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Poste de travail
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(31/03/2010 14:52:06)
Acrobat.com avance ses pions dans le collaboratif
Depuis quelques temps, Adobe explore le potentiel des web services. Après la génération de PDF en ligne, la conférence web, c'est au tour de la création d'espaces de travail de trouver sa place dans l'écosystème Acrobat.com. Adobe Workspaces permet aux membres de stocker et d'organiser le contenu d'un projet en ligne, le partager et gérer facilement les accès aux autres membres, évitant ainsi une mise à jour continuelle par e-mail. Le travail collaboratif en ligne repose sur des solutions Adobe comme Buzzword (traitement de texte), Presentation Labs (présentation) et Tables Beta (tableur). Comme tous les services Acrobat.com, Workspaces est construite sur la plateforme Flash et est opérée par le biais d'un navigateur web. On notera qu'à travers l'application Acrobat.com Mobile de scanR, les collaborateurs nomades peuvent accéder aux applications en ligne depuis leur smartphone.
Sur le plan tarifaire, la création d'un espace de travail est gratuite. L'offre « basic » coûte 15 dollars et comprend 20 espaces en ligne, des conférences web à 5, la conversion PDF illimitée. Pour la version « Plus », le nombre d'espaces est illimitée et jusqu'à 20 participants aux conférences web. Petit détail, pour souscrire à ces deux offres premium, il est nécessaire de résider en Amérique du Nord et d'avoir une adresse valide.
(...)(30/03/2010 20:10:04)Ne dites plus newsletter mais infolettre...
"Lancé en début d'année par le secrétariat d'Etat à la Coopération et à la Francophonie, le concours Francomot a proposé aux étudiants et aux élèves d'envoyer des traductions innovantes pour cinq anglicismes régulièrement employés en France ces dernières années. C'est ainsi que "buzz", traduit par le Commission de terminologie par "bourdonnement", devient "ramdam", un terme lui-même dérivé de l'arabe (ndlr. ramdam vient de "ramadan", mois sacré des musulmans, qui, pour la colonisation française, était une fête synonyme de vacarme et de tapage nocturne). "Bruip", "échoweb", "réseaunance" ou encore "actuphène" faisaient partie des autres propositions.
Pour "tuning", c'est le terme de "bolidage", proposé par un étudiant en journalisme de Lyon, qui a été retenu. C'est sûr, le mot va être très très utilisé en banlieue. Autres propositions non sélectionnées : "autodéco", "automotif", persauto" ou "revoiturage". "Chat", qui désigne un système de messagerie instantanée sur Internet, devient "éblabla" ou "tchatche". Le jury, composé entre autres des artistes MC Solaar et Sapho, a en effet retenu deux mots ex aequo. Ils n'ont par retenu "claverbiage", "cybercommérage" ou "papotage". Enfin, "newsletter" (lettre d'information électronique) et "talk" (émission-débat) deviennent respectivement "infolettre" et "débat". Les candidats avaient également proposé "jourriel" ou "niouzlettre" pour newsletter, et "débatel" ou "parlage" pour talk.
Et comme à chaque nouvelle livraison de mots, il reste à savoir si ces termes parviendront à s'imposer dans les conversations et les médias. Si baladeur a bien réussi à passer dans le langage courant, il n'en va pas vraiment de même pour pourriel (spam) ou fureteur (browser).
Office mobile : Microsoft choisit la prudence
Office Web Apps, la suite bureautique pour Internet de Microsoft, intégrée à la dernière suite bureautique Office 2010 - annoncée pour le 12 mai en version entreprise et courant juin pour le grand public - comprend des versions web gratuites de Word, d'Excel et de PowerPoint. Telle est la parade de Microsoft à l'arrivée massive sur le marché d'outils de productivité signés Google et autres. « Nous devons être les leaders. Nous devons être ceux qui prennent les décisions difficiles, diriger le jeu et amener le marché vers nos produits,» a déclaré Stephen Elop, président de la division Business de Microsoft dans une interview. Car pour l'instant, en matière d'outils de productivité en ligne, Microsoft est plutôt suiveur que meneur.
Une étude datant de 2009, réalisée par le cabinet IDC, fait état d'une utilisation croissante de Google Docs. Elle précise aussi que 20 % des personnes interrogées affirment que la suite de Google est largement utilisée au sein de leur entreprise. Une étude similaire remontant à 2007, montre que Google Docs était à l'époque largement utilisée par 6% des entreprises. Mais Google, arrivé parmi les derniers sur le marché, de plus avec une suite de productivité en ligne maison, n'avait pas fait de tort à Microsoft. Deux ans plus tard, l'étude IDC 2009 montre que l'utilisation croissante de Google Docs dans les entreprises n'a pas eu d'effet négatif sur les parts de marché de Microsoft Office, suggérant que les applications de bureautique sur Internet sont des compléments plutôt que des substituts des suites de productivité classique, du moins pour l'instant.
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Mais le rôle des applications de productivité en ligne pourrait changer à mesure que les entreprises se familiarisent avec leur usage et être utilisées en lieu et place des logiciels de bureau. Décrivant les effets du «cloud computing» - un terme fourre-tout employé pour désigner des services de calcul hébergés et offerts via Internet - sur le marché de l'informatique d'entreprise, Stephen Elop les qualifie de modèle de «rupture constructive. » Selon lui, Microsoft a une marge de manoeuvre étroite quand elle réfléchit à la manière dont les applications sont déployées et utilisées. «Quand je pense à ces transformations, je dois le faire d'une façon qui tienne compte et qui permette aux 500 millions de clients de Microsoft Office de nous suivre. Il faut s'interroger sur le nombre de personnes, leur lieu de travail, comment elles utilisent ce produit quotidiennement et avec quelle fréquence,» a expliqué Stephen Elop.
