 62% d'entre elles ont moins de 35 ans, les femmes constituant 37% de l'ensemble des ingénieurs de moins de 30 ans. Leur origine sociale est similaire à celles des hommes ingénieurs. Dans les deux cas, relève l'étude, plus de 50% d'entre eux ont un père cadre supérieur avec, chez les femmes, une part plus importante de mères actives. Lorsque les femmes ingénieurs sont mariées (72%), elles ont dans 74% des cas un conjoint également ingénieur ou cadre. L'agronomie et la chimie sont les filières de spécialisation où les femmes ingénieurs sont le mieux représentées : 43% pour la première filière, 33% pour la deuxième. En revanche, les sciences et technologies de l'information et de la communication (STIC) figurent parmi les secteurs où les femmes ingénieurs sont les moins nombreuses en France : 13% seulement en 2007. On retrouve ces orientations dans différents pays développés. ... bien plus dans l'environnement L'étude de Global Contact note par ailleurs une percée des filières liées à l'environnement et au développement durable. Aux Etats-Unis, dans ce secteur, la proportion de femmes ingénieurs atteint déjà 41%. A l'inverse, toujours outre-Atlantique, elles sont moins de 18% dans le secteur de l'informatique. L'écart se creuse davantage encore pour les STIC en France si l'on zoome sur les femmes ingénieurs qui ont moins de trente ans : elles ne sont que 12,5% à être intéressées par les technologies de l'information dans cette classe d'âge, contre 17,4% en moyenne. La tendance se confirme sur les jeunes générations. Citant le baromètre étudiants Trendence 2009, l'étude 'Mutationnelles 09' montre que les jeunes gens en écoles d'ingénieurs sont 13,1% à être attirés par le secteur SSII & Logiciels, tandis que les jeunes filles ne le sont qu'à 5,7%. Elles sont à l'inverse 28% à s'intéresser à l'énergie et à l'environnement, contre 21,6% de leurs collègues masculins. Les femmes ingénieurs trouvent plus rapidement un emploi mais elles sont moins payées [[page]] Les femmes ingénieurs trouvent plus rapidement un emploi Les femmes ingénieurs dénichent plus vite un poste. Seules 4% d'entre elles étaient encore en recherche d'emploi au moment de l'enquête, contre 9,6% pour l'ensemble des ingénieurs. 32% des diplômées des promotions 2000 à 2008 ont été embauchées par l'entreprise où elles ont effectué leur stage ou leur apprentissage. Si les fonctions exercées apparaissent assez similaires entre hommes et femmes ingénieurs, ces dernières ne sont que 1,8% à se retrouver à la tête d'une direction générale (contre 8,4% des hommes) et elle sont moins représentées dans les systèmes d'information (16,2% contre 17,9%). Au contraire, elles sont plus fréquemment employées dans les services d'études, recherche et conception (37,6% contre 33% pour les hommes). Toujours moins payées que les hommes Dans le domaine des nouvelles technologies, l'étude constate « une diminution significative de l'écart femmes/ensemble des ingénieurs dans le domaine d'Internet et multimédia », qui passe de -3% à -0,9%, et dans l'informatique de gestion où l'écart passe de 6% à 3,4%. Plus de la moitié des femmes ingénieurs animent une équipe et sont reconnues pour leur expertise technique, mais seules 32% exercent des responsabilités hiérarchiques. 45% d'entre elles travaillent dans le secteur tertiaire et 45% dans l'industrie. Sans surprise, elles sont en moyenne moins payées que leurs homologues masculins. En 2008, en France, rappelle l'étude, le salaire médian des ingénieurs diplômés ayant un statut de cadre était de 55 000 euros pour les hommes et de 42 871 euros pour les femmes. Le salaire moyen, lui, s'élevait à 64 550 euros pour eux et à 48 915 euros pour elles. (...)

(07/10/2009 16:20:18)

Michel Cosnard de l'Inria et Andrew Herbert de Microsoft Research évoquent le futur de leur collaboration

Microsoft Research et l'Inria ont reconduit pour 4 ans leur partenariat de recherche signé il y a 4 ans. La cérémonie a eu lieu dans les locaux du nouveau siège de Microsoft France à Issy-les-Moulineaux en la présence de Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et de Steve Ballmer, Président et CEO de Microsoft. Mais ce sont Michel Cosnard, PDG de l'Inria et Andrew Herbert, directeur général de Microsoft Research à Cambridge au Royaume-Uni, qui ont paraphé les documents officiels. Ils ont ensuite consacré quelques minutes au MondeInformatique.fr pour commenter leur collaboration et donner quelques pistes sur leurs travaux futurs. Lire l'entretien avec Michel Cosnard de l'Inria et Andrew Herbert de Microsoft Research (...)

