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(17/11/2011 10:58:55)

Un écran tactile avec effet relief pour smartphone

Au Laboratoire d'actionneurs intégrés (LAI), une unité de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) située à Neuchâtel, on se félicite de la nouvelle invention: «Enfin une surface vraiment tactile!» Les chercheurs travaillent en effet sur une nouvelle génération de surface tactile, donnant à son utilisateur la sensation d'un relief sous son doigt. Pour Christophe Winter, doctorant au LAI qui prépare sa thèse sur le sujet, les surfaces tactiles actuelles portent mal leur nom, car elles n'offrent en fait qu'un retour auditif et visuel : «Nous ajoutons véritablement le sens haptique, c'est-à-dire du toucher, aux surfaces tactiles.» Certaines zones peuvent en effet changer de texture sous le doigt de l'utilisateur.

Destinée aux smartphones, aux ordinateurs, aux distributeurs automatiques, cette technologie doit permettre d'améliorer l'ergonomie des appareils en ajoutant un nouveau degré d'information. La lecture des documents ou des pages internet pourra ainsi être enrichie et l'attention des lecteurs pourra être guidée vers certains éléments. L'accès des personnes malvoyantes aux smartphones et autres appareils électroniques  pourra également être facilité. Autre application possible : les jeux vidéo qui devraient ainsi devenir plus ludiques.

Des vibrations nanométriques

Concrètement, les chercheurs utilisent un matériau qui se met à vibrer lorsqu'une tension électrique lui est appliquée. Grâce à cette propriété, appelée piézoélectricité, l'élément se dilate puis reprend sa forme initiale, le tout à un rythme très rapide et à une échelle nanométrique. Malgré leur échelle, ces vibrations créent un léger film d'air entre la surface et le doigt, procurant ainsi une sensation de relief à l'utilisateur.

Les chercheurs ont précisé que cette technologie en était encore au stade du prototype et qu'ils travaillaient actuellement sur la manière d'améliorer la sélection et la finesse des zones que l'on souhaite faire apparaître en relief.

ICTJournal.ch (...)

(17/11/2011 10:50:48)

ADP choisit Tools4ever pour gérer la réinitialisation des mots de passe

Aéroports de Paris dispose d'un système d'information avec 7500 utilisateurs. Cet organisme a une politique de sécurité très sévère. Il en résultait une démarche très lourde, avec implication de la hiérarchie et du centre de contact du support, à chaque demande de réinitialisation de mots de passe.

Afin d'alléger ces tâches sans valeur ajoutée mais en respectant la politique de sécurité sévère exigeante en place, Aéroports de Paris a cherché un outil pour permettre une autonomie des collaborateurs dans la démarche. Il a d'abord utilisé un module de gestion des mots de passe associé à un des produits du système d'information. Cette solution, complexe et à l'ergonomie douteuse, s'est révélé inadaptée.

Une solution flexible mais fortement sécurisée

Aéroports de Paris a ensuite opté pour une solution dédiée choisie pour sa simplicité de paramétrage : SSRPM de Tools4ever. Cette solution a été testée d'abord sous forme de maquette puis de site pilote avec la DSI de l'organisme avant d'être déployée.

La principale difficulté de l'implémentation n'a pas été technique mais liée à la liste des questions d'identification des collaborateurs. Les questions types habituelles sont en effet aujourd'hui souvent faciles à contourner car les données personnelles sont publiquement disponibles sur les réseaux sociaux. Il fallait donc des question suffisamment secrètes sans être trop intrusives.

Le coût du projet n'a pas été dévoilé. (...)

(17/11/2011 10:37:50)

La Cour de Cassation rappelle la limitation de la géolocalisation des salariés

La cybersurveillance du salarié est à manier avec précautions. Les abus peuvent coûter cher aux employeurs. La Cour de Cassation vient ainsi de confirmer la rupture d'un contrat de travail aux torts exclusifs de l'employeur et sans cause réelle et sérieuse suite à un mauvais usage de la géolocalisation.

En l'occurrence un commercial salarié itinérant était libre de s'organiser comme il l'entendait pour visiter son secteur sous réserve d'effectuer des rapports réguliers. Il était dès lors présumé travailler 35 heures par semaine. Pour optimiser le suivi des tournées, l'entreprise a équipé les véhicules des commerciaux de dispositifs de géolocalisation en informant les salariés concernés de cette seule finalité.

