Flux RSS
Progiciels
2426 documents trouvés, affichage des résultats 431 à 440.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(22/02/2011 15:07:46)
SAP se renforce dans le Retail en nouant des partenariats
Les leaders de la distribution de détail (Retail) doivent relever d'importants défis pour réduire le coût de leur chaîne d'approvisionnement, alors même que leur modèle économique change, en particulier la façon dont ils s'adressent aux clients. Ils doivent gérer leur croissance tout en s'adaptant aux contraintes sans cesse changeantes (saisonnalité, produits assortis, emballages, fournisseurs, réglementation...). Le modèle économique du Retail est, de plus, en pleine transition à un moment où le commerce électronique et les achats via les mobiles imposent de nouvelles priorités et de nouvelles pratiques.
En 2010, le commerce électronique a montré clairement qu'il constituait un canal en forte croissance pour les retailers. Il est donc temps de repenser et de reconcevoir les réseaux de livraison à un niveau global. Confronté à ces différentes problématiques, le fabricant de produits de luxe italien Salvatore Ferragamo a choisi de s'équiper de la solution SAP for Retail (voir encadré). « Avec l'avènement d'Internet et des applications mobiles, les comportements des consommateurs ont changé, a récemment souligné Stefan Gruler (en photo), responsable de l'activité Trading Industries chez SAP au niveau mondial. 40% des clients achètent leurs produits en ligne, depuis leur PC ou leur téléphone portable, surtout en Asie où, dans des villes comme Singapour, la majorité de la population est équipée de terminaux mobiles. Nous devons être en phase avec cette révolution mobile ».
Trois axes pour répondre aux exigences du marché
La vente au détail est considérée comme une industrie stratégique pour SAP qui entend capter une part du gâteau sur un marché estimé à 2 milliards de dollars annuels en termes de ventes de licences. Sa stratégie est donc en ligne avec les exigences d'un marché où il est déjà très présent (4 800 retailers utilisent les logiciels SAP dans le monde, selon l'éditeur). Il définit notamment trois axes liés pour y parvenir : être capable de mettre en place une chaîne d'approvisionnement tirée par la demande, pouvoir contacter le client sur son mobile et lui faire des offres personnalisées grâce à l'analyse des données déjà recueillies. Il développe des applications mobiles et des solutions analytiques permettant de réagir aux comportements des clients, si besoin en temps réel. Ce positionnement tire profit de rachats d'acteurs comme Business Objects pour les outils décisionnels et Sybase pour la technologie mobile.
Travailler à l'avenir sur les services cloud
Stefan Gruler a aussi rappelé que, selon Goldman Sachs, les achats effectués sur Internet et via les applications mobiles surpasseraient ceux réalisés dans les boutiques traditionnelles d'ici les cinq prochaines années. IDC, de son côté, note que les consommateurs multi-canaux dépensent, en moyenne, entre 15 à 30% de plus avec un vendeur que ceux qui utilisent un seul canal. « SAP recherche activement des retailers pour en faire des co-partenaires innovants avec lesquels l'entreprise développera des offres en travaillant sur des scénarios spécifiques », a ajouté Stefan Gruler.
Sur ce terrain, SAP travaille en particulier avec le groupe de commerce alimentaire Casino sur un projet de système de consommation mobile utilisant le marketing one-to-one, des offres spéciales personnalisées et la suggestion des listes de courses réalisées d'après les habitudes de consommation du client. En plus des projets de e-commerce et les applications mobiles, comme celui mis à l'essai avec Casino, SAP est également bien positionné pour basculer, dans l'avenir, vers des services cloud. Le cloud computing n'est certes pas un modèle vers lequel les détaillants traditionnels se précipitent, a estimé Stefan Gruler, mais nous sommes convaincus qu'il sera utilisé plus largement dans d'autres pays qui souhaiteraient rattraper la région Asie-Pacifique où il existe déjà des avancées concrètes, en particulier en Chine et au Japon où certains détaillants utilisent des ERP en mode cloud.
Illustration : Stefan Gruler, responsable de l'activité Trading Industries chez SAP au niveau mondial (crédit : photo)
En savoir plus :
- sur le projet mené avec Casino - Interview de Franck Cohen, président de SAP EMEA
Eptica scrute les médias sociaux pour répondre aux clients
L'éditeur français Eptica développe depuis dix ans des solutions d'interactions avec les clients qui s'appuient sur une base de connaissances auto-apprenante. La société a gagné 50 clients en 2010, dont Go voyage, Toy'R'Us ou Air Asia, ce qui porte à 330 ses références au niveau mondial (34% de son chiffre d'affaires se fait à l'international). Pour prendre en compte les médias sociaux, Eptica vient d'ajouter deux modules à une offre qui couvrait jusque-là le traitement des e-mails entrants, du web, du chat, des SMS et du courrier, ainsi que l'utilisation de la base de connaissances par des téléconseillers ou en self-service par les clients (80% des projets gagnés en 2010 ont porté sur la gestion des emails entrants couplée à la solution Self Service).