(07/10/2009 14:37:37)

Intel économise 250 millions en divisant par 2 ses datacenters

Plus encore en temps de crise, la réduction des coûts et la consolidation de serveurs font partie des objectifs de toutes les entreprises de taille internationale. Intel n'échappe pas à la règle avec l'annonce d'un ambitieux plan de quatre ans pour renouveler et réduire le nombre de serveurs dans ses datacenters. A la clef, une économie estimée à 250 millions de dollars dans la gestion de ses centres de calcul sur une période de huit ans, a expliqué hier Diane Bryant, CIO d'Intel. "Notre société a déjà réduit de moitié le nombre de ses datacenters et nous cherchons toujours à regrouper les serveurs", a déclaré Diane Bryant lors d'un point presse le mardi 6 octobre. À son apogée, Intel comptait 147 centres de calcul contre 70 aujourd'hui. Avec la poursuite de ce programme, Intel entend réduire les coûts des systèmes de refroidissement, de la maintenance et du support. "Démarré en 2007, un précédent cycle de quatre ans a déjà aidé l'entreprise à réduire ses systèmes en activité et donc ses dépenses explique Diane Bryant. La société a ainsi économisé 45 millions de dollars en 2008 sur les coûts de fonctionnement de ses centres, mais cette année nous avons réalisé un audit beaucoup plus précis sur nos dépenses informatiques". La compagnie de Santa Clara a donc décidé de lancer un autre un cycle de quatre ans pour remplacer les serveurs les plus âgés et les plus onéreux en terme de maintenance. Avec le choix de processeurs plus rapides, la consolidation du parc et davantage d'applications dans des environnements virtualisés, Intel espèce réduire significativement les coûts de maintenance de ses datacenters, précise encore Diane Bryant. La consolidation de serveurs passe par le remplacement de 10 processeurs monocoeur Xeon Nehalem par un quadcore Xeon. Au final, cela contribue à réduire le matériel présent dans les centres de calcul tout en augmentant les performances globales des systèmes indique Diane Bryant. Avec ce programme, la société réduit les coûts d'acquisition matérielle (moins de serveurs) et les frais généraux connexes comme la consommation d'énergie et la maintenance. Un grand datacenters implique des dépenses importantes en refroidissement souligne la CIO d'Intel. Si la mise en service de serveurs plus puissants et moins nombreux contribue bien à réduire les dépenses en énergie, Intel éprouve toutefois des difficultés pour identifier "un centre de calcul vraiment efficace". "Les coûts de refroidissement rapportés à l'efficacité énergétique des serveurs restent une métrique très difficile à calculer», dit-elle. Pour améliorer ce point, Intel travaille avec les agences du gouvernement US, comme l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) pour mesurer la signature énergétique d'un serveur de la veille jusqu'à la pleine charge, rapporte Diane Bryant. En mai dernier, l'EPA a publié un outil de mesure Energy Star spécialement conçu pour les serveurs avec comme principaux critères le rendement de l'alimentation électrique et la puissance consommée durant une phase inactive. Intel travaille également à l'optimisation des performances serveurs en charge maximale et au maintien d'une plage d'utilisation élevée. Sur 100 000 machines en service, Intel en possède 80 000 en conditions HPC, calcul hautes performance. La compagnie cherche à atteindre un taux d'utilisation de 85% en environnement HPC sans surcharger les serveurs, précise Diane Bryant. Pour les tâches courantes, l'entreprise compte 20.000 petits serveurs avec un taux d'utilisation moyen de 65% pour tendre vers une efficacité maximale. Porter les applications sur du matériel dédié et dans les environnements virtualisés est une des solutions d'Intel pour maintenir des taux d'utilisation élevés, explique Diane Bryant. Dans le même temps, Intel surveille et équilibre l'activité de ses machines pour éviter d'atteindre le point de surcharge. Un pic aux conséquences très négatives pour l'activité des différents services de l'entreprise. « Il y a encore deux ou trois ans, quand la virtualisation est devenue le principal centre d'intérêt, les centres de calcul n'utilisaient que 5, 10 ou 15% de leurs capacités, la tendance... a été d'accroitre leurs charges de travail grâce à la consolidation et la virtualisation, ajoute Diane Bryant. Si Intel a déjà éprouvé de nombreuses solutions pour réduire les coûts énergétiques, l'an dernier la compagnie a réussi à réduire au minimum l'air conditionné utilisé dans un datacenter. Enfin pour mettre en oeuvre les meilleures techniques pour refroidir les équipements dans les centres de calcul, Intel travaille de concert avec les milieux universitaires, les entreprises et les constructeurs comme Hewlett-Packard et IBM. Une belle carte de visite pour vendre toujours plus de serveurs et donc de processeurs. (...)

