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(07/11/2008 17:48:20)
Sun et IBM lancent un Toolkit pour ODF
Sun et IBM ont annoncé ODF Toolkit Union, un projet Open Source destiné à faciliter l'usage d'ODF (Open Document Format). Pour commencer, c'est Sun qui proposera une première contribution sous forme de code pour une API (interface de programmation). Celle-ci permettra aux développeurs de travailler avec des fichiers ODF sans forcément connaître les détails des spécifications techniques. Une partie de ce code servira à vérifier certains éléments de conformité des documents ODF. L'ensemble des outils du Toolkit, des plus simples jusqu'au plus sophistiqués, sont répartis dans deux sous-groupes, un pour Java et l'autre pour .Net. IBM devrait lui-aussi rapidement annoncer sa propre contribution. Les développeurs peuvent héberger gratuitement leurs propres bibliothèques ODF dans la boîte à outils pour se joindre aux projets existants et collaborer avec d'autres développeurs. L'annonce conjointe faite par Sun et IBM suit le lancement l'an dernier d'un projet de Toolkit ODF sur le site OpenOffice.org. L'ODF Toolkit Union est, lui, hébergé à une adresse distincte. « Nous allons faire un appel à contribution à d'autres personnes, confirme Terri Molini, porte-parole de Sun. Nous sommes prêts à accueillir tout le monde, y compris Microsoft. Notre objectif est bien celui-là : porter la bonne parole. » Elle précise que Sun a déjà parlé avec d'autres entreprises mais ne pourra en dévoiler les noms avant quelques semaines. « Retirer le support d'ODF des seules mains de Sun » [[page]]Stephen O'Grady, analyste au cabinet Redmonk, rappelle : « Par nature, les contenus d'un document ODF peuvent être facilement décomposés et analysés via une application idoine. L'ODF Toolkit Union, en proposant des bibliothèques ODF, devrait encore faciliter le travail avec le standard. » Mais certains observateurs font une tout autre analyse et voit une autre dynamique derrière l'initiative conjointe d'IBM et Sun. « L'ODF Toolkit Union pourrait aussi cacher une tentative de retirer le support d'ODF des seules mains de Sun qui supervise OpenOffice.org, estime ainsi Jay Lyman, analyste pour le 451 Group. IBM fait partie de ceux qui veulent supporter OpenOffice et ODF, mais ne veulent pas forcément que les deux soient liés. Ceux qui soutiennent cette nouvelle initiative cherchent à élargir la communauté de développement et de support d'ODF en parallèle des communautés OpenOffice.org qui existent. » IBM a aussi profité de l'annonce pour préciser que les prochaines générations de sa suite bureautique gratuite Symphony serait entièrement développée sur la base d'ODF 1.2 et du code d'OpenOffice 3.0. (...)
(06/11/2008 16:16:37)Une version MacOS et le support d'OpenOffice 3.0 bientôt dans IBM Symphony
En attendant d'intégrer le code de la version 3.0 d'OpenOffice dans sa suite bureautique Open Source Symphony, IBM procède à deux annonces mineures. D'une part, le support de la distribution Linux d'Ubuntu (qui s'ajoute donc à celui de Red Hat et de Suse Linux, de Novell) et, d'autre part, la mise à disposition de Symphony sur MacOS X. Quoique officiellement réalisé à "la demande de la communauté des utilisateurs de Symphony", ce portage ne fait qu'emboîter le pas à celui d'OpenOffice dans cet environnement. A peine lancée, la version 3.0 d'OpenOffice connaît un succès notable auquel sa compatibilité avec Microsoft Office 2007 ne doit pas être étrangère. IBM revendique pour Symphony près de trois millions de téléchargements en 28 langues et 100 000 utilisateurs payants depuis son lancement il y a un an environ. Ce chiffre est à rapprocher des 550 millions de licences Office affichées par Microsoft. (...)