Le premier des deux modules fraîchement livrés, Eptica Social Media Observer, doit aider l'entreprise à récupérer les commentaires, positifs ou négatifs, qui sont diffusés sur sa marque au sein de sites communautaires tels que Facebook, sur des blogs, ou via des fils de microblogging comme Twitter. Le logiciel circule sur les médias sociaux à la recherche de noms de produits et de mots-clés qui, assemblés, forment des concepts. Eptica précise que ce module n'a pas vocation à se substituer aux outils d'e-réputation. « Il sert à collecter les informations intéressantes pour l'image de l'entreprise afin de les router vers les personnes qui pourront les traiter ». Il pourra s'agir des services client ou marketing, d'un community manager, d'experts produits, etc.
Le deuxième module, Eptica Facebook Interaction Portal, permet d'ouvrir un espace pour les questions des clients sur la page Facebook que l'entreprise aura créée. Le traitement de ces demandes viendra ainsi s'intégrer au processus mis en place pour gérer les autres canaux (téléphone, web, email...).
Eptica Facebook Interaction Portal (cliquer pour agrandir l'image)
Le workflow route vers le bon interlocuteur
Outre la base de connaissances centrale qui utilise un moteur de recherche sémantique multilingue, le socle technologique de la suite Eptica Enterprise exploite un moteur de workflow, qui vient d'évoluer dans une version 8.0. C'est lui qui dirige les informations récupérées sur l'un des canaux, y compris, désormais, les réseaux sociaux, vers les bons interlocuteurs, c'est-à-dire vers les personnes ou les services que l'entreprise juge compétents pour répondre, suivant le type de questions.
Lorsque le client utilise les fonctions de self-service mises à sa disposition, il explore seul la base de connaissances à l'aide de questions saisies en langage naturel. Cette base est constamment enrichie par les réponses validées issues des différentes interactions. L'entreprise qui démarre un projet peut commencer à la constituer avec une vingtaine de questions/réponses, sorte de FAQ sur les sujets les plus fréquemment abordés. Si une réponse ne figure pas dans la base, la demande est routée, par workflow, vers un responsable ou un expert. L'explication qu'il fournira pourra ensuite être versée à la base.
Les principaux concurrents sont américains
Eptica a été fondé en 2001 par Olivier Njamfa (photo ci-dessous), son PDG, et Thierry Gandilhon, son directeur technique. En 2010, la société a réalisé un chiffre d'affaires de 5,3 millions d'euros, en progression de 26% par rapport à 2009 (Résultat net : 12%). Les applications livrées en SaaS (software as a service) représentent aujourd'hui 60% de ce revenu. Ce mode d'utilisation des logiciels est proposé depuis 2005 par l'éditeur qui travaille avec plusieurs partenaires hébergeurs (OVH, Ornis, Claranet...), en fonction du niveau de services requis par ses clients.
Les deux dirigeants insistent sur leur volonté de développer des produits qui répondent aux besoins qu'ils ont détectés chez leurs utilisateurs. C'est le cas des deux modules s'appliquant aux médias sociaux. Eptica évolue sur un marché où, en dehors d'Akio, en France, ses principaux concurrents sont américains (eGain, RightNow, ATG, Kana...). « Dans notre domaine, nous sommes l'éditeur qui vend le plus en Europe », souligne Olivier Njamfa qui avait prévu dès l'origine d'attaquer l'international et n'ignorait rien de la virulence des acteurs anglo-saxons. « Nous avons fait un produit nativement multilingue », explique de son côté Thierry Gandhilon.
Olivier Njamfa, co-fondateur et "CEO" d'Eptica
La récente entrée de l'éditeur français dans le Magic Quadrant « Web Customer Service » du Gartner lui donne un crédit supplémentaire pour remporter des affaires face à ses gros concurrents sur leur terrain (26% de son chiffre d'affaires s'est fait au Royaume-Uni en 2010), ou avec des prospects implantés de façon globale. Dans un an, l'éditeur prévoit d'ouvrir une filiale en Asie. En revanche, il ne projette pas de s'installer aux Etats-Unis (il est présent au Canada).
Le volume d'emails entrants baisse rapidement
En France, l'éditeur compte de grands clients dans la banque (Société générale, Crédit du Nord, Crédit Agricole), l'Assurance, le Secteur public, la distribution, la presse et les prestataires de centres de contacts (*). « Les dix premiers outsourcers français utilisent Eptica », fait remarquer Olivier Njamfa. Il met aussi en avant le retour sur investissement rapide de la combinaison « gestion des e-mails entrants/Self-Service », en évoquant Mister Good Deal et Castorama. Le premier a enregistré -25% sur les courriels reçus au bout de dix jours d'utilisation des logiciels, le second les a vu baisser de 40% dès leur mise en place, affirme Olivier Njamfa en assurant que la solution « s'installe de façon douce dans le système d'information, sans tout perturber ». Par ailleurs, il ne juge pas concurrentes les technologies d'agents virtuels qui apparaissent sur certains sites web : « Sur le site de la Fnac, on trouve à la fois un agent virtuel et nos logiciels », fait-il remarquer. Au passage, il revient sur la vision d'Eptica en insistant : « nous ne nous limitons pas au centre de contacts ; nous allons chercher dans toute l'entreprise les interlocuteurs qui peuvent répondre aux questions des clients. » Parmi ces derniers, une grande banque a ainsi déroulé la solution sur 20 000 utilisateurs « prêts à répondre ». Lorsqu'un client envoie un email à cette banque, le message arrive aussi dans la boîte de son conseiller personnel.
Si le module Contact Assistant permet de relier des téléconseillers à la base de connaissances auto-apprenante, en revanche, Eptica n'a pas choisi d'étendre son offre vers la gestion de la téléphonie, contrairement à son concurrent français Akio qui a récemment racheté App-line. Sur 2011, la société dirigée par Olivier Njamfa table sur une croissance à deux chiffres.
(*) Parmi les récentes signatures figurent aussi Viadeo, Eurosport, le Futuroscope, Upsa, Le Figaro, Virgin Holidays et, en Angleterre, Dixon.
(...)(18/02/2011 15:35:18)Capgemini recrute 400 informaticiens à Toulouse
Capgemini souhaite renforcer ses équipes toulousaines. Pour accompagner la croissance de sa division Applications Services, la SSII prévoit d'intégrer 400 nouveaux collaborateurs : 100 offres concernent des jeunes diplômés (moins de 3 ans d'expérience), 150 sont réservées à des profils intermédiaires (entre 3 à 7 ans) et une proportion équivalente visent des profils expérimentés (au-delà de 7 ans). La palette des postes est assez variée : il s'agit d'architectes (d'entreprise, logiciel .Net et J2EE, Netweaver, Weblogic, PLM, sécurité, etc.), d'ingénieurs (.Net, Java, Drupal, Sharepoint...), de business développeurs, de chefs de projet et de directeurs de projet, de responsables qualité, de consultants (BI, PLM, SAP, supply chain, conduite applicative Oracle, Unix et Java), de responsables du domaine applicatif, et enfin d'experts techniques Java/J2EE. Les nouvelles recrues interviendront auprès de clients nationaux et internationaux de l'aéronautique, du spatial, de la défense et de la navigation aérienne mais également du voyage et du transport, de l'industrie, de la santé ou du social
Cinq journées portes ouvertes
Ce programme de recrutement s'inscrit dans le cadre d'une campagne nationale baptisée « Mon job, Ma vie ». A travers elle, Application Services France envisage, en 2011, de se renforcer pour planifier, concevoir, diriger et développer des projets d'intégration de systèmes d'information. Du 21 au 25 mars, Capgemini organise une semaine du recrutement dans la ville rose. Elle se déroulera dans les locaux toulousains du groupe, siège de la division Aérospatiale et Défense. Lors de cet événement, les postulants pourront découvrir les projets pour lesquels Capgemini recrute, les métiers proposés et les secteurs d'activité. Ils seront accueillis au sein du centre Accelerated Solution Environment (ASE) conçu pour accélérer les projets de transformation des entreprises.
Le centre ASE et les locaux de Capgemini seront spécialement organisés en mode portes ouvertes à l'heure du déjeuner puis en soirée. Cinq espaces, consacrés aux RH (carrières, formation), aux métiers du groupe, aux secteurs et également aux échanges (sur les projets, les postes à pourvoir) seront ouverts au public. L'entrée est libre, sur présentation d'un curriculum vitae.
Illustration: le site de Capgemini à Toulouse. Crédit photo: Capgemini
(...)(18/02/2011 15:30:20)Le pilotage du projet Chorus de nouveau épinglé par la Cour des Comptes
La Cour des Comptes vient de publier son rapport annuel 2011 qui se penche sur l'exercice comptable 2010 de l'Etat. Elle consacre un chapitre de trente pages au projet Chorus. Si son pilotage strictement informatique n'est pas évoqué par la Cour, celle-ci reproche à la maîtrise d'ouvrage -autrement dit au niveau des politiques et des directions des administrations- une grande légèreté dans leur gouvernance. La Cour relève les délais catastrophiques qui ont été imposés aux fournisseurs de l'Etat en 2010 à cause d'un démarrage de Chorus dans la douleur. L'objectif de payer le plus rapidement possible toutes les créances en retard a entraîné une multiplication des procédures d'exceptions, sources de difficultés pour établir une lisibilité et une transparence des comptes. Selon la Cour, les efforts consentis par les administrations ont été louables même si la pureté comptable en a été altérée. Une fois la phase de transition achevée, tout devrait rentrer dans l'ordre.
