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(23/11/2011 10:27:24)
TF1 rend plus économe en énergie son parc informatique
Le groupe TF1 réalise un chiffre d'affaires de 2,6 milliards d'euros par an grâce à ses 3 800 collaborateurs dans des activités bien plus larges que la seule première chaîne de télévision française. Il souhaitait réduire la consommation électrique de ses 4 000 postes de travail.
Après avoir lancé un appel d'offres, le groupe audiovisuel a retenu la solution Surveyor de Verdiem, intégrée et déployée par GreenVision. Elle a d'abord été testée dans l'environnement technique du groupe pour valider son absence d'impact sur le réseau et la sécurité. Cette phase a été réalisée sur un groupe de test représentant un échantillon représentatif du parc de postes de travail. L'installation a ensuite été effectuée en environnement de production en tenant compte des contraintes spécifiques d'accès aux bases de données et au serveur web destiné au reporting environnemental. Les cas spécifiques ont alors été traités. Enfin, un déploiement général a eu lieu.
La solution mise en oeuvre permet d'automatiser l'arrêt et le redémarrage des postes de travail afin de minimiser la consommation électrique tout en s'adaptant aux besoins réels de chaque utilisateur.
L'éditeur revendique un retour sur investissement en moins d'un an avec une optimisation pouvant aller jusqu'à 75% de l'énergie consommée. Chez TF1, l'optimisation serait de l'ordre de 60%.
Le salon Partner VIP veut accélérer l'adoption du SaaS
« La révolution induite par le SaaS et le cloud en général touche avant tout les fournisseurs et leurs partenaires plutôt que les clients eux-mêmes », expliquait Jack Mandard, le PDG de Compubase, la société organisatrice de Partner VIP. Mais que l'on se rassure, indique ce dernier, la révolution du cloud est un phénomène lent qui mettra du temps pour rivaliser avec l'informatique traditionnelle. Et c'est heureux, car les discours évangélisateurs des fournisseurs présents à Partner VIP montraient qu'il faut encore aider les revendeurs et les prestataires de services à se positionner. A la mi-journée, ils étaient 500 participants aux ateliers et autres conférences organisés lors de Partner VIP, l'organisateur tablant sur une population de 700 personnes pour la journée entière.
Les sessions plénières et les 44 ateliers proposé aux visiteurs étaient animés par quatre types d'intervenants : les VAD, les éditeurs, les opérateurs télécoms et les sociétés de financement. Certains avec des annonces à partager, la plupart étant engagés dans des partenariats. Petit tour d'horizon :
Parmi Les VAD, on comptait Tech Data Azlan, Arrow, et Magirus. Le premier a profité de Partner VIP pour officialiser le lancement de TDCloud, une offre de cloud privé et public. Son homologue Magirus a joué quant à lui sur le registre de l'annonce en avant-première en dévoilant un accord signé avec l'opérateur télécom Colt. De son côté Arrow a profité de son temps d'intervention pour faire une large présentation de son approche du cloud sans toutefois dévoiler les détails d'un chantier de grande ampleur dans lequel il s'est lancé. Pour préparer ses prochaines annonces, le VAD a mené une enquête auprès de 300 VARs, 35 éditeurs, 8 prestataires de services externalisés ainsi que 5 intégrateurs dans plusieurs pays d'Europe. Arrow se présente comme un fournisseur de solutions de cloud privé et référence désormais les offres de cinq fournisseurs : IBM, Trend Micro, McAfee, Mitel et Symantec. Dans l'assistance, ces grossistes étaient écoutés et même observés. On pouvait en effet croiser dans l'assistance des représentants de grossistes de taille plus modeste qui ne cachaient pas en aparté qu'ils étaient aux aussi sur le point de lancer leur propre offre de services cloud.
Du changement à prévoir dans la relation revendeur / client
IBM a bénéficié d'un large temps de parole. Il y a un an, celui-ci a défini sa stratégie cloud jusqu'en 2015 en misant sur le développement de ses ventes auprès des PME via ses partenaires. Le constructeur s'attache également à inciter les ISV à se lancer dans le cloud grâce à ses technologies. Outre des produits, il dispose du club des partenaires, une structure à travers laquelle IBM incite les éditeurs à proposer du SaaS en utilisant ses propres formules.