(07/10/2009 12:36:08)

Microsoft et l'Inria renouvellent leur partenariat autour de la recherche

Hier, mardi 6 octobre, le géant Microsoft et l'Institut national de recherche en informatique et automatique (Inria) ont renouvelé pour quatre ans leur partenariat autour de la recherche en logiciel. Steve Ballmer en personne, Président et CEO de Microsoft, a consacré plus d'une heure de son emploi du temps très chargé de la journée, à parrainer cette signature. Valérie Pécresse, Ministre de la Recherche et de l'Enseignement supérieur a également tenu à être présente. Les deux VIP entouraient Michel Cosnard, PDG de l'Inria et Andrew Herbert, directeur général de Microsoft Research à Cambridge au Royaume-Uni. Cette collaboration, officialisée il y a quatre ans entre le géant du logiciel et l'institut de recherche français, s'est focalisée sur deux domaines de travail que sont les méthodes formelles pour la qualité et la sécurité logicielle, et les outils et méthodes informatiques au service des sciences. Dans un entretien accordé au MondeInformatique.fr, Michel Cosnard et Andrew Herbert, ont évoqué entre autres l'intention des deux partenaires de poursuivre prochainement une troisième voie : les environnements pour les architectures multicoeurs. Ballmer : « j'ai rencontré certains de mes héros dans ce laboratoire ! » Pour Steve Ballmer, ce partenariat est « bon pour Microsoft, bon pour l'Inria, mais aussi bon pour l'avancée des sciences informatiques et pour l'innovation. » Il a souhaité rappeler combien la recherche était essentielle chez Microsoft. « C'est la raison pour laquelle nous investissons 9 Md$ annuels en R&D - et 600 M$ rien qu'en Europe. Ce qui peut paraître beaucoup en ces temps difficiles, mais est indispensable. C'est la preuve de notre engagement vis à vis de la recherche, mais aussi de l'innovation. » Puis le successeur de Bill Gates a évoqué l'émotion très personnelle qu'il avait éprouvée à la création de ce centre de recherche : « Les mathématiques ont été mon sujet d'études à l'université. Et dans ce laboratoire commun, j'ai rencontré certains de mes héros ! » Quant à Valérie Pécresse, elle a rappelé sans complexe au patron du numéro un mondial du logiciel qu'il devenait de plus en plus intéressant d'investir dans la recherche en France puisque le crédit impôt recherche avait triplé depuis la création du centre commun. « Il est encore plus intéressant d'investir dans l'Inria qu'il y a 4 ans, et je voulais vous le dire. » Mais la ministre a aussi ajouté qu'une telle « politique fiscale n'aurait pas de sens, si la France n'avait pas aussi un environnement de recherche du plus haut niveau. « Vous avez choisi un pays dynamique où l'informatique est une des trois priorités de la recherche. » Comme prévu, tous les résultats sont à la disposition de la communauté scientifique Sans surprise, les protagonistes se sont félicités de la réussite de leur partenariat. Plusieurs projets se sont déjà concrétisés parmi lesquels le dictionnaire numérique DDMF de fonctions mathématiques et un système de vérification des preuves pour les programmes TLA+ en environnements distribués. 118 articles ont déjà été publiés sur les deux thématiques traitées par le centre Inria/Microsoft durant ces quatre dernières années. « Les six projets sur lesquels des résultats ont déjà été obtenus ont tous été publiés et mis à la disposition de la communauté scientifique, comme prévu », a aussi tenu à préciser Michel Cosnard. Enfin, comme l'a ajouté Andrew Herbert dans son discours précédant la signature officielle, de nombreux jeunes chercheurs ont été formés dans le cadre de cette collaboration. Le centre commun réunit une vingtaine de chercheurs de Microsoft et de l'Inria qui travaillent avec une cinquantaine d'autres chercheurs issus du CNRS, de l'Ecole Normale Supérieure, de Polytechnique, de l'Université Paris Sud, etc. En revanche, ni Microsoft ni l'Inria n'ont précisé les montants qui seraient investis dans cette seconde période de leur partenariat. (...)

