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(24/06/2011 15:01:37)

Oracle : ventes de logiciels en hausse, matériel en baisse au 4e trimestre

Confortée par la croissance de son activité logicielle, Oracle a présenté les résultats de son quatrième  trimestre fiscal 2011 clos le 31 mai montrant une hausse de 36% de son bénéfice net à 3,2 milliards de dollars  par rapport à l'exercice fiscal précédent. Le total du chiffre d'affaires pour le trimestre a augmenté de 13% à 10,8 milliards de dollars. Les ventes de licences logicielles, qui sont considérées comme un indicateur clé de la bonne santé du marché ont augmenté de 19% pour atteindre 3,7 milliards de dollars. En revanche, le chiffre d'affaires de la branche matérielle a diminué de 6% et s'élève à 1,2 milliard de dollars. Cette baisse sur les revenus du matériel a affecté le cours de l'action d'Oracle, hier jeudi. Celui-ci est ensuite remonté.

Sur l'ensemble de l'exercice fiscal, le bénéfice net a bondi de 39% à 8,5 milliards de dollars et le chiffre d'affaires de l'éditeur a atteint les 35,6 milliards de dollars, soit une hausse de 33%.
Safra Catz, co-présidente et directrice financière d'Oracle, a tenu à souligner dans un communiqué que la croissance des ventes de logiciels pour le quatrième trimestre avait été réalisée sans l'aide, pratiquement (ou dans une moindre mesure), des acquisitions.

Plus de 1 000 Exadata dans le monde

L'éditeur s'est résolument tourné vers le hardware avec l'intégration de Sun Microsystems. Il a livré des systèmes tels que les Exadata, des serveurs de stockage dédiés aux bases de données Oracle. « Ces systèmes ont fortement contribué à notre croissance au cours du quatrième trimestre », a pour sa part indiqué Mark Hurd, co président d'Oracle. « Aujourd'hui il existe plus de 1 000 Exadata installées dans le monde. Notre objectif est de tripler ce nombre au cours de l'exercice fiscal 2012 ».

Les Exadata sont toutefois confrontés à la concurrence d'IBM, avec sa division Netezza, et de SAP, qui a lancé HANA, son appliance d'analyse en mémoire. Les traitements « In-memory » s'effectuent en mémoire vive, ce qui dope la performance par rapport aux systèmes devant lire les données sur disques. Lors de la conférence téléphonique de commentaires des résultats, Larry Ellison, PDG d'Oracle a indiqué que son groupe prévoyait d'annoncer un accélérateur « in-memory » pour Exadata, lors de son événement annuel OpenWorld (à San Francisco, en octobre prochain), ainsi qu'un accélérateur pour les Big Data, mettant en oeuvre le framework open-source de programmation Hadoop. 

« Un accélérateur in-memory peut signifier différentes choses », a estimé Curt Monash, analyste chez  Monash Research  «Gérer des données en mémoire en étant relié à un système de gestion reposant sur des disques est un peu plus difficile que de simplement gérer des données en mémoire ». Le projet d'Oracle concernant un produit reposant sur Hadoop est peu surprenant compte tenu de l'attention généralisée manifestée pour cette technologie ces derniers temps par les acteurs du datawarehouse et du décisionnel. En attendant, les ventes d'Exadata et du serveur Exalogic se portent à merveille, a affirmé Mark Hurd durant la conférence téléphonique. Le lancement d'Exalogic se déroule même encore mieux que celui d'Exadata.

Matériel: le revenu du support augmente

Alors que les ventes de matériels ont baissé sur le trimestre, les revenus du support associés ont augmenté, à la faveur de meilleurs taux de souscription enregistrés sur les nouvelles ventes, a expliqué le co-président. Oracle vend aussi moins de systèmes avec des marges plus élevées. C'est, selon lui, fondamental pour disposer d'une activité matérielle solide.

Illustration : Safra Catz, directrice financière d'Oracle et co-présidente, sur OpenWorld 2010 (crédit : MG)[[page]]
« Oracle se débrouille bien pour pousser du matériel vers sa base installée de clients, remarque l'analyste Ray Wang, PDG de Constellation Research, dans une interview accordée à nos confrères d'IDG News Service hier, juste avant l'annonce des résultats. « Cela a commencé avec Exadata et il apprend doucement à se comporter comme un fournisseur de matériel. » Pour lui, ce n'est pas une compétence facile à acquérir pour un groupe qui n'évolue pas traditionnellement sur ce terrain.

L'analyste, qui aide les acheteurs de logiciels à négocier leurs contrats avec les vendeurs, a constaté l'agitation habituelle des discounts de fin d'année [NDLR : fiscale] sur les contrats du quatrième trimestre réalisés par Oracle. Mais celle-ci n'a toutefois pas été aussi forte que l'an dernier.«  Sans aucun doute, Oracle progresse du côté de son activité applications, mais à l'instar des autres éditeurs, cette croissance vient des solutions complémentaires, pas des applications centrées sur l'ERP en soi ».

Quels clients vont aller vers Fusion Applications ?