Sage était également de la partie. L'éditeur a notamment évoqué les changements induits par le SaaS dans la relation revendeurs / éditeurs. « Le client n'appartient à personne et donc pas plus à un éditeur qu'à son partenaire, expliquait Violaine Fontaine, la directrice marketing stratégie et communication de la division Sage MGE. La répartition des rôles de chacun sera fonction des compétences, des capacités et de la volonté des partenaires ». Attention cependant à ne pas non plus sous-estimer les changements dans la relation entre le revendeur et son client. Avantagé par des investissements initiaux relatifs à la mise en place d'une solution SaaS par rapport à une solution classique, ces derniers pourraient se montrer plus volatiles. Avec le SaaS, l'ère du client captif pourrait donc être révolue. D'où l'importance du fait que les revendeurs devront étoffer leur capacité à offrir des services d'accompagnement au-delà de la prestation de mise en oeuvre initiale d'une solution.
Du côté des opérateurs télécoms, Colt a annoncé en avant-première européenne un accord avec Magirus pour que ce dernier commercialise vCloud, l'offre de l'opérateur. « Magirus dispose non seulement d'un réseau de revendeurs bien maillé mais aussi d'un centre de formation, le Magirus Academy situé à Strasbourg » expliquait Michel Calmejane, directeur général France de Colt. Quant à l'opérateur Mitel, il a utilisé la tribune que lui donnait Partner VIP pour mettre en avant son association avec Arrow. L'opérateur Acropolis, toujours pragmatique, disposait d'un stand commercial.
Seule société de financement présente en tant que telle, Leasecom lançait une formule de financement pour les éditeurs en SaaS. Ils sont invités à signer une convention avec Leasecom, moyennant quoi ce dernier règle immédiatement l'intégralité de la partie logicielle des redevances d'abonnement dues par le client (déduction faite des frais Leasecom). En cas de disparition de l'éditeur, cette formule assure également la continuité de service.
D'autres acteurs du financement, tels qu'IBM (avec IMB FS qui dispose d'un milliard de dollars pour financer des offres en cloud) ou Arrow (avec Arrow FCG) ont également mis en avant leurs filiales de financement lors de différentes interventions.
Datacenters et clouds privés : l'écosystème stimule la demande, selon Markess
Stratégique, l'évolution des datacenters et des clouds privés d'entreprise va amener une transformation profonde de la IT, rappelait mardi matin Emmanuelle Olivié-Paul, directrice associée de Markess International, en soulignant que, sur ce marché, « c'est tout un écosystème qui dynamise la demande ». Les directions techniques des prestataires, notamment, font évoluer leurs propres datacenters, explique l'analyste. Markess estime à environ 3 milliards d'euros le marché français des logiciels et services IT consacrés aux datacenters en 2011, et à 570 millions d'euros celui des logiciels et services IT associés aux clouds privés (*).
Pour approcher les datacenters, le cabinet d'études a pris comme curseur le parc de serveurs. Entre septembre et novembre 2011, plus de 140 décideurs ont été interrogés, au sein d'organisations privées et publiques, dont un tiers dans le secteur IT, ainsi que 53 prestataires actifs sur le marché français des datacenters et du cloud computing. Premier constat : la moitié des décideurs sondés a consacré cette année un quart de son budget informatique aux datacenters, que ceux-ci soient internes à l'entreprise ou externes (**). « Et 46% indiquent que ce budget va augmenter d'ici 2013 », ajoute Emmanuelle Olivié-Paul. Contre 14% pensant qu'il va baisser, 27% ne sachant pas et 13% le voyant stable.
Datacenters : Un serveur sur trois serait virtualisé
Deuxième tendance, le nombre de serveurs hébergés dans des datacenters externes augmentera à un rythme plus soutenu qu'au sein des datacenters internes. Sur 140 décideurs interrogés, 62% envisagent en effet d'ici 2013 une hausse de leurs serveurs hébergés à l'extérieur, contre 25% prévoyant une hausse de leur parc de serveurs en interne.
Markess International s'est ensuite penché sur la part de serveurs virtualisés hébergés au sein des datacenters (internes ou externes). Le cabinet note qu'une majorité de décideurs mentionne faire du cloud privé alors qu'ils ont simplement virtualisé. Un sur dix a indiqué que 100% de ses serveurs étaient actuellement virtualisés tandis que 17% de l'échantillon n'en avaient aucun. Au total, le cabinet d'études estime qu'en 2011, près d'un serveur sur trois hébergé dans des datacenters serait virtualisé. D'ici à 2013 et à isopérimètre, il devrait y en avoir deux sur trois.