Or un commercial a vu sa rémunération réduite suite à l'utilisation de ce dispositif de géolocalisation. L'entreprise a en effet utilisé celui-ci pour déterminer les heures effectives de travail sans en avoir informé les salariés. Ce commercial a alors notifié la rupture de son contrat de travail à son employeur, contestant la réduction de sa rémunération. Cette dernière est en effet l'un des trois éléments substantiel du contrat de travail avec la tâche et la subordination. Une modification de l'un de ces éléments ne peut pas intervenir sans l'accord express de chaque partie, salarié et employeur.

Le litige a été porté devant les Prud'hommes puis la Cour d'Appel et enfin la Cour de Cassation. Cette dernière a confirmé que la rupture devait s'analyser en licenciement sans cause réelle et sérieuse et pas en démission. La juridiction suprême a rappelé qu'il était illicite d'utiliser un dispositif de géolocalisation pour une fin différente de celle déclarée tant aux salariés qu'à la CNIL. L'usage de géolocalisation pour déterminer les heures effectives de travail est, de plus, limité aux seuls cas où c'est le seul moyen possible.

(...)

(17/11/2011 10:19:53)

Deux responsables aux questions numériques pour la campagne de François Hollande

Organigramme de campagne ? « Shadow cabinet » ? Quel que soit le terme retenu, François Hollande a précisé le nom des responsables thématiques qui l'entourent. Pour les sujets qui nous intéressent, on retiendra deux noms, celui de Fleur Pellerin, conseillère référendaire à la Cour des Comptes, chargée du numérique et celui plus connu d'Alain Rousset, le Président de la région Aquitaine, pour l'industrie.

Alain Rousset est par ailleurs président de l'ARF, l'Association des régions de France qui a développé une important réflexion autour du numérique et surtout du financement des investissements régionaux (les Régions étant plus particulièrement chargées du développement économique). Deux noms ne figurent pas dans cet organigramme, ceux de Christian Paul, chargé depuis des années du numérique au PS et celui d'Yves Rome, le Président de l'Avicca, dont les positions sur le très haut débit sont marquantes.

François Hollande a donc sélectionné deux responsables. Le pouvoir actuel a longtemps séparé les deux fonctions ministérielles, avant de les réunir dans un seul ministère celui de l'industrie et de l'économie numérique. Rappelons également que quel que soit le schéma retenu tous les départements ministériels ou presque gardent des responsabilités importantes : la e-education dans le ministère du même nom, les multiples sujets informatiques dans celui de la santé (e-santé et informatisation des hôpitaux), sans oublier la réduction des coûts et la mutualisation (des achats ou des développements) ou les e-usages qui concernent chaque ministère. Quant au sujet, ô combien décisif, des infrastructures haut débit, ou celui plus médiatique de l'Internet, ils remontent au plus haut niveau de la décision publique.

(...)

(17/11/2011 10:07:04)

L'accord SFR et Orange sur la fibre irrite l'Avicca

Tout le monde avait l'air content. Le ministère de l'Industrie et l'Arcep par exemple saluaient mardi l'accord intervenu entre Orange et SFR pour un déploiement harmonisé de réseaux très haut débit (dans les zones rentables). Quand l'un déployait, l'autre et tout concurrent, pourrait se connecter sans obstacle. Les deux opérateurs s'engageaient à présenter leur accord aux collectivités locales. L'une des associations d'élus vient justement de réagir au quart de tour sur cet accord, une association très attendue sur le sujet, l'Avicca.

Qualifiant l'accord de « Yalta », elle dénonce :

-  l'absence de concertation préalable,

-  la contradiction avec le programme gouvernemental sur le Très haut débit qui prévoyait un label départageant le meilleur candidat, après concertation avec les collectivités concernées et par une procédure transparente,

-  des aides de l'Etat conditionnées initialement par des engagements de déploiement,

- le fait que les engagements non tenus devaient être sanctionnés par le retrait des aides accordées.

En clair, pour l'Avicca, ce « Yalta » est en contradiction avec le plan du gouvernement, qui pourtant l'approuve ! L'Association dénonce au passage le relâchement de l'encadrement par l'Etat de l'initiative privée. Et d'insister sur le droit pour les collectivités de construire des RIP et d'organiser des péréquations entre zones rentables et non rentables.

L'Avicca demande  enfin, aux deux opérateurs, de s'engager à ne jamais demander de subvention aux collectivités locales qu'ils vont couvrir.

(...)

(17/11/2011 10:02:10)

FAI : Orange reste loin devant SFR et Iliad

SFR a annoncé avoir gagné 29 000 nouveaux abonnés haut débit au troisième trimestre 2011. C'est le plus faible score des principaux opérateurs ADSL de France, Orange revendiquant 107 000 nouveaux clients, Bouygues Telecom 96 000 et Iliad 73 000 (soit 113 000 de plus pour Free, desquels il faut déduire les 40 000 de baisse chez Alice).

Orange demeure leader incontestable du marché Interne haut débit en France, avec 9,478 millions de clients au 30 septembre. SFR passe la barre des cinq millions d'abonnés (5,012 millions), devançant toujours Iliad et ses 4 790 000 clients (dont 4 358 000 chez Free et 432 000 pour Alice). Bouygues atteint désormais 1,119 million d'abonnés.

(...)

(17/11/2011 09:41:19)

Wallix renforce son capital pour s'étendre en Europe

Depuis 2007, l'éditeur français Wallix est un habitué des tours de table. Le 15 novembre, ce spécialiste de la gestion des accès et des identités a toutefois battu son record en la matière en réalisant une levée de fond de 2 M€ auprès de la société TDH et du fond de capital risque Auriga Ventures. « Depuis 2008, nous avons plus que doublé notre chiffre d'affaires tous les ans. La somme importante que nous venons de réunir va désormais nous permettre d'accélérer notre développement sur le marché européen », explique Jean-Noël de Galzain, le président du directoire de Wallix.

A l'heure actuelle, l'éditeur qui a opté pour une distribution totalement indirecte réalise 80% de son chiffre d'affaires en France. D'ici trois ans, il espère que cette proportion passera à 40% pour l'Hexagone, 40% pour le reste de l'Europe et 20% pour les Etats-Unis où il s'est associé à un revendeur de la côte Est au début de l'année. S'agissant de l'Europe, ses produits sont déjà commercialisés en Belgique et au Luxembourg, en Suisse, en Russie et en Angleterre. Il souhaite également faire son entrée sur les marchés italiens, espagnols, allemands et d'Afrique du Nord.

Multiplier par 5 le nombre de revendeurs

Pour l'éditeur, cette expansion passe logiquement par la croissance de son réseau de distribution. Actuellement composé de 25 partenaires en Europe, il devrait être porté à 150 revendeurs. Cela suppose évidemment que Wallix étoffe ses propres équipes. Il a ainsi lancé le recrutement d'un responsable chanel pour l'ensemble de ses opérations en Europe dont la principale mission sera de développer le réseau de distribution de l'éditeur. Le service marketing de l'entreprise, qui organise notamment des opérations communes avec les revendeurs, va également être étoffé, tout comme son service support.

Pour 2011, Wallix s'attend à publier un chiffre d'affaires compris entre 3 et 4 millions d'euros qu'il faut comparer aux 2,5 M€ de revenus dégagés un an plus tôt. Comme en 2010, la société ne dégagera pas de bénéfice cette année, hormis en France pour la première fois. Cette absence de bénéfice global s'explique en bonne partie par le fait que l'entreprise investisse beaucoup dans son développement. Mais selon elle, ces dépenses devraient lui permettre d'atteindre les 10 M€ de chiffre d'affaires en 2013.

(...)

(17/11/2011 09:34:15)

Les ventes de systèmes d'impression victimes de la crise européenne

Selon le cabinet Context qui audite les résultats des principaux grossistes en Europe, les ventes de systèmes d'impression (imprimantes, copieurs et MFP) jet d'encre et laser en Europe de l'Ouest ont baissé de 1% en volume au troisième trimestre 2011. Principale raison de ce recul : le ralentissement économique dont souffre l'ensemble du continent européen avec pour conséquence une baisse de la demande des particulier comme des entreprises.

