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(01/03/2011 15:13:09)

Cebit 2011 : NetSuite et Informatica font équipe pour proposer un ERP 2 tiers

NetSuite et Informatica ont annoncé qu'elles travailleraient ensemble pour mettre au point un concept de déploiement d'ERP 2 tiers (client/serveur en opposition à l'architecture 3 tiers, client/service/base de données). Leur partenariat repose sur le développement d'un connecteur - il sera disponible au second trimestre - qui permettra d'associer les implémentations de la suite cloud OneWorld de NetSuite au coeur des ERP sur site de SAP ou d'Oracle. Selon Paul Turner, directeur produit marketing senior chez NetSuite, « les multinationales considèrent que le processus de normalisation vers un système ERP unique à mesure que l'entreprise prend de l'ampleur est extrêmement long et coûteux. » NetSuite a déjà mené un partenariat avec Cast Iron Systems, désormais intégrée à IBM, pour l'intégration des données. Le nouvel accord passé avec Informatica montre que NetSuite a pour ambition de cibler des entreprises de grosse taille.

Pour sa part, SAP essaie de garder ses clients dans la famille. Récemment l'éditeur a repositionné sa suite Business ByDesign à la demande afin qu'elle puisse jouer un rôle dans le domaine des déploiements ERP 2 tiers. Chez NetSuite, on veut marquer la différence : « Ils parlent de scénario quand nous parlons d'une situation réelle éprouvée, » affirme de son côté Paul Turner. « Nous avons des clients qui utilisent déjà l'ERP 2 tiers. » « Les clients de NetSuite intéressés par le connecteur pourront l'acheter chez Informatica et ses partenaires soit avec une licence permanente, soit avec un contrat de souscription, » a déclaré Ron Papas, vice-président senior et directeur général de l'unité chargée de l'offre à la demande chez Informatica.

Selon un rapport de Constellation Research, l'intérêt des clients pour un ERP 2 tiers est en forte croissance : un récent sondage réalisé par ce cabinet d'étude montre que 48% des personnes interrogées envisageaient une telle stratégie, soit en hausse de 27 %, comparée à une enquête similaire effectuée en 2009. Toujours selon cette étude, les entreprises jugent que des déploiements deux tiers pourraient être appropriés dans quatre situations. Tout d'abord, certaines entreprises peuvent avoir des activités différentes. « La volonté de normalisation vers un seul ERP n'a pas beaucoup de sens quand une filiale fournit des services et l'autre fabrique des produits, » écrit Ray Wang, l'auteur du rapport. Les entreprises peuvent également ne pas souhaiter élargir le coeur de leur système ERP vers de nouvelles filiales ou de nouveaux pays, s'il existe une autre alternative qui permet d'économiser du temps et de l'argent. Un troisième scénario concerne les entreprises qui ont déjà beaucoup d'ERP 2 tiers, et qui voudraient les ramener à un seul système. Enfin, la dernière situation concerne les entreprises qui souhaitent se débarrasser de leurs anciens ERP : des stratégies ERP 2 tiers leur permettraient de tester de nouveaux produits à un niveau régional, » écrit encore Ray Wang.
(...)

(01/03/2011 13:14:04)

HP élargit le champ de PPM, son logiciel de gestion de projet

« Historiquement, notre offre de logiciel Project and Portfolio Management (PPM) a toujours ciblé les groupes informatiques, mais nous avons constaté que de nombreux clients l'utilisaient comme un vrai système de gestion de projet et de portefeuille dans leur entreprise, » a déclaré Bruce Randall, directeur marketing des produits PPM chez HP. Pour mieux servir cette base d'utilisateurs élargie, la version 9.1 de PPM que vient de livrer HP comprend un certain nombre de fonctionnalités et de modules destinés à aiguiser la curiosité des cadres chargés de l'organisation et des managers de haut niveau, et dont l'objectif est d'assurer le succès de leurs projets. Les logiciels PPM permettent justement de gérer les tâches difficiles et d'effectuer le suivi de projets complexes. Les analystes estiment qu'environ 68 % des logiciels de gestion de projets ne respectent pas leurs objectifs, et les managers ne manquent pas de se faire rappeler à l'ordre à cause du manque à gagner. Le secteur du logiciel PPM, qui génère 3,5 milliards de dollars en ventes annuelles selon IDC, peut aider à identifier les points faibles d'un plan de développement. Il permet de surveiller le bon développement d'un projet, notamment en matière de délais, de suivre les dépenses financières et celles des autres ressources, plus d'autres aspects spécifiques, différentes données que les managers peuvent consulter via des tableaux de bord. Ceux-ci ont également la possibilité de générer des rapports et d'effectuer des requêtes personnalisées.