Le cloud privé, associé à de meilleures garanties
Pour Markess, la progression de la virtualisation témoigne d'une dynamique pour les clouds privés d'entreprise. Le cabinet rappelle qu'à la différence du cloud public, le cloud privé implique la mise en place d'un hébergement spécifique, soit en interne dans l'entreprise, soit dans le datacenter d'un prestataire. Selon Emmanuelle Olivié-Paul, dans un contexte économique tendu, c'est l'optimisation des coûts d'exploitation IT qui amène les entreprises vers le cloud public, alors que le choix de clouds privés internes relève plutôt de la recherche d'agilité et, pour beaucoup, de l'assurance d'obtenir de meilleures garanties.
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La directrice associée de Markess International note par ailleurs une forte corrélation entre le niveau de recours au cloud privé et la maturité de certaines approches : la virtualisation des serveurs, mais aussi la consolidation des environnements hébergés dans les datacenters. Si ces deux démarches tirent aujourd'hui les investissements réalisés, on note aussi une progression des projets visant à standardiser les environnements, à les rationaliser et à mutualiser les ressources. L'étape suivante étant l'automatisation de l'approvisionnement. « Certaines entreprises vont plus vite, indique Emmanuelle Olivié-Paul. Toutes celles qui ont des besoins de time to market sont plus matures sur ces sujets-là. Le modèle de business de l'entreprise, de même que sa culture, ont une influence certaine. L'industrie, par exemple, a l'habitude d'automatiser ses process ».
Un mouvement lent de transformation
36% des 140 décideurs interrogés disent recourir déjà à du cloud privé, 24% comptent le faire d'ici 2013 et 14% après 2013. Mais 18% ne l'envisagent pas. En revanche, dans cette dernière catégorie, qui semble réfractaire au cloud privé, 47% recourent ou comptent recourir à du cloud public.
En 2011, environ 32% des serveurs hébergés dans des datacenters seraient concernés par du cloud privé externe et 7% par du cloud privé interne, note enfin le cabinet d'études. D'ici 2013 et à isopérimètre, cette part devrait presque doubler dans le premier cas. Quant à la part des serveurs concernés par le cloud privé interne, elle devrait tripler.
Néanmoins, note Markess, l'adoption du cloud privé reste un mouvement lent de transformation en raison des impacts conséquents sur les datacenters (révision des architectures informatiques et des processus existants, changement des missions de la DSI...) et des enjeux associés (performance réseaux, gestion des engagements de services, confidentialité et localisation des données). Le cabinet prévoit donc des étapes intermédiaires avant « l'étape ultime du cloud privé incluant l'automatisation de l'approvisionnement ». Une démarche qui s'appuiera obligatoirement sur des soutiens externes : éditeurs, sociétés de services et cabinets de conseil.
Source : Markess International (cliquer ici pour agrandir l'image)
Outre l'évolution des datacenters d'ici 2013, l'étude Markess (150 pages) présente aussi leur localisation en France et les contrats d'infogérance associés, le point de vue des offreurs, ainsi que des retours d'expérience d'entreprises sur des projets de cloud privé.
(*) Des chiffres qui n'incluent ni le matériel, ni les revenus réseaux, ni les volets BTP et énergétiques des datacenters. Ils ont été établis en évitant tout double compte, précise Markess. Les revenus d'offreurs situés hors de l'Hexagone sont compris.
(**) Ce budget informatique inclut les dépenses internes (frais généraux et charges de personnel) et externes (achats d'équipements, solutions logicielles, services...).
Les axes stratégiques de SFR Business Team : cloud, international et fibre
Récemment arrivé à la tête de l'activité entreprise de SFR, Pierre Barnabé, ancien responsable d'Alcatel-Lucent, a profité d'une rencontre avec les journalistes pour donner sa feuille de route stratégique. Concrètement, elle tourne autour de 3 axes, le premier est le cloud et les services « parmi les différents marchés que nous adressons, téléphonie fixe, mobile et hébergement, c'est vers ce troisième marché que nous souhaitons porter notre effort ». Il a rappelé que le marché du cloud est très compétitif avec beaucoup d'acteurs, mais il pense que « les opérateurs télécoms sont les mieux à même de proposer des offres cloud, stables, disponibles et sécurisées ». Comment vont se traduire les efforts dans ce domaine ? « Nous allons renforcer notre partenariat avec HP » explique Pierre Barnabé sans toutefois préciser les modalités de cette montée en puissance comme par exemple l'utilisation du cloud public du constructeur. Il évoque seulement des actions communes au niveau de la distribution entre les VARs informatiques et les revendeurs télécoms. Sur la distinction des offres, l'opérateur va proposer du cloud privatif, plus sécurisé, géolocalisé en France, redondant et un cloud privé, hautement sécurisé et disponible.