(07/10/2009 09:53:05)

ARM et GlobalFoundries s'associent pour les puces sur mobiles

ARM et GlobalFoundries annoncent un accord pour créer de nouveaux processeurs pour téléphones mobiles, livres électroniques et ordinateurs portables à la fois petits et à bas coût. GlobalFoundries est la filiale commune d'AMD et ATIC destinée à la fabrication des processeurs. Selon les termes de ce partenariat, ARM fournira le design de puces miniaturisées pour s'adapter à la technologie de gravure en 28 nm de GlobalFoundries. Pour l'instant, la dernière puce qui s'appuie sur les architectures d'ARM, la Cortex A9 est gravée en 32 nm et devrait faire son apparition en 2010. Outre son partenariat avec GlobalFoundries, ARM en a déjà un autre similaire avec IBM. Pour l'instant, aucune date n'est avancée quant à la disponibilité des puces. (...)

(07/10/2009 09:00:35)

Adobe Max : coup de projecteur sur les projets R&D d'Adobe

Séquence traditionnellement très attendue des Adobe Max, le moment des « sneak peeks » n'a pas non plus déçu cette année. C'est à cette occasion qu'Adobe montre à ses utilisateurs ce que certains de ses employés ont mis au point, souvent en-dehors de tout processus d'entreprise, d'ailleurs. D'où une mise en garde souvent répétée : il s'agit d'applications ou de fonctions qui pourraient ne jamais se retrouver dans un produit. Mais la réaction du public présent est chaque année la même : vivement que ces logiciels soient utilisables ! De fait, certaines démonstrations avaient de quoi laisser pantois. Les « sneak peeks » ont en outre bénéficié d'une thématique qui avait déjà chauffé le public. Placée sous le signe de la Guerre des étoiles, la séquence était présentée par Mark Hamill (le Luke Skywalker original), et nombre d'ingénieurs Adobe venus présenter leurs inventions sur scène avaient fait l'effort de se costumer, en Han Solo, princesse Leia, voire en Chewbacca (photo ci-dessus)... Et ce sous le regard impénétrable d'un Stormtrooper (guerrier de l'Empire), gardien du temps de parole. La modification du code visible pendant l'exécution de l'application Parmi les projets les plus remarquables, beaucoup étaient liés à la programmation. Le public rassemblé pour cet Adobe Max à Los Angeles a ainsi pu voir un outil pour exécuter sur le serveur le code d'un jeu Flash pour mobile, un framework pour simplifier le développement d'applications AIR (s'exécutant grâce au Flash Player) pour les mobiles, ainsi qu'un outil bluffant, donnant la possibilité, lors du développement d'une application Flex, de mettre l'application sur pause, de modifier le code source, puis de reprendre l'exécution en constatant immédiatement les changements. La conception de pages Web a aussi eu droit à quelques avancées apparemment très attendues, à entendre la réaction du public. Un collaborateur d'Adobe a ainsi présenté une fonction pour Fireworks, l'outil de prototypage de pages Web, d'annulation hiérarchisée. La démonstration n'ayant pas fonctionné (le seul bug de tous ces « sneak peeks »), le développeur a expliqué qu'il s'agit de donner la possibilité d'annuler une ou plusieurs actions sur un ou plusieurs éléments de façon sélective, et non pas seulement chronologique. Plus fort, une fonction de copier-coller pour insérer des animations Flash directement sur des pages HTML 5 dans Dreamweaver. La retouche d'image intelligente dans Photoshop Les adeptes de Photoshop - et tous ceux qui ont un jour sué sang et eau pour retoucher une photographie - se sont ensuite extasiés sur des fonctions « context aware » pour Photoshop permettant de recréer le fond d'une photo lorsqu'on enlève un élément. La démonstration de Dan Goldman a fonctionné pour des objets, des traces typiques des vieilles photos scannées, des animaux... Une fois recouverts par l'outil de « spot healing », ils ont dans la plupart des cas disparu de l'image comme s'ils n'avaient jamais été là. La démonstration a également fonctionné avec l'outil de sélection de zone. Cette fois, c'est un arbre qui a été entouré et a disparu, Photoshop ayant recréé le ciel à sa place. Les flux Twitter échangés lors de la conférence ont débordé de commentaires dithyrambiques, du simple « stupéfiant » au « j'en reste bouche bée ». Ce type d'amélioration a largement ses chances de voir le jour dans une prochaine version du logiciel d'Adobe. On n'en dira pas autant du projet probablement le plus ambitieux, Rome. Cette application AIR de Greg Rewis rassemble en effet en un seul outil l'essentiel des fonctions de la Creative Suite 4 d'Adobe pour la publication de PDF, de pages Web, d'applications Flash... D'une interface très épurée, l'application développe des menus et des sous-menus contextuels au passage de la souris. Ainsi, Greg Rewis a pu importer un fichier PSD (natif Photoshop), et son outil a repéré les couches composant l'image, et présenté tous les menus nécessaires pour les modifier. L'application s'est aussi montrée capable d'importer une vidéo FLV, de l'intégrer comme on peut le faire dans Dreamweaver, ou encore de positionner du texte comme dans InDesign, ou de créer des enchaînements comme dans Illustrator... Cela représente 20 000 lignes de code ActionScript, a précisé Greg Rewis. Nul doute que si Adobe se décide à commercialiser ce projet, il faudra que l'éditeur travaille son positionnement par rapport à la CS4 aux petits oignons. (...)