(05/11/2008 16:14:29)Avec sa messagerie et son groupware libre, Open-Xchange lève 9 M$
C'est en pleine crise économique qu'Open-Xchange, un des derniers logiciels libres de travail en groupe (groupware) restant indépendant, est parvenu à collecter 9 M$ auprès d'investisseurs allemands pour son deuxième tour de table. Le premier, qui remonte à 2006, avait permis de lever 8,8 M$. Proposé en licence libre à partir de 2004, Open-Xchange Gmbh est né en Allemagne et a commencé ses débuts commerciaux associé à Suse Linux dans un package baptisé SLOX. En France, plusieurs intégrateurs (dont Hermitage Solutions et Solinux) en proposent une version commerciale. Open-Xchange, qui se pose en concurrent de Microsoft Exchange et de Sharepoint, revendique 3 500 clients (et des partenariats avec les hébergeurs OVH et 1&1 en France) et affirme avoir multiplié par quatre en douze mois le nombre de boîtes de courriels actives, pour atteindre 8,4 millions. Open-Xchange commercialise depuis 2007 une version hébergée par ses soins. La société a annoncé une nouvelle version en septembre dernier. En octobre, elle a lancé une "appliance logicielle" à destination des PME. Autour d'Open-Xchange, les rangs des éditeurs libres de logiciels de serveur de courriels et de travail en groupe se sont nettement éclaircis. Scalix a été racheté par Xandros, Zimbra par Yahoo, et Postpath par Cisco. (...)
(05/11/2008 09:09:51)Elections américaines : l'utilisateur de Blackberry le plus célèbre du monde l'emporte
Du point de vue de la société de l'information, l'élection de Barack Obama au poste de 44e président des Etats-Unis d'Amérique représente une certaine victoire. Le candidat démocrate est en effet crédité d'être un utilisateur patenté des moyens modernes de technologies de l'information et de la communication. On le dit inséparable de son Blackberry, à l'aise avec les ordinateurs, et son équipe a réussi à mobiliser des soutiens partout dans le pays grâce à Internet. Sans oublier que le patron de Google, Eric Schmidt, était un de ses conseillers économiques durant la campagne électorale. Le candidat Obama avait promis plus de moyens à la FTC pour lutter contre le spam et le phishing Son opinion sur le secteur des NTIC est quant à elle exposée dans la section Technology de son site BarackObama.com. Les trois points mis en avant concernent la neutralité d'Internet, l'accès des Américains au haut débit et la protection des entreprises et des chercheurs opérant sur ce secteur. Le prochain président des Etats-Unis (qui prendra ses fonctions en janvier) voudrait par ailleurs que les agences de régulation trouvent « des façons plus intelligentes, plus efficaces et plus imaginatives » d'utiliser les spectres de fréquences radio qu'elles gèrent, que l'agence de régulation du commerce (FTC, Federal trade commission) édicte des règles plus strictes en matière d'utilisation des données personnelles et combatte davantage le pollupostage (spam), le hameçonnage (phishing) et autres cybercrimes (ses moyens seraient alors réévalués). Barack Obama envisage aussi de supprimer les allègements fiscaux aux entreprises externalisant leurs emplois hors des Etats-Unis. Le nombre de ses partisans sur Facebook avoisine les deux millions et demi. Le site de campagne, myBarackObama.com, aurait de son côté attiré plus d'un million et demi d'inscrits, et suscité 600 M$ de dons. (...)
(04/11/2008 12:26:48)La start-up Ashelvea crée un PC biodégradable
La société Ashelvea est née fin 2007 à Graulhet, dans le Tarn, sur une idée très green IT. La jeune pousse propose des PC qui sont non seulement conçus avec des plastiques biodégradables et des composants recyclables, mais qui sont aussi destinés à être commercialisés dans une démarche complète de développement durable. Un plastique 100% biodégradable « A l'origine, nous avons contacté un grand constructeur du marché que nous souhaitions associer à notre projet, mais il a décliné notre proposition. Nous avons donc décidé de lancer notre propre marque, Evolutis, » raconte Hugo Sossah, co-fondateur et co-gérant d'Ashelvea avec Valentin Pineau. Concrètement, plus de six mois ont été nécessaires pour concevoir et réaliser ce premier PC vert. Son caractère innovant réside tout d'abord dans la matière bio plastique 100 % biodégradable, utilisée pour la fabrication des coques, et qui n'avait encore jamais fait l'objet d'application similaire dans le secteur informatique. Ni substances toxiques, ni déchets chimiques [[page]] D'autre part, les configurations Evolutis sont équipées de composants « éco-label », conformes la directive ROHS, qui ne contiennent aucune substance toxique dangereuse (plomb, cadmium, mercure...) et ne produisent donc pas de déchets chimiques et sont moins gourmands en énergie. Dans le même souci d'économie, Ashelvea fabrique exclusivement ses PC à la carte (dans un délai de deux à trois semaines), pour qu'ils soient parfaitement dimensionnés à l'utilisation. « Nous nous inscrivons dans une démarche environnementale globale qui couvre tout le cycle de vie du produit, depuis sa conception et sa fabrication jusqu'à son recyclage et à la valorisation de ses déchets, explique Hugo Sossah. A cette fin, nous sommes en train de tisser notre réseau de partenaires pour l'assemblage des machines et la distribution, sachant que les produits Ashelvea sont livrés sans emballage dans des caisses de transport rigides réutilisables. Nous avons également pris contact avec le broker toulousain Bis Repetita spécialisé dans la dépollution et le recyclage des équipements informatiques ». Des matériels vendus entre 650 et 1000 € avec rétrocession ou location Dotées d'une unité centrale avec une carte mère Intel, d'un écran 17'', d'un clavier et d'une souris optique sans fil, les configurations Evolutis sont proposées aux entreprises et aux collectivités dans une fourchette de prix comprise entre 650 et 1 000 €, dans le cadre d'une formule de vente avec rétrocession du matériel ou de location. Ainsi, après un premier cycle d'utilisation professionnelle de trois ans, les PC sont remis à niveau et entament une seconde vie au sein d'associations à vocation sociale ou d'insertion qui peuvent ainsi s'équiper pour un abonnement modique de 8 € par mois. En fin de vie, soit au-delà de cinq ans, Ashelvea boucle la boucle et confie ses équipements aux filières de recyclage et valorisation. (...)
(04/11/2008 10:37:31)Fujitsu bientôt propriétaire à 100% de Fujitsu-Siemens
Le divorce entre Fujitsu et Siemens est prononcé. Pas loin de 10 ans après s'être associés dans Fujitsu-Siemens, les deux industriels ont convenu de se séparer, le Japonais acceptant de payer environ 450 M€ à l'Allemand pour racheter sa part de 50% dans la co-entreprise. La décision sera effective au 1er avril prochain, date à laquelle le constructeur européen deviendra une filiale à 100% de Fujitsu. Cette décision intervient avec quelques mois d'avance sur le calendrier : scellé en 1999, le partenariat entre Fujitsu et Siemens devait arriver à son terme en octobre 2009. Le patron de la co-entreprise, Bernd Bischoff, a toutefois d'ores et déjà « démissionné pour des raisons personnelles ». Il sera remplacé dans l'immédiat par le directeur financier. Il semble que Bernd Bischoff se soit opposé aux plans de restructuration avancés par Fujitsu. Si ce dernier gagne ainsi une base solide pour opérer sur le marché européens des serveurs au moment où les ventes de ces matériels reculent au Japon, il est possible que la division PC soit revendue après la transaction. Une occasion que pourrait saisir Lenovo qui s'était fait souffler le fabricant européen de PC Packard Bell par Acer. Fujitsu-Siemens a clos sa dernière année fiscale sur un chiffre d'affaires de 6,6 Md€, en baisse de 4,9%, « qui reflète des changements de la stratégie de l'entreprise et d'un contexte commercial difficile ». (...)
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