Est-ce que des recrutements et d'autres partenariats sont prévus dans cette orientation ? « Tout est ouvert concernant les associations, les partenariats ou les acquisitions, mais dans un premier temps, j'ai demandé à mes équipes de monter en compétence dans l'intégration et dans la sécurité pour répondre à cette montée en charge ». Le dirigeant réfléchit aussi à des offres verticalisées sur le cloud « vers certains secteurs, cela peut avoir du sens. Après il faut regarder les avantages et les inconvénients. A court terme, la verticalisation est une bonne chose, mais sur le long terme, il peut y avoir un phénomène de silos et d'éloignement des standards technologiques qui évoluent ». Autre surprise pour Pierre Barnabé, l'appétence des PME pour le cloud, « le changement a eu lieu en cours d'année, elles veulent en savoir plus sur le cloud qui devient un mot qui les rassure ».
International et Fibre
Parmi les autres axes de travaux de Pierre Barnabé, l'internationalisation de SFR Business Team vise à démontrer que le groupe est « multinational » et non plus un acteur perçu souvent comme trop hexagonal. Pour développer cette stratégie, l'activité entreprise de l'opérateur va s'appuyer sur son partenariat historique avec Vodafone ou via ses participations au sein de Maroc Telecom, mais aussi sur des partenariats avec des acteurs dans des régions comme l'Amérique du Sud, l'Asie, etc. Ces différents accords seront formalisés au sein d'une alliance (dont le nom reste encore à définir) pour respecter des niveaux de qualité de service, de certification, de couverture et répondre plus facilement à des appels d'offres internationaux.
Enfin, le dernier axe est la fibre optique avec notamment l'accord entre Orange et SFR sur le déploiement du très haut débit dans les zones peu denses. L'objectif de Pierre Barnabé est de « fibrer » une grande partie des zones d'activités. « La fibre est essentielle pour apporter de meilleurs débits pour nos clients, mais elle est bénéfique aussi pour notre gestion du réseau », précise le dirigeant en pensant notamment à la collecte du trafic data mobile qui explose d'année en année.
Au final, ce plan de bataille de SFR Business Team doit avoir pour but de faire fructifier les 2 milliards d'euros de revenus annuels et améliorer sa part de marché notamment sur les services et l'hébergement. « Nous avons été discrets ces quelques mois, nous repartons à l'offensive », conclut Pierre Barnabé.
Huawei affiche ses ambitions pour le cloud
Au coeur de l'empire Huawei, sur le gigantesque campus de Shenzhen, le constructeur chinois a présenté à une brochette de journalistes français ses solutions télécoms et réseaux, ses terminaux mobiles, ses serveurs, ses systèmes de stockage et sa plate-forme de cloud computing. Si en Europe, le nom de Huawei ne fait pas spontanément penser à des serveurs ou à des baies de stockage, en Asie, le constructeur est déjà un fournisseur global d'infrastructures pour datacenter. Les salles informatiques de géants chinois comme Baidu (le Google national) ou Alibaba (le numéro de la vente en ligne en Chine) sont par exemple équipés avec des solutions serveur et stockage, nous a confié Leon He, vice-président en charge des ventes enterprises chez Huawei. Sans état d'âme, le dirigeant avoue volontiers être désormais en compétition avec HP, Dell, EMC ou Cisco, mais exclut encore IBM.
Un géant chinois à l'assaut du reste du monde
Crée en 1987, Huawei a réalisé l'an passé un chiffre d'affaires de 29 milliards de dollars US et a investi près de 2,5 milliards en R&D en 2010. Si les revenus de l'activité entreprise sont encore modestes, 2 milliards de dollars, le marché est porteur et aucun nouvel entrant majeur n'est venu le chahuter sur ce segment. Huawei se fait donc fort de réveiller le marché. Parmi les serveurs proposés par le constructeur chinois, deux modèles ont particulièrement retenu notre attention. Les modèles E6000 et X6000. Le premier peut accueillir 10 lames verticales équipées d'un ou deux processeurs Xeon 5500/5600 avec quatre ou huit coeurs épaulés par un maximum de 192 Go de RAM. Le second peut recevoir des demi-lames animées par un Xeon 3400 quatre coeurs avec 32 Go de RAM max (XH-310), un ou deux Xeon 5500/5600 avec 192 Go de RAM (XH-320) et, enfin, un ou deux Xeon 5500/5600, mais avec 288 Go de RAM (XH620). Le design modulaire du X6000 peut combiner 4 demi-lames dans un noeud occupant 2U dans l'armoire qui fait au total un maximum de 84 blades (voir illustration principale).