PPM 9.1 comprend en particulier deux nouveaux modules destinés à offrir une vision globale : un tableau de bord de direction d'une part, et un autre pour la planification financière et l'analyse. Le tableau de bord exécutif comporte des indicateurs interprofessionnels prédéfinis qui « permettent aux dirigeants de voir et d'identifier les problèmes à un niveau élevé, » selon Bruce Randall. Le logiciel s'enrichit également de plusieurs fonctionnalités. Ainsi, la palette des contrôles utilisateur a été étendue pour permettre le filtrage et le tri des tableaux de requête. L'interface utilisateur a également été mise à jour et les capacités d'édition en ligne au sein de la Structure de découpage du projet (Work Breakdown Structure - WBS) ont été améliorées, pour permettre aux utilisateurs de mieux détailler l'état, les ressources et les tâches d'un projet donné.

Gérer toutes les ressources d'un projet

En matière de gestion des ressources, un manager peut désormais consacrer des ressources à un projet, sans avoir à préciser spécifiquement lesquelles seront affectées à un travail. Cette modalité contribue à améliorer la planification. Un gestionnaire peut ainsi prévoir 5 000 heures de temps de développement pour un projet particulier et le mettre en réserve pour une date ultérieure, sans avoir à décider d'emblée quels développeurs auront à effectuer ce travail. Selon le directeur marketing, cette fonctionnalité permet aux gestionnaires de considérer « toutes les ressources qu'ils sont en mesure d'investir dans un projet, de manière à bien les hiérarchiser et visualiser à quel moment ils peuvent éventuellement se trouver face à un manque de ressources. » La nouvelle version de PPM a également été intégrée à l'outil de pilotage des développements ALM d'HP, lequel peut fournir des informations utiles, et notamment évaluer si le logiciel en cours d'élaboration répond bien aux objectifs.

La version 9.1 de PPM est disponible dès maintenant. Les clients sous contrat de maintenance peuvent obtenir cette mise à jour gratuitement. Mais certains modules spécifiques, comme le tableau de bord de direction, ne sont pas inclus et doivent être achetés séparément.

 

(...)

(01/03/2011 10:39:00)

Cebit 2011 : Software AG devient cloud ready

Karl Heinz Streibich, le PDG de Software AG (1 milliard d'euros de chiffre d'affaires désormais), estime que « la transformation vers une véritable entreprise numérique est le prochain défi de la décennie. Rendre les process plus flexibles, plus agiles et les intégrer au sein des différentes activités de l'entreprise sont l'ambition de nos solutions entreprises de BPM ».  Le cloud va donc faire évoluer l'entreprise vers ce que le dirigeant nomme « l'extreme collaboration », c'est-à-dire la fin du dialogue en mode silo entre le monde applicatif et l'univers du marché (client, produits, etc...). Pour établir ce lien, Software AG dispose de deux outils, ARIS et WebMethod, qui se chargent, d'un coté, de gérer et de modéliser les processus de gestion et, de l'autre, d'appliquer les meilleures méthodes d'intégration ainsi que leur contrôle. Pour devenir cloud ready, l'éditeur allemand a travaillé sur une meilleure coordination entre les deux solutions en implémentant deux nouveaux composants. Le premier est CEP (Complex Event Processing) issu de l'acquisition de la société allemande RealTime Monitoring au début de 2010. Il effectue des requêtes sur des flux continus d'événements, une approche qui fournit des résultats suivis et redondants. Cette méthode permettra aux entreprises, via l'outil MashZone du logiciel ARIS, de visualiser les événements d'entreprise en temps réel. Par ailleurs, le second composant est l'intégration des outils de MDM (Master Data Management), issus du rachat de Data Foundation en octobre dernier, au sein de webMethods OneData.