(07/10/2009 09:00:31)

Adobe Max : Flash positionné comme une interface professionnelle

« Le problème avec les applications d'entreprise, c'est qu'elles ressemblent à des applications d'entreprise. Mais cela n'est pas une fatalité. » En ce deuxième jour de la conférence utilisateurs Adobe à Los Angeles, le produit vedette a encore été Flash. La technologie d'animations et de vidéos qu'Adobe s'est appropriée en rachetant Macromedia (on l'oublierait presque, tellement le discours de l'éditeur tourne tout entier autour d'elle) n'est pas là que pour faire joli sur des pages Web. Adobe veut partir de son assise indiscutable sur les postes clients (94% des PC disposeraient de la dernière version du Flash Player) pour convaincre les entreprises que Flash est l'outil idéal pour visualiser et interagir avec des données. D'où cette remarque de Ben Forta, évangéliste plateforme chez Adobe, sur l'ergonomie habituelle des applications d'entreprise. Plusieurs exemples d'applications utilisant Flash pour leur interface ont été donnés, à commencer par l'impressionnant système de suivi en temps réel des camions de livraison de FedEx. Adam Mollenkopf, responsable du projet chez le transporteur, est monté sur scène, devant 4 à 5 000 personnes, pour montrer les différentes possibilités de son application, basée sur Flex, le framework d'Adobe pour connecter des services de données à des interfaces Flash, et sur ArcGis Flex API, un service fourni par Esri, éditeur de logiciels de cartographie, pour connecter Flex à ses propres cartes géographiques et routières (cf. photo ci-dessus). Des données en temps réel, dans un format graphique Sur la gauche de l'écran, la carte indique le nombre et la position des véhicules FedEx. Au fur et à mesure des zooms effectués sur la carte, les informations sont de plus en plus détaillées. Un panneau d'information, à droite, indique notamment les heures de livraison prévues et les éventuels délais à prévoir en fonction de la localisation obtenue par GPS et de la vitesse du véhicule. D'autres informations sont exploitées, comme les sondes de température pour les camions frigorifiques ; le tout en temps réel et de façon très graphique. Pour Adam Mollenkopf, cette présentation est nécessaire pour gérer de façon efficace un tel flot de données. FedEx a également exploité Flash pour donner des informations de suivi de livraison à ses clients : ces derniers peuvent télécharger une application AIR (le client autonome riche d'Adobe) qui se connecte au serveur de FedEx, et alerte l'utilisateur lors des différentes étapes de la livraison. Plus tard dans la journée, Thomas Gonzalez, directeur général de Brightpoint Consulting, est revenu sur les différents services de visualisation de données capables de se connecter avec Flex. Grand utilisateur des composants d'Ilog, Thomas Gonzalez s'est dit frustré de ne pas pouvoir personnaliser les types de graphiques possibles en fonction de la nature des données. Peu à l'aise avec le projet Open Source Flare, il a fini par créer son propre framework graphique en Open Source : Axiis. Son site montre une collection déjà impressionnante d'exemples de graphiques très originaux. Flash pour de la réalité augmentée Plus original encore, Kevin Lynch, directeur technique d'Adobe, a donné mardi un aperçu d'interfaces de réalité augmentée réalisées avec Flash, pour le Web : un clip du chanteur et guitariste John Mayer dont l'internaute devient un élément moteur, mais aussi une application moins ludique mais franchement pratique, de la poste américaine (USPS, United States Postal Services), le Virtual Box Simulator. Ce service, en production, permet de sélectionner, depuis chez soi, le type de carton correspondant à l'objet qu'on souhaite envoyer. Le service s'active en présentant un code visuel (à imprimer depuis le site d'USPS) face à sa webcam. Apparaît alors à l'écran un carton superposé à l'image que renvoie la webcam, comme s'il s'agissait d'un hologramme. L'internaute peut alors placer l'objet à envoyer dans le champ de la webcam, pour voir à l'écran si la taille de carton convient, et faire défiler les différents emballages possibles jusqu'à trouver le bon. (...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >