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(28/02/2011 15:59:55)
Google canalise les utilisateurs vers la bureautique dans le cloud
Avec la volonté d'attirer davantage d'entreprises vers ses logiciels bureautiques en ligne, Google a fait coup sur coup deux annonces la semaine dernière. La première, déjà évoquée, concerne l'ajout du plug-in « Cloud Connect pour Microsoft Office ». Téléchargeable pour Office 2003, 2007 et 2010 sous Windows, celui-ci permet à des utilisateurs de travailler simultanément sur un même document Word, PowerPoint ou Excel en venant s'insérer comme une barre de menu en haut de l'interface du logiciel. Avant d'être proposé à tous, le plug-in aurait été déjà testé avec des clients des Google Apps. A partir d'une URL commune communiquée aux différents utilisateurs, il apporte des capacités de collaboration simultanée entre utilisateurs des logiciels Office, fournit l'historique des corrections et la synchronisation via le cloud.
Pour l'instant, le plug-in n'est pas disponible pour la version Macintosh d'Office, celle-ci ne proposant pas d'API ouvertes.
La société de Larry Page et Sergey Brin a par ailleurs lancé Appsperience, un galop d'essai de 90 jours de ses logiciels Google Apps pour les entreprises. Cette offre couvre l'accès à Docs, Sites et Cloud Connect, ainsi que l'assistance d'experts de Google pour améliorer la productivité des utilisateurs en mode collaboratif, sans se préoccuper des versions de documents, des droits d'accès et des pièces jointes. Les entreprises testant les Apps pourront également s'appuyer sur le nouveau tableau de bord qui renseigne sur la façon dont les outils sont utilisés : nombres de documents créés, partagés et modifiés sur différentes périodes (jour, semaine, mois...) par catégories (tableaux, formulaires, présentations...)...
Google Collaboration Dashboard (cliquer ici pour agrandir l'image)
Faciliter la transition du desktop au cloud
« L'attraction vers le cloud s'accélère. L'offre Google Apps pour les entreprises tourne autour des utilisateurs et constitue par nature une plateforme de collaboration », souligne Anil Sabharwal, responsable produit des Google Apps, considérant que, par nature, les produits qui l'exploitent ont un caractère social. Interrogé par nos confrères de CIO Australie, il explique les raisons qui ont conduit Google à proposer Cloud Connect pour Office. Principalement, il s'agit de constituer un pont qui pourrait aider les utilisateurs de logiciels desktops à passer vers les applications disponibles dans le cloud. « Même si cette transformation radicale se produit, elle va prendre du temps, reconnaît Anil Sabharwal. Nous travaillons sur la façon de la faciliter la transition du desktop au cloud. »
De nombreuses entreprises utilisent déjà Sharepoint, de Microsoft, comme un outil de collaboration, mais le responsable des Google Apps estime que nombre d'entre elles doivent évoluer vers la version 2010 de Sharepoint pour profiter de l'essentiel des fonctionnalités. « Il faut réarchitecturer en 64 bits et utiliser Office 2010, ce que l'on ne trouve pas encore dans de nombreuses entreprises. Ce que nous disons à celles qui exploitent toujours [Office 2007] ou 2003, c'est-à-dire 99% de celles avec lesquelles nous parlons, c'est « voici une opportunité d'évoluer vers un environnement plus social, mais nous reconnaissons qu'il s'agit d'un pont ». Et nous voulons procurer aux utilisateurs d'Office, en particulier les utilisateurs avancés, une façon d'entrer graduellement dans la plateforme ».
Appsperience, une offre pas tout à fait gratuite
Google a régulièrement ajouté des fonctionnalités à ses Apps, y compris des outils de traduction et un mode de vérification en deux étapes pour s'y connecter (les utilisateurs téléchargent une application sur leur smartphone qui génère une clé pour apporter un niveau supplémentaire de sécurité).
Bien que l'offre Appsperience soit gratuite, les entreprises doivent tout de même payer une redevance pour l'intégration de la suite par les partenaires de Google. Celles qui ont moins de 500 utilisateurs débourseront 7 000 dollars, au-delà, le coût tourne autour de 15 000 dollars. Les partenaires peuvent adapter le prix au cas par cas en fonction de la complexité du projet et des législations sociales propres à chaque pays.
Illustration : Collaboration Dashboard
Intel crée des API pour permettre aux clouds de s'adapter au poste de travail
Intel veut rendre le cloud computing un peu plus intelligent et a développé pour cela des technologies qui permettent aux applications et aux services Internet d'en savoir plus sur le terminal qui y accède, que ce soit un PC, une tablette tactile ou un smartphone. Cela afin d'adapter les services en conséquence. Rien de nouveau en apparence : les serveurs d'applications adaptent déjà le contenu en fonction de l'appareil connecté, ne serait-ce que pour qu'il s'affiche correctement sur l'écran d'un smartphone, par exemple. Mais Intel veut aller plus loin et fournir des informations détaillées sur le type de processeur, la bande passante disponible, et même l'autonomie de batterie.
Cela pourrait permettre à des sites web et à des annonceurs de recourir plus largement à un contenu plus riche, comme la vidéo haute définition, au lieu d'avoir à se conformer à un « plus petit dénominateur commun. » Ils pourraient, par exemple, réserver une version de leur site aux clients connectés via un réseau WiFi haut débit, et une simple page web à des clients se connectant via un réseau mobile. Cela pourrait également profiter aux sites d'e-commerce. Ainsi, Amazon.com pourrait prévenir un client en train d'effectuer des achats en ligne que la procédure pourrait être interrompue à cause de la faible puissance de sa batterie et lui conseiller soit de terminer rapidement son achat, soit indiquer que le panier sera conservé uniquement si le client se déconnecte et se reconnecte plus tard.
Des puces ARM non supportées
La technologie n'est pas compliquée. Intel a livré les versions bêta de ses API (interfaces de programmation d'application) permettant de collecter les données qui renseignent sur le processeur d'un appareil, la bande passante disponible et la durée de vie de la batterie. « Les développeurs web peuvent utiliser ces API en ajoutant de simples scripts Java dans leurs applications, » a indiqué Daniel Chang, directeur des alliances stratégiques chez NetSuite, l'entreprise qui pilote la technologie. Celle-ci est surtout connue pour son application de gestion de la relation client (CRM) en ligne, et parce qu'elle héberge les sites d'e-commerce d'environ 2 000 entreprises sur le web. « Une demi-douzaine de ces magasins en ligne, essentiellement des sites qui veulent offrir du contenu riche, de la vidéo haute définition en particulier, testent actuellement ces API, » a ajouté Daniel Chang. Gproxy, une entreprise de design Web et d'hébergement située à Miami, fait aussi partie de ce programme pilote. « La technologie existe déjà, il ne reste plus qu'à l'adopter, » a déclaré le directeur de NetSuite.
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Pour Intel, l'un des défis est d'amener les principaux navigateurs web à implémenter ses API. Le fondeur a indiqué être en pourparlers avec « un grand nombre » de prestataires de services, de fournisseurs de logiciels et de fabricants de PC afin qu'ils supportent sa technologie, sans dire encore de qui il s'agissait. En attendant, les sites d'e-commerce qui ont commencé à tester les API doivent demander aux utilisateurs finaux de télécharger un plug-in pour leur navigateur. Intel affirme que l'API processeur devrait fonctionner avec les périphériques à base de puces x86 d'autres fondeurs. « Pour l'instant, cette API n'a pas été testée avec des processeurs non-Intel, mais celle-ci utilise l'ID de la CPU et la ligne de code indiquant la marque du processeur pour déterminer son type. Ce sont des jeux d'instructions x86 standards, » a déclaré Greg Boitano, directeur du marketing de la division Business Client Platform d'Intel. « Cela n'est pas réservé à un fondeur ou un autre. Cela dépend davantage de la valeur que l'on fait passer par le biais de cette puce, » indique-t-il. Toutefois, l'API processeur ne fonctionne pas avec des puces ARM, au moins dans sa version actuelle, ce qui élimine la plupart des smartphones et des tablettes tactiles du marché.
Deuxième axe : améliorer la sécurité
En plus de vouloir rendre l'Internet plus intelligent, Intel espère que son projet va doper la demande pour ses puces. L'entreprise ajoute régulièrement de nouveaux éléments de sécurité et de nouvelles fonctions de gestion à ses puces, et en apportant des moyens supplémentaires pour en tirer parti, Intel veut donner aux clients plus de raisons de choisir ses processeurs plutôt que ceux de ses concurrents. « Ils peuvent dire aux clients que, en choisissant Intel, ils pourront utiliser ces API, et profiter de la sécurité intégrée, » a déclaré Daniel Chang. Greg Boitano, n'a pas parlé de calendrier précis en matière d'API supplémentaire, mais il a laissé entendre qu'une API de sécurité pourrait être en développement. Par exemple, une application peut être en mesure de détecter si un processeur dispose de la technologie Trusted Execution Technology (TXT) d'Intel, qui permet de se protéger contre les « root kits » (kits de démarrage) malveillants. « Par exemple, vous êtes sur le terrain, et vous voulez accéder, via un PC, à une application hébergée dans un datacenter. À l'aide d'un ping, l'application peut déterminer si TXT est actif sur votre matériel, et si vous êtes autorisé à télécharger des données sécurisées, » explique-t-il. La prochaine version du processeur vPro d'Intel, destiné aux utilisateurs professionnels, devrait inclure une technologie d'authentification à deux niveaux, et l'acquisition de McAfee devrait permettre à Intel d'intégrer dans ses puces des technologies de sécurité les plus sophistiquées. Le fondeur espère également que les fabricants de PC vont utiliser ses API comme moyen de différencier leurs produits. Par exemple, Dell, qui travaille également avec Intel, pourrait être en mesure d'utiliser l'API de sécurité pour offrir à ses clients un système totalement sécurisé pour fournir des applications et des données aux employés nomades. « N'importe qui pourrait choisir ce genre de solution pour disposer d'un avantage concurrentiel, » a ajouté Greg Boitano.
Depuis l'annonce faite en octobre dernier, Intel n'a pas dit grand-chose de son projet de « cloud adapté au client ». Selon Rick Echevarria, directeur général de la division Business Client Platforms d'Intel, qui s'est exprimé lors d'une conférence organisée par Dell à San Francisco ce mois-ci, « les clients en entendront davantage parler au cours des trimestres à venir. » En fait, le mois prochain, Intel organise un événement dans l'Oregon pour exposer « sa vision du cloud à l'horizon 2015 ». Et son projet fait parti des sujets qui seront abordés. Les autres sujets concerneront davantage les datacenter : comme la fédération des données - c'est à dire le partage de données entre plates-formes cloud différentes - et l'automatisation des services en ligne. « Nous avons été discrets ces temps-ci sur le cloud, » a encore déclaré Rick Echevarria. « Nous laissons l'industrie et ceux qui ne comprennent pas ce qu'est le end-point computing, présenter le cloud comme un simple moyen de donner accès à des informations via un navigateur internet. Nous croyons que le cloud a beaucoup plus de potentiel que cela. »
(...)(28/02/2011 15:12:21)LibreOffice récolte des fonds pour assurer son avenir
Suite au rachat de Sun par Oracle, certains contributeurs d'OpenOffice ont décidé de faire bande à part avec LibreOffice en créant la Document Foundation. Et grâce à la contribution de quelque 2 000 donateurs, cette dernière vient de recueillir 68 800 dollars (soit 50 000 euros) en seulement huit jours. Ces fonds participeront à la mise en place de l'entité juridique de la fondation en Allemagne. « Nous ne pouvons toujours pas y croire, s'est réjoui Florian Effenberger, l'un des membres du comité directeur. Ces dons sont arrivés dans un laps de temps particulièrement court et ont dépassé nos attentes les plus folles. » Les fonds levés seront gelés, mais la fondation pourra toutefois puiser dans les intérêts annuels qu'ils génèreront. À partir de maintenant et jusqu'au 21 mars 2011, elle recherche des capitaux pour financer son marketing, son matériel, ses infrastructures, sa participation aux salons ou son développement d'idées nouvelles. Cette semaine, la Document Foundation a également félicité l'éditeur d'Ubuntu, Canonical, pour sa contribution au développement de la suite bureautique Open Source LibreOffice. L'organisation a remercié Bjoern Michaelsen pour sa contribution en tant que membre de l'équipe à plein temps. « Bjoern Michaelsen apporte une expertise avancée à LibreOffice et a supervisé de nombreuses améliorations lorsqu'il était chez Oracle, peut-on lire sur un blog publié par la Document Foundation. Nous sommes ravis de voir son impact positif sur LibreOffice, ainsi que sur les versions à venir de Debian et d'Ubuntu ».
Correction de bugs et meilleure traduction pour LibreOffice 3.3.1
La fondation a parallèlement annoncé la sortie de la version 3.3.1 de sa suite bureautique. Lancée mercredi dernier, cette micro-mouture améliore la stabilité du logiciel en éliminant les bugs et les crashs affectant Windows, Linux et MacOS. Les traductions du logiciel ont été mises et à jour et des icônes pour les fichiers de données ont été ajoutées. Une autre mise à jour « mineure » est prévue d'ici un mois ou deux, suivie d'une seconde qui sera présentée début mai. En attendant, LibreOffice 3.3.1 peut être téléchargé pour Windows, Linux ou Mac OS X à partir de la page de téléchargements LibreOffice.org : http://www.libreoffice.org/download/
Le logiciel est distribué sous licence GNU Lesser General Public License (LGPL v3).
(...)(28/02/2011 14:44:25)
La présence d'Apple progresse sur Internet
Sur un an, la part des Européens allant sur Internet depuis un ordinateur Apple est passée 6,4% à 8,7%. A contrario, les internautes navigant depuis un PC équipé de l'une des plateformes Microsoft sont en baisse mais représente toujours près de 90% des utilisateurs, selon le baromètre AT Internet publié ce lundi 28 février.
Pour la marque à la pomme, la progression la plus nette quant à l'utilisation de l'un de ses produits pour naviguer sur la toile est à mettre au crédit de la plateforme iOS, passant de 1,4% à 2,2% en une année. Cette plateforme est présente dans les iPhone, les iPod Touch et iPad. Fort logiquement, Windows 7 voit son taux progresser largement pour représenter désormais une visite sur quatre. XP reste toutefois la plus utilisée avec 45,7% des visites des internautes européens.
(...)(28/02/2011 14:38:40)iPad 2 : les dernières rumeurs avant le lancement
Chaque annonce de conférence par Apple s'accompagne de son lot de rumeurs et de spéculations, alimenté par les blogs et sites spécialisés. Celles de la semaine prochaine, concernent en toute logique l'iPad 2, deuxième génération de la tablette tactile d'Apple. Généralement bien informé, le site américain Engadget.com a dévoilé quelques caractéristiques de l'iPad 2, s'appuyant sur des sources confidentielles. L'ardoise serait plus fine que la première, sans que les capacités de sa batterie ne soient altérées, un premier capteur photo/vidéo ferait son apparition au dos de l'appareil, et un autre pour les appels FaceTime en WiFi serait intégrée à l'avant.
Pour la partie technique, la tablette de la firme de Cuppertino profiterait d'une plus grande quantité de mémoire vive, d'un micro-processeur plus performant (A5), et sans doute d'une capacité de stockage accrue. En revanche, il semblerait que le port de cartes SD, qui permettrait par exemple de transférer les clichés de son appareil photo sur la tablette, serait toujours absent, Apple ayant fait le choix de réduire les entrées physiques de sa machine au maximum. Il sera toujours possible de passer par un adaptateur pour le faire. Par ailleurs, la résolution de l'écran serait inchangée. Enfin, l'iPad 2 serait animé par la dernière version du système d'exploitation mobile d'Apple, iOS 4.3. L'iPad 2 serait commercialisée en avril aux Etats-Unis et en juin en Europe.
Un marché de plus en plus concurrentiel
Lancé au printemps 2010, l'iPad s'est écoulé à environ de 15 millions d'exemplaires dans le monde. A en croire les rapports des cabinets d'études, la tablette d'Apple a représenté 90% des ventes mondiales sur ce segment high-tech, situé à mi-chemin entre les smartphones et les ordinateurs portables. Le succès d'Apple a poussé les concurrents à lancer avec retard des modèles concurrents, la plupart fonctionnant sous le système d'exploitation mobile de Google. La Motorola Xoom, dotée d'Android 3.0 Honeycomb et pourvue des fonctionnalités absentes du premier iPad (appareil photo, enregistrement des vidéos en HD, etc.), a notamment reçu des critiques positives lors de sa présentation au CES de Las Vegas en début d'année. La presse américaine a également fait de la tablette HP TouchPad l'un des challengers les plus sérieux à l'iPad.
Le Cebit 2011 très connecté et très cloud
Pendant européen du salon CES de Las Vegas, organisé en janvier, le CeBit de Hanovre est, depuis le milieu des années 80, l'événement high-tech référence du vieux continent. Cependant, la crise économique de 2008 a sérieusement réduit l'ampleur du show allemand. Cette année, environ 4 200 sociétés seront présentes à la Deutsche Messe, alors que l'édition 2006 comptait pas moins de 6 200 exposants. Ces dernières années, certains géants comme Samsung, Toshiba, ou Philips, ont même fait l'impasse sur l'événement. Les organisateurs se veulent toutefois rassurants. « Les entreprises ont de grandes attentes pour cette édition du CeBit » a souligné Ernst Raue, l'un des dirigeants du salon. « Elles sont déterminées à profiter de cet événement pour de nouvelles opportunités et une reprise de la croissance ».
Le salon, qui attire près de 700.000 visiteurs, a d'ailleurs été réorganisé en quatre plateformes bien distinctes ; CeBit pro pour les professionnels, CeBit gov pour le secteur public, CeBit lab pour la recherche et CeBit life pour les dernières tendances en matière d'électronique grand public.
Un monde ultra connecté et orienté cloud
Thème majeur de ce CeBit 2011, le Cloud Computing. Ce concept, traduit en français par « informatique dans le nuage » (ou « informatique dématérialisée »), repose sur les services et les technologies de l'information fournis par des ordinateurs et des serveurs répartis dans le monde, et reliés entre eux par Internet. Cette révolution annoncée permettrait aux entreprises de se passer de serveurs propres (elles utiliseraient la puissance de calcul et de stockage de machines distantes), et aux consommateurs d'utiliser des logiciels et de la mémoire accessibles à distance, et non plus stockés sur leurs ordinateurs. C'est d'ailleurs cette logique qui anime le futur système d'exploitation Google Chrome OS. Les PC et netbooks s'allumeront en quelques secondes, et la plupart des fonctionnalités (traitement de texte, multimédia, etc.) seront accessibles via Internet. La principale conférence du salon sera ainsi axée sur le « cloud », et pas moins de 1000 forums, débats et ateliers tourneront autour de cette notion.
De manière générale, de nombreuses annonces du CeBit devraient concerner des solutions connectées. Alan Mulally, PDG de Ford, doit notamment exposer les avancées du secteur automobile en matière de technologies embarquées : accès aux webradios, surf en WiFi depuis une tablette pour les passagers arrière, affichage des cartographies en ligne pour le conducteur, etc. Une « Smart Home », exposée sur le salon, servira aussi d'illustration concrète à une vie ultra connectée. La maison high-tech du futur permettra de contrôler ses équipements à distance, depuis son smartphone, de réduire sa consommation énergétique en fonction de ses besoins, mais aussi de profiter de réfrigérateurs, de pèse-personne ou de téléviseurs intelligents, ou de commander des appareils directement par la voix ou un geste de la main.
La 3D et les tablettes en vedette
Côté produits, le CeBit 2011 s'inscrit dans la lignée du CES de Las Vegas de la même année. Les tablettes, alternatives ou remplaçantes des ordinateurs portables, investiront les stands de nombreux constructeurs, tels qu'Asus, Acer, Toshiba ou AOC. Selon le cabinet IDC, le marché des tablettes tactiles, inauguré l'année dernière par l'iPad d'Apple, représentera plus de 44 millions de ventes cette année, contre 17 millions en 2010.
Autre tendance forte de ce salon, la 3D. Les images en relief sont désormais proposées dans la plupart des équipements high-tech : téléviseurs, appareils photo, caméscopes, PC portables, smartphones, tablettes, consoles portables, etc. Si les contenus sont encore peu nombreux, les fabricants proposent aujourd'hui aux consommateurs de créer leurs propres photos et vidéos en trois dimensions, et de les visualiser sur des écrans ne nécessitant pas de lunettes spécifiques. C'est le cas notamment sur la nouvelle gamme de produits de LG (téléphones mobiles et tablettes).
Le coup d'envoi du CeBit 2011 sera donné le lundi 28 février par la chancelière allemande Angela Merkel en compagnie du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, dont le pays est cette année l'invité d'honneur du salon.
Un ordinateur complet vraiment micro
L'ordinateur, appelé puce Phoenix, mesure un peu plus d'un millimètre cube et a été conçu pour contrôler la pression oculaire chez les patients atteints de glaucome. « C'est le premier vrai système informatique complet à l'échelle millimétrique » explique Dennis Sylvester, professeur à l'Université du Michigan et l'un des chercheurs sur ce projet.
Dans l'ordinateur, on retrouve un microprocesseur de très faible puissance, un capteur de pression, de la mémoire, une batterie fine, une cellule solaire et une radio sans fil avec une antenne qui peut transmettre des données à un dispositif de lecture externe installé près de l'oeil. En matière de consommation électrique, l'ordinateur s'allume toutes les 15 minutes pour récupérer et transmettre les informations. En restant en mode sommeil la plupart du temps, ce système ne consomme en moyenne que 5,3 nW (nanoWatt) à chaque fois qu'il se met en marche. Il dispose d'un système photovoltaïque qui nécessite 10 heures de lumière à l'intérieur ou 1,5 heures de lumière du soleil pour charger complètement la batterie. Le composant radio de la puce est compatible avec la plupart des fréquences radio et transmettre ainsi les informations au lecteur. Les données peuvent ensuite être utilisées au sein d'un dossier médical électronique du patient.
Arriver au nanomètre
Selon les chercheurs, les micro-ordinateurs et la connectivité de réseaux sans fil pourraient un jour être utilisés pour surveiller la pollution, l'intégrité de certaines structures, assurer une traçabilité intelligente de n'importe quel objet. « Notre travail est unique en ce sens que nous pensons à des systèmes complets dans lesquels tous les composants sont de faible puissance et peuvent tenir dans la puce » a déclaré Dennis Sylvester. « Nous pouvons collecter des données, les stocker et les transmettre. Les applications pour les systèmes de cette taille sont infinies. »
Les chercheurs ont présenté leurs travaux à l'International Solid-State Circuits Conference (ISSCC) de San Francisco. Le travail est dirigé par trois membres du corps professoral du département de génie électrique et informatique de l'Université du Michigan. David Blaauw, un des universitaires explique que quand les puces atteindront l'échelle nanométrique, alors des centaines d'ordinateurs pourront être montés sur une même plaque de silicium et réaliser des tâches de surveillance multiples.
Les chercheurs mettent en avant la loi de Bell, stipulant qu'il y a une nouvelle classe d'ordinateurs plus petits, moins chers qui apparaît tous les dix ans. Cet axiome a été émis dans les années 1960. « Dans les années 80, on parlait d'ordinateurs personnels, dans les années 90, on a vu l'émergence de l'ordinateur portable et le début du deuxième millénaire est résolument orienté vers les smartphones, la prochaine décennie sera certainement le temps des nano-ordinateurs » concluent les chercheurs.
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