Impossible d'obtenir des prix pour ces serveurs. Catherine Hu, directrice de la branche IT chez Huawei, nous a simplement précisé que ces produits seront commercialisés en France à des tarifs très compétitifs. La responsable fonde notamment de grands espoirs sur le modèle X6000, baptisé Cloud Server. C'est la seconde brique dans la stratégie du chinois qui a construit une plate-forme cloud de type IaaS et une offre de stockage cloud reposant sur des stacks Open Source. « Nous sommes clairs, nous poussons une plate-forme ouverte », précise Leon He. « Sur le marché français, nous recherchons des partenaires et poursuivons nos études marketing pour bien affiner notre offre. Nous travaillons d'ailleurs avec les opérateurs télécoms pour évaluer le marché. Notre ambition est de les aider à réduire leurs coûts et à améliorer leurs revenus. » Un centre de compétences va également ouvrir en région parisienne pour accélérer le mouvement.
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Huawei n'arrive pas les poches vides sur le marché du cloud. « 10 000 personnes dans la Silicon Valley à Santa Clara, en Europe et en Chine travaillent à l'intégration de notre offre cloud privé avec l'écosystème et les partenaires », indique Catherine Hu. 55 300 employés sur un total de 120 000, soit près de 44%, travaillent ainsi à la R&D du chinois. Ce cloud repose sur quatre fonctions clefs : virtualisation, automatisation, distribution et parallélisme. En Europe, Huawei travaille déjà avec Deutsche Telekom et sa filiale T-System sur le sujet. « L'année prochaine, un de nos clients européens pourra témoigner de son expérience », confie encore Catherine Hu. A la question de savoir pourquoi Huawei serait mieux placé qu'un autre pour démarrer un cloud privé, la responsable répond sans détour que « nous n'avons pas seulement du matériel ou du logiciel, nous apportons une plate-forme cloud complète ». Il s'agit ici encore d'une question de confiance et c'est ce qui est le plus long à construire.
« Par nos succès européens avec les opérateurs, nous pensons avoir les atouts pour percer sur le marché avec nos solutions cloud. Le cloud computing est une opportunité de revoir l'informatique dans les entreprises, voilà pourquoi nous poussons nos solutions aujourd'hui. » Mais le cloud chez Huawei passe également par une offre stockage baptisée CloudStor. Cette solution qui propose stockage et sauvegarde en ligne repose sur des produits maison. En sus des serveurs, Huawei propose en effet une ligne stockage complète avec SAN (les S3900 et S5900), NAS (N8000), bandes (VTL 3000 et 6000) et plate-forme de virtualisation (VIS-6000). Le chinois se mesure d'ores et déjà à IBM, EMC, HP, Hitachi ou NetApp comme le souligne la présentation ci-dessous. Un marché fort disputé où les rachats récents n'ont pas fini de redistribuer les cartes. Nous verrons bien dans les mois qui viennent si Huawei réussit à placer ses solutions.
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Une extension JavaScript d'OpenPGP pour Chrome sécurise les webmails
Les chercheurs de l'entreprise de sécurité allemande Recurity Labs viennent de livrer une extension JavaScript de la spécification OpenPGP qui permet aux utilisateurs de chiffrer et de déchiffrer des messages mail. Appelé GPG4Browsers, l'utilitaire fonctionne comme une extension de Google Chrome, et sait aussi travailler avec Gmail. Selon ses développeurs, GPG4Browsers est un prototype, mais il supporte presque tous les chiffrements symétriques et asymétriques, ainsi que les fonctions de hachage spécifiques au standard OpenPGP. Cette spécification utilise un chiffrement à clé publique pour chiffrer et signer numériquement les messages et autres données. Elle est basée sur le programme PGP (Pretty Good Privacy) original et est couramment utilisée pour sécuriser les échanges effectués par courriel.