Le marché français reste stable

En Grèce, pays tout particulièrement dans la tourmente, les ventes de systèmes d'impression ont ainsi chuté de 35,1% durant le troisième trimestre de l'année. Dans le même temps, elles décroissaient de 6,1% en Espagne. En comparaison, le marché français est épargné avec une très légère croissance de 0,2%. Dans l'Hexagone, les segments des MFP laser et des copieurs se sont montrés particulièrement dynamiques avec des progressions respectives de 14,10% et 23%. En revanche, les livraisons de MFP jet d'encre se sont tassées de 0,6% tandis que celles de MFP jet d'encre se s'effondraient de 20,4%.

Dans un pays comme l'Allemagne qui fait preuve d'une bonne santé économique, la croissance est à peine plus importante qu'en France avec seulement +0,95%. A noter qu'Outre-Rhin, la progression des ventes d'imprimantes matricielles s'élève à 50% alors qu'elle n'est que de 2,78% en France. De son côté, le marché britannique réalise une bonne performance dans un contexte Ouest Européen plutôt morose. La progression des ventes globales de systèmes d'impression y a en effet atteint +6% grâce à des ventes en hausse sur tous les segments hormis celui des imprimantes matricielles (-52,5%)/

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(17/11/2011 09:22:46)

HP réorganise ses fonctions supports au sein de sa filiale CDS

Suivant une politique défini au plan européen, HP a filialisé ses opérations de supports, il y a un peu plus d'un an, sous le nom de HP CDS. CDS pour customer delivery services. Cette filiale traite trois grands types d'opération : support pour les produits ESSN (serveurs, stockage, réseau), support pour les produits IPG (impression), support et installation sur site pour les grands clients.

Les partenaires distributeurs de HP se voient parallèlement proposer « service one » annoncé au mois de juillet dernier, un programme spécialisé sur les prestations d'installation et de maintenance. HP s'organise donc pour internaliser dans sa filiale ou redéfinir pour ses partenaires les opérations de supports et de maintenance, sans que ces deux moyens de traitement, par CDS ou par les partenaires, n'entrent en conflit.

Les clients demandent un interlocuteur unique

«Les clients demandent un interlocuteur unique pour le support, note Olivier Labbé, responsable de l'activité support HP Technology Services, et les parcs à traiter ne sont pas forcément en totalité avec du matériel HP. Il y a toujours une partie que le partenaire ne peut traiter ». Il faut donc une vision globale et une répartition de la solution support entre CDS et le partenaire. Ce qui passe aussi par la ré-internalisation dans CDS de prestations de support auparavant externalisées.

La préoccupation  de HP porte donc sur la nécessité de renouveler la  notion de maintenance. « L'ancienne conception est aujourd'hui dépassée, note Olivier Labbé, derrière la notion de support nous voulons développer celle de durée de vie et de renouvellement du matériel. » HP veut étendre ses prestations sur sites pour aller vers le préventif. Le but c'est d'arriver à de moins en moins de pannes. Dans quelques années, on devrait nous payer plus cher pour de moins en moins de pannes...mais  le marché n'est peut être pas encore mûr »glisse avec humour Olivier Labbé. Le ton est donné, la vraie maintenance a un prix et constitue un vrai business.

(...)

(17/11/2011 09:31:09)

Les évolutions technologiques vont bouleverser les méthodes de travail

Le cabinet TNS Research et des experts indépendants ont été mandatés par Dell et Intel afin d'identifier les facteurs clés qui seront à l'origine des changements dans les entreprises à l'échelle mondiale Cette étude mondiale se présente en 3 phases, qui seront publiées séparément sur une période de 8 mois. Une vingtaine d' experts, dont des responsables RH, des analystes et des psychologues organisationnels, ont identifié 7 tendances et hypothèses servant de fil conducteur à cette enquête.

Des services de crowdsourcing

À l'avenir, le personnel de nombreuses entreprises pourrait être constitué de milliers de personnes non plus regroupées sur un même site, mais travaillant depuis de multiples endroits différents. L'essor de ce mode de travail, baptisé le « crowdsourcing » va continuer à mettre en exergue les problématiques de compatibilité. Employés et employeurs du monde entier devront travailler ensemble et de manière fluide. Toute barricade ou tout blocage technologique sera mal supporté. Mais l'éclatement  des équipes n'est pas sans comporter quelques risques. « Actuellement, les entreprises qui possèdent des ressources partout dans le monde entretiennent de moins en moins de relations physiques avec ces dernières », souligne Alexis Oger, directeur marketing grands comptes EMEA chez Dell. «Or, il est primordial pour une grande organisation que ses équipes puissent se retrouver. »

La productivité

Elle sera mesurée en rendement et résultats et non plus en heures. Dans une économie basée sur la connaissance, les mesures standardisées de productivité fondées sur le nombre d'heures effectuées deviendraient par conséquent moins pertinentes. Les outils de mesure de la productivité tiendront compte de la qualité de la production fournie plutôt que de la quantité délivrée. L'importance de la confiance mutuelle entre employeurs et salariés constituera l'une des clés de la réussite, mais il s'agira de trouver une solution viable pour mesurer la production et l'intégrer dans la structure d'une organisation. Reste à savoir où se situera la valeur, dans  un contexte ou l'on passera d'une économie manufacturière à une culture basée sur la connaissance où la valeur de créativité et l'innovation sera plus difficile à mesurer.

Les changements dans l'adoption des appareils

Le nombre et le type de machines et de systèmes d'exploitation est en constante augmentation et en perpétuelle mutation. Le choix des appareils et des systèmes d'exploitation deviendra de plus en plus une question de préférence personnelle et géographique, plutôt qu'un impératif technologique, étant donné que le passage au cloud computing présente un plus large panel de choix en matière d'accès au monde numérique. Le format des appareils va devenir secondaire, bien que néanmoins toujours important. Il en va de même pour le portail permettant l'accès à l'information. « On assiste de plus en plus à une consumérisation de l'IT », relève Alexis Oger. D'après lui,  les employés disposent chez eux d'outils et de systèmes d'information performants. Ils souhaitent accéder aux données critiques de l'entreprises et posséder des terminaux tout aussi efficaces dans leur entreprise. Car ils ont désormais pour habitude de mener de front vie professionnelle et vie personnelle,

Les risques de conflits intergénérationnels

Il y a davantage de transferts de connaissances intergénérationnels entre la génération numérique dite  Y (digital natives) et la génération précédente. La question est de savoir s'il y aura un  risque accru de conflit et de tensions entre collaborateurs selon les âges, le vécu, l'expérience, les connaissances et les différentes compétences.  « Les enfants du numérique appréhendent le monde d'une autre façon », considère le directeur marketing de Dell « Ils respectent la compétence mais pas l'autorité liée à la hiérarchie. L'entreprise devra donc veiller à faire la symbiose en entre les deux types profils, les jeunes et les moins jeunes, »

Valeurs contre règles

Il va devenir plus simple de savoir ce que font les employés, mais plus ardu de leur dire ce qu'il faut faire. Dans un tel contexte, les employeurs vont-ils recourir aux technologies de supervision intrusives pour surveiller en permanence leurs employés ? Et dans ce cas, cela risque-t-il d'accroître la méfiance de part et d'autre ? Sur ce point, il existe des divergences, avec d'un côté des entreprises libertaires, et de l'autre, des organisations qui prônent un encadrement plus rigide, estime Alexis Oger.

Les nombreuses casquettes du directeur informatique

La rapidité des avancées technologiques exige un nouveau profil de responsables informatiques, souples et intégrant de façon proactive les développements au sein de leur entreprise plutôt que de retarder voire de faire barrage à cette tendance de fond. Les employés aspirent de nos jours à davantage de satisfaction personnelle, d'autonomie et de souplesse. C'est pourquoi, les choix informatiques concernant le poste et les outils de travail pourraient être un des critères de séduction, d'embauche et de fidélisation des recrues. « La fonction du responsable informatique devra se rapprocher de celle des ressources humaines », insiste Alexis Oger. Le DSI devra s'assurer qu'il a les bons outils et les meilleurs technologies pour inciter les équipes à rester dans leur entreprise. »

Innovations à l'initiative des employés

Les logiciels métiers du futur seront adoptés et de plus en plus conçus par les employés plutôt que par l'exécutif ou encore le service informatique. On assistera à une amélioration des connexions réseaux des entreprises et à une décentralisation de ces dernières pour faciliter cette mutation au niveau de la hiérarchie. « Les équipes communiquent de plus en plus sur leurs projets au moyen de plates-formes communautaires, », conclut Alexis Ogier. Les clients s'en servent pour faire remonter leurs besoins, et les salariés pour faire connaître leurs idées, sans nécessiter l'intervention de leur hiérarchie. Ces outils ont simplifié les codes de fonctionnement dans les entreprises. »

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