Après une longue attente, Oracle est finalement prêt pour livre sa nouvelle génération Fusion Applications, supposée combiner le meilleur de chacune des lignes de produits que l'éditeur a acquises. Les clients appréhendent de différentes façons cette offre, selon leurs situations particulières, note Ray Wang. Les clients Oracle « purs et durs » qui ont déjà lourdement investi dans les technologies de la firme au logo rouge migrent pour la plupart vers la E-Business Suite 12, puis se dirigeront vers Fusion Applications. Tandis que les clients utilisant des logiciels rachetés par Oracle adoptent plutôt une attitude attentiste, de type « wait and see ». Il y a aussi des utilisateurs de longue date, clients depuis les années 90, qui jettent un oeil vers SAP, ajoute Ray Wang.

Un certain nombre de clients Fusion Applications sont désormais en production, a indiqué Larry Ellison au cours de la conférence téléphonique. La suite logicielle sera disponible dans l'infrastructure cloud d'Oracle de même qu'en clouds privés, a-t-il ajouté. Le cloud d'Oracle offrira aux clients un niveau plus élevé de sécurité que ceux des concurrents tels que Salesforce.com, n'a-t-il pas craint d'affirmer.

Par ailleurs, Oracle prévoit d'embaucher davantage de commerciaux et modifie la façon dont ces forces de vente sont réparties, a indiqué Mark Hurd. « Il devrait y avoir un vendeur pour vingt clients, a-t-il précisé. Nous pensons que ce commercial a l'opportunité de vendre autant de logiciels qu'à cinq clients ». (...)

(24/06/2011 11:38:27)

La suite cloud BPOS de Microsoft en panne, juste avant le lancement d'Office 365

La suite hébergée de communication et de collaboration BPOS de Microsoft était encore en panne mercredi. Cet incident est le dernier en date d'une série de problèmes techniques qui se sont succédés au cours des mois précédents. En effet, depuis août 2010, la suite BPOS (Business Productivity Online Suite), qui inclut Exchange Online et SharePoint Online, subit des interruptions diverses. Cette fois, apparement, la panne, qui a affecté uniquement les clients situés en Amérique du Nord pendant plus de trois heures, serait imputable à un matériel réseau, selon les informations communiquées par l'éditeur sur le fil Microsoft Online Twitter et par des administrateurs sur des forums de discussion.

Lors de chaque incident, Microsoft a reconnu ces problèmes, présentant chaque fois des excuses, tout en promettant d'améliorer son service. Dans un communiqué publié mercredi, l'entreprise de Redmond a indiqué que l'incident avait démarré à 11 h, heure locale (côte est des États-Unis), et confirmé que celle-ci résultait de « problèmes d'équipement réseau » dans un centre de calcul. « Tous les services ont été rétablis. Au moment de l'incident, les clients ont pu utiliser les canaux des médias sociaux, l'accès au Service Health Dashboard ayant été affecté par cet incident. Nous nous excusons pour tout désagrément causé à nos clients », poursuivait le communiqué.

Un temps de disponibilité de 99,9%

Cependant, cette succession de pannes repose la question de la performance et de la fiabilité de la suite BPOS à un moment particulièrement mal venu pour Microsoft, qui doit lancer la prochaine version de son BPOS, Office 365, la semaine prochaine. « L'impossibilité d'accéder à sa messagerie est toujours mal vécue, surtout quand les mails se trouvent dans le cloud et que le client n'a aucun moyen d'y remédier », a déclaré Matt Cain, analyste chez Gartner. « Il est clair néanmoins que le fait d'utiliser des applications hébergées dans le cloud implique une certaine perte de contrôle par les services informatiques sur des pannes peuvant survenir dans le centre du fournisseur de service », a t-il ajouté.

Selon l'analyste, « les clients doivent comprendre que le contrat avec un service cloud consiste aussi à accepter un temps de disponibilité, de 99,9 % dans le cas du service de Microsoft, à supporter quelques pannes, et à obtenir éventuellement des dédommagements de la part du fournisseur dans le cas où son niveau de service n'est pas conforme », explique encore l'analyste.

Quid de la disponibilité d'Office 365

Microsoft a beaucoup investi dans Office 365, qui doit apporter des améliorations conséquentes au BPOS actuel, et espère mieux concurrencer les offres rivales, notamment la suite de communication et de collaboration hébergée de Google, Google Apps. Par exemple, les applications Office 365 seront basées sur les versions 2010, équivalentes aux versions des applications équivalentes sur site, et non plus sur les versions 2007, comme c'est le cas actuellement pour BPOS. En outre, Office 365 permet de travailler avec les applications Microsoft Office, ce qui n'est pas le cas de BPOS. En effet, avec Office 365, il est possible de travailler soit avec Office Web Apps, soit avec la version plus puissante Office 2010 Professionnal Plus.

Sur Microsoft Online
, l'éditeur assure que le service sera plus stable avec Office 365. Reste à convaincre les administrateurs BPOS, qui, sur les forums de discussions, se sont plaints de la succession de pannes et ont exprimé un certain scepticisme quant à la capacité de Microsoft à garantir un temps de disponibilité fiable pour le futur Office 365. (...)

(23/06/2011 11:06:50)

Boston IT 2011 : Journée spéciale sauvegarde avec Nine Technology et Backupify

Installée à Middleboro, à 70 km au sud de Boston, Nine Technology est une spin off de Vault USA (en 2010) et poursuit l'idée développée par Tom Gelson, fondateur et CEO, et Alex Stoev, CTO, qui a conçu l'architecture de cette plate-forme de sauvegarde incrémentale destinée aux opérateurs et aux VARs. « Pour 50 cents par giga et par mois, contre 5 dollars habituellement, nous proposons en marque blanche une solution de sauvegarde en ligne pour les serveurs et les PC sous Windows », nous a expliqué Gene Fay, vice-président senior (directeur général en fait) de la petite société (20 salariés et 2 millions de dollars de chiffre d'affaires en 2010). Particularité de cette offre, elle comprend à la fois la solution logicielle et l'infrastructure matérielle. Nine Technology utilise en effet les ressources de deux datacenters - l'un à Middleboro, l'autre à 50 km au nord - pour offrir deux copies des données dans deux endroits différents.

50 cents par Go et par mois

Pour assurer un coût au giga aussi bas, la société avoue pratiquer une double opération de déduplication et de compression pour réduire les données transitant sur le réseau et diminuer l'espace de stockage utilisé. « Plus nous compressons les données, plus nous gagnons d'argent », avoue très franchement le dirigeant. Si aujourd'hui, Nine Technologie revendique 150 partenaires aux États-Unis, 6 au Canada et 1 en Nouvelle-Zélande, le marché européen est également en ligne de mire, mais avec une approche différente. « Nous recherchons activement des partenaires en France, mais qui utilisent leur propre architecture matérielle. Nous ne leur proposons que notre solution logicielle ».


Gene Fay, vice-président senior de Nine Technology

Le catalogue de la société se compose de trois offres :

- Nine One à destination des PC sous Windows. Mac OS et Linus seront supportés à la fin de l'année, mais avec certaines fonctions en moins,

- Nine Pro pour assurer la sauvegarde des serveurs,

- Nine Platform pour les partenaires.

Multitenant, la solution de Nine Technology encrypte bien sûr les données - 128 bits et repose sur une architecture composée de noeuds supervisés par un serveur maitre. À la différence d'une autre solution de back-up en ligne, celle de BackBlaze que nous avions rencontré en mars dernier dans la Silicon Valley, Nine Technology se montre plus traditionnelle. Dernière précision, le nom Nine technology fait référence à la fameuse disponibilité...[[page]]

Après le back-up clef en main pour partenaires, place à une solution plus originale avec Backupify : la sauvegarde pour Gmail et les médias sociaux. L'idée peut paraître curieuse. Pourquoi sauvegarder des données conservées en ligne et donc réputées inaltérables ? Et bien parce que le cloud n'est peut-être pas si sûr que ça. Charles Ungashick, vice-président marketing de Backupify donne un seul exemple. En février dernier, quand Gmail a connu une très grosse panne, beaucoup d'utilisateurs ont été dans l'incapacité de relever leur messagerie en ligne et, pire, de simplement consulter leurs archives. 150 000 comptes avaient en effet été perdus. Aujourd'hui, 130 000 utilisateurs utilisent les services de Backupify dont 25 000 abonnés arrivés après la défaillance de Gmail.



Un service conçu à l'origine pour Google

Fondée en 2008 à Cambridge, cette start-up se propose donc de sauvegarder, via une passerelle sur Amazon S3, les données de Google Docs/Gmail, de Facebook ou encore de Twitter. Une ouverture vers des solutions collaboratives en mode SaaS comme Salesforce est également prévue. Alors que de plus en plus d'entreprises externalisent des services comme la messagerie, la sauvegarde des données essentielles n'est plus vraiment assurée. « Quand vous êtes dans le cloud, vous perdez le contrôle de vos données, souligne le responsable marketing, et cela peut entrainer de très mauvaises surprises, voilà pourquoi une copie de vos données est une bonne chose ».

Accompagner la transformation des entreprises

Autre exemple, quand une entreprise supprime la messagerie Gmail d'un des collaborateurs suite à son départ, elle perd les documents partagés avec d'autres salariés. Une sauvegarde permet de conserver ces informations même si le compte est supprimé. En centralisant les données des utilisateurs sur Amazon S3, les responsables informatiques peuvent appliquer des règles de sécurité et la déduplication sans avoir à se soucier de l'infrastructure. Backupify affirme conserver 100 To avec une redondance sur les côtes est et ouest des États-Unis et travaille avec des partenaires comme Revevol en France. Le tarif est de 5 à 20 dollars par mois et par utilisateur pour Google.  Le principal concurrent, Postini, se limite à la sauvegarde de Google et pour cause, la société a été rachetée par la firme de Mountain View en 2007.

(...)

(23/06/2011 09:48:47)

Les logiciels d'entreprise retrouvent le sourire selon Gartner

Après les déconvenues qu'il a connu en 2009, le marché mondial des logiciels d'entreprise poursuit sa reprise sur un bon rythme. D'après Gartner, il devrait terminer l'année sur un chiffre d'affaires de 267 milliards de dollars, s'appréciant ainsi de 9,5% en valeur comparé à l'année précédente. En 2012, sa hausse devrait se poursuivre pour atteindre +7,8% à 288 milliards de dollars de revenus.

Segment le plus important du marché, celui des logiciels d'infrastructures devrait connaître une progression de 9% cette année et atteindre ainsi un chiffre d'affaires de 153,3 milliards de dollars. Les systèmes d'exploitation sont les principaux contributeurs aux revenus de ce sous ensemble (32,6 milliards de dollars prévus en 2011), suivis des systèmes de gestion de bases de données (25,5 milliards de dollars).

Les ERP toujours drivers

De leur côté, les solutions applicatives devraient avoir généré 114,4 milliards de dollars de facturations à la fin de l'année. Elles afficheraient ainsi une progression de 10,2% sur un an. Les ERP, qui constituent la plus forte source de revenus de ce segment de marché, devraient générer 23,3 Md$ de chiffre d'affaires, suivis par les suites bureautiques dont les ventes atteindront 15,7 Md$, selon Gartner.

S'agissant de l'Amérique du Nord, le cabinet d'études prévoit que le marché des logiciels d'entreprise dans  son ensemble représentera 121,2 Md$ de revenus en 2011, soit une hausse de 7,3% comparé à 2010. Pour le marché plus dynamique de l'Europe de l'Ouest, il anticipe une progression de 11% environ à 78,3 Md$.
(...)

(22/06/2011 15:22:18)

IBM déploie des appliances analytiques Netezza haute capacité

Cette appliance haute capacité (jusqu'à 10 Po de traitement en quelques minutes) est destinée aux secteurs des banques, des télécommunications et à toutes autres entreprises générant toujours plus de données et qui souhaitent mieux en comprendre la nature, soit pour en tirer un avantage concurrentiel, soit pour améliorer ses services ou encore pour profiter de nouvelles opportunités commerciales.

Comparées à des produits concurrents, en particulier l'Exadata d'Oracle, les appliances de Netezza, qui seront proposées en plusieurs configurations, se positionnent comme des systèmes plus économiques et plus faciles à installer. «  Kelley Blue Book (KBB), un client de Netezza, doit évaluer la nouvelle appliance, » a déclaré Dan Ingle, vice-président et spécialiste des questions analytiques de cette entreprise qui informe les consommateurs sur les prix des véhicules neufs et d'occasion aux acheteurs potentiels. A l'heure actuelle, les statisticiens de KBB utilisent une machine Netezza TwinFin 6 avec un logiciel analytique de SAS Institute pour mouliner des quantités énormes de données relatives aux prix, un travail rendu encore plus complexe du fait que les données sur l'automobile ne sont « pas du tout standardisées », comme l'a précisé le vice-président.

Economie et simplicité

Les prix des véhicules proviennent en effet d'une grande variété de sources, « une grande partie des données étant même tirées de transactions aux enchères, », a-t-il déclaré.  « Or, pour faire une analyse des prix et des prévisions pertinentes pour un véhicule donné, il faut plus que l'année, la marque et le modèle, » a-t-il encore déclaré. Les données provenant des ventes aux enchères peuvent ne pas tenir compte d'options et autres variantes qu'une voiture particulière peut offrir et susceptibles d'affecter le prix du marché. « C'est le cas, en particulier, des camionnettes, dont la configuration varie très fortement d'un modèle à l'autre, et des détails cruciaux, comme la longueur, ne sont pas inclus dans le VIN (Vehicle Identification Number), » a-t-il expliqué.

KBB s'intéresse également aux grandes quantités de données générées par les visiteurs de ses sites internet. L'an dernier, AutoTrader.com a racheté KBB. « A eux deux, ces sites drainent plus de deux acheteurs d'automobiles en ligne sur trois, » selon Dan Ingle. « La majorité de ces données de visite résident désormais dans le système Adobe Omniture de KBB, » a t-il ajouté. « KBB voudrait décortiquer ces informations afin de trouver de nouvelles façon de les monétiser, mais prévoit qu'elle aura besoin de plus de place, ce que lui apportera l'appliance de Netezza, » a déclaré le vice-président de la division. « Sans doute, au cours de l'année qui vient, nous allons dépasser les capacités de TwinFin. Mais nous ferons en sorte de ne pas être débordé, » a déclaré Dan Ingle.

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KBB a migré vers Netezza après être passé par la pile BI (business intelligence) de Microsoft. « KBB a aussi évalué Exadata d'Oracle avant de s'installer sur Netezza, » a ajouté le vice-président. « Comparativement, les performances d'Exadata étaient similaires à celles offertes par Netezza, mais cette solution l'a emporté en raison de son faible coût et de sa facilité d'installation et de maintenance, » a t-il déclaré. « Le battage médiatique fait autour de la simplicité de l'utilisation de la solution de Netezza s'est avéré juste. Nous ne mobilisons même pas la moitié du temps d'un salarié à temps plein pour administrer l'appliance,» a déclaré Dan Ingle.

Un marché concurrentiel

Alors que Netezza donne semble-t-il  entière satisfaction à ses clients, l'éditeur doit se battre pour imposer ses produits dans un marché toujours plus concurrentiel, face aux solutions similaires vendues par Oracle, EMC,Teradata et Hewlett-Packard, qui a récemment acheté le fournisseur d'entreposage de données Vertica. Jim Baum, le PDG de Netezza, en a convenu lors d'une interview au cours de laquelle il n'a pu s'empêcher d'égratigner HP en particulier. « La pression concurrentielle est très forte, » a-t-il déclaré. « Mais j'ai franchement l'impression que HP a complètement loupé le coche dans le domaine du data warehouse et de l'analytique. »

Selon lui, le rachat de Vertica est « intéressant, » mais « HP n'a pas d'identité assez forte en tant qu'éditeur de logiciels analytiques, » a t-il ajouté. « Ce n'est pas comme dire : j'ai une base de données. Je peux associer cette offre avec un hardware. Et voici l'appliance en question. Ce n'est pas aussi simple que ça. »

Alors que « jour après jour » Netezza est en concurrence avec Oracle, Exadata « fonctionne bien pour certaines charges de travail, mais pas les charges de travail analytiques que nous ciblons, » a t-il estimé. « Cela dit, Oracle représente une force concurrentielle avec laquelle il faut compter, il n'y a aucun doute à ce sujet. Le fait d'être maintenant dans le giron d'IBM est un grand avantage, » a ajouté Jim Baum. « Nous avons beaucoup plus de poids derrière nous.

(...)

(22/06/2011 10:47:03)

Le club des utilisateurs francophones de SAP se met en ordre de bataille

« En un an, l'USF [Utilisateurs Francophones de SAP], est passé de club des grands utilisateurs du PGI de SAP au club de tous les utilisateurs francophones de toutes les solutions SAP, notamment en fusionnant avec le club des utilisateurs BO » s'est réjoui Claude Molly-Mitton, président de cette association. Le bilan 2010-2011 est, il est vrai, particulièrement riche en initiatives : livre blanc pour guider les négociations avec l'éditeur (voir ci-dessous), programme d'influence internationale initié par le Sugen (club international des dirigeants de clubs d'utilisateurs), et bien entendu convention nationale en octobre 2011.

Cette dernière aura lieu à Strasbourg les 5 et 6 octobre sur le thème générique de la prévention et de l'appréhension des risques dans l'entreprise et le rôle du SI dans cela. Géographiquement proche du siège historique de SAP en Allemagne et au coeur de l'Europe, cette convention sera largement ouverte à l'international avec, pour la première fois, un parcours en Anglais (avec traduction simultanée) de 8 ateliers animés par des clubs d'utilisateurs européens. Cette convention abritera 66 stands de partenaires-sponsors, dont un village BO. Plusieurs intervenants ouvriront la convention à des sujets connexes à la seule informatique : Alain Juillet (ex-haut fonctionnaire à l'Intelligence Economique, aujourd'hui président du CDSE, le club des directeur de la sécurité d'entreprise), l'alpiniste Catherine Destivelle... En tout, il sera proposé aux participants deux matinées de plénières et 80 ateliers de retours d'expériences (dont 10 gérés par SAP qui présentera notamment le seul client « In Memory » français, Casino).

Une influence à court, moyen et long terme

Mais l'USF a aussi un autre sujet de satisfaction : l'aboutissement du programme d'influence voulu par le Sugen. Il s'agit pour les clubs d'utilisateurs, dans le cadre d'un partenariat avec SAP, d'avoir enfin voix au chapitre sur l'évolution à court (améliorations quotidiennes des produits), moyen (innovation) et long (concepts stratégiques) termes des offres de l'éditeur.

Cela se traduira notamment par un accès généralisé aux roadmaps avec la capacité à les critiquer. Pour les demandes d'évolutions à court terme, un portail collaboratif va être mis en place pour remplacer l'ancienne procédure des « development requests » : les clubs nationaux auront pour tâche de trier les demandes des utilisateurs, de les créer sur le portail et, après discussion interne, de les prioriser. Le risque évident de cette nouvelle procédure est que la transparence accrue pour les utilisateurs se paye en délais supplémentaires. Ce point sera bien sûr un objet particulier d'attention pour l'USF. SAP devrait communiquer sous peu les modalités du lancement de ce portail.

(...)

(22/06/2011 10:25:19)

Une croissance spectaculaire pour le cloud public selon IDC

C'est bien simple, « Le cloud computing va continuer à remodeler le paysage informatique au cours des cinq prochaines années, les dépenses sur les services de cloud public se développeront  avec un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 27,6%, passant de 21,5 milliards de dollars en 2010 à 72,9 milliards de dollars en 2015 » analyse IDC. Le cabinet d'études assure même que cet effet d'entraînement du cloud va dynamiser la croissance de l'industrie informatique pour les 25 prochaines années.

Selon Frank Gens, senior vice-président et analyste en chef chez IDC, « les services cloud sont interconnectés et accélérés par les technologies de rupture, parmi lesquelles les appareils mobiles, les réseaux sans fil, ou les réseaux sociaux. Et de hisser le cloud au rang de troisième plate-forme de croissance à long terme pour l'industrie IT, après le mainframe et le PC. Le cloud, lui aussi élargit considérablement le nombre d'utilisateurs et d'usages ».

Les services de cloud affichent une croissance quatre fois supérieure à la dépense informatique mondiale. Pour sept dollars dépensés en progiciels, serveurs et solutions de  stockage, en 2015, un sera lié au modèle cloud. IDC note d'autres éléments. En 2015, le cloud public comptera pour 43% de la nouvelle croissance nette dans cinq catégories de produits : applications, développement et déploiement d'applications, logiciels d'infrastructure, stockage, serveurs. Les logiciels en SaaS alors représenteront les trois quart des dépenses de cloud public.

(...)

(21/06/2011 11:02:03)

HP veut rendre l'industrie énergétique plus intelligente

C'est sur les rives du Bosphore, à Istanbul, que plusieurs responsables d'HP ont présenté la stratégie du constructeur en ce qui concerne le smart grid. « Il y a une réelle prise de conscience de la part des industries de l'énergie des apports des technologies intelligentes, aussi bien sur le plan de la distribution à l'utilisateur final qu'en matière de production », a souligné Christian Keller, vice-président EMEA pour les industries énergétiques et de la distribution. Si ce dernier n'explique pas la part que représente cette activité au sein des résultats globaux d'HP, il précise que cette activité est en croissance et les projets sont nombreux en Angleterre, Allemagne, République Tchèque. Pour la France, le groupe travaille notamment avec Capgemini sur ces sujets, mais aucun nom n'a été donné.

Eviter les 7 péchés du smartgrid


Roy Pratt, CTO de la division Energy et Utilities de HP, pense que l'aventure du smart grid n'est pas un long fleuve tranquille et qu'il faut éviter certains écueils ou tout du moins tordre le cou à certaines idées reçues. Ainsi, il a décliné « 7 péchés » du smart grid, dont certains sont essentiels. En premier lieu, il est inutile de penser à ces technologies si on ne part pas dans une optique de transformation organisationnelle. Il ne s'agit pas simplement d'installer un compteur intelligent dans une maison, mais aussi de faire évoluer le système d'information du back office, de s'assurer d'un lien de communication bi-directionnel. La seconde faute est de vouloir tout implémenter d'un coup et de ne pas préparer le déploiement des différents éléments en plusieurs phases. « A chacune des étapes, qui peuvent s'étaler sur une dizaine d'années, il est nécessaire de tester et de réévaluer les besoins, car les technologies changent », souligne Roy Pratt.

Présentation de Roy Pratt

Présentation Roy Pratt, CTO de la division Energy & Utilities

Autre point, ne pas miser sur des solutions homogènes qui n'existent pas, la complexité de l'écosystème du smart grid implique une hétérogénéité des acteurs. Le dirigeant mise sur une coordination en matière de standardisation pour assurer le développement du smart grid, « la collaboration est nécessaire entre partenaires, mais aussi entre concurrents (entre les différents industriels de l'énergie).

Illustration : Equipe d'HP présente à Istanbul, de gauche à droite,Pat Hillon, Roy Pratt, Christian Keller, Guiliano Di Vitantonio et Douglas Hanson

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Dans son analyse, Roy Pratt ne s'est par contre pas attardé sur l'adoption de ces technologies par les consommateurs finaux. La question du coût des compteurs intelligents risque pourtant d'être un frein. « Il existe des solutions comme celles issues de la téléphonie mobile, avec une subvention ou l'intégration d'un coût supplémentaire dans l'abonnement mensuel ».

Business Intelligence et sécurité

A la fin de sa présentation, Roy Pratt a observé qu'il ne faut pas oublier qu'il s'agit avant tout de la data, les industries énergétiques consomment, selon HP, 50 To de données par heure. Et c'est là qu'interviennent les solutions analytiques. Guiliano Di Vitantonio, responsable marketing et partenariat pour l'activité Entreprise Information Solutions explique que la BI (Business Intelligence) s'applique sur les données issues du consommateur final, mais se développe également en amont, sur la production d'énergie. Pour lui, les outils décisionnels ont changé pour devenir une « intelligence connectée », a-t-il expliqué en donnant un exemple sur la prospection des puits de pétrole, notamment sur les plateformes off-shore. La solution baptisée Digital Oilfield Intelligence coordonne l'ensemble des informations issues des différents métiers et les données provenant des dizaines de milliers de capteurs pour optimiser l'exploration, l'extraction et la distribution des plateformes pétrolières. Le responsable indique qu'il s'appuie notamment sur l'offre Vertica capable de traiter et d'analyser des données en quantité massive.

Enfin, pour terminer ce tour d'horizon de l'expérience de HP sur l'industrie énergétique, la question de la sécurité se place au coeur de la réflexion du smart grid. L'affaire Stuxnet a été un déclencheur, car ce ver s'attaquait à des systèmes Siemens SCADA qui sont très utilisés par les industries de réseaux. Pour autant, Douglas Hanson, directeur de la division Global Energy et ressource Industries, explique que « les affaires récentes de Sony ou Sega où des données personnelles ont été volées montrent que la protection doit être pensée sur l'ensemble de l'écosystème du smart grid. » Il est donc nécessaire selon lui d'avoir une méthodologie pour appréhender la sécurité : « la menace ne vient pas nécessairement de l'extérieur, mais il faut intégrer la dimension sécurité au sein de l'entreprise ».

Au final, le smart grid progresse et séduit de plus en plus d'industriels. Il existe encore quelques réticences, mais les responsables de HP sont bien décidés à rassurer et à évangéliser les indécis.

Illustration : Equipe d'HP présente à Istanbul, de gauche à droite,Pat Hillon, Roy Pratt, Christian Keller, Guiliano Di Vitantonio et Douglas Hanson

(...)

(17/06/2011 12:36:10)

Sage serait en discussion avec IBM et SAP

Outre-Manche, le site Computing fait état de rumeurs de discussions entre Sage, IBM et SAP, qui lui font envisager une potentielle acquisition de l'éditeur britannique de solutions de gestion. Une source interne à Sage a confié au site d'information spécialisé dans la IT que sa société discutait à la fois avec les groupes américain et allemand, en ajoutant qu'appartenir à une structure plus importante pourrait profiter à ses activités. L'interlocuteur a confié à nos confrères anglais que Sage était dans une période de réflexion, rappelant que l'objectif était de doubler la base de clients sur cinq ans, ce qui représentait un défi important d'un point de vue organisationnel. « La structure de l'organisation nous retient et nous trouverions certainement avantage à disposer de garanties et de capacités d'investissement supérieures », cite Computing.

IBM, bien que doté d'un riche catalogue applicatif, ne possède pas encore d'applications de gestion, mais il a déjà noué des partenariats avec Sage. En revanche, l'éventuel intérêt de SAP apparaît plus étonnant. Numéro un des solutions de gestion au niveau mondial, l'éditeur allemand a jusqu'à présent procédé plutôt à des acquisitions portant sur des technologies ou des compétences métiers dont il ne disposait pas : Business Objects sur la BI, Sybase dans la mobilité et les bases de données, ou précédemment TopTier sur les portails, TopManage sur les offres PME, Highdeal sur la facturation complexe, etc.

SAP a réalisé des efforts très conséquents au cours des six ou sept dernières années pour disposer d'une offre PME crédible. Il propose aujourd'hui trois solutions sur ce marché : BusinessOne, All-in-One et Business ByDesign, application en mode SaaS (software as a service) qu'il héberge lui-même et sur laquelle il a effectué d'énormes investissements. Sage de son côté envisage essentiellement le mode SaaS sous la forme de fonctions complémentaires à son offre actuelle.

13 000 collaborateurs dans le monde dans 24 pays

Il y a deux semaines, Guy Berruyer (en photo), CEO de Sage, a fait un point sur l'activité de son groupe à l'occasion d'une web conférence annonçant la version 6.2 de l'offre ERP X3 que l'éditeur commercialise au niveau mondial. Fin mars 2011, le chiffre d'affaires semestriel de l'éditeur s'est élevé à 183,5 millions de Livres, soit une progression de 4% par rapport à la même période l'an dernier. Il avait réalisé un chiffre d'affaires de 1,4 milliard de Livres sur son exercice fiscal précédent clos fin septembre 2010 (66% de ses revenus viennent des contrats de support).

Sage se distingue de ses concurrents par la nature de son offre. Le groupe s'est constitué par rachats successifs, pays par pays, d'éditeurs locaux de logiciels de gestion (comptabilité, paie, fonctions achats/ventes/stocks...). Chaque filiale continue à développer localement les logiciels qu'elle commercialise sur son marché. Parallèlement, Sage a commencé à distribuer de façon globale certains produits, d'abord ses offres de CRM, Saleslogix, puis plus récemment l'ERP X3 racheté il y a quelques années à l'éditeur français Adonix. Avec ce produit, il compte étendre sa base installée dans les entreprises de taille moyenne d'envergure internationale.

Sage compte 6,3 millions de clients dans le monde parmi lesquels une majorité de PME et TPE. Il rassemble 13 000 collaborateurs dans 24 pays. L'an dernier, l'éditeur a réorganisé sa direction, Guy Berruyer prenant la tête du groupe en juillet 2010. En France, Antoine Henry a succédé à Pascal Houillon au poste de directeur général.

Ce ne sont pas les premières rumeurs qui circulent sur la société. Il y a quelques mois, SAP avait déjà été évoqué pour un éventuel rachat de Sage, de même que Microsoft.

Illustration : Guy Berruyer, CEO de Sage (crédit : DR) (...)

(17/06/2011 10:25:30)

Fabrication : Gérer la qualité des produits avec un M.E.S.

Directions informatiques et industrielles peuvent avoir des perceptions différentes des bénéfices apportés par les outils de Manufacturing Execution Systems, « maillon essentiel » du cycle de production des entreprises, ainsi que l'a illustré une enquête du Club M.E.S. lors des 4èmes Assises consacrées à ces solutions, la semaine dernière à Paris. La valeur ajoutée des MES est sans surprise mieux reconnue par les responsables industriels que par les équipes informatiques. En revanche, ces deux directions se rejoignent pour placer aux premiers rangs des besoins de production les fonctions qui permettent de suivre et tracer les flux de fabrication, de fournir des indicateurs précis et de garantir la qualité. Fiabiliser les données qui remontent des ateliers dans le système ERP est également cité par plus de la moitié des répondants. La capacité à gérer et planifier les ressources humaines et matérielles (machines, matières premières, opérateurs) constitue la priorité suivante.

En écho à cette enquête, Philippe Allot, vice-président du Club M.E.S, souligne que la prise de conscience de l'intérêt du MES, à la fois par les directions industrielles, informatique et générale, s'inscrit dans une perspective élargie. « Il s'agit d'une vision de la fabrication moins axée sur la recherche de coûts de main d'oeuvre de plus en plus bas, que sur la compétitivité globale des produits fabriqués », commente-t-il. Il cite l'exemple de l'Allemagne qui a pu montrer qu'orienter son développement vers une production plus performante permettait d'éviter des délocalisations.

Des solutions adaptées aux métiers

Le Manufacturing Execution System couvre une dizaine de fonctions, selon la définition de MESA International qui regroupe les fournisseurs de solutions IT du secteur de la fabrication. On y retrouve l'ordonnancement (cheminement des produits et des lots), la collecte et l'acquisition des données, la gestion des ressources, des documents, de la qualité, du procédé, de la maintenance, la traçabilité du produit et la généalogie, ainsi que l'analyse des performances, rappelle le Club M.E.S. sur son site. Ces systèmes sont développés par des fournisseurs spécialisés qui, suivant leur métier d'origine (certains viennent du monde de l'automate comme Siemens et Wonderware, d'autres de l'édition de logiciels) maîtrisent de façon plus avancées certaines des fonctions. La plupart des acteurs ont développé des compétences dans différents secteurs d'activité. Un éditeur comme Osys (du groupe français Bodet) propose par exemple des offres métiers au-dessus de son MES, « pour l'agro-alimentaire, la cosmétologie et l'automobile », énumère Fabrice Chausserais, managing director de la société. D'autres fournisseurs sont très présents dans le parapétrolier. Certains éditeurs ont standardisé leurs offres, d'autres font essentiellement du sur-mesure (*). « Dans le MES, il n'y a pas de besoins identiques », pointe Fabrice Chausserais qui précise que pour chaque projet qu'il conduit, Osys associe les compétences d'un binôme : un informaticien et un automaticien.

Agroalimentaire : gérer la qualité depuis le MES

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Lutte contre la contrefaçon dans la pharmacie

Sur les Assises du M.E.S, différents éclairages d'utilisation ont été apportées par des entreprises de tailles et de secteurs différents. Saint-Gobain Glass, par exemple, s'appuie sur la solution d'Apriso pour améliorer sa performance industrielle. De leur côté, les laboratoires pharmaceutiques Boiron, spécialisés dans l'homéopathie, ont recours au logiciel Pharmacim de Courbon pour lutter contre la contrefaçon. Chaque boîte de médicament peut être identifiée de façon unique avec le marquage Datamatrix (qui renferme un numéro de série aléatoire). Une agrégation est alors réalisée entre étuis, cartons, palettes et les différents circuits logistiques. Le chaînage du marque est réalisé dans le MES. « La traçabilité à l'étui permettra de clarifier et de maîtriser les canaux de la chaîne de distribution », explique André Soucille, directeur gestion de production des Laboratoires Boiron. Avec ce projet de sérialisation conduisant à agréger cartons et palettes, les produits pourront être suivis dans le monde entier.

Agroalimentaire : gérer la qualité depuis le MES

De son côté, la fromagerie Guilloteau a présenté l'usage qu'elle fait de l'application Qubes, de la société Creative IT, pour suivre le flux complet du lait depuis sa réception jusqu'à l'expédition des produits finis, en passant par la transformation, la fabrication, l'affinage et le conditionnement. « Avec ce flux, nous traitons l'ensemble des contrôles qualité qui sont reliés aux différents process », a expliqué Emmanuel Castelbou, directeur informatique de la PME. Via les workflows mis en place, les informations sur les fabrications en préparation (la température, le CH, par exemple) sont réceptionnées directement par le contrôle qualité. Guilloteau dispose aussi d'une GED dans Qubes pour accéder aux documents qualité. « Nous retirons de ce plan de contrôle une traçabilité matière en amont », explique Emmanuel Castelbou qui ajoute que son MES est entièrement interfacé avec SAP, l'ERP utilisé par l'entreprise. « Qubes pilote les ordres de fabrication et les envoie à SAP. Nous avons aussi des flux d'informations inverses, par exemple pour la création de références ». Qubes est par ailleurs interfacé avec les équipements industriels. 

Le directeur informatique de Guilloteau reconnaît que le déploiement d'un MES peut rencontrer des réticences par les équipes métier. « Faire abandonner le papier n'est pas évident », même si certains utilisateurs s'avèrent moteur dans l'adoption du logiciel. Au chapitre des bénéfices, il note un gain matière important, « jusqu'à 10% sur certains process » et une information beaucoup plus saine à exploiter dans l'ERP. Surtout, Qubes permet de disposer d'un seul système informatique pour gérer le MES et la qualité. « Cela nous a permis de diminuer très fortement nos non-conformités. Nous n'hésitons pas à faire visiter nos ateliers, nous sommes très sereins. Pour nous, il ne serait plus possible de revenir en arrière, nous ne pouvons plus nous passer de nos indicateurs ». (...)

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