La large base d'utilisateurs d'Office représente incontestablement une source essentielle de revenus pour Microsoft. En 2009, les ventes d'Office ont dépassé 17 milliards de dollars, soit près de 30 pour cent des recettes globales de l'entreprise. Par conséquent, Microsoft veut être sûr que les nouvelles versions de Microsoft Office disponibles en ligne ou pouvant être utilisées depuis des téléphones portables ne remettent pas en cause ces bénéfices. «La nécessité d'une telle expérience, doit, sans aucun doute, être au moins, du même niveau que tout ce que les gens connaissent déjà, » a déclaré Stephen Elop. Dans la manière dont Microsoft voit évoluer les applications de productivité, les utilisateurs pourront modifier et déplacer des documents entre leurs ordinateurs personnels, Internet et des dispositifs mobiles, sans rien perdre de la mise en forme ou de la structure des documents.
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« La meilleure combinaison possible sera celle qui permet une expérience transparente entre le PC, le téléphone portable, et le navigateur internet, » a déclaré Stephen Elop. « Les versions mobiles de Microsoft Office pour téléphones tournant sous Windows seront disponibles un peu plus tard cette année, ainsi que pour les smartphones Nokia tournant sous Symbian, » a t-il indiqué. Il a même prédit que, dans les années à venir, 200 à 300 millions de mobiles Nokia seront livrés avec une version d'Office mobile.
Pour l'instant, Microsoft n'a pas de plans pour proposer des versions mobiles de Microsoft Office pour les BlackBerry de Rim ou pour l'iPhone d'Apple. Microsoft n'a pas non plus l'intention de développer une version d'Office pour le système d'exploitation MeeGo, une combinaison des systèmes d'exploitation Maemo de Nokia et Moblin d'Intel. « Nous réfléchissons sérieusement à la stratégie à mener en fonction des appareils, et à quel moment la mettre en oeuvre, parce que nos options sont limitées, » a déclaré Stephen Elop. «A mesure que nous avançons, nous considérerons aussi d'autres environnements. Mais nous savons, sans ambiguïté, que nous devons examiner chaque plate-forme. Nos clients nous l'indiquent et l'attendent de nous, » a t-il conclu.
(...)(29/03/2010 11:48:38)La carte réseau, nouvelle entrée pour les pirates
Un chercheur indépendant sur la sécurité, Arrogo Triulzi, a dévoilé ce genre d'attaque à la conférence CanSecWest Security. Il dénomme cette technique le Jedi Packet Trick. Pour l'essentiel, ce code malveillant permet d'installer un réseau privé virtuel clandestin à l'intérieur du firewall pour attaquer le firmware de la carte réseau de la victime en utilisant également la mémoire du circuit graphique.
S'appuyant sur le mécanisme de diagnostic à distance peu connu présent dans certaines cartes de Broadcom, Triuzli a développé un moyen d'installer le firmware malveillant qui donne instruction aux paquets de transiter sur une autre carte, sans blocage du système d'exploitation. « Vous dupez l'OS en lui montrant que les paquets circulent entre deux cartes qui n'existent pas ». Le chercheur s'est refusé à dire avec quelle carte, il a réussi cette attaque, mais il a essayé sur deux cartes similaires, depuis 4 ans.
Cumuler Ethernet et mémoire graphique
Concrètement, il envoie des paquets spécifiques au firewall du réseau, lesquels ouvrent la carte réseau cible. Après la réception des paquets de retour, il installe le firmware malveillant sur le circuit mémoire graphique de l'ordinateur, en créant ainsi un tunnel d'accès protégé à l'intérieur du réseau. En ne pouvant pas utiliser la mémoire limitée de la carte réseau, le chercheur se repose sur la puce graphique qui dispose, elle, de beaucoup plus de mémoire. Deux autres chercheurs français provenant l'agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI), Yves-Alexis Perez et Loic Duflot, ont développé une attaque qui exploite une erreur dans la gestion à distance des cartes Broadcom NetXterme. Ce dernier a travaillé avec les deux ingénieurs pour résoudre le problème.
Ces annonces montrent que des formes d'attaques originales apparaissent et qu'elles peuvent se jouer des traditionnelles méthodes de détection, explique Colin Ames, ingénieur au laboratoire de recherche Attack à Santa Fe. « Cette chose est un truc effrayant, car elle fonctionne sur les petits éléments de l'ordinateur ». Le français Loic Duflot stigmatise les fabricants de matériels sur les questions de sécurité, spécialement ceux qui développent des firmwares comme l'Intel Active Management Techonology et Intelligent Plateforme Management Interface. « Aujourd'hui, le matériel supporte beaucoup trop de logiciel embarqué, avec les risques que cela comporte ». Pour étoffer ce propos, un post du blog Orange Business Services, montre que les constructeurs de cartes réseaux ont intégré un moyen de mettre à jour leur produit via le port Ethernet, sans avoir besoin des autorisations requis habituellement.
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