Flux RSS

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

108538 documents trouvés, affichage des résultats 1641 à 1650.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(17/11/2011 17:32:26)

L'emploi IT reste tendu, selon Syntec Numérique

Syntec Numérique est en ligne avec ses prévisions annoncées en avril dernier, avec une croissance de 3,6% pour l'ensemble du secteur des logiciels et des services informatiques. Selon le syndicat patronal, tous les indicateurs de diffusion d'offres d'emploi, d'intentions d'embauches et d'insertion des jeunes diplômés sont restés positifs tout au long de l'année. Dans l'informatique, 88% des jeunes diplômés de la promotion 2010 travaillent moins d'un an après l'obtention de leurs diplômes  (contre 71% pour l'ensemble des autres filières). 90% des juniors en postes sont cadres, et 89% sont en CDI. 

Le secteur IT reste toujours le plus important recruteurs de cadres. «Dans l'informatique, 40 000 recrutements sont attendus d'ici la fin de l'année, dont 31 000 cadres et 3 300 jeunes en alternance », a indiqué Guy Mamou-Mani, président de Syntec Numérique à l'occasion de la conférence semestriel de la fédération professionnelle. « Pour l'année 2012, quelques signaux d'alerte apparaissent, mais le niveau d'activité reste bon et les projets continuent », a t-il ajouté. « Les budgets et recrutements ne sont pas remis en cause. En conséquence, nous tablons en 2012 sur une croissance en France de +1% ».

Les embauches continuent

Les 3/4 des entreprises interrogées en septembre par le syndicat ont décidé de maintenir les embauches prévues. L'Apec confirme, dans la troisième édition de son baromètre réalisé avec Syntec Numérique, que l'emploi des cadres de la high-tech a été  particulièrement dynamique cette année. Deux tiers des entreprises ont indiqué que leurs recrutements étaient plus nombreux qu'il y a un an, et trois entreprises sur quatre ont mentionné maintenir leurs embauches dans les six prochains mois.

Effet de la reprise de l'activité et de la forte progression des offres (+ 56% sur la période de novembre 2010 à octobre 2011, par rapport à novembre 2009/octobre 2010), les recruteurs éprouvent des difficultés à trouver des candidats adaptés aux postes à pourvoir. « Il faut promouvoir nos métiers auprès des jeunes et des femmes », a insiste Guy Mamou-Mani. « Nous y travaillons grâce aux actions de l'association Pasc@line en faveur de l'apprentissage et de la féminisation des métiers du numérique, via l'initiative Tu seras ingénieure, ma fille».  

Départs de 6 000 ingénieurs suite à la circulaire Guéant

Pour inciter les jeunes femmes à se diriger vers les métiers de l'IT,  Viviane Chaine Ribeiro, administratrice de Syntec Numérique et PDG de l'éditeur Lefebvre Software prendra la direction du site  « Femmesdunumérique.com  ». Des conventions ont également été mises en place pour aider au recrutement de salariés en situation de handicap dans des centres de réadaptation ou des universités. De nouveaux contrats de qualification professionnelle seront bientôt créés.

Enfin, Syntec Numérique travaille également à la problématique de l'informatique retirée de la liste des métiers ouverts aux talents étrangers. « Suite à la circulaire signée par le ministre de l'Intérieur Claude Guéant et parue le 31 mai, la branche a perdu 6 000 informaticiens en situation régulière », déplore Guy Mamou-Mani. « Le numérique est un secteur en forte tension, et nous nous réjouissons de pouvoir recruter des talents étrangers au même niveau que les autres. Ces informaticiens ne s'approprient en aucune façon le travail de leurs homologues français. Il faut alerter les politiques et également les citoyens sur la question. Car il semble que nous vivons dans un pays qui ne comprend pas nos enjeux. »

(...)

(17/11/2011 17:11:18)

Oracle livre un Solaris 11 prêt pour le cloud

Oracle vient de mettre à jour son système d'exploitation Solaris. L'éditeur a notamment ajouté plusieurs fonctionnalités qui rendraient l'OS plus apte à faire du déploiement dans le cloud. Mais  son système Unix profiterait aussi d'une meilleure intégration avec les autres produits Oracle, comme l'a annoncé l'entreprise.

