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(01/02/2010 17:18:29)

Baromètre HiTechPros / CIO : La fin de l'année 2009 marquée par les bouleversements du marché

La rédaction : Quelles sont les grandes tendances de la demande en ressources humaines de ce quatrième trimestre 2009 ? HiTechPros : En cette fin d'année 2009, on retrouve dans les secteurs d'activités les plus demandeurs, le secteur des « Assurances » avec 18,2 % des demandes, ainsi que les secteurs des « Médias, communication, loisirs » et « Pharmacie » représentant 12,4 % des appels d'offres. « Systèmes d'exploitation Windows », la compétence émergente du troisième trimestre 2009, se fait détrôner sa place de leader des compétences techniques les plus recherchées des clients finaux par « Oracle » avec 11,14 %, suivi des compétences « SQL » représentant 9,33 % puis en troisième position « Business Objects » avec 7,51 %. Pour ce qui est des autres compétences techniques, elles se répartissent entre 0 et 5,70 % des demandes. Dans la catégorie des métiers les plus demandés, nous ne retrouvons pas le même ordre que pour le troisième trimestre 2009, le métier « Consultant » est à la première place avec 25 % des demandes, suivi du métier « Développeur » avec 17,86 %. Ensuite, viennent les « Chefs de projet » 17,35 %, puis pour finir les « Analystes » avec 8,16 %. La rédaction : Quelles évolutions constate-t-on depuis un an ? HiTechPros : Elles sont très nombreuses. Pour commencer, en terme de secteurs d'activités. On constate que le secteur « Assurances » a gagné au fil de l'année la 1ère place des secteurs d'activités demandeurs en compétences informatiques. Il connaît une augmentation au cours des quatre trimestres en passant de 4,1 % (T4 2008) à 18 % (T4 2009) atteignant même son apogée au deuxième trimestre 2009 avec 21,60 %. Le secteur « Banques et Etablissements Financiers » a su s'imposer au T3 2009 avec 15% des demandes, une surprise sachant qu'il représentait seulement 7,14 % des demandes au premier trimestre 2009 et 9,88 % au deuxième trimestre 2009. On remarque par ailleurs une chute des demandes du secteur « Commerce et Distribution», secteur pourtant souvent mis en avant comme le prouvent les excellents résultats enregistrés tout au long du 1er semestre 2009. En passant de 24,3 % à 10 % en un an, il quitte le trio de tête des secteurs les plus demandés. [[page]] La rédaction : Du coté des compétences techniques, beaucoup de variations sont à noter depuis un an ? HiTechPros : C'est ainsi que « MOA/MOE » perd environ 7 points en seulement un an, alors que la compétence « Oracle » en gagne environ 7. Et si la part de la demande « Systèmes Réseaux Sécurité » a été divisée par 5, d'un autre coté la catégorie « .net » a vu son résultat doublé, en effet elle passe de 2,4 % à 4,9 % au T4 2009. Enfin, en terme de métiers, l'analyse du quatrième trimestre 2009 par rapport au premier trimestre 2009 met en évidence plusieurs points. En premier lieu, Les métiers les plus demandés restent toujours ceux de « Chef de projet », « Consultant » ainsi que « Développeur » malgré la chute spectaculaire de ce dernier de 30,60 % à 17,86 %. A l'inverse, « Consultant » représente aujourd'hui 25 % des métiers demandés contre 13,11 % pour le début de l'année. Pour consulter toutes les données chiffrées de cette enquête, vous pouvez vous rendre sur le site de notre publication soeur CIO-Online.com . Vous trouverez la répartition des appels d'offres adressés à HiTechPros Staffing par des clients recherchant des compétences en fonction des secteurs d'activité, des compétences techniques et des métiers. (...)

(01/02/2010 16:47:36)

Forrester : les architectes français en pointe sur la transformation des entreprises

« Une nouvelle génération d'architectes est en train d'émerger, de plus en plus impliquée dans les objectifs stratégiques de l'entreprise. » Et les architectes français ont pris de l'avance sur ce terrain de la « business architecture » (ou architecture métier). Le constat tiré par Forrester, lors d'une table ronde organisée en fin de semaine dernière, est plutôt encourageant pour ce métier qui a souvent du mal à trouver ses marques, entre des équipes projet qui veulent pouvoir avancer comme elles le souhaitent, et des directions métier qui ne comprennent pas forcément leur rôle. Pour Henry Peyret, analyste chez Forrester, le modèle organisationnel des entreprises est en train d'évoluer, et les architectes sont appelés à devenir un rouage essentiel de cette évolution. Selon le cabinet, nous entrons dans l'ère du « smart computing », qui fait suite aux trois premières phases : informatique centralisée, informatique personnelle et informatique en réseau. Dans l'ère Smart computing, des flots de données sont produits par des capteurs, les événements sont filtrés et analysés en fonction de règles métier, déclenchant le cas échéant d'autres événements ou actions, et le tout est consigné à des fins d'audit. Cette nouvelle façon de faire circuler l'information impose une évolution des systèmes d'information, mais aussi de l'organisation des entreprises elles-mêmes. A condition de bien se positionner sur le créneau de la « business architecture », les architectes ont une belle carte à jouer, estime Henry Peyret. Néanmoins, prévient-il, il faudra qu'ils fassent connaître et accepter leur rôle. L'enquête annuelle Forrester sur l'architecture d'entreprise, réalisée en septembre-octobre dernier auprès de 416 informaticiens professionnels de grandes entreprises (et connaissant le domaine de l'architecture), montre un déficit de reconnaissance de la part des directions métier. En France, l'architecture d'entreprise serait quelque chose d'inconnu pour la moitié d'entre elles. Seulement 13% disent l'accepter et 13% lui apporter un support actif. En revanche, le soutien du management est manifeste : 56% des directions informatiques soutiendraient les architectes. Chez Bouygues Telecom, un budget pour nettoyer le SI Le rapport difficile avec les directions métier est probablement lié au rôle de gardien des standards que l'architecte peut endosser, lorsqu'il s'agit de faire en sorte qu'un projet s'inscrive dans l'orthodoxie des investissements déjà réalisés et des plateformes et technologies en place. Vincent Brenet, architecte en chef chez Bouygues Telecom, a apporté lors de la table ronde une réponse à ce problème : les architectes acceptent qu'il y ait des exceptions, afin de ne pas freiner les projets, mais disposent en contrepartie d'un budget pour procéder à un nettoyage régulier du système d'information. « En obtenant de la part de la direction générale un budget consacré à la simplification du SI, les architectes de Bouygues Telecom concourent à l'agilité requise par les directions métier. Le SI peut être considéré comme un actif de l'entreprise, dont la gestion patrimoniale par les architectes doit garantir la pérennité et l'alignement permanent avec les enjeux business et l'environnement concurrentiel. » Un budget pour aider les projets métier à respecter les standards architecturaux [[page]] Pour rendre viable cette gestion des exceptions, « il faut que les architectes soient plus transparents sur les points de synchronisation possibles », prévient Henry Peyret. Une partie du budget alloué par la direction générale peut également servir à co-financer les projets métier, afin que ces derniers se conforment précisément aux règles d'architecture et respectent les standards. « Le système d'information est un patrimoine, explique l'analyste. Et comme tel, il doit être entretenu. Sinon, tout tombe en ruines. » Et s'il est complexe d'obtenir un budget avec cette métaphore sur le patrimoine architectural, on peut aisément démontrer, selon Vincent Brenet et Henry Peyret, que la simplification s'inscrit dans une tendance au « Lean », déjà comprise et acceptée par les directions métier, et procure une plus grande agilité. Concilier les exigences des métiers et la viabilité à long terme du SI Ce rôle de conciliateur entre les exigences fluctuantes du métier et la nécessité de préserver la viabilité à long terme du SI est plus répandu en France que dans le reste du monde, révèle l'étude de Forrester. Probablement une conséquence de l'expérience acquise en France avec le concept d'urbanisme. Christophe Longépé, président du Clud Urba-EA, constate en effet que « les entreprises françaises deviennent vraiment matures en matière d'architecture d'entreprise. Désormais, les architectes, qui étaient surtout cantonnés à de l'architecture de projets, participent au pilotage de la transformation de l'entreprise, en rendant compte au management (DSI ou DG) ». Ces nouveaux architectes d'entreprise devront faire en sorte « non pas d'aligner le SI sur le métier, car ça signifierait qu'il est toujours en retard, mais plutôt de chercher à synchroniser les deux », explique Henry Peyret. « L'architecte d'entreprise aura un rôle clé, pour proposer, et éventuellement maîtriser les risques. » C'est en tout cas une belle voie de reconversion pour des gens qui ont des années de maison, et une vision à la fois technique et métier de leur entreprise. (...)