Montée en puissance progressive

Le potentiel du cloud est très important selon le dirigeant de Software AG qui envisage de réaliser des grosses acquisitions toutes les deux ou quatre ans et pas uniquement en Allemagne. Cette démarche est poussée par le fait que seuls 25% des processus métiers des entreprises sont numérisés. Devant l'intérêt de certaines entreprises pour le cloud public, l'éditeur allemand a décidé de rendre compatible sa couche logicielle avec la plate-forme EC2 d'Amazon.  Le cloud privé n'est pas oublié avec un support pour VMware.  La majorité des annonces seront disponibles au troisième trimestre 2011. Un ensemble de service de conseil « cloud ready » sera aussi proposé aux clients lors du lancement officiel des solutions. Ces services comprendront « préparation avancée, la formulation de stratégies, la numérisation et l'analyse des processus pour les besoins du cloud ». Aucun prix n'a été communiqué sur les différentes solutions annoncées.

Illustration principale : ARIS MashZone (...)

(28/02/2011 09:45:52)

Le Cebit 2011 ouvre ses portes ce soir

En 2010, 4 150 exposants en provenance de 68 pays et plus de 330.000 visiteurs se sont rendus au Cebit d'Hanovre. A la grande époque, l'expo pouvait attirer jusqu'à 700 000 visiteurs, mais c'est du passé. Cependant, avec ses 450 000 m2 d'exposition, le Cebit reste l'un des événements clés dans le domaine des télécommunications numériques de l'IT et éclipse même le Computex, le CES et le Sitex de par sa superficie. En 2011, la foire se divisera en quatre parties: Cebit pro pour les professionnels, Cebit gov pour le secteur public, Cebit lab pour la recherche et Cebit life pour les dernières tendances en matière d'électronique grand public.

http://www.cebit.de/homepage

Illustration principale :  Les allées du salon en 2010, crédit photo Deutsch Messe AG (...)

(24/02/2011 17:20:22)

BusinessObjects 4.0 : SAP mise sur le «in-memory» et la mobilité

L'année s'annonce particulièrement propice à la Business Intelligence (BI). Ce n'est pas vraiment une surprise et, s'il était nécessaire, le cabinet Gartner vient encore de le confirmer. SAP, chef de file de ce marché depuis le rachat de Business Objects, compte bien en profiter pour y accroître son influence. Hier, il a présenté officiellement une suite qui met l'accent sur la mobilité et l'analyse des données en temps réel.

BusinessObjects 4.0 est actuellement en mode « ramp up », ce qui signifie, dans le lexique propre à SAP, qu'elle est en phase de mise en place auprès d'un nombre restreint de clients. Elle devrait être largement diffusée à partir de mai, a précisé hier Dave Weisbeck, senior vice président des solutions BI et EIM chez SAP, lors de la conférence de lancement de l'offre, à New-York, hier (retransmise sur le web). Selon lui, l'offre suscite un fort intérêt de la part des clients existants.
Dave Weisbeck, senior VP solutions BI et EIM chez SAP
Dave Weisbeck, SAP

Mais il est vrai aussi que l'éditeur en parle depuis un moment (elle a notamment été présentée en France lors d'un événement européen qui s'est tenu le 16 novembre 2010). Dès 2009, cette version, alors présentée sous le nom de code Aurora, était annoncée pour le 4e trimestre 2010. Ce décalage dans la livraison ne résulte d'aucun problème critique, assure Dave Weisbeck. Au contraire, si le calendrier a été repoussé, c'est bien pour élargir le périmètre de l'offre, SAP ayant décidé de la relier aux technologies de traitement des données en mémoire et à gestion d'événements complexes (CEP, complex event processing).

Des applications spécialisées exploitant HANA

Une démonstration du produit HANA (High Performance Analytic Appliance), commercialisé fin 2010, a montré l'amélioration sensible des performances obtenues avec l'outil de BI (comparé à un datawarehouse traditionnel) pour analyser, dans le cas présenté hier à New York, les taux de retour d'un constructeur automobile. SAP mise gros sur HANA. L'éditeur allemand va lancer une série d'applications spécialisées au-dessus de cette offre qui permet de placer les données en mémoire vive pour doper les performances d'analyse (par rapport aux temps de réponse obtenus lorsque les données restent sur les disques durs). Pour l'instant, SAP ne positionne pas HANA comme solution de remplacement de bases de données comme celle d'Oracle (sur laquelle reposent de très nombreuses installations SAP), mais cela pourrait évoluer à l'avenir, lorsque le produit aura gagné en maturité.

Une « killer app », selon Steve Lucas

La mobilité constituant l'une des préoccupations majeures de SAP, la présentation de BusinessObjects 4.0 a abordé son utilisation sur des tablettes numériques comme l'iPad d'Apple (l'une des vedettes récurrentes des shows de SAP), mais aussi la PlayBook de RIM et la Galaxy Tab de Samsung (cf en encadré l'annonce Samsung/SAP sur le Mobile World Congress de Barcelone). De nombreux observateurs estiment que les tablettes vont jouer un rôle majeur dans l'adoption de la BI mobile, la taille de l'affichage favorisant l'utilisation et la manipulation de ces applications graphiques.


En combinant la technologie In-Memory à l'usage mobile, SAP dispose d'une « killer app », considère Steve Lucas, responsable de l'activité analytique au niveau mondial chez SAP.

Illustration : Business Objects 4.0
[[page]]Support du 64 bits et des environnements virtualisés

Parmi les autres composants de BO 4.0 figurent Data Services, pour l'intégration et l'agrégation des données, Information Steward, pour gérer la qualité des données, et Event Insight, l'application de CEP. Au nombre des améliorations apportées à la suite, SAP a également souligné sa capacité à monter en puissance lorsque les applications prennent de l'ampleur, ainsi que le support natif des environnements 64 bit et des technologies de virtualisation.

Du point de vue de l'utilisation, BusinessObjects 4.0 fournit un « look and feel » commun à ses différents modules, fait remarquer Boris Evelson, analyste de Forrester Research, contacté par nos confrères d'IDG News Service. Cette nouvelle version a reçu en tout cas un accueil enthousiaste de l'un des clients présents à la conférence new-yorkaise.
SAP Business Objects 4.0
Cliquer ici pour agrandir l'image

Le distributeur de films Lionsgate, qui connaît en ce moment une profonde mutation de son marché, avec le développement de la vidéo numérique et d'acteurs tels que Netflix. Il a expliqué qu'il réfléchissait activement à la façon d'appréhender cette évolution et  ajouté qu'un outil tel que BO 4.0 était particulièrement mis à profit dans ces circonstances.

SAP, Oracle et IBM concurrents sur toute la palette BI

BO 4.0 succède à deux mises à jour majeures livrées en 2010 par les principaux concurrents de SAP dans la BI que sont IBM et Oracle. Les éditeurs s'activent pour renforcer leur portefeuille BI, d'autant plus que ces solutions ont continué à se vendre en 2009 et 2010 en dépit de la récession économique. Les entreprises ayant besoin d'analyser en profondeur leurs activités afin de développer leurs avantages concurrentiels.

Les grands fournisseurs que sont SAP, Oracle et IBM, sont en compétition sur tous les aspects de la palette BI, depuis les outils d'extraction et de transformation des données (ETL) et de gestion de la qualité jusqu'aux logiciels de reporting et d'analyse, rappelle Boris Evelson. « Evidemment, tout le monde ne peut pas tout faire ». Cela dit, les entreprises qui ont déjà fortement standardisé leurs applications et leurs bases de données autour de vendeurs comme SAP et Oracle « ont peu de raisons » de vouloir chercher d'autres fournisseurs pour acquérir leurs outils de BI, estime l'analyste de Forrester. En revanche, pour les entreprises utilisant des systèmes d'informations hétérogènes ou qui veulent mettre en place des fonctionnalités avancées telles que la modélisation prédictive, « le choix est très, très large », complète Boris Evelson.

Les clients de BO qui souhaiteront évoluer vers 4.0 ne devraient pas voir de changement du côté des licences, a indiqué Dave Weisbeck lors de la session de questions/réponses, à l'issue de la conférence. Hier, SAP a également annoncé six nouvelles applications analytiques ciblées pour des industries spécifiques, toujours basées sur l'actuelle version 3.1 de la suite BI. La prochaine vague d'applications adaptées à des secteurs d'activité sera créée sur la version 4.0.

(...)

(23/02/2011 09:43:46)

Gartner : le marché de la BI a un bel avenir devant lui

Le marché mondial de la BI reste durablement sur une tendance positive. Toutefois, note le Gartner, après la frénésie de consolidation de 2007 et 2008, l'année 2010 a été frustrante. Les entreprises ont continué à rénover et agrandir leurs investissements en BI mais elles sont « tiraillées » entre deux tendances : la facilité d'utilisation et la flexibilité de la BI d'une part, et les besoins de normes et de contrôle qu'elle réclame de l'autre.

Pour 2011, le Gartner prévoit  une croissance de 9,7%, pour atteindre un revenu de 10,8 milliards de dollars. Cette prévision est d'autant plus intéressante que le marché du logiciel dans son ensemble ne présente pas des perspectives aussi brillantes. La BI est donc un îlot de prospérité. «Les entreprises continuent de se tourner vers la BI, qui est vue comme un outil essentiel, leur donnant agilité et efficacité », relève Ian Bertram, directeur chez Gartner. La BI est d'ailleurs classée au cinquième rang des priorités des DSI pour 2011, selon une autre enquête du Gartner.

Le cabinet a identifié trois principaux facteurs, qui continuent de stimuler la croissance de la BI, du côté des clients :

1) La « consumérisation » de la BI

Un outil de BI doit être simple, mobile et même « fun » de manière à étendre son utilisation et sa valeur. Les utilisateurs professionnels ont en effet la même exigence  pour leurs outils de BI que pour leurs outils personnels. Ils les veulent plus intuitifs, plus interactifs et souhaitent  que les  applications s'étendent aux utilisateurs en déplacement. La grande majorité des entreprises n'en sont toutefois pas encore à embrasser la BI mobile. C'est est en train de changer très vite avec la « prolifération » de l'iPhone et des tablettes.

2) L'appui aux performances sur les données extrêmes

L'intérêt de la BI est de permettre l'analyse de données volumineuses, volatiles et diversifiées. Cette capacité d'analyse peut s'ouvrir à une large gamme de nouvelles applications. Cela comprend la technologie de mémoire, l'analyse sociale et celle des contenus. La combinaison de ces capacités avec le support des volumes de données extrêmes sera un autre moteur de la croissance.

3) La BI comme plateforme de décision

Les enquêtes menées auprès des utilisateurs par le Gartner montrent que les achats de BI sont guidés par la volonté de prendre de meilleures décisions. La BI va donc évoluer, passer d'un système de diffusion de l'information à une plate-forme de décision qui permettra d'augmenter la valeur de la BI et d'alimenter sa croissance.

(...)

(23/02/2011 11:18:25)

Avec Liberty, Coheris réconcilie les métiers et la IT autour de la BI

Pour présenter la solution décisionnelle Coheris Liberty, tout juste annoncée, Tom Pertsekos, directeur marketing et stratégie produits de Coheris, expose en préambule ce qui a motivé l'évolution de l'offre. Il rappelle que la BI classique n'a pas été un franc succès à l'échelle de l'utilisateur. « Le taux d'adoption reste bas, constate-t-il. Le problème de fond, c'est généralement la relation entre l'informatique et les utilisateurs métiers. L'IT attend des spécifications détaillées et raisonne en termes de ressources, tandis que de l'autre côté, les utilisateurs veulent pouvoir expérimenter différents scénarios ». Certains outils ont apporté un premier niveau de réponse en permettant de travailler sur des extraits de base, mais cela pose le problème de la validité des données et de leur fraîcheur. « L'informatique n'aime pas trop cela, mais elle n'a rien à proposer d'autre. Ce genre de constatations nous a amené à repenser notre offre », poursuit Tom Pertsekos.

Le directeur de la stratégie produits nous remémore les trois profils d'utilisateurs de la BI. D'abord, le consommateur de rapports et de tableaux de bord. Passif, même s'il navigue dans les données, il n'a pas de compétences informatiques particulières. Ensuite, les analystes métiers qui peuvent être des managers commerciaux, marketing ou RH. « Il ont par définition le besoin d'expliquer l'évolution de leurs activités, leurs résultats. Ce ne sont pas des techniciens, mais ils ont besoin d'outils visuels rapides. » Enfin, le troisième profil est l'utilisateur avancé. « C'est un profil mixte qui comprend à la fois le métier et les modèles de données, qui sait construire un rapport, créer un dictionnaire métier, etc. », définit Tom Pertsekos. Ce sont souvent des contrôleurs de gestion, mais ils peuvent venir d'autres horizons, de l'administration des ventes par exemple. Ce sont parfois des transfuges de l'informatique. « Notre offre BI doit répondre à ces différentes catégories ».

Impliquer les utilisateurs puis passer le témoin à la IT

Coheris Liberty se compose de plusieurs logiciels. Liberty Insight s'adresse aux analystes, aux responsables métiers. Il doit leur permettre de faire de l'analyse rapide. Liberty Studio vise l'utilisateur avancé qui peut être amené à créer des rapports, sans être un informaticien. Ces deux outils seront mis entre les mains de ceux qui produisent indicateurs, tableaux de bord et rapports mis à la disposition des « consommateurs d'information » qui représentent 80 à 90% des utilisateurs de la BI et auxquels il faut donner des applications packagées. Ce mode de fonctionnement qui peut conduire à tirer un trait sur les hommes de la IT a pourtant des inconvénients, pointe Tom Pertsekos. Outre les problèmes de sécurité et le risque de voir se multiplier les données, il reste que l'expertise métier demeure liée à une ou plusieurs personnes et lorsqu'elles ne sont plus là, tout est perdu.

« L'idée essentielle dans l'offre Liberty, c'est qu'il y a dans les entreprises des utilisateurs actifs qui savent ce qui est nécessaire pour eux et pour leurs collègues et qui produisent les bons indicateurs. Ce qu'ils font va pouvoir être récupéré par les équipes informatiques qui vont l'industrialiser et assembler les composants réalisés avec Insight et Studio afin de construire des applications analytiques que la IT va ensuite déployer. » Une démarche qui permet à l'informatique de se réapproprier les outils, sans contraindre l'utilisateur à rédiger un cahier des charges, « ce qu'il ne fera jamais ». Il y a plusieurs avantages à la clé, souligne Tom Pertsekos. En premier lieu, « l'application répond aux besoins et elle n'est pas rejetée car c'est l'utilisateur qui l'a faite. Ensuite, elle apporte toute la sécurité nécessaire, la solidité, la fiabilité, des performances optimisées et ces garanties-là ne sont pas négligeables. »

Offre décisionnelle Coheris Liberty
Capture d'écran de Liberty Insight (cliquer ici pour agrandir l'image)

Enfin, c'est avec la troisième partie de l'offre, Liberty Enterprise, que le département informatique pourra construire des applications à déployer ensuite à l'échelle de l'entreprise. « La IT programme, définit des traitements, des contrôles, des enchaînements, la logique organisationnelle, etc. Elle assemble les différents composants analytiques ou construit une nouvelle application par assemblage. » Cette dernière peut ensuite s'installer sur un serveur web spécialisé et s'interfacer avec les annuaires d'entreprise LDAP, avec mise en place de droits d'utilisateur.
Les composants BI réalisés peuvent également être intégrés dans des applications transactionnelles, ou bien être présentés via des interfaces standards de type web services ou portlets. « Nous travaillons aussi sur les mash-up, même si ces technologies ne sont pas encore standardisées ».

Le problème principal n'est pas technique mais relationnel

L'objectif de Coheris, c'est bien de dépasser la première étape, constituée des logiciels Insight et Studio. « Ce dont les utilisateurs ont le plus besoin, c'est de reboucler sur Liberty Enterprise », considère Tom Pertsekos qui tient à souligner l'approche « agile » qui sous-tend l'offre Coheris Liberty « On implique l'utilisateur dès le départ et il peut corriger à chaque étape. On n'est pas loin d'une démarche agile de développement, mais il faut que les deux parties [utilisateurs d'un côté, IT de l'autre] acceptent de jouer le jeu. Le problème principal n'est pas technique, mais relationnel », rappelle-t-il encore.

Sur le marché français du décisionnel, Coheris dit entrer en concurrence avec les acteurs traditionnels du secteur. Son offre comprend également le logiciel Spad conçu pour les applications de datamining et d'analyse prédictive. L'activité principale de l'éditeur reste la gestion de la relation client où 20% de son activité se fait à l'international, la société équipant les filiales de certains de ses gros clients.

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(22/02/2011 15:15:13)

Salvatore Ferragamo choisit SAP pour harmoniser son développement mondial

Le Florentin Salvatore Ferragamo, un fabricant de produits de luxe italien comptant 2 600 employés et plus de 550 boutiques dans le monde, a été  victime de son succès, particulièrement en Asie-Pacifique. Dans cette région, sa croissance à deux chiffres sur plusieurs trimestres consécutifs a dévoilé les limites d'une informatique principalement locale, qui ne pouvait faire face à la dynamique du marché de la haute couture.  C'est ce qui a conduit la maison de luxe fondée en 1927 à s'équiper de solutions SAP, à savoir SAP for Retail, SAP Netweaver Process Integration et SAP Netweaver Business Warehouse. « Les systèmes d'information existants n'étaient pas en mesure de supporter cette rapide progression », a exposé Walter Carmagnini, DSI de Salvatore Ferragamo, lors d'une présentation du projet.

Créer des processus de gestion normalisés

En effet, les ventes réalisées en Asie-Pacfique représentent désormais plus de 50% du chiffre d'affaires annuel du fabricant. Une dizaine de nouvelles boutiques ont récemment été ouvertes en Chine, pays qui regroupe actuellement 45 magasins. Pour le président directeur général de Salvatore Ferragamo, Michele Norsa, la Chine risque de devenir prochainement le premier marché. « En 2010, la Chine n'était pas très loin des Etats-Unis, a t-il rappelé. Et même si le pays n'occupe pour l'instant que le second rang, il nous semble évident que sa croissance devrait avoisiner les 30%. » Le couturier a donc considéré qu'il lui fallait créer des processus de gestion normalisés pour gérer ces nouveaux établissements et les mettre en conformité avec son développement au niveau mondial. Sans la capacité d'accéder aux données précises, une incohérence imprévue dans la chaîne d'approvisionnement pourrait entraîner une rupture de stock sur un produit qui se vend bien. En harmonisant ses processus métiers globaux sur une plate-forme informatique intégrée SAP, Salvatore Ferragamo obtiendra des données cohérentes sur l'ensemble des systèmes d'informations dans les différents pays, du fournisseur jusqu'au consommateur.

Des solutions pour gagner en visibilité

Ainsi, le spécialiste italien des produits de luxe sera en mesure de prendre des décisions commerciales sur la base d'informations les plus récentes et les plus précises : le bon produit sera disponible au bon moment via de multiples canaux, là où le besoin est le plus grand. Le nouveau système permettra à la société de gagner en visibilité sur ses opérations pour mieux connaître ses clients et son activité. Les solutions SAP implémentées devraient permettre à Salvatore Ferragamo d'accroître son efficacité opérationnelle, de maximiser ses profits et d'anticiper les opportunités à venir au travers de plusieurs applications. SAP for Retail, une solution à destination du secteur de la distribution apportera un contrôle centralisé de la gestion  des stocks et de la distribution. SAP Netweaver Process Integration permet la jonction entre les anciens systèmes informatiques et les nouvelles solutions SAP. Enfin, NetWeaver Business Warehouse offre des fonctionnalités en vue de créer d'importantes bases de données à analyser.

Salvatore Ferragamo

Illustrations : Le musée de la chaussure de Salvatore Ferragome à Florence (crédit : D.R.)

Ferrucio Ferragamo et Walter Carmagnini
De gauche à droite : Ferrucio Ferragamo, président de Salvatore Ferragamo, et Walter Carmagnini, DSI de la société, lors de la présentation du projet SAP.
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