« Nous avons pris en compte certains besoins exprimés par nos clients et leurs difficultés à effectuer des déploiements dans des clouds privés ou publics, » a déclaré Charlie Boyle, directeur senior du marketing produit. «  Cette version permet de prendre en charge des tâches complexes en infrastructure cloud, et d'exécuter n'importe quelle application Solaris en environnement cloud. » Comme l'a fait remarquer Markus Flierl, vice-président du développement logiciel chez Oracle, « les déploiements dans le cloud exigent des niveaux d'automatisation et de rationalisation beaucoup plus avancés que ceux d'un environnement informatique standard. » Une entreprise peut utiliser des centaines de serveurs Solaris. Mais quand elle déplace ses applications vers une infrastructure cloud, elle peut les faire tourner sur des milliers d'instances virtuelles Solaris.

Des partitions baptisées Zones

Solaris est une implémentation d'Unix initialement développée par Sun Microsystems, une entreprise acquise par Oracle l'année dernière. Moins connue pour ses solutions logicielles pour le cloud, Oracle a axé sa promotion de Solaris en le présentant comme un système d'exploitation convivial pour le cloud. Dans l'architecture d'Oracle, les utilisateurs peuvent configurer différentes partitions, appelées Zones, dans une implémentation Solaris. Ce mode de fonctionnement devrait permettre de traiter différentes charges de travail simultanément, chacune dans leur propre environnement, sur une seule machine. Selon la documentation marketing d'Oracle, Solaris Zones demande 15 fois moins de ressources qu'une implémentation VMware. L'éditeur fait également valoir que ces Zones n'auraient pas de limitations artificielles en terme de ressources mémoire, réseau, CPU ou stockage.

Selon le VP du développement logiciel d'Oracle, « de nombreuses fonctionnalités ont été conçues pour faciliter l'administration d'infrastructures cloud. Parmi elles, une fonctionnalité, appelée Fast Reboot, va permettre de redémarrer le système en passant les habituels contrôles matériels. Selon Oracle, cette fonction pourrait réduire le temps de démarrage du système de deux fois et demi. Cela peut s'avérer très utile pour un administrateur, lors de l'application de patchs ou de mises à jour logicielles, pour redémarrer plus rapidement des milliers VM Solaris. « Cette fonction permet de mettre à niveau la totalité de l'environnement en toute sécurité, » a déclaré Markus Flierl. Solaris s'enrichit également d'un nouveau logiciel de gestion système, appelé Image Packaging System, qui garde la trace des dépendances, des bibliothèques et autres logiciels dont le programme a besoin pour fonctionner. L'Image Packaging System conserve tous ces groupes logiciels dans une image système à jour, y compris celles en environnement virtuel.

[[page]]

Parmi les autres fonctionnalités de Solaris pour le cloud computing, on trouve de nouveaux contrôles administrateur pour verrouiller les paramètres dans les Zones individuelles. Les modifications que les utilisateurs ont la possibilité d'effectuer au niveau du fichier système ou des paramètres réseaux, peuvent être limitées. De même, l'administrateur peut également fixer la quantité de bande passante disponible pour chaque Zone. Enfin, cette version de l'OS est aussi la première qui permet aux utilisateurs de virtualiser les ressources réseaux, ce qui signifie que, avec des cartes réseaux compatibles, il est possible de diriger le trafic vers d'autres machines virtuelles, sans solliciter le CPU du serveur lui-même.

En plus de ces ajouts pour rendre Solaris plus adapté au cloud computing, Oracle a également restructuré certains de ses produits afin qu'ils puissent mieux travailler avec son OS. En particulier Database 11g, Fusion Middleware 11g et le pack logiciel d'administration Enterprise Manager Ops Center. « La possibilité pour une entreprise de contrôler une pile logicielle complète lui permet de prendre des décisions holistiques , par exemple savoir quelle partie de la pile il vaut mieux ajuster pour obtenir des gains de performance, » a déclaré Markus Flierl.

Solaris 11 est conforme aux spécifications de l'Open Group pour les implémentations Unix, et supporte donc tout programme écrit pour des versions antérieures de Solaris, jusqu'à la version 6. Oracle répond aussi à son programme Oracle Solaris Binary Application Program, lequel certifie plus de 11 000 applications en mesure de tourner sur Solaris 6.