(01/02/2010 16:40:22)

Cisco souhaite imposer sa technologie TIP comme sésame de la vidéoconférence

A l'époque où Cisco a lancé son premier système de téléprésence haute définition avec la vidéoconférence à 1080p - c'était en 2006 et magistralement mise en scène dans la série 24 Heures - d'autres vendeurs proposaient déjà des plates-formes offrant des caractéristiques immersives très au point. Depuis, les offres du marché - chez Polycom ou plus récemment Vidyo - ont continué à se développer. Reste que, réaliser des systèmes multi-écrans travaillant ensemble peut être compliqué, du fait des nombreuses technologies mises en oeuvre, depuis l'ouverture de session jusqu'à la commutation qui permet d'afficher tour à tour les sites en fonction du conférencier qui prend la parole. Le protocole TIP de Cisco a été conçu pour normaliser ces processus et pour faire travailler ensemble les systèmes des différents fabricants sans besoin d'établir à chaque fois une nouvelle configuration. Cisco a annoncé qu'elle se proposait de céder sa licence TIP sans réclamer de royalties. Pour l'instant, seuls trois fournisseurs ont répondu à l'appel : LifeSize, le fabricant de systèmes de téléprésence et de vidéoconférence grand public; Radvision, un vendeur de solutions de conférences multipoints (MCU), et Tandberg, une société de vidéoconférence norvégienne avec laquelle Cisco a conclu un accord de rachat l'an dernier. Mais les grands rivaux de Cisco, à savoir Hewlett-Packard et Polycom, se tiennent en réserve. Garantir l'interopérabilité ou un meilleur fonctionnement du système ? Ira Weinstein, analyste chez Wainhouse Research, rappelle que, lorsque Cisco a introduit son système de téléprésence, l'entreprise a davantage favorisé ses propres produits réseaux pour garantir la meilleure qualité possible dans les salles de réunion que l'interopérabilité de son système. « Cisco, critiqué pour le manque de compatibilité de ses produits, a finalement changé son fusil d'épaule. » Selon Ira Weinstein, l'entreprise traite aujourd'hui la question de l'interopérabilité « en prenant le problème par les cornes » au lieu de considérer que c'est devenu un besoin du marché. Selon Wainhouse Research, le forcing pour assurer la compatibilité des systèmes arrive à au moment où de nombreuses entreprises ont déjà choisi leur équipements en matière de vidéoconférence. Ainsi, entre 2008 et 2009, le nombre de grands systèmes de téléprésence est passé de 1 150 à 1 475. Et l'analyste estime leur nombre à 4 225 en 2014. Alors que les recettes liées à la téléprésence ont augmenté d'environ 28% en 2009 pour atteindre 325 millions de dollars US, les recettes cumulées du vidéoconférencing ont augmenté d'à peine plus de 5%, atteignant 1,7 milliards de dollars. Cependant, le nombre de systèmes de vidéoconférence installés a augmenté de plus de 30%, dépassantr les 444 000 unités. Radvision, qui réalise des MultiConferencing Units (MCU) capables, dans une certaine mesure, de faire communiquer entre elles les plates-formes de fournisseurs différents, prévoit d'ajouter le TIP à ses plate-formes MCUs. Bob Romano, vice-président du marketing d'entreprise chez Radvision, estime qu'avec le TIP de Cisco, le système multi-écrans d'un fournisseur quelconque pourra être relié à un système de conférence Cisco. Pour lui, comme pour certains fournisseurs de systèmes, le TIP est la clé de l'interopérabilité parce qu'il offre la possibilité d'avoir une image de haute qualité sur trois écrans, « ce qui donne aux utilisateurs le sentiment de se trouver dans la même pièce ». Reste qu'un débit de 6 Mbit/s est toujours indispensable pour garantir un bon fonctionnement du système. [[page]] LifeSize, qui revend déjà, comme Cisco, les MCUs de Radvision sous sa propre marque, prévoit également d'implementer le TIP sur ses propres systèmes de vidéoconférence et de téléprésence « généralement moins chers que ceux de Cisco, » précise Matt Collier, vice-président senior en charge du développement chez LifeSize. Selon lui, le TIP rendra au entreprises le choix plus facile. Elles pourront installer quelques salles Cisco haut de gamme dans leurs principaux bureaux et mettre en place des équipements LifeSize ailleurs, indique t-il. « Aujourd'hui, il existe bien des systèmes permettant l'interopérabilité, mais ils ne permettent pas la participation de chacun à qualité égale, » précise Matt Collier. C'est le cas par exemple de la restitution d'image : souvent, avec un système tiers, la qualité est plutôt moins bonne. « Le TIP permettra d'équilibrer ces disparités, » affirme Matt Collier. Même si du côté de LifeSize, on souhaite voir l'interopérabilité entre tous les fournisseurs, Matt Collier pense que Cisco devra s'asseoir autour d'une table avec ses principaux rivaux pour s'entendre. «Personne n'a l'intention de mettre au panier les propriétés spécifiques de son de système pour adopter celles de l'autre ! » a t-il déclaré. Ainsi de Polycom, qui a rejeté l'offre de Cisco. Joe Sigrist, directeur général des solutions vidéo du groupe Polycom reconnaît qu'il y a encore du travail à faire en matière d'interopérabilité, mais revendique une normalisation par le biais d'organismes tels que l'ITU (International Telecommunication Union). "L'approche de Cisco ne vise pas à fournir un standard à l'industrie. Elle propose aux fournisseurs d'intégrer une technologie propriétaire utilisée pour l'essentiel dans les systèmes de téléprésence de Cisco », fait remarquer Joe Sigrist. Quand à Hewlett-Packard, le constructeur n'a pas pu être contacté pour obtenir son appréciation. Pour Ira Weinstein, de Wainhouse Research, il faudra du temps avant que cette question ne soit tranchée. «Dans l'avenir, il y aura sans doute des accords d'interopérabilité entre certains vendeurs. Il faut aussi s'attendre à ce que certains fournisseurs jouent un rôle majeur pour pousser dans un sens ou dans un autre, » estime t-il. Auparavant, au-delà de l'objectif de rendre compatible les systèmes de téléprésence concurrents, il reste, selon lui, à résoudre le défi de la connectivité des réseaux entre eux, notamment, celui posé par les firewalls, « pas encore très adaptés à ce type de trafic». (...)

(01/02/2010 14:57:31)

Trimestriels CA : le nouveau PDG souligne l'accent mis sur le cloud computing

Le tout nouveau PDG de CA, William McCracken, s'est déclaré satisfait du troisième trimestre fiscal de son groupe qui affiche un chiffre d'affaires de 1,128 Md$, en augmentation de 8% par rapport aux trois derniers mois de 2008. Le bénéfice net (Gaap) de l'éditeur américain a progressé de 24% à 257 M$ et la société a gagné un point sur sa marge opérationnelle (Gaap) qui s'élève à 31% du chiffre d'affaires. William McCracken a notamment rappelé que les tout derniers rachats de CA, NetQoS et Oblicore, ont été faits dans des secteurs (supervision de la performance réseau et gestion des SLA) qui lui permettent de renforcer ses offres de cloud computing. Au poste de PDG, il succède à John Swainson, qui avait annoncé son départ à la retraite en septembre dernier. Depuis cette date, il occupait déjà les fonctions de président exécutif de la société dont il a rejoint le conseil d'administration en 2005. Il avait auparavant passé 36 ans chez IBM. Sur son troisième trimestre, CA souligne la demande importante enregistrée sur sa gamme de produits « Mainframe 2.0 », ainsi dénommée pour marquer la volonté du fournisseur de simplifier l'administration des grands systèmes. Sur la période, la société dit avoir également répondu à une forte demande sur ses offres de gestion des identités et des accès sécurisés, sur sa gamme CA Wily de gestion de la performance applicative, ainsi que sur ses offres de gestion de projets fournies en ligne, CA Clarity. Pour l'ensemble de l'exercice 2010, la société prévoit de réaliser un chiffre d'affaires compris entre 4,3 et 4,4 Md$, soit une augmentation de 2 à 4% par rapport à l'exercice précédent. (...)

(01/02/2010 12:03:44)

4G, un dossier mal engagé sur le bureau de l'Arcep

( Source EuroTMT ) Le Très Haut Débit mobile est l'un des gros dossiers de l'Arcep et il n'est certainement pas le plus facile à régler. Vendredi 15 janvier, l'Autorité de Régulation des Télécoms a publié les réponses qu'elle a reçues dans le cadre de la consultation publique consacrée aux fréquences du dividende numérique (790-862 MHz) et de la bande des 2,6 GHz. Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'ampleur des problèmes soulevés par les acteurs va contraindre l'autorité de régulation des télécoms à un exercice périlleux pour arriver à contenter tout le monde. La consultation a été lancée le 5 mars 2009 et les réponses devaient être envoyées à l'Arcep avant le 15 juin. Elles ont donc été écrites avant l'attribution de la quatrième licence 3G à Free. Cela a obligé tous les acteurs à envisager deux cas : celui où un candidat obtiendrait cette licence, celui où il n'y aurait pas de nouvel entrant. Mais sur le fond du dossier, les deux scénarios se rejoignent sur trois points cruciaux : la date réelle de disponibilité des fréquences du dividende numérique, la maturité technologique du LTE (Long Term Evolution ou 4ème génération mobile) et le mode d'attribution des fréquences. Des fréquences toujours indisponibles pour la 4G L'enjeu est connu : à l'heure où l'Internet mobile au sens large est en plein décollage, les technologies 4G (LTE et WiMax) et les nouvelles fréquences doivent aussi permettre d'améliorer l'accès au très haut débit, notamment en zones rurales où installer de la fibre optique sera très coûteux. Cette construction ressemble en bien des points à l'histoire déjà racontée lors de l'arrivée de la 3G/UMTS. Un scénario finalement non concrétisé. L'arrivée de la 4G en campagne dépend de deux éléments clés : d'une part la disponibilité de fréquences basses permettant une réelle couverture nationale à moindre coût (la diffusion dans les basses fréquences nécessite moins de stations d'émission radio) et d'autre part, le saut technologique offert par la 4G. Premier problème, soulevé par France Télécom, la France n'a toujours pas finalisé son plan cible de l'audiovisuel numérique et la date de disponibilité des fréquences du dividende numérique reste inconnue. De plus, se pose le problème du brouillage des services audiovisuels par les télécoms mobiles aux frontières de la bande allouée aux opérateurs. Un élément que rappelle aussi Canal Plus qui demande que la zone tampon permettant de protéger l'audiovisuel soit prise sur les fréquences télécoms. Et c'est ce qui inquiète France Télécom qui n'exclut pas que cette neutralisation concerne les fréquences entre 790 et 795 MHz, et dans un scénario noir pouvant aller jusqu'à 801 MHz, réduisant ainsi d'autant la partie réellement disponible pour la téléphonie mobile. De plus, l'Arcep ne peut guère agir dans ce dossier qui relève de la compétence de l'Agence nationale des fréquences qui travaille avec TDF (gestionnaire de points hauts et de la diffusion radio) et le CSA (Conseil Supérieur de l'Audiovisuel). (illustration : une clé USB 4G développée par Samsung est commercialisée par TeliaSonera afin de se connecter aux réseaux 4G que cet opérateur a déployé à Stockholm et Oslo. [[page]] Deuxième problème : la réalité de la disponibilité des équipements 4G. Des réseaux WiMax sont déjà ouverts dans la bande des 2,6 GHz, mais le retrait sur cette technologie de la plupart des grands équipementiers télécoms (comme Alcatel-Lucent ou Nokia) a déstabilisé cette solution, supportée à bout de bras par Intel et Motorola. L'exemple désastreux en France de Bolloré Télécom n'incite pas à l'optimisme. La technologie LTE semble aujourd'hui gagnante. Mais France Télécom, qui n'a pas oublié les leçons de la bulle UMTS, rappelle qu'entre la standardisation d'une technologie et la disponibilité réelle des équipements il faut attendre quatre ans. Selon l'opérateur historique, il ne faut donc pas attendre un démarrage commercial avant 2012-2014. On note toutefois que l'opérateur mobile TeliaSonera a ouvert ses premières stations de base LTE à Stockholm (avec l'équipementier Ericsson) et à Oslo (avec le chinois Huawei). Les clients se voyant proposer des clés USB LTE à raccorder à leur PC portable. SFR reste très prudent sur son engagement 4G Reste aussi à définir le mode d'attribution des licences 4G. Chaque opérateur plaide pour un mode différent : attribution au fil de l'eau pour Bouygues Telecom, attribution favorisant les opérateurs déjà en place (France Télécom), attribution favorisant les nouveaux entrants (Bolloré Télécom)... Le sentiment qui prévaut à la lecture du dossier serait plutôt que l'attribution de ces fréquences (quel qu'en soit le mode) est impossible aujourd'hui, compte tenu des interrogations qui demeurent. L'Arcep a pourtant réaffirmé sa volonté de lancer la procédure d'attribution au cours du deuxième semestre de 2010. Habituellement, quand l'Arcep publie les réponses à une consultation publique, elle censure, à la demande des entreprises, les passages relevant du secret des affaires. Dans le cadre de la consultation organisée sur l'attribution des fréquences de la bande 800 MHz et 2,6 GHz, la plupart des opérateurs ont ainsi demandé des coupes, mais personne n'est allé aussi loin que ne l'a fait SFR. L'opérateur a expurgé son texte de tous les éléments pouvant laisser entendre qu'il pourrait être candidat pour obtenir des fréquences, au point qu'il ne reste que quelques banalités guère intéressantes. (...)

(01/02/2010 11:00:23)

Orange Business Services met fin à son offre X25 (MAJ)

Orange Business Services a annoncé que l'offre de service X25, créée en 1976, sera arrêtée techniquement le 30 septembre 2011. Elle ne sera plus commercialisée à compter du 31 juillet 2010. La transmission X25 est actuellement utilisée encore dans certains échanges EDI et par quelques banques pour leur monétique (la transmission entre leurs systèmes et les terminaux cartes bancaires de leurs clients). Cependant, l'utilisation du service est en forte décroissance. Les DSI gérant des terminaux de paiement doivent donc veiller à ce que ceux-ci utilisent bien une technologie IP ou bien prévoir un remplacement. Orange Business Services précise que ses clients directs du service X25 ont tous déjà été prévenus par plusieurs courriers. L'un des usages majeurs du réseau X25 était cependant le Minitel, via le service Télétel. Le sort de Télétel n'est pas encore décidé. Il n'est pas impossible de préserver le trafic X25 Télétel tout en arrêtant le service X25 en B2B. Mais France Télécom n'exclut pas non plus d'arrêter Télétel à la même date que le service X25 B2B. Le trafic Télétel est en baisse constante de 30% par an mais il reste à ce jour environ 3000 services actifs et un million de connexions par mois. 40% des connexions à des services Minitel sont professionnelles (vérification de situation des entreprises, réapprovisionnement des kiosques à journaux...), 25% sont qualifiées de « pratiques » (SNCF, annuaire...), 25% concernent la consultation des comptes bancaires et 10% les jeux et assimilé (voyance...). (...)

(01/02/2010 10:00:15)

LeMondeInformatique.fr recherche un chef des informations

Rattaché à la rédaction en chef, vous prendrez en charge les missions suivantes : - Participation à l'élaboration du contenu éditorial du site, - Sélection et répartition du traitement des sujets d'actualité entre les journalistes de la rédaction, - Supervision de la production d'actualités, - Suivi de la rédaction des Newsletters Pour occuper ce poste, vous êtes nécessairement passionné(e) par les nouvelles technologies, l'ingénierie du logiciel et l'écosystème informatique. Vous faites preuve d'autonomie, de réactivité, de rigueur et d'un grand sens des responsabilités dans votre travail. Vous disposez d'excellentes aptitudes rédactionnelles, et maîtrisez la langue anglaise (notamment technique). Vous avez impérativement déjà assumé des fonctions comparables (chef des informations ou rédacteur en chef adjoint) au sein d'une rédaction dédiée à l'univers des technologies de l'information/nouvelles technologies (pendant 3 à 5 ans minimum). Votre expérience de l'encadrement vous permet d'établir un relais avec votre équipe, et de seconder le rédacteur en chef dans les missions qu'il vous confie. Ce poste est à pourvoir à Puteaux (92), et comprend des déplacements occasionnels en France ou à l'étranger. Les fonctions de chef des informations sont éligibles à la Carte de presse, et aux avantages associés. Salaire à négocier selon profil. Merci d'adresser vos candidatures par mail incluant CV, lettre, prétentions et idéalement références) à l'adresse suivante : sleblal@lemondeinfomatique.fr (...)

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