Une variante de PGP pour travailler avec un client de messagerie particulier sur un ordinateur local pourrait gêner les utilisateurs peu férus de technique. Il faut aussi préciser que cette fonction n'est pas portable. L'utilisateur de PGP qui souhaiterait envoyer et recevoir des e-mails cryptés depuis un autre ordinateur, devrait l'installer sur un premier système, puis importer ses clés privées et publiques dans la base de données locale, connue sous le nom de Trousseau, puis configurer son client de messagerie. Les avantages d'un module JavaScript qui tourne dans le navigateur, c'est qu'elle ne nécessite pas de client de messagerie dédié ou d'autres logiciels installés sur l'ordinateur. Pour le moment, GPG4Browsers ne fonctionne que dans Google Chrome et n'est pas disponible au téléchargement depuis le Chrome Web Store. Toutefois, si l'on en croit la dénomination de l'utilitaire, l'extension devrait être portée sur d'autres navigateurs.
Un outil bridé, mais à fort potentiel
Les utilisateurs souhaitant tester la fonction peuvent télécharger le module manuellement et l'installer comme une extension non empaquetée. Pour cela, dans Préférences>Extensions de Chrome, il faut cocher le « mode développeur » et cliquer sur «Charger l'extension non empaquetée». La version actuelle est limitée par le fait qu'elle ne peut pas générer de clés privées, même si le menu existe. Ce qui laisse penser que la fonction sera probablement disponible dans une future version. L'importation de clés publiques et privées fonctionne très bien et lorsque l'on navigue dans Gmail, on peut voir une icône de verrouillage noire affichée dans la barre d'adresse. En cliquant sur celle-ci, on ouvre une boîte de dialogue pour composer un message chiffré ou signé numériquement. De même, quand un message crypté arrive dans la boîte de réception de Gmail, le navigateur demande à l'utilisateur s'il veut l'ouvrir avec GPG4Browsers. L'extension peut décrypter les messages signés avec GnuPG (GNU Privacy Guard), un système PGP Open Source répandue, mais seulement si la compression de données n'est pas utilisée. Le code source de GPG4Browsers est disponible sous licence GNU Lesser Public, si bien que l'outil peut être facilement amélioré pour être adaptée à d'autres services de webmails. Les développeurs fournissent une documentation qui mentionne les API disponibles.
Cette intégration de JavaScript d'OpenPGP offre commodité et portabilité, mais elle a aussi quelques inconvénients. « Dans la mesure où il n'est pas possible d'effacer les données privées de la mémoire et où JavaScript ne peut garantir une exécution dans un environnement sécurisé, cette technique ne doit pas être utilisée dans des environnements où la confidentialité et l'intégrité des données transmises est importante, » préviennent les développeurs. Cela signifie que GPG4Browsers ne doit sans doute pas être utilisé sur des ordinateurs sur lesquels il y a raison de croire qu'ils pourraient être infectés par des logiciels malveillants ou compromis. Cependant, dans des cas comme ceux-là, l'utilisateur peut toujours démarrer à partir d'un CD Linux ou un environnement équivalent en lecture seule.
Ebay s'offre Hunch, un site de recommandations d'achats
Ebay vient d'acquérir Hunch, un site spécialisé dans la recommandation de produits, pour un montant non divulgué. Les acheteurs sur eBay devraient bénéficier des capacités prédictives de Hunch à générer des suggestions basées sur les goûts des internautes. Ce rachat permettra de leur proposer une sélection de recommandations en fonction de leurs préférences. Hunch examine les données des sites de vente, des réseaux sociaux et d'autres sources (comme les réponses aux questions qu'il pose lui-même) pour bâtir des « Taste Graph », des cartes qui relient les acheteurs du web en fonction de leurs affinités pour les produits.
L'API Hunch permet à des applications et des sites tiers d'accéder à ces informations au travers de recommandations et de données prédictives sur les utilisateurs. Ce rachat donnera donc à eBay la possibilité d'aller au delà des simples suggestions par article. Le groupe s'appuiera sur un éventail plus large de goûts et d'intérêts formulés par ses membres pour les inciter à consulter d'autres articles qu'ils pourraient acheter sur son site.
La capacité de Hunch à adapter les données répondant aux besoins de ses clients pourra également être utilisée dans d'autres domaines sur eBay, comme la recherche et la publicité.
Hunch a démarré ses activités en juin 2009. La société, fondée par Chris Dixon, restera basée à New York et opérera comme un site séparé.
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