Solaris 11 tourne à la fois sur processeurs x86 et sur les puces Sparc d'Oracle.

(...)

(17/11/2011 17:19:43)

Supercalculateurs : Bull renforce l'efficacité énergétique des bullx

Sur le terrain du calcul haute performance, Bull redouble d'efforts pour améliorer l'efficacité énergétique de ses supercalculateurs. Le constructeur national vient d'annoncer pour le deuxième trimestre 2012 le premier modèle de sa série bullx B700 DLC, pour Direct Liquid Cooling. Celui-ci recevra des lames double largeur équipées des futurs processeurs Xeon E5 (architecture Sandy Bridge) d'Intel. Bull indique que ce système est capable d'évacuer beaucoup plus de calories qu'un serveur lame classique (jusqu'à 80 kW par rack contre 40 kW actuellement), ce qui lui permettra aussi d'intégrer les prochaines générations d'accélérateurs de calcul (GPU) ou de processeurs MIC (many integrated core) d'Intel, multi coeur, ultra denses.

Le groupe français a par ailleurs annoncé sa série de lames de calcul bullx B510, destinée à des systèmes de quelques noeuds de calcul jusqu'aux HPC multi-pétaflopiques. Il indique que celles-ci ont déjà été retenues pour le supercalculateur Curie installé au centre TGCC, en France, ainsi que pour le système Helios pour F4E, à Rokkasho, au Japon, dans le cadre du projet ITER du CEA. Basée sur des noeuds de calcul bi-socket regroupés par paire sur une lame, la série bullx B510 offre une puissance en crête supérieure à 37 Tflops par rack. Elle s'appuie sur des processeurs Xeon E5 d'Intel, avec une capacité mémoire pouvant aller jusqu'à 256 Go par lame. L'interconnexion entre les noeuds est assurée par des liens InfiniBand QDR ou FDR. Les lames bullx B510 seront commercialisées de façon générale au premier trimestre 2012, lorsque les processeurs Xeon E5 seront disponibles.

Châssis bullx
Le châssis bullx 7U reçoit 9 lames doubles, soit 18 noeuds de calcul  (crédit photo : Bull)

Un circuit d'eau à température ambiante

Pour réduire l'énergie consommée par ses systèmes, Bull utilisait déjà la technologie de porte froide. Avec la technologie DLC, ses équipes de R&D ont tablé sur un principe de refroidissement qui évacue la chaleur par un liquide situé au plus près des composants qui la génèrent. « Le refroidissement s'effectue à l'intérieur de la lame, par contact direct entre les composants chauds (processeurs, mémoires...) et une plaque froide dans laquelle circule un liquide caloporteur », explique le constructeur dans un communiqué. Dans la mesure où les processeurs fonctionnent à plus de 50° et les disques SSD à plus de 40°, un circuit d'eau à température ambiante suffit pour assurer le refroidissement. Le système peut donc être raccordé au circuit d'eau du site. En évitant de devoir produire de l'eau froide, on réduit d'autant la consommation électrique.

Un indicateur PUE réduit à 1,1

L'ensemble de ces dispositifs permet d'atteindre pour le système un indicateur d'efficacité énergétique (PUE*) de 1,1 dans des conditions normales d'utilisation, contre 1,8 pour les datacenters qui doivent recourir à d'autres équipements électriques, en particulier des climatiseurs. Bull précise en outre que ces serveurs présentent un niveau sonore très inférieur à celui des systèmes refroidis par air.

L'armoire bullx DLC a une capacité de montage de 42U (202 x 60 x 120 cm). Ses châssis 7U peuvent contenir 9 lames doubles, soit 18 noeuds de calcul. Le bullx B710 DLC fonctionne sous Red Hat Enterprise Linux et la suite bullx supercomputer.

(*) Le PUE (power usage effectiveness) mesure le ratio entre l'énergie consommé par l'ensemble de l'installation et l'énergie réellement consommée par les serveurs, établie à 1.

Illustration : bullx (crédit : Bull)

(...)

(17/11/2011 15:54:58)

Arthur Levinson remplace Steve Jobs à la tête du conseil d'administration d'Apple

Arthur Levinson, l'actuel président et ancien PDG de Genentech, société de biotechnologie, vient d'être nommé président du conseil d'administration d'Apple. Membre de ce conseil depuis 2000, il en était devenu administrateur principal en 2005. Il a participé aux trois comités du conseil (Audit et finances, Nominations et gouvernance de l'entreprise, Rémunérations) et poursuivra ses activités au sein du comité Audit. « C'est notre administrateur principal ayant le plus d'ancienneté », a indiqué Tim Cook, PDG de la société. « Sa perspicacité et son sens du leadership sont très précieux pour Apple, nos employés et nos actionnaires. »

Le PDG de Disney fait son entrée

Par ailleurs, la firme de Cupertino a nommé Bob Iger, PDG de Disney, au sein du conseil d'administration. Il faut dire qu'Apple a eu une relation de longue date avec l'entreprise de divertissement. Ainsi, la filiale de Disney ABC a été parmi les premières à rendre ses émissions disponibles sur iTunes. Steve Jobs avait été de son côté membre du conseil d'administration de Disney et son plus grand actionnaire individuel grâce au rachat de Pixar en 2006.

En plus de Bob Iger et Arthur Levinson, le conseil d'administration d'Apple comprend le PDG d'Apple Tim Cook, Bill Campbell, président et ex-PDG d'Intuit, Millard Drexler, président et PDG de J.Crew, Al Gore, ancien vice-président des Etats-Unis, Andrea Jung, présidente et PDG d'Avon Products, enfin, Ronald Sugar, PDG et ancien président de Northrop Grumman.

(...)

(17/11/2011 15:23:34)

Google convertit les animations Flash en HTML5 avec Swiffy

Après la conversion d'Adobe à l'HTML5 pour la partie Flash sur mobile, c'est au tour de Google d'aider les développeurs utilisant Flash Professionnal de traduire leurs animations via l'extension Swiffy. Il s'agit d'un projet lancé en juillet dernier pour convertir les fichiers SWF dans les formats standards du web.

« Un de nos principaux objectifs pour Swiffy est de vous permettre de continuer à utiliser Flash dans votre environnement de développement, même lorsque vous concevez des animations pour des systèmes qui ne supportent pas Flash», a écrit sur un blog Esteban de la Canal, ingénieur logiciel chez Google. « C'est simple, il suffit d'un seul clic (ou raccourci clavier) », explique-t-il. Cette solution est disponible pour Mac et Windows. Une version de démonstration est disponible sur cette page. On peut télécharger un fichier SWF d'une taille maximale de 1 Mo et le convertir.

La firme de Mountain View précise que seul les formats SWF 8 et Action Script 2.0 sont acceptés et que le rendu ne peut être visible que dans les navigateurs, comme Chrome ou Safari, prenant en charge HTML5. Adobe signale aussi la disponibilité de Swiffy, en n'omettant pas les limites de l'exercice et les formats non supportés, sur le blog de Tareq Aljabert, ingénieur Flash.

(...)

(17/11/2011 14:08:36)

SC11 : Les futurs HPC exaflopiques doivent réduire leur consommation

A la Supercomputing Conference 2011 (SC11) qui se tient à Seattle du 12 au 18 novembre, l'objectif de parvenir au calcul exaflopique (exascale en anglais) dans la décennie, semble presque obsessionnel. Cette puissance de calcul multiplie par 1000 tout ce qui existe dans ce domaine aujourd'hui. Pour la plupart d'entre nous, une perspective à huit ou neuf ans est de l'ordre du long terme. Mais à la SC11, l'horizon de la décennie est déjà en vu. Une partie de la pression vient du département Américain de l'Énergie (DOE), lequel s'est engagé à financer ces énormes systèmes. Cet été, le DOE avait déclaré aux industriels qu'il voulait disposer d'un système exaflopique autour de 2019-2020, et que celui-ci ne devait pas consommer plus de 20 MW. Depuis, le gouvernement étudie les propositions sur la manière d'y parvenir.

Pour ce qui est de l'exigence de consommation de 20 MW, il y a déjà le supercalculateur qu'IBM construit pour le Lawrence Livermore National Laboratory, un laboratoire du Département de l'Énergie. En terme de puissance, ce système sera capable d'atteindre les 20 pétaflops (20 millions de milliards d'opération par seconde). Ce sera l'un des plus grands supercalculateurs au monde, mais aussi l'un des plus économes en énergie. Sauf que l'année prochaine, date à laquelle il sera complètement achevé et opérationnel, il consommera toujours entre 7 à 8 MW, selon IBM. Comparativement, un système exaflopique fournit une puissance de calcul de 1 000 pétaflops (soit mille millions de milliards d'opérations en virgule flottante par seconde). « Le monde dans lequel nous vivons désormais nous impose des contraintes en terme d'énergie, » a déclaré Steve Scott, CTO en charge de l'activité Telsa au sein de Nvidia Corp. « Si bien que la performance que nous pouvons obtenir sur un puce est limitée, non pas par le nombre de transistors que nous pouvons y mettre, mais plutôt par sa consommation énergétique. »

Combiner CPU et GPU pour améliorer le rendement énergétique

Selon le CTO, l'informatique x86 est limitée par ses processus de traitement qui impliquent des surconsommations. Alors que les processeurs graphiques, GPU, peuvent fournir du débit avec très peu de surcharge, et en consommant moins d'énergie par opération. Nvidia a construit des systèmes de calcul haute performance HPC avec ses GPU et des CPU provenant souvent de chez AMD. Une autre approche hybride, impliquant un GPU et  un CPU, commence à se retrouver avec des processeurs ARM, un type de puce largement répandu dans les smartphones et les tablettes. Steve Scott pense que l'objectif de 20 MW demandé par le DOE peut être atteint en 2022. Mais si le programme exascale que veut lancer le gouvernement est accompagné par des financements, alors Nvidia pourrait mettre plus de ressources dans les circuits et les architectures. Dans ce cas, l'objectif pourrait être atteint en 2019. Selon le CTO de Nvidia, pour atteindre ce niveau d'efficacité, il faudra améliorer l'usage énergétique de 50 fois. Par ailleurs, si 20 MW semblent une puissance encore élevée, Steve Scott fait remarquer que les installations de cloud computing nécessitent jusqu'à 100 MW pour fonctionner.

Rajeeb Hazra, directeur général de l'activité Technical Computing chez Intel, avait déclaré que le fondeur comptait satisfaire aux exigences d'un exascale à 20 MW d'ici 2018, soit avec un an d'avance sur les attentes du gouvernement américain. Celui-ci avait apporté cette précision lors de l'annonce du processeur 50 coeurs Knights Corner, capable de fournir une puissance soutenue de 1 téraflop. Alors que les fabricants de matériel doivent résoudre des questions liées à la consommation d'énergie et à la performance, l'exaflopique, comme l'informatique pétaflopique, confronte les utilisateurs HPC à des défis de mise à l'échelle des codes, nécessaires pour utiliser ces systèmes à leur pleine capacité. Avant l'exascale, les fabricants vont produire des systèmes de l'ordre de la centaine de pétaflops, comme IBM, par exemple, qui affirme que son nouveau système Blue Gene/Q fournira une puissance de 100 pétaflops.

Pour l'heure, Kim Cupps, chef de la division informatique et directeur du projet Séquoia au Lawrence Livermore, se dit comblé, avec son système de 20 pétaflops à venir. « Nous sommes ravis d'avoir bientôt cette machine, » a t-il déclaré. « Grâce à ce système, nous allons résoudre de nombreux problèmes d'importance nationale, qui ce soit dans le domaine de la modélisation des matériaux, l'armement, le changement climatique et l'énergie.» Quant à l'annonce par IBM d'un système à 100 pétaflops. « C'est IBM qui le dit ! Je me porte garant pour 20 pétaflops ! » a t-il répondu.

(...)

(17/11/2011 14:19:09)

Aerohive simplifie et sécurise les connexions sans fil des succursales

Aerohive a présenté une offre à destination des petites structures, succursales ou télétravailleur, nommée « Branch on demand ». Elle comprend une paire de routeurs WiFi, avec en option la connectivité 3G/4G WAN, un service cloud de terminaison VPN s'exécutant sur VMware et la capacité d'intégrer des offres de sécurité du cloud proposées par Websense (filtrage anti-malware, inspection du trafic SSL) et Baracuda. Le résultat, selon les dirigeants d'entreprise, est une couche réseau  de niveau 3 complète avec DHCP en local et des services DNS, via le « proxy cloud » d'Areohive.

Aerohive propose ainsi deux routeurs pour les succursales. Le premier a être commercialisé sera le BR100, un routeur low cost fonctionnant en 2,4 GHz et compatible avec le standard 801.11n. Il comprend 5 ports Fast Ethernet et un port USB et intègre en option la connectivité 3G/4G. Les prix commencent à 99 $ par année par site et sera disponible à la mi-décembre. Le BR200 est un routeur haut de gamme comprenant un port USB pour une option 3G/4G WAN, mais il offre des antennes radio 3x3 MIMO (Multiple in-Multiple out) qui peuvent fonctionner soit en 2,4 GHz ou 5 GHz, 5 ports Gigabit Ethernet, dont deux sont en PoE. Le BR200 sera disponible au « début 2012 » pour un prix non encore annoncé.

Les deux routeurs fonctionneront sur la version 5.0 de HiveOS. Elle intègre notamment différentes fonctionnalités cloud comme les terminaisons VPN ou la gestion des des WLAN avec une version rénovée de HiveManager 5.0. Une fois l'installation faite, les administrateurs IT peuvent suivre l'identité des utilisateurs et le type d'appareil utilisé, les autorisations attribuées automatiquement, les paramètres réseaux au sein des succursales. Le tout est géré par HiveManager via une page web, contrôle et modification à distance des routeurs et des points d'accès.

Un gain de temps dans la prise en charge des VPN

Par ailleurs, l'offre « Branch on demand » comprend Cloud VPN Gateway (CVG) est une application logicielle pour la terminaison VPN. Elle est conçue pour fonctionner sur des serveurs virtuels sous VMware, de sorte qu'elle peut rapidement évoluer pour gérer de nombreux clients. Une fois les routeurs branchés, un tunnel est automatiquement établi vers le CVG.

« Une constante des difficultés avec les VPN quand on a de nombreux sites, en particulier des bureaux distants, est la nécessité d'allouer et de mapper des adresses IP et des sous-réseaux en  configurant des routes pour garder le trafic en local, tandis que le tunneling oriente les autres trafics vers le VPN » , explique Lisa Phifer, consultante en réseaux chez Core Competence . « De ce que j'ai vu dans la démo Aerohive, ils auto-génèrent les sous-réseaux et le routage à partir de simples curseurs comme, par exemple,« J'ai 10 utilisateurs au bureau X ». Cela pourrait être un gain de temps énorme si vous avez des centaines ou des milliers de bureaux à traiter », ajoute la consultante.

(...)

(17/11/2011 12:27:13)

Adobe donne Flex à la Fondation Apache

Dans un mouvement qui l'éloigne un peu plus de sa plateforme Flash, Adobe a soumis le code de son framework Flex à la Fondation Apache afin qu'il soit géré comme un projet indépendant. Le kit de développement (SDK) de Flex comporte un compilateur et un ensemble de bibliothèques. Il avait été mis au point par Adobe pour l'élaboration d'applications Internet riches (RIA) fonctionnant avec le même code, sur Flash, dans un navigateur web et sur un poste de travail, puis sur des terminaux mobiles. En 2008, l'éditeur l'a placé sous licence Open Source.

Même si l'éditeur assure qu'il va continuer à supporter le framework, ainsi que la technologie sous-jacente Flash, il reconnaît aussi qu'à l'avenir les développeurs d'applications web vont plutôt utiliser HTML5 que Flash. « A long terme, nous croyons que HTML5 sera la meilleure technologie pour concevoir des applications d'entreprise », a indiqué la société dans un récent billet de blog. « Nous savons aussi qu'actuellement, Flex apporte des bénéfices sur les projets à grande échelle, typiquement ceux qui comportent une déclinaison sur les postes de travail ».

Apache doit indiquer s'il accepte Flex

La Fondation Apache (Apache Software Fondation, ASF) doit maintenant voter pour dire si elle prend en charge Adobe Flex. Elle n'a pas fait de commentaires sur sa possible décision d'accepter de gérer le développement de la technologie. Toutefois, si elle y consent, il ne devrait pas s'écouler beaucoup de temps avant que Flex ne devienne un projet Apache. En 2010, lorsque Google avait soumis Wave comme projet potentiel, l'ASF avait accepté la technologie dans le mois.

Même si la Fondation accueille Flex, la feuille de route sera gérée par une organisation indépendante opérant sous statuts Apache (http://www.apache.org/foundation/how-it-works.html). Adobe a indiqué par ailleurs qu'il conserverait des ingénieurs dévolus à plein temps au déboggage et au développement du SDK.

En même temps que Flex, Adobe a également soumis d'autres composants associés à l'ASF, notamment BlazeDS, un système de messagerie pour transférer les données entre une application Flex et un serveur Java EE (Java Enterprise Edition), ainsi qu'un compilateur expérimental pour Flash, dénommé Facon, et différents outils de test. 

Une tâche trop lourde pour Adobe

Il y a une semaine, Adobe a annoncé qu'il allait cesser de développer Flash pour les nouveaux terminaux mobiles, préférant se concentrer sur des outils HTML5. Ce standard, toujours en développement, fournira de nombreuses fonctions multimédia apportées par Flash et ne nécessitera pas de plug-in séparé. Pour les observateurs, ce retrait de la plateforme mobile Flash constituait une première étape de l'abandon de Flash en faveur d'HTML5. L'analyste Jack Gold, du cabinet J.Gold Associates LLC, a notamment fait remarquer que maintenir Flash à travers un nombre toujours plus important de plateformes constituait pour Adobe une tâche considérable. Au contraire, le standard HTML5, peut fonctionner sur tous les navigateurs mobiles qui le supportent et n'exigera pas d'ajustements spécifiques pour chaque plateforme matérielle sous-jacente.

Illustration : le SDK Flex (crédit : Adobe)

(...)

(17/11/2011 12:10:47)

Indicateur Apec, +56% pour les offres d'emploi cadres IT en octobre

Le climat économique actuel ne semble pas peser sur le marché de l'emploi des cadres informaticiens.  C'est ce qui ressort de l'indicateur mensuel de l'Apec, qui suit les évolutions du marché de l'emploi par fonction. Selon ce baromètre, dans l'IT, le volume des annonces, qui représentent 27% de l'ensemble des offres, a augmenté de 56% sur douze mois glissants (c'est à a dire sur la période de novembre 2010 à octobre 2011, par rapport à la période de novembre 2009 à octobre 2010).  

Près de 19 000 demandes pour la fonction web

L'ensemble des filières participent à cette évolution, à des degrés divers. Une fois encore la demande en compétences web, sites et portails Internet continue d'augmenter fortement : +94% sur les douze derniers mois par rapport à novembre 2009/octobre 2010. Dans ce domaine, l'Apec a comptabilisé un peu plus de 1 800 postes en octobre denier  pour un total de 18 829 propositions cumulées sur un an. Le nombre des annonces à destination des directions informatique poursuit aussi sa progression : +110%, soit 348 offres déposées au cours du mois dernier et 4 229 sur douze mois.

Mais c'est la catégorie  Informatique de gestion qui regroupe le plus grand nombre de demandes, avec 4 685 offres confiées à l'Apec au cours du mois dernier et 52 217 annonces comptabilisées sur une année (+ 37%). Suivent les Systèmes réseaux et données, avec 2 529 propositions déposées en octobre 2011 et 27 738 annonces sur un an. La filière Maîtrise d'ouvrage et fonctionnel affiche elle aussi une belle progression (+85%, soit un total de 15 915 postes). Le nombre d'offres a également augmenté en Informatique industrielle (+51% et 17 775 annonces ) et en Exploitation et maintenance informatique (+ 57%, soit 8 124 offres déposées sur douze mois).

(...)