Si les modalités de la reprise des données issues des anciens applicatifs sont également critiquées, c'est, encore une fois, du point de vue de la sincérité des comptes. Les réalités juridiques ont en effet été tordues au passage pour accélérer les procédures, comme par exemple la transformation des réservations de crédits en engagements.
L'outil d'une refonte des procédures...
Basé sur le progiciel SAP, Chorus est amené à progressivement gérer la totalité de la gestion budgétaire et comptable de l'Etat. La dernière phase de déploiement est en cours pour un achèvement de la mise en place des nouveaux outils au 1er janvier 2012. La comptabilité de l'Etat sera donc entièrement réalisée sous Chorus à partir de l'exercice 2012. La LOLF (voir encadré) sera alors enfin appliquée en totalité, notamment du point de vue du contrôle et de la sincérité des comptes publics. La Cour intitule d'ailleurs un chapitre de son rapport « Les effets de la certification des comptes de l'Etat ». L'objectif de Chorus est donc d'une part de permettre une refonte des procédures métier mais aussi, ne l'oublions pas, de remplacer un très grand nombre d'applications comptables. Le coût du projet (de l'ordre du milliard d'euros en coût direct sur dix ans) est destiné à être amorti précisément par la disparition des multiples applications remplacées. Or la Cour relève de nombreux manquements dans la gouvernance du projet et qui mettent en péril le respect de ces objectifs. La Cour s'est déjà intéressée au projet Chorus dans le passé et le document de 2011 vient donc logiquement se placer dans la partie « Les suites données aux observations des juridictions financières ».
...qui ne sont en fait pas refondues [[page]]
L'intérêt majeur de Chorus reste qu'il est unifié pour l'ensemble des administrations d'Etat et doit donc d'une part s'articuler au mieux entre tous les outils (notamment la gestion fiscale Copernic et la gestion unifiée de la paye), d'autre part être plus simple et moins cher à entretenir et utiliser. Or la conservation des « particularités métiers » de chaque ministère a entraîné le maintien et la transformation de multiples outils locaux, en contradiction avec l'objectif initial d'unification. Pire, la saisie unique de chaque information comptable est aujourd'hui remise en cause, au moins dans un premier temps. L'économie attendue pourrait donc ne pas être au rendez-vous, ou du moins avoir été surévaluée. Surtout, la Cour fustige la très mauvaise organisation de la « chaîne de la dépense ». La distinction classique ordonnateur/comptable n'est pas remise en cause dans la LOLF mais la définition des rôles de chacun et les procédures métier auraient dû être remises à plat au travers d'une refonte du RGCP (règlement général sur la comptabilité publique). Cette refonte n'a pas eu lieu. En conséquence, les interventions des multiples acteurs sur la chaîne comptable ne sont pas optimisées.
Economies mal placées en licences
Le choix de SAP a entraîné des coûts de licence et de maintenance considérables. Pour les limiter, l'Etat a choisi de limiter l'usage de Chorus à 25 000 utilisateurs simultanés sans aucune étude préalable des besoins alors que 30 000 utilisateurs sont recensés et que leur nombre atteindra 50 000 à terme. Seul un utilisateur réel sur deux pourra donc se servir de l'outil à un instant. L'accès à Chorus au travers de formulaires simplifiés, en dehors du décompte des utilisateurs simultanés, fait l'objet d'une passe d'arme entre la Cour (très critique au nom de la qualité de l'information comptable) et le ministre des finances (qui les défend en les destinant à des utilisateurs non-comptables). La réorganisation des services, notamment avec la création des centres de services partagés inter-administrations, a pourtant multiplié les besoins en partages de l'information. Au final, l'outil qui est, sur le papier (dématérialisé), un formidable accélérateur de la qualité de gestion de l'Etat reste largement sous-utilisé selon le jugement de la Cour des Comptes. Assez ironiquement, la Cour a inséré un encadré « la théorie et la pratique dans Chorus » (page 273 du rapport complet) qui résume les différences entre le fonctionnement attendu par les auteurs de la LOLF et ce qui se constate de fait sur le terrain où les procédures d'exception s'ajoutent aux outils parasites d'une informatique grise qui aurait dû disparaître. Comme disait Albert Einstein : « la théorie et la pratique, en théorie c'est pareil, en pratique c'est différent ».
Un défaut de gouvernance et de stratégie politique
Les procédures d'une incroyable lourdeur pour passer outre les difficultés avaient été critiquées par la Cour dès 2006 qui y voyait une difficulté pour tracer les opérations et certifier les comptes. La Cour reproche surtout au niveau des décideurs politiques et des directeurs d'administration, pour résumer, d'avoir demandé à un outil informatique de faire leur travail, à savoir de définir les procédures métier et de trancher dans les choix stratégiques d'organisation. Aucun outil informatique ne l'a jamais fait, simplement parce que ce n'est pas son rôle. Il n'existe pas même un référentiel comptable unique, source de difficultés infinies dans la collaboration entre Chorus et les autres outils du SI de l'Etat, notamment Copernic et les outils métier. Le référentiel national du patrimoine immobilier n'est plus jugé comme fiable. Quant aux instances de gouvernance du projet, comme le Comité d'Orientation Stratégique, elles n'ont aucun pouvoir réel sur l'organisation et les procédures métier. Dans sa réponse, François Baroin, ministre des finances, admet certes les difficultés, invoquant une gestion du changement déficiente malgré les efforts, mais défend l'absence de gouvernance stratégique au nom de l'autorité de chaque administration et de la procédure d'arbitrage du Premier Ministre. Il annonce malgré tout la refonte du RGCP (règlement général sur la comptabilité publique) afin de -enfin- clarifier les rôles de chacun dans la chaîne de gestion de la dépense (alors que Chorus est déjà déployé). Il confirme également que le périmètre fonctionnel de Chorus va continuer de s'accroître pour atteindre -un jour- celui prévu en 2001 par les auteurs de la LOLF.
(...)
Osiatis se muscle dans la BI avec le rachat d'Alcion
Avec le retour de la croissance et celui de la rentabilité, Osiatis renoue avec la croissance externe. Au mois d'août dernier, il rachetait la partie Ile-de-France d'Astek, cette fois, il reprend la totalité de la société Alcion Group. Astek concernait la partie « historique » d'Osiatis, les infrastructures, qui représentent plus de 85% de son chiffre d'affaires (CA), Alcion concerne la partie ingénierie applicative.
Alcion intéresse Osiatis pour ses compétences (Java, JEE, DotNet et BI) et surtout son parc installé dans le secteur banque-finances. L'intégration des équipes sera rapide, elles rejoignent Osiatis Ingénierie, la filiale d'Osiatis spécialisée dans l'ingénierie applicative. Juridiquement, ce sera un peu plus long. Alcion est côté en bourse, au Marché Libre, Osiatis contrôle déjà 95,4% des actions Alcion, et souhaite racheter le solde. Dans ce cas, le titre sera retiré.
Alcion : un CA en chute régulière
Alcion présente un résultat positif en 2010. Pourtant la société a vu son chiffre d'affaires baisser d'année en année, passant de 12,12 millions d'euros en 2007, à 11,16 ME en 2008, 9 ME en 2009, 8 ME en 2010. Explication, cette activité applicative a souffert chez tous les acteurs du marché du fait de la crise économique et de la massification des commandes qui écartent les « petits » acteurs comme Alcion. Les recrutements ont également plus difficiles lorsque la croissance revient, plus difficiles que dans les « infra ». C'est la raison des difficultés rencontrées par Alcion.
Pour sa part, Osiatis renforce une activité, qui a débuté pour elle en 2005 avec le rachat de Focal. Cette dernière effectuait la moitié de son CA dans l'applicatif et l'autre dans les infrastructures. Aujourd'hui, l'ingénierie applicative représente 30 ME de CA pour Osiatis qui en a réalisé 243,6 en 2010, en croissance de 4,6%, supérieure à la moyenne du marché (1% selon Syntec Numérique).
Selon Forrester, les premiers clouds privés seraient voués à l'échec
Les analystes de Forrester n'ont pas de nouvelles très encourageantes pour les fournisseurs IT qui mettent en place leurs premiers cloud en interne. Selon eux, cette infrastructure est susceptible d'échouer. D'un autre côté, les mêmes analystes insistent sur le fait que « c'est une bonne chose, » parce que cet échec permettra de réussir par la suite. « La plupart de ces entreprises ne sont pas encore prêtes à utiliser un cloud interne. Néanmoins, nous pensons que, en 2011, les départements Infrastructure et Opérations (I&O) vont commencer à en déployer un certain nombre. Ces efforts sont très probablement voués à l'échec. Mais grâce à cette première étape et à l'expérience qu'elle apportera, il sera possible d'en tirer de précieux enseignements sur ce qui est vraiment nécessaire pour gérer un tel environnement, » ont écrit les deux analystes de Forrester, James Staten et Lauren Nelson (en illustration principale), dans leur rapport intitulé « 2011 Top 10 IaaS Cloud Predictions pour I&O Leaders » et destiné aux responsables des départements Infrastructure et Opérations.
Clouds privés : les entreprises ne sont pas encore assez matures
Selon Forrester, « il faut plus de maturité dans la virtualisation et des améliorations dans la normalisation, l'automatisation et l'infrastructure pour s'engager avec succès dans la mise en place d'un cloud interne capable de fournir des services équivalents à ceux offerts par des IaaS (Infrastructure-as-a-Service) comme l'Elastic Compute Cloud d'Amazon. » Toujours selon le rapport, « la plupart des entreprises n'ont pas la maturité nécessaire en terme de virtualisation et ne sont pas prêtes à mettre en oeuvre le niveau d'automatisation et de standardisation exigé par un environnement cloud. » Comme l'expliquent les deux experts, « la perspective architecturale change : le cloud met fin à l'architecture en silos, pour un pool unique de ressources permettant deux niveaux de priorité élémentaires - un concept révolutionnaire et un défi pour les gestionnaires I&O. La gestion des meilleures pratiques viendra avec l'expérience, et le plus tôt sera le mieux. En même temps, même si l'infrastructure n'est pas encore prête, mieux vaut ne pas éviter de considérer une telle mise en route. »
Des solutions clouds déjà pérennes
Cela ne veut pas dire pour autant que toutes les tentatives sont vouées à l'échec et qu'il n'y aura pas de success-story. Comme l'a récemment rapporté notre confrère Network World, de grandes entreprises comme Bechtel et First American Corp ont déjà fait le bilan des avantages acquis grâce à des clouds en interne. De nombreux éditeurs de logiciels comme VMware, Joyent, Red Hat, Platform Computing ou la start-up Nimbula fondée par l'équipe à l'origine d'Amazon EC2, proposent également des outils d'automatisation pour virtualiser l'infrastructure et offrir des fonctionnalités semblables à celle du cloud. Pour ceux qui ne veulent pas mettre en place une nouvelle infrastructure en interne, Amazon, Terremark, Savvis, Rackspace et d'autres proposent également des serveurs virtuels hébergés. Une étude réalisée au cours du troisième trimestre 2010 par Forrester auprès de 1252 décideurs IT en matière de serveurs et de stockage a révélé que 15% d'entre eux prévoient d'acheter des ressources IaaS à Amazon ou à d'autres vendeurs, et 6% ont déjà franchi cette étape. Parmi les entreprises de plus de 20 000 salariés, 20% d'entre elles prévoient d'adopter l'IaaS et 8% ont déjà adopté ce type de solution.
Parmi les points soulevés par le rapport de Forrester on note :
- Dans leurs entreprises, les responsables IT «aguerris» ne doivent pas s'opposer aux adopteurs précoces qui souhaitent acheter de nouveaux services de cloud computing.
- Les cloud privés hébergés par des fournisseurs, avec une offre de ressources dédiées, et non partagées, seront trois fois plus nombreux que les cloud déployés en interne.
- Les cloud publics, mis en place par des associations ou un groupe d'entreprises en vue de partager les coûts, vont se développer dans certains secteurs, notamment la biotechnologie, l'enseignement supérieur et les organismes gouvernementaux.
- Le cloud computing haute performance sera plus largement répandu grâce à de nouvelles applications qui permettent d'accéder à la puissance des technologies de grille sans les complications de leur mise en oeuvre.
- L'économie du cloud va grandement s'améliorer. Les développeurs vont pouvoir créer de petites applications qui pourront, si nécessaire, être élargies pour des usages à grande échelle en fonction des besoins. De nouveaux outils vont permettre de comparer plus facilement les coûts, quitte à avoir recours à plusieurs services cloud pour obtenir le meilleur prix.
- Les outils analytiques du cloud vont stimuler la business intelligence (BI) en proposant des services plus rapides et plus rentables.
- Les nouvelles fonctionnalités de Windows Azure et d'autres nuages vont aider les entreprises à profiter de l'analyse des données, ce qui pourrait potentiellement inciter les clients à devenir eux-mêmes des fournisseurs de BI par une valorisation de leurs données internes et la mise en place de nouveaux services susceptibles de générer des revenus.
- Les normes du cloud vont continuer à bouger en 2011. Cette tendance rend « le marché du cloud... trop immature pour une normalisation. » Cela ne doit pas empêcher les clients d'adopter des services cloud. Ils doivent s'orienter vers des fournisseurs qui ont du souffle et sont suffisamment répandus sur le marché pour ne pas prendre le risque de miser sur un perdant.
- La sécurité du cloud « aura fait ses preuves », mais les professionnels de l'IT doivent analyser attentivement la sécurité, la confidentialité, la conformité, le cadre juridique et contractuel de l'ensemble de leurs applications et ne qualifier que celles qui sont prêtes pour être proposées dans les services cloud. Les utilisateurs doivent aussi se diriger vers des produits « capables de sécuriser les données avant qu'elles ne soient rendues disponibles dans le cloud. »
Illustration principale : Lauren E Nelson, chercheur chez Forrester
HP entame ses achats dans l'analytique avec Vertica
Hewlett-Packard va racheter Vertica, une société spécialisée dans les solutions de datawarehouse et qui prône le stockage des données en colonnes. Le montant proposé pour le rachat n'a pas été communiqué. Cette initiative intervient peu de temps après de HP ait décidé d'arrêter progressivement la plateforme d'entrepôt de données Neoview qui n'a pas réussi à gagner des parts de marché suffisantes depuis son lancement en 2007.
La technologie de Vertica va permettre à HP de proposer « des solutions analytiques avancées, en temps réel, portant sur d'importants jeux de données sur des environnements physiques, virtuels et dans le cloud », a déclaré dans un communiqué le numéro 1 mondial de l'informatique.
Cette acquisition est probablement à mettre au crédit du tout récent PDG, Léo Apotheker, qui a pris ses fonctions le 1er novembre en expliquant d'emblée qu'il comptait étendre la part du logiciel dans le chiffre d'affaires du groupe. Un rachat sur le marché du décisionnel semblait dès lors le choix le plus probable pour celui qui était quelques mois plus tôt le PDG de l'éditeur SAP. A ce poste, il avait directement participé au rachat fort judicieux du Français Business Objects et de ses logiciels de BI (Business Intelligence). Il est prévu que Léo Apotheker détaille ses projets pour HP, lors d'une conférence programmée pour le 14 mars prochain. On s'attend en particulier à ce qu'il y aborde les investissements qu'il projette dans le domaine des logiciels.
Créée par Mike Stonebraker, architecte d'Ingres et Postgres
Installée à Billerica, dans le Massachusetts, la société Vertica a été co-fondée en 2005 par Mike Stonebraker, une figure du monde des bases de données et l'un des principaux architectes d'Ingres et PostgreSQL. Parmi les concurrents qu'on lui trouve encore (plusieurs spécialistes des datawarehouses ont déjà été rachetés, notamment DATAllegro par Microsoft, Netezza par IBM et Greenplum par EMC) figurent des sociétés comme Infobright et Aster Data Systems, qui sont également perçues comme des cibles de rachat potentielles. Sur ce marché évolue aussi l'éditeur Kognitio (fondé comme Vertica en 2005), sans oublier un éditeur renommé et bien installé comme Teradata, qui a pris son indépendance de NCR en 2007.
« Vertica se présente comme un innovateur dans le domaine du traitement parallèle tout autant que sur les technologies de base de données et HP doit le penser également, a commenté Curt Monash, du cabinet Monash Research, interrogé par nos confrères d'IDG News Service. Toutefois, je ne vois pas Vertica aller, avant longtemps, au-delà des bases de données et des technologies associées, par exemple les solutions analytiques avancées. Mais même en se bornant à cela, il s'agit déjà d'un plan de croissance très agressif pour cette société ». Les développements engagés par Vertica sont solides et cet éditeur a rencontré un succès commercial plus rapidement que certains de ces concurrents, a ajouté Curt Monash.
Un prochain rachat dans le CEP ?
HP mène en ce moment une vaste stratégie sur le terrain de l'analytique, notamment avec le lancement d'appliances en collaboration avec Microsoft. Quoi qu'il en soit, la direction prise par le groupe dirigé par Léo Apotheker ne surprend pas, non seulement à cause du background de ce dernier, mais aussi parce que les ventes de solutions BI sont restées soutenues, même pendant la récession économique.
Pour Curt Monash, HP serait sans doute bien servi s'il complétait le rachat de Vertica par une acquisition dans les technologies de gestion des événements complexes (CEP, complex event processing), par exemple en s'offrant StreamBase. Une société qui a été également fondée par Mike Stonebraker. C'est une option qu'a en tout cas retenu SAP. L'éditeur allemand s'apprête à lancer la version 4.0 de sa plateforme décisionnelle Business Objects BI qui, justement, s'intègre avec les fonctions de CEP développées par sa dernière conquête d'importance, Sybase.
Oracle, IBM et Microsoft disposent eux aussi de leurs fonctionnalités de CEP.
Illustration : La technologie Vertica présentée par son éditeur.
Dématérialisation : Les DRH identifient les gains, mais les attentes restent fortes
La dématérialisation des processus RH est largement pratiquée mais l'approche des DRH est très immature selon une enquête de Markess International. Dans certains cas, celle-ci est poussée par des dispositions obligatoires, comme dans le cas des déclarations sociales. Mais la plupart des processus sont au mieux numérisés, c'est à dire qu'ils sont d'abord gérés sous forme papier, puis scannés et retraités au format numérique, par exemple au sein d'une GED, avec ou sans reconnaissance automatique de caractères et intégration des informations. Les doubles flux papier et numérique sont également très fréquents.
Les gains importants de la dématérialisation sont connus. Selon l'enquête de Markess International, le premier recherché est l'accès simplifié et permanent aux documents traités (72% des répondants approuvent ce point de vue). Evidemment, la réduction des coûts arrive aussitôt après (70% des répondants) ainsi que les délais (60%). Si environ la moitié des organisations numérisent ou dématérialisent d'ores et déjà des documents liés aux processus RH, la quasi-totalité envisagent d'y passer.
Markess International s'est aussi intéressé, document par document, à ce que les organisations dématérialisaient et envisageaient de dématérialiser dans les prochaines années. Tous les documents et tous les processus sont concernés (de 30% à 50% des répondants selon les documents) et partout on voit un intérêt pour accroître la part numérisée des documents (d'ici 2012, de 60% à 90%). Il y a cependant un net retard sur le bulletin de paye où les réticences sont les plus grandes. Il n'en reste pas moins que la valeur juridique des documents est un vrai problème, ce qui justifie que le double flux papier et numérique soit la règle générale.
Cliquer ici pour agrandir l'infographie
Des attentes fortes parmi les responsables
Les responsables interrogés ont pourtant de fortes attentes et souhaitent des solutions les plus intégrées possibles, y compris d'un côté avec le SIRH et de l'autre avec les coffres-forts électroniques qui garantiront la préservation avec valeur juridique des documents le temps nécessaire (plus de 50 ans pour un bulletin de salaire).
Le modèle économique des offreurs est généralement toujours le même : chaque document est archivé le temps nécessaire contre un paiement initial unique.
L'immaturité de l'approche des utilisateurs est caractérisée par le manque d'intérêt a priori pour le partage des informations et la réversibilité du stockage externalisé des documents archivés sous format numérique.
Des discussions seraient en cours entre acteurs et sous l'égide de l'Afnor pour aboutir, dans un premier temps, à un « bulletin de salaire numérique » standardisé et, dans un second temps, à une normalisation des coffres-forts électroniques afin que chaque salarié puisse posséder le sien auprès du prestataire de son choix, exactement comme il possède un compte en banque où toucher son salaire auprès de la banque de son choix. (...)
Annuels Dassault Systèmes : +32% sur les licences au 4e trimestre
En octobre dernier, Dassault Systèmes avait révisé à la hausse ses estimations pour ses résultats financiers 2010. De fait, l'éditeur français de solutions de PLM (gestion du cycle de vie des produits) et de conception 3D a vu progresser ses ventes de licences 32% (IFRS) sur le quatrième trimestre, à taux de change constant, et de 23% sur l'ensemble de son exercice fiscal (+28% à taux de change courant). Le chiffre d'affaires logiciel récurrent, en hausse de 21% (IFRS), a représenté environ 72% du CA total en 2010 (73% en 2009). Sur l'année, le groupe a réalisé hors d'Europe 55% de son chiffre d'affaires annuel qui s'est élevé à 1 564 millions d'euros. Le continent américain a pesé 29,2% de l'ensemble des revenus et l'Asie, 25,9%.
Croissance à deux chiffres sur le PLM
Dassault Systèmes précise que le chiffre d'affaires logiciel de son offre PLM a crû sur l'année de 26%. Au sein de cette offre, la plus forte progression a été enregistrée par le logiciel de conception virtuelle et d'ingénierie collaborative Catia (+ 31%) qui a poursuivi sa pénétration sur les secteurs de l'automobile, des équipements industriels et de la high tech. Sa V6 a en particulier été sélectionnée par BMW (photo) pour son projet Aïda. Le constructeur automobile utilisera la solution V6 PLM pour développer la future architecture électrique, électronique et logiciels embarqués de ses voitures. Un projet qui, souligne Dassault Systèmes, va concerner des milliers d'ingénieurs. Quant à la solution de PLM collaborative, Enovia, elle a progressé de 29% et sa V6 a été retenue par Alstom Transport. Pour Bernard Charlès, PDG de la société, ces bons résultats sur l'offre PLM illustrent notamment la bonne intégration d'IBM PLM effective à partir du 1er avril 2010.
Les revenus de l'offre de conception 3D SolidWorks, qui s'adresse à une clientèle plus large, ont de leur côté progressé de 15% (et la partie hébergée de 3%). Le nombre de licences a augmenté de 18%. A fin 2010, indique Dassault Systèmes, le nombre total de licences SolidWorks vendues, dans les entreprises et l'éducation, a dépassé 1,5 million. L'un des facteurs de croissance du produit, dont la commercialisation repose sur un solide circuit de distribution, a été la migration des utilisateurs de la 2D vers la 3D.
Accélérer la diversification en 2011
2010 fut également ponctué par l'acquisition de deux éditeurs français. En juin 2010, Dassault Systèmes a successivement racheté Exalead, spécialisé dans les moteurs de recherche, puis Geensoft, qui développe des systèmes embarqués pour les secteurs de l'automobile, de l'aéronautique et du ferroviaire. A noter que l'offre d'Exalead a été choisie par Faurecia, un utilisateur d'Enovia qui compte environ 5 000 utilisateurs.
En 2011, Dassault Systèmes s'est fixé comme objectif d'accélérer, à l'échelle mondiale, sa diversification dans tous les secteurs économiques « grâce à nos applications développées sur notre moteur de recherche (SBA, Search-Based Applications), ainsi qu'à notre focalisation sur l'innovation via les plates-formes communautaires », a indiqué Bernard Charles dans un communiqué. L'éditeur devrait de nouveau connaître une croissance à deux chiffres sur ses ventes de nouvelles licences.
Illustration : La V6 de Dassault Systèmes a été sélectionnée par BMW pour son projet Aïda (crédit : D.R.).
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |