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(06/07/2011 10:33:00)
Comment bien maitriser l'externalisation de ses solutions
« L'externalisation croit, notamment du fait du cloud computing, mais aussi sous la pression de la nécessité de répondre aux attentes de l'entreprise au plus vite et au plus efficient » a diagnostiqué Marie-Noëlle Gibon, présidente de l'Ae-SCM (association de promotion du référentiel eSCM) en ouvrant un colloque commun AeSCM/AFAI (Association Française de l'Audit et du Conseil Informatique) le 4 juillet 2011. Or, par définition, l'entreprise ne contrôle pas ce qui est externe à elle. Il convient malgré tout de le maîtriser tout en maintenant une relation équilibrée et durable.
Les directions métiers ou les clients de l'entreprise ne doivent en effet pas avoir à s'apercevoir que telle ou telle fonction est externalisée. L'intégration interne/externe doit être « sans couture ». Or, comme le reconnaît volontiers Marie-Noëlle Gibon, en plus des risques inhérents à tous les projets informatiques, « l'externalisation comporte ses risques propres ».
Passer en mode SaaS pour aller plus vite
Hubert Tournier, adjoint au DOSI du Groupement des Mousquetaires, a ainsi expliqué l'attrait du cloud computing : « les DSI autant que leurs clients internes peuvent chacun utiliser des solutions sur étagères, notamment du SaaS, pour aller plus vite. » Il existe cependant une tendance gênante : la remise en concurrence permanente. Il y a là une perte de temps considérable à chaque fois.
De nouveaux prestataires apparaissent pour répondre à cette demande encore mouvante, parfois des éditeurs classiques qui découvrent ainsi un nouveau mode de relation avec leurs clients. Mais, selon Hubert Tournier, une relation contractuelle sur huit se termine très mal de manière prévue assez en amont. Il y a, de ces faits, un manque de confiance entre clients et fournisseurs.
Une mutualisation de la confiance
Or, pour conquérir cette confiance, les clients cherchent à auditer au maximum leurs prestataires pour vérifier qu'ils utilisent bien les meilleures pratiques et les dispositifs de contrôle interne appropriés. Pour éviter de subir un grand nombre d'audits, ce qui est toujours consommateur de ressources, les fournisseurs ont tendance à opter pour des certifications. Celles-ci sont censées permettre, en quelque sorte, de mutualiser la confiance en évaluant une seule fois un prestataire. Pour Pascal Antonini, président de l'AFAI, « les référentiels permettent aux clients et aux fournisseurs de s'entendre, notamment grâce à un vocabulaire commun. »
L'AFAI et l'Ae-SCM ont ainsi travaillé sur la double certification eSCM et SAS70, les intérêts et limites de la convergence de ces deux référentiels. ESCM concerne en effet les achats IT et SAS70 toutes les externalisations. « SAS70 est un standard d'audit de toute externalisation, l'IT comme les autres » mentionne Serge Yablonsky, président d'honneur de l'AFAI. La conjonction des deux permet de préciser le champ à auditer dans les externalisations IT. SAS70 évolue en ce moment vers une nouvelle norme, ISAE 3402, plus complète.
Des réticences persistent
Cette démarche a cependant aussi ses inconvénients : outre son coût direct, toute certification prend du temps. Et les clients ne sont pas tous sensibles aux charmes d'un référentiel unique, exigeant malgré tout un audit propre, ce qui anéantit l'intérêt de la démarche. En fait, le véritable problème à résoudre reste une maturité dans la relation client-fournisseur. « Ce rapport doit évoluer en solidarité professionnelle » juge Hubert Tournier. (...)
Pour mieux gérer son parc locatif, Silic adopte un outil SaaS fourni par Easiware
La société foncière Silic construit, possède, entretient et gère un parc immobilier locatif qui atteint aujourd'hui 1 200 000 m² en Ile-de-France, valorisé à 3,5 milliards d'euros et composé à 91% de bureaux. Ce parc est loué à 730 locataires qui adresse chacun des demandes à leur bailleur. Silic ressentait des difficultés à gérer convenablement ce flux de demandes et souhaitait donc optimiser sa relation avec ses locataires. Il s'agissait en effet de prioritiser les demandes, de les orienter vers le bon interlocuteur et d'assurer le suivi de la réponse.
Pour atteindre cet objectif, Silic a choisi une solution de gestion de la relation client (GRC) en mode SaaS fournie par Easiware. Cet outil est actuellement toujours en déploiement. L'adaptation à la demande, notamment en termes de simplicité d'usage, sa capacité à gérer à terme le multicanal et surtout la possibilité de qualifier les demandes sur des critères pré-définis (comme l'urgence) ont justifié ce choix. A terme, les locataires disposeront d'un compte auxquels il accéderont via le web afin d'enregistrer directement leurs demandes sans interaction avec un agent de Silic. (...)
Orsyp Institute détaille son « TRS » (Taux de Rendement Synthétique).
Dévoilé début juin 2011 par Orsyp Institute, le « TRS » (Taux de Rendement Synthétique) est issu du travail d'une vingtaine de responsables informatiques avec les consultants du cabinet. Son but est de faciliter le pilotage de la production, externalisée ou non. Le travail de définition du TRS n'est pas achevé (il devrait l'être d'ici la fin de l'année) mais Xavier Müller, DG d'Orsyp, a détaillé l'état actuel de cet agrégat d'indicateurs.
Un suivi synthétique
« Périmètre par périmètre, les entreprises calculent déjà des indicateurs relevant de trois familles : qualité, performance et disponibilité » explique-t-il. Par exemple, pour des sauvegardes, ces trois indicateurs peuvent être le taux de sauvegardes se déroulant bien, la vitesse des sauvegardes et le temps durant lequel les sauvegardes s'opèrent convenablement. Pour un maintien en conditions opérationnelles (MCO) de serveurs, ils peuvent être le rapport entre les serveurs ayant connu un incident sur la période donnée et le nombre total de serveurs, le rapport temps de saturation/temps d'activité et le taux de disponibilité. Chaque périmètre possédant ses propres indicateurs de qualité, de performance et de disponibilité, il en résulte un mode de calcul du TRS variant périmètre par périmètre. Le cabinet Orsyp Intitute et son groupe de travail de responsables informatiques travaille actuellement sur les formules de calcul pour chaque périmètre. Le but est d'obtenir un suivi synthétique de la production pouvant être aisément compris des directions métiers.
Responsabilisation et contractualisation
« Le chiffre en lui-même, sur un périmètre donné, n'a pas d'intérêt » admet Xavier Müller. En effet, selon lui, « le TRS donne une vision d'efficience globale dans un but de comparaison, sur le même périmètre, avec d'autres solutions ou d'autres entreprises. Le TRS doit être standardisé, périmètre par périmètre, avec une méthode de calcul commune et transparente pour être intéressant. »
Le responsable interne ou l'opérateur externalisé peut être responsabilisé en ayant un objectif à atteindre en termes de TRS, libre à lui de bouger les indicateurs unitaires selon ses propres contraintes. Cependant, Xavier Müller admet que le TRS n'est pas la panacée et, dans le cadre d'une externalisation, des indicateurs plus précis doivent être mis en place auxquels le TRS ne peut pas se substituer. (...)
Office 365 : les clients BPOS devront attendre pour migrer
Lancé en grande pompe à New York par le PDG de Microsoft, Steve Ballmer, Office 365 est désormais officiellement disponible. Mais les clients de la version précédente BPOS, devront attendre au moins deux mois avant de se joindre à la fête. En effet, pour encadrer au maximum le passage vers Office 365 des clients BPOS (Business Productivity Online Suite), Microsoft a choisi une approche assez sélective, proposant la migration à un nombre de clients limités. Si tout se passe bien avec cet échantillon, la firme de Redmond prévoit d'étendre, dans une certaine mesure, la migration vers Office 365 à davantage de clients BPOS à partir du mois de septembre, comme l'a indiqué l'entreprise dans un communiqué.
À cette date, Microsoft évaluera toutefois, pour chaque client BPOS, à quel moment effectuer la transition, en fonction des réponses qu'ils apporteront à une enquête préalable pour estimer le degré de préparation et d'autres critères techniques, comme l'a indiqué Microsoft. « Notre objectif est de fournir à nos clients la meilleure expérience possible au moment de la transition vers Office 365. Le processus de migration en une fois est une étape importante pour le déploiement du service et nous voulons faire en sorte que tout se passe pour le mieux, » indique encore le communiqué. « Nos clients ont des besoins différents et travaillent dans des environnements différents. Grâce à ce pilotage préparatoire, nous sommes en mesure d'améliorer nos services et notre support et nous assurer que cette transition se passe le mieux possible. C'est aussi ce qu'ils attendent de Microsoft. » Par contre, les nouveaux clients et ceux qui veulent migrer leurs comptes et leurs données depuis des suites non-Microsoft peuvent s'abonner dès maintenant à Office 365.
Des clients déçus par les contraintes de Microsoft
Cette solution ne convient pourtant pas à certains clients BPOS qui auraient souhaité migrer vers Office 365 sans délai et ont fait part de leur déception sur un forum de discussion. « Bon, et bien je suppose que la solution consiste soit à résilier le service et à se réabonner tout de suite, soit tout simplement à mettre fin à son abonnement et à aller voir ailleurs. Entre l'incapacité croissante et significative de l'équipe chargée du support technique à, tout simplement, offrir du soutien et cette solution, il devient difficile d'être satisfait du service, » écrit un client BPOS sur le forum. « Impossible de discuter avec cette logique commerciale - ils ont déjà récupéré notre argent. C'est beaucoup plus important pour eux de vendre le service à de nouveaux clients pour gagner d'autres abonnés. Si seulement les responsables marketing avaient pris la peine de réfléchir à ce qui se passe quand ils rendent la clientèle dépendante... »
La suite collaborative et de communication Office 365 basée sur le Cloud, inclut les versions en ligne des éditions 2010 de Microsoft Exchange, SharePoint, Lync et Office. Elles sont proposées sous forme d'options selon la configuration, toutes facturées sur la base « par utilisateur et par mois ». Selon les observateurs du secteur, Office 365 est un concurrent beaucoup plus solide pour les Google Apps et autres rivaux, comparé à BPOS qui ne contient pas les composants Office et dont les applications sont basées sur les éditions 2007 de leurs équivalents sur site.
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Selon une porte-parole de Microsoft, la volonté de réaliser la transition de BPOS vers Office 365 avec précaution n'est pas nouvelle. Le calendrier avait été présenté avant la disponibilité générale du produit dans le cadre du programme pilote. Toutefois, à en juger par les réactions de surprise exprimées dans les forums de discussion, ce programme est une nouvelle pour certains clients. Ceux qui ont suivi en direct le lancement d'Office 365 n'en étaient pas plus informés. Steve Ballmer n'a pas spécifiquement abordé la question et le message essentiel de l'événement incitait plutôt les clients à adopter le produit immédiatement. « Étant donné le battage que Microsoft a fait autour d'Office 365, ils réalisent que la transition doit être parfaite, ou alors Microsoft et son PDG auront une autre entaille dans leur récente histoire du cloud » a souligné Rebecca Wettemann, analyste chez Nucleus Research. « En terme de réputation dans le domaine du cloud, Microsoft ne peut se permettre aucun accroc. Il est donc logique qu'elle favorise dans un premier temps les nouveaux clients plutôt que de se casser éventuellement les dents sur des migrations plus complexes depuis BPOS, » a-t-elle ajouté.
Certains observateurs du secteur ont souligné que la mise en oeuvre d'Office 365, et plus particulièrement la migration à partir de BPOS, ne semble pas être un processus simple ou qui va de soi, surtout si on la compare à des suites semblables construites spécifiquement pour le cloud, comme les Google Apps. Un argument de vente majeur pour Office 365 est sa capacité d'interagir et de se synchroniser avec les applications desktop et serveur de Microsoft. Cela permettrait aux entreprises de fonctionner dans un environnement hybride pour la communication et la collaboration. Ce qui, en théorie, les ferait profiter du meilleur des deux mondes, sur site et dans le cloud selon le concept « logiciels plus services » de Microsoft. Mais pour que ce modèle hybride fonctionne avec Office 365, le logiciel sur site doit répondre à de nouvelles exigences de mise à niveau.
C'est parce que BPOS travaille avec certaines anciennes versions de logiciels sur site qu'Office 365 ne peut pas se connecter. Ce qui signifie que la migration doit être précédée par une série de mises à jour des logiciels bureau et serveur sur les sites des clients. Par exemple, Office 365 nécessite au moins la version desktop Office 2007 SP2. Sinon, les Office Web Apps - la version en ligne d'Office - d'Office 365 ne seront pas capables de se connecter avec le logiciel de bureau. Cela signifie donc qu'Office 365 ne fonctionne pas avec Outlook 2003 ou les versions antérieures.
La qualité des données et la mobilité au coeur du CRM selon une étude de ZHAW
La School of Management and Law de la Haute Ecole de Zurich pour les sciences appliquées (ZHAW) vient de publier une étude consacrée aux solutions CRM, basée sur une enquête auprès de 453 décideurs dans des moyennes et grandes entreprises suisses. Il en ressort qu'au-delà de la qualité des produits, la relation client continue d'être un facteur de compétitivité pour les sociétés suisses. Dans le domaine des fonctionnalités CRM, les sociétés s'intéressent à l'accès mobile qui devrait bientôt devenir le canal prioritaire, ainsi qu'à l'intégration d'outils sociaux à la gestion de la relation client (social CRM).
La qualité des données reste primordialeLa qualité des données est également un sujet de préoccupation pour de nombreuses entreprises sondées. Si les auteurs de l'étude reconnaissent que celle-ci est la base d'un CRM efficace, ils rappellent toutefois que la qualité des données ne dépend pas spécialement de la solution IT, mais bien plutôt d'utilisateurs convaincus du CRM.
Les résultats compilés par la haute école zurichoise correspondent dans les grandes lignes à ceux récoltés par la société BSI lors du dernier CRM Forum. Les axes prioritaires des participants y étaient la mobilité (42%), le rôle du CRM comme outil de travail central (37%) et le CRM social (26%).
www.ICTjournal.ch
Mode SaaS : Sage doit faire face à la grogne de ses partenaires
Il est rare que les revendeurs Sage prennent l'initiative de se réunir en nombre et tout aussi rare que ce type de rencontre débouche sur un large consensus. Alors, autant dire que les 15 centres de compétences Sage (CCS) qui se sont rassemblés le 18 mars dernier, la veille de Sage Expo, à Paris avaient une bonne raison de le faire. En l'occurrence, il s'agissait pour eux d'échanger leurs points de vue sur le DSU (droit de souscription à l'usage). Lancé au mois de février par l'éditeur, ce nouveau mode de facturation permet aux entreprises de louer certains de ses logiciels, qu'ils soient délivrés en SaaS ou sur site. Or, son mode de mise en oeuvre suscite une véritable levée de boucliers des partenaires Sage et par les moindres.
« Avec le développement du SaaS et de son mode de facturation locatif, la mise en place du DSU va dans le sens de l'histoire. Mais les conditions et les modalités proposées par Sage devraient être largement amendées », explique un des revendeurs qui reprend ainsi l'avis général de ses homologues présents lors de la réunion. Pour les partenaires de Sage, le bât blesse à plusieurs niveaux en commençant par la marge que leur alloue Sage sur le DSU. Celle-ci ne s'élève qu'à 40% des loyers payés par les entreprises alors qu'elle atteint 52% lorsque les clients choisissent le mode de tarification classique de Sage (Droit d'entrée logiciels + Droit d'utilisation annuel). Ayant déjà fait face à cette récrimination, Sage explique que le DSU revient finalement plus cher aux clients que le modèle DEL + DUA, ce qui permet à ses revendeurs d'obtenir une marge équivalente au bout de 36 mois. « Faux, rétorque un partenaire Sage. Si l'on prend l'exemple de Sage 100 Entreprises, au bout de quatre ans la marge brute d'un revendeur reste encore inférieure de 8,5% à celle qu'il aurait touché si le logiciel avait été facturé selon le modèle classique de Sage ». Précisons que dans le calcul qui l'amène à ce résultat, ce revendeur n'a pas pris en compte une éventuelle remise accordée au client...
Un risque de volatilité des clients
De plus, rien ne garantit qu'un revendeur garde son client quatre ans, ni même quelques mois. Tel qu'il a été conçu, le DSU permet en effet à une entreprise de ne pas s'engager au-delà d'un mois. « Dans ce cas, le revendeur qui a réalisé tout l'effort commercial peut voir un autre de ses concurrents le récupérer », explique un revendeur Sage. En outre, dans le cas de certains logiciels de Sage, ce droit de rétractation pourrait « pousser les client au crime ». « Un client qui souscrit à une application telle que Sage 100 Etats Comptables et Fiscaux pour réaliser ses liasses fiscales une fois par an n'a pas de raison d'y souscrire plus de deux à trois mois », poursuit le partenaire.
La complexité administrative du DSU figure également dans la liste fournie des griefs des partenaires de Sage. Un exemple : pour être payé, Sage prélève tous les mois ses revendeurs qui doivent prélever à leur tour leurs clients. « En cas d'impayé, comment cela se passe-t-il ? », s'interroge un revendeur. Ce dernier regrette en outre que l'éditeur ait supprimé dans cadre du DSU le délai de latence de deux mois qu'il laisse habituellement à ses revendeurs entre le moment ou un client renouvelle son contrat et le moment ou le revendeur doit régler son achat de licence à Sage. « Ce délai de latence nous permet de ne pas avoir à demander à Sage de nous rembourser l'achat de la licence d'un client qui aurait oublié de résilier son contrat en temps et en heure », explique un partenaire Sage.
Un groupe Facebook pour discuter entre revendeurs Sage
Dans le but de faire avancer leur cause, les partenaires de Sage ont demandé à la direction de l'éditeur de les recevoir. Cette réunion devrait avoir lieu dans une semaine « dans un état d'esprit constructif ». En effet, les principaux partenaires de Sage assurent ne pas vouloir chercher l'opposition frontale avec l'éditeur. De son côté, celui-ci serait bien inspiré des les écouter afin de calmer le jeu. Car dans l'entre temps, les rangs des mécontents se remplissent. Sept autres CCS Sage ont en effet rejoint les participants à la réunion du 18 mars. A terme, le collectif espère en rassembler une quarantaine. Un objectif qu'il réalisera peut-être en partie grâce à la page facebook « Esprit Sage » qu'il a crée pour approfondir les discussions entre partenaires de l'éditeur.
Yahoo crée une société dédiée à Hadoop
Yahoo et la société de capital risque Benchmark Capital ont fondé une entreprise chargée de travailler sur Hadoop, le framework Open Source qui accélère le traitement de volumes très important de données. Baptisée Hortonworks, la nouvelle entité sera constituée d'une équipe d'ingénieurs qui ont contribué au développement d'Hadoop Apache, un projet dont Yahoo a été le principal soutien. La société, qui ouvrira ses portes en juillet prochain, comptera une vingtaine d'employés. « Hortonworks permettra d'accélérer le développement de Hadoop et rendra son installation, sa gestion et son utilisation plus aisée dans les entreprises », a déclaré Jay Rossiter, vice-président de Yahoo Cloud Platform.
Yahoo, qui utilise abondamment Hadoop pour servir ses annonces publicitaires et son contenu, a beaucoup d'intérêts à le voir se développer. « Nous sommes à la fois investisseur, partenaire et utilisateur de Hortonworks », s'est également réjoui Jay Rossiter.
Eric Baldeschwieler, ancien vice-président de l'ingénierie d'Hadoop chez Yahoo, prendra les commandes d'Hortonworks. Il sera chargé de renforcer la communauté Open Source autour d'Hadoop, d'établir des programmes de partenariat et de trouver de nouveaux clients.
Illustration : Jay Rossiter, vice-président de Yahoo Cloud Platform. Crédit photo : D.R.
(...)
Dassault Systèmes va accueillir ses développeurs dans le cloud
Le spécialiste français des univers virtuels en 3D, Dassault Systèmes, consacre deux journées de conférence à sa plateforme V6, les 28 et 29 juin à Paris (*). La première matinée a particulièrement illustré, au fil des démonstrations, la diversité, l'étendue et la puissance des applications que son offre permet de réaliser : entre la visualisation réaliste d'une construction navale fournissant un accès sécurisé à l'ensemble des données techniques et de conception (accès filtré suivant le profil des utilisateurs) et l'exploration d'une pyramide sur le plateau de Gizeh, permettant de suivre la progression d'un robot à travers les galeries. L'offre V6 rassemble les logiciels de conception Catia, de simulation Simulia, de fabrication numérique Delmia, ainsi que la solution de PLM (gestion du cyle de vie des produits) Enovia et les outils de création 3DVia. Un catalogue qui comprend aussi la gamme SolidWorks et s'est enrichi l'an dernier de la technologie de recherche et d'association de contenus d'Exalead, rachetée par le numéro 1 des éditeurs français.
Développer en ligne sur V6
Autour de Dassault Systèmes s'est également constituée une communauté de partenaires développant des solutions s'appuyant sur sa plateforme. Le groupe français dirigé par Bernard Charlès propose pour bâtir ces produits complémentaires d'une architecture unifiée (CAA2, Composition Application Architecture) qui permet d'étendre V6 au moyen de mash-up, en s'appuyant sur des services web, ou en développant. Les entreprises peuvent par ailleurs intégrer V6 avec les différentes briques de leur système d'information (ERP, CRM, SCM...), Dassault Systèmes collaborant là aussi avec de nombreux partenaires fournissant les connecteurs ad-hoc. Le tout s'appuyant sur un bus d'événements qui permet d'exploiter la technologie d'Exalead pour indexer et ainsi mieux comprendre l'ensemble des informations gérées dans l'entreprise, qu'il s'agisse de données provenant d'Enovia ou encore d'applications SAP ou Siebel.
« Nous disposons des composants pour l'intégration horizontale et verticale, mais nous voulons aussi aider nos clients à développer avec V6 en leur fournissant une plateforme de développement dans le cloud, a annoncé ce matin Dominique Florack, vice-président exécutif senior, R&D produits de Dassault Systèmes. Dans quelques jours, nous allons la mettre à disposition afin que nos partenaires puissent développer leurs applications en ligne sans avoir rien à installer en interne ». Sous peu, il sera possible de développer, tester et proposer les applications en ligne et, même, de les monétiser. « C'est le fruit de 18 mois de travail pour préparer V6 pour le cloud », a souligné Dominique Florack.
Ce matin, Dassault Systèmes a également présenté la boutique en ligne 3dStore qui proposera notamment des applications pour la communauté SolidWorks, comme le logiciel de collaboration nFuze, et qui comportera aussi des applications mobiles.
(*) Dassault Systèmes Application Innovation Summit 2011, à la Grande Arche de la Défense. Il s'agit d'une conférence mondiale qui rassemble 500 participants.
Illustration : CAA2, l'architecture proposée par Dassault Systèmes pour composer des applications complémentaires à V6 ou intégrer les solutions de sa plateforme au système d'information de ses clients (source Dassault Systèmes). (...)
Oracle révèle le prix des Fusion Applications, sans date de sortie
Les Fusion Applications combinent les meilleures fonctions des divers ERP (Enterprise Resource Planning) et CRM (Customer Relationship Management) d'Oracle pour créer une suite disponible sur site ou dans le cloud.
La liste publiée indique les prix des modules Fusion pour les finances, l'approvisionnement, le management de portefeuille de projets (PPM pour Project Portfolio Management), les ressources humaines (HCM pour Human Capital Management), la logistique (SCM pour Supply Chain Management), la relation client (CRM pour Customer Relationship Management), les relations partenaires (PRM pour Partner Relationship Management) et la gouvernance, les risques et la conformité aux réglementation (GRC pour Governance, Risk and Compliance). Dans de nombreux cas, il semble que les Fusion Applications sont vendues au même prix que les modules correspondants à d'autres suites ERP d'Oracle. Par exemple, le prix de la licence utilisateur pour Fusion Financials et E-Business Suite Financials est de 4 595 dollars. Mais le prix de licence de Fusion CRM Base est affiché à 4 910 dollars par utilisateur, contre 3 750 dollars pour une licence Siebel CRM Base.
Des fonctionnalités de BI payantes
Par ailleurs, Oracle a fortement insisté sur le fait que les Fusion Applications disposeraient de fonctionnalités BI (business intelligence) omniprésentes pour accompagner de manière permanente l'expérience utilisateur. Mais il semblerait que ces fonctions doivent être achetées séparément. Plusieurs applications de la liste, qualifiées de « business intelligence transactionnelle », sont tarifées 2 000 dollars par licence et par utilisateur. De plus, il est difficile de comparer l'ensemble des tarifs, étant donné que certains modules utilisés pour les Fusion Applications ont changé de noms, et que d'autres proposent des fonctionnalités entièrement nouvelles.
Se pose également la question de savoir si cette liste de prix est vraiment significative, compte tenu des très fortes remises généralement accordées au moment de la négociation des contrats. Selon Ray Wang, analyste et PDG de Constellation Research, tempère ces affirmations « les clients ne doivent pas compter obtenir de bons prix sur les Fusion Applications. Actuellement, les prix sont plutôt à la hausse. »
Des incertitudes tarifaires
Plus récemment, le PDG d'Oracle a déclaré qu'il s'attendait assez vite à de grosses ventes de Fusion Applications. « Nous pensons que la vente de ces dernières sera génératrice de revenu pour l'entreprise cette année, l'année prochaine et l'année suivante. Cela va nous permettre de prendre une part importante du marché SAP, mais aussi à nos amis et rivaux Salesforce.com, » a t-il déclaré la semaine dernière, lors de la conférence au cours de laquelle ont été communiqués les résultats financiers du quatrième trimestre. (...)
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