(17/11/2011 11:22:01)

Avec le Lumia 800, Nokia tente de rebondir sur le marché des smartphones

Malmené depuis plusieurs années sur le marché des smartphones, Nokia a joué son va-tout en février dernier en confiant son avenir à Microsoft. Si certains terminaux mobiles sont toujours animés par Symbian, la survie du finlandais sur ce marché, désormais dominé par Apple et Google Android, repose sur le système d'exploitation Windows Phone. Nokia a beau bramer haut et fort qu'avec le Lumia 800 il propose le meilleur smartphone Windows Phone, à l'usage on ne voit pas vraiment de différences avec les produits de Samsung, HTC ou LG également animés par le système d'exploitation de Microsoft. Si le Lumia 800 est sobre et bien fini, il est encore loin de la qualité d'un iPhone avec sa simple coque en polycarbonate teintée dans la masse (noir, bleu ou rose).

Le prix de vente n'est pas le même nous a fait remarquer un des porte-paroles de Nokia : 499 € pour le Lumia 800/16 Go et 629 € pour l'iPhone 4S/16 Go. Mais le Nokia repose une simple puce mono coeur à 1,4 GHz épaulé par 512 Mo de RAM, possède un écran 3,7 pouces de belle facture, et n'offre qu'un seul capteur photo de 8 mégapixels. Il n'est donc pas vraiment taillé pour affronter l'iPhone 4S d'Apple ou le Galaxy S II de Samsung, les deux ténors du marché.

Navigation intégrée avec des cartes Navteq

Pour se distinguer des nombreux concurrents Windows Phone, Nokia met toutefois en avant sa solution de navigation GPS intégrée Drive et son application de géolocalisation Maps, qui reposent toutes deux sur les cartographies de Navteq que le finlandais s'est offert au temps de sa gloire en octobre 2007 (5,7 milliards d'euros pour mémoire). Bon point, les cartes de près de 100 pays sont téléchargeables gratuitement. Autre élément soi-disant différenciant la musique. S'il ne faut plus parler de la plate-forme Ovi au représentant français de Nokia, la firme livre Music Store et Mix Radio pour écouter gratuitement et acheter les derniers  tubes du moment. Rien de bien nouveau quand on sait que la fonction de base d'un iPhone est justement la musique puisque le terminal a été développé à partir d'un iPod. Apple et Google viennent de plus de lancer - aux Etats-Unis pour l'instant - leur offre de stockage de musique en ligne (iTunes Match et Music).

Et coté applications, Nokia ne peut proposer que le maigre catalogue du Market Place de Microsoft, soit 35 000 applications en octobre dernier quand Apple et Google en proposent beaucoup beaucoup plus : 425 000 applications disponibles, dont 90 000 pour l'iPad et 100 000 jeux, en juin dernier pour le premier, 200 000 pour le second en mai dernier. Ici Nokia ne peut qu'inciter les développeurs Symbian à migrer sur Windows Phone. Microsoft n'est pas en reste et propose aux programmeurs de venir tous les vendredis sur son campus à Issy les Moulineaux pour découvrir comment développer plus rapidement pour sa plate-forme mobile. Si l'offre est encore maigre, elle est loin d'être ridicule et on peut compter sur le savoir-faire de Microsoft pour rattrapper le retard.

A quand le retour des tablettes  ?

À la question de savoir si Nokia proposera bien des tablettes animées par Windows 8, la réponse n'est pas très franche. Dans la même journée, on apprend que le directeur général France de Nokia, Paul Amsellem, affirme à un quotidien économique, les Echos, que sa firme sortira bien une tablette Windows 8 sous ses couleurs en juin 2012, et on nous explique nominativement et au même moment que la question n'est pas l'ordre jour. Par contre, la prochaine version de Windows Phone (Tango ?) devrait être l'occasion pour Nokia de s'approprier un peu plus l'OS pour l'adapter à ses besoins et vraiment se différencier de ses concurrents directs.  

Aujourd'hui, le principal problème de Nokia, c'est que le Lumia 800 ne semble pas avoir grand-chose de finlandais même s'il repose sur la base du N9. Il pourrait s'agir d'un Windows Phone no name vendu en direct par un opérateur. Un bon produit, mais comme il en existe beaucoup sur le marché, alors pourquoi celui-là et pas un autre ?
La famille Windows Phone de Nokia va toutefois s'étoffer dans les prochains mois avec un vrai modèle haut de gamme, le Lumia 900, qui viendra peut être chatouiller Apple et Samsung. C'est en tout cas ce qu'on attend de Nokia qui a prouvé par le passé qu'il pouvait concevoir des produits innovants et attachants.

(...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >