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(07/03/2011 16:08:43)
Guerre des benchmarks middleware : IBM réplique à Oracle
Big Blue vient de publier de nouveaux tests SPECjEnterprise 2010, qui, selon elle, « démontrent que les entreprises utilisant le middleware IBM WebSphere sur des serveurs Power 7 profitent du meilleur rapport prix/performance de l'industrie. » La firme d'Armonk affirme également avoir « démontré que ses performances étaient de 76 % plus élevées que la moyenne de celles obtenues par d'Oracle. » De plus, IBM a ouvert un site web qui attaque Oracle de front sur un certain nombre de points. «Est-ce que vous ne payez pas trop cher pour Oracle Database ? Réponse. Oui, vous payez trop cher pour votre base de données Oracle. » Pour l'instant, Oracle n'a pas fait de commentaire à ce sujet.
Cet affrontement au corps à corps n'est pas nouveau dans l'industrie du logiciel, et se produit même quand Oracle et IBM se retrouvent côte à côte sur d'autres fronts. Mais ce différend reflète un important problème de fond. En septembre 2009, le Transaction Processing Performance Council (TPC) avait infligé à Oracle une amende de 10 000 dollars pour une publicité parue dans le Wall Street Journal, prétendant qu'une machine utilisant les logiciels d'Oracle était plus rapide qu'une solution IBM équivalente. Pour soutenir son propos, Oracle avait prétendu utiliser des tests de performance réalisés par le TPC. A l'époque, Oracle avait prétendu qu'elle livrerait ses propres tests le 14 octobre suivant. Oracle et IBM sont tous deux membres du TPC, un organisme chargé d'« élaborer des tests de performances pour les systèmes informatiques transactionnels et de diffuser des informations objectives et vérifiables, à l'industrie. » Après la plainte d'IBM, le TPC avait estimé que la demande d'Oracle « n'était pas recevable, parce que le vendeur ne disposait pas de données de ce genre de la part du TPC au moment de la publication, » et avait ordonné le retrait des publicités. Il ne fait aucun doute que cet incident a influencé la teneur de la campagne actuelle menée par IBM contre Oracle, qui, depuis son acquisition de Sun Microsystems et son entrée sur le marché des systèmes intégrés, est devenu un des principaux concurrents de Big Blue.
Des benchmarks beaucoup trop pointus
« IBM a été très choquée par la campagne de communication menée par Oracle, son marketing mensonger et ses messages négatifs, » a déclaré John Rymer, analyste de Forrester Research. « Oracle a blessé IBM, et maintenant, IBM réplique. » Quant aux benchmarks brandis par chaque vendeur, ils ne méritent même pas qu'on y prête attention, estime l'analyste. « Il est tout simplement impossible de savoir comment les transposer dans des applications réelles, » commente-t-il. Comme des Formule 1 spécialement configurées pour chaque circuit, les serveurs utilisés pour les benchmarks du TPC sont en effet calibrés pour réaliser les meilleures performances.
En attendant, Oracle et IBM doivent tous deux affronter de sérieux défis dans le domaine du middleware. « Pour IBM, il s'agit d'intégrer l'ensemble de ses acquisitions dans le middleware et de créer une solution simple et bon marché que tout le monde souhaitera choisir, » a déclaré Ray Wang, PDG de Constellation Research. « C'est sur ce terrain que les deux acteurs s'affrontent aujourd'hui, pour montrer qu'ils vont vers cette intégration. Oracle a simplement racheté BEA Systems pour construire ses solutions. Et ce n'est pas non plus facile à réaliser. »
Illustration : Benchmarks IBM, crédit D.R.
Teradata absorbe Aster Data pour analyser les Big Data
Après avoir acquis 11% du capital d'Aster Data l'an dernier, le spécialiste du datawarehousing Teradata a décidé d'acheter entièrement cette start-up de la Silicon Valley qui propose des appliances d'entrepôts de données. La société, co-fondée en 2005 par Mayank Bawa et Tasso Argyros, a développé des fonctions analytiques adaptées pour de très importants volumes de données, couramment appelés « Big Data ». Teradata déboursera 263 millions de dollars pour acquérir la totalité de l'entreprise. La transaction devrait être finalisée au deuxième trimestre.
Le terme « Big data » ne désigne pas uniquement le flux d'information qui s'accroît constamment, mais aussi la juxtaposition de données structurées et non structurées, ce qui induit des interrelations complexes qui ne peuvent pas s'analyser avec les techniques traditionnelles. En rachetant Aster Data, Teradata, qui est lui-même l'un des principaux acteurs du datawarehouse, s'attaque donc au défi posé par ces nouveaux traitements. Cette acquisition est la deuxième en trois mois pour l'éditeur californien, ancienne filiale de NCR. En décembre, pour étendre son périmètre fonctionnel, il avait déboursé 525 M$ pour mettre la main sur l'éditeur de logiciels de marketing Aprimo.
Juxtaposer données structurées et non structurées
James Kobielus, analyste pour Forrester Research, voit d'un bon oeil l'absorption d'Aster Data, une société qui a remporté des clients et qui, d'une façon générale, tourne bien. Il rappelle que l'architecture technique qu'elle a développée peut prendre en charge en même temps, sur différents noeuds, des données venant d'environnements analytiques et d'environnements transactionnels. Cela apporte à Teradata une technologie clé à exploiter dans la bataille qui s'engage, notamment face à Oracle et sa plateforme Exadata, estime James Kobielius. Oracle a en effet insisté sur la capacité de son offre à prendre en compte indifféremment ces deux types de traitement.
SAP et IBM ne sont pas en reste sur ce terrain. Le premier a sorti fin 2010 l'appliance HANA pour exploiter d'importants volumes transactionnels en temps réel, et ce mois-ci il a lancé sa suite BI 4.0 qui peut s'utiliser en frontal de HANA et analyse à la fois les données structurées et non structurées. IBM travaille aussi sur la manipulation des Big Data et développe des offres analytiques basées sur Apache Hadoop et le framework MapReduce.
Réduire les temps d'apprentissage de MapReduce
Dans ce domaine, Teradata va bénéficier du travail réalisé par Aster Data pour supporter le framework MapReduce et traiter les gros volumes de données, souligne James Kobielus, de Forrester. Développer avec ce framework requiert des compétences spécialisées et Aster a conçu des outils qui réduisent de façon significative le temps d'apprentissage en rapprochant MapReduce du standard SQL, peut-on lire sur le site web de la start-up. Ces outils aideront Teradata à diffuser plus largement les capacités de MapReduce, a déclaré Darryl McDonald, vice-président exécutif des applications et directeur marketing, lors d'une conférence téléphonique.
La plateforme d'Aster Data peut aussi être déployée dans le cloud, sur Amazon Web Services, AppNexus, Data Cloud de Dell et Terremark. Jusqu'à présent, l'éditeur vendait son offre sous la forme de licences perpétuelles. Teradata envisage aussi de proposer une offre par abonnement, a indiqué l'un de ses porte-parole. Petit à petit, les spécialistes indépendants des technologies de datawarehouse et de fonctions analytiques avancées ont donc été rachetés par de grands acteurs. La dernière absorption en date remonte à deux semaines lorsque HP a mis la main sur Vertica. Mais les mois précédents, IBM avait acquis Netezza et EMC, Greenplum. Parmi les sociétés pouvant encore être rachetées, on trouve des éditeurs comme ParAccel, indique James Kobielus. Il reste aussi Infobright et Kognitio.
Illustration : L'appliance de datawarehouse MapReduce d'Aster Data permet d'exploiter des technologies massivement parallèles sur du matériel Dell peu coûteux. (...)
Google Entreprise dresse un bilan de son action en France
Google compte une centaine de partenaires indirects en France (800 en EMEA, 2 500 dans le monde). Des chiffres obtenus en deux ans. Leur profil est très variable : des « systems integrators » tels que Cap, des VARs (Revevol, gPartner, NRX), des sociétés de services (SQLI), des intégrateurs plus régionaux, des ISPs (comme les espagnols Jazztel ou Recol). Il peut s'agir également d'opérateurs télécoms. Google cite pour exemple: Vodafone, Verizon, Tata, des opérateurs qui souvent intègrent Google Apps dans leurs offres.
Ce tableau ne rend pas totalement compte de la complexité du channel Google. L'éditeur utilise aussi bien des partenaires qui sont dans le modèle classique de vente et d'intégration que des sociétés créées spécialement à ses côtés comme Revevol ou gPartner (pour « Google Partner » ) des « pure players ». Nous avons déjà parlé de Revevol . gPartner pour sa part compte 25 consultants exclusivement dédiés aux solutions Google Entreprise et déployés sur deux agences Paris et Lyon.
Depuis une semaine, ces partenaires peuvent certifier leurs consultants et ingénieurs. Google vient en effet de lancer un programme individuel de certification : « google apps certified deployment specialist ». Cette certification se passe en ligne avec un QCM d'une centaine d'items.
Réaffirmation de la valeur ajoutée des partenaires
L'idée est de bien identifier les services à valeur ajoutée que peuvent vendre les partenaires et donc les compétences nécessaires pour les déployer. « Nos partenaires bénéficient : de revenus récurrents, de la vente de services (activation, intégration, formation, développement, support), ils facturent le client, maîtrisent la relation client et la développent dans la durée », souligne Pascal Pignon, directeur du channel de Google France. La propriété du client étant devenue un point très sensible de la relation entre éditeurs et partenaires dans les formules Saas, Google réaffirme sa clarté sur ce point.
Il réaffirme aussi son apport technologique par sa plateforme web. Elle n'est pas qu'un support aux Google Apps mais permet d'assurer des développements spécifiques, comme dans le cas du projet Mederic déployé par Revevol. Les partenaires ont donc un rôle à jouer dans les formules « cloud », c'est le message que réaffirme Google. Même si la société n'est pas totalement en indirect, les partenaires que nous avons rencontrés (Revevol et gPartner) ce 3 mars, lors du bilan dressé par l'éditeur, témoignent de son appui, notamment du fait qu'il leur adresse les projets clients détectés. (...)
Salesforce.com approfondit ses relations avec Facebook
L'éditeur estime que les messages et commentaires sur le mur des utilisateurs de Facebook peuvent se convertir en une aide à la relation client au sein des produits Salesforce.com. Cela peut par exemple permettre à un responsable d'anticiper les problèmes. Une fonction similaire est déjà disponible pour le service de micro-blogging Twitter. Pour gérer l'ensemble de ce suivi social liées aux sites communautaires, Salesforce a mis en place une console «optimisée et designée » pour les agents.
En plus de ses propres outils, l'éditeur prévoit également d'annoncer un partenariat avec Radian6, fabricant d'une « plate-forme d'écoute » que les entreprises utilisent pour suivre leurs marques à travers une grande variété de canaux web. L'intégration Radian6, qui sera disponible sur l'AppExchange de Salesforce.com, comprendra la création automatisée de cas.
La fonctionnalité de Facebook sera disponible d'ici la fin du mois d'avril. Les clients actuels de l'édition Professional, Enterprise et Unlimited pourront en bénéficier sans frais. Radian6 sera proposé en version beta à la fin du mois d'avril, et sera disponible en version finale à la fin du mois d'octobre.
Anticiper les signaux faibles
Jusqu'à récemment, la surveillance des médias sociaux a été principalement l'apanage des équipes du marketing, souligne Kendall Collins, directeur marketing chez Salesforce.com. Mais maintenant, « les mondes du marketing et des services n'ont jamais été aussi proches, dit-il. Les outils sociaux ont donné aux clients beaucoup plus de pouvoir d'influence sur les marques des sociétés », a ajouté Kendall Collins. « C'est un peu une chose effrayante pour les gens de marketing de voir les marques épinglées sur les « murs », mais c'est incontrôlable ». Aucune entreprise « ne veut être la prochaine victime des médias sociaux » précise Fergus Griffin, vice-président du marketing produit sur les services de cloud computing. Il fait ainsi allusion à des incidents après une plainte sur Twitter du réalisateur Kevin Smith, qui s'est vu refuser l'accès à un vol de la compagnie Southwest Airlines en raison de son surpoids. La société s'est ensuite excusée, mais le buzz était fait.
Outre les annonces sur les médias sociaux, Marc Benioff, PDG de Salesforce.com devrait annoncer une série d'améliorations dans d'autres domaines comme le live chat et l'accès à des bases de connaissances.
(...)
Annuels Cegid : la mutation se poursuit vers le SaaS
Si l'éditeur lyonnais Cegid a réalisé une hausse modérée sur son chiffre d'affaires global en 2010 (+0,4% à 249,6 M€), il poursuit efficacement son évolution structurelle vers un modèle centré sur l'édition de logiciels (solutions de gestion). Ses ventes de licences ont augmenté de 12% l'an dernier, à 40,7 M€, et son activité Software as a service (SaaS) de 23%, à 16,3 M€. Cette dernière se répartit à parts égales entre TPE, d'un côté, et moyennes et grandes entreprises de l'autre. Les ventes à l'international, qui reposent sur les solutions Retail, ont également progressé sensiblement (+35%). Pour Jean-Michel Aulas (en photo), PDG et fondateur de la société, il s'agit de bons résultats, « plutôt très bons même dans ce contexte post-crise ». Il reconnaît néanmoins que « le métier reste difficile ».
Sur le plan capitalistique, le schéma reste stable avec la présence de Groupama au capital, et sur le plan stratégique, « nous sommes dans un modèle éditeur mis en oeuvre au cours des cinq dernières années, sous l'impulsion de Patrick Bertrand [directeur général], souligne Jean-Michel Aulas. Ce modèle s'est affiné et continue à produire des résultats positifs et récurrents, mais il y a eu vraiment un important travail au sein de la société ».
Jean-Michel Aulas, PDG de Cegid, lors de la présentation des résultats, le 3 mars 2011 à Paris.
Avant l'an 2000, les ventes de matériel représentaient encore 50% du chiffre d'affaires de Cegid, contre seulement 13% aujourd'hui. Entre 2009 et 2010, le CA de l'activité édition a progressé de 6% et augmenté son poids de 61 à 64% du CA total (87% en incluant les services associés). Ces mutations ont requis des investissements importants. Entre R&D, développements sur le SaaS et à l'international, organisation et croissance externe, Cegid a engagé 38 M€.
Son activité SaaS compte 40 000 utilisateurs, parmi lesquels 12 000 TPE et 350 moyens et grands comptes. « Cela représente notamment 220 000 bulletins de paie par mois, 120 000 connexions par mois dans le Retail [points de vente] et 240 000 télédéclarations », donne en exemple Patrick Bertrand. Il ajoute que ces solutions intéressent de plus en plus les collectivités et établissements publics.
Patrick Bertrand, DG de Cegid
Cegid se développe dans le secteur public
Pour 2011, Patrick Bertrand ne souhaite pas donner de prévisions de résultats. « Le dirigeant d'entreprise que je suis sent bien que la confiance n'est pas revenue. On sent une incroyable volatilité, on se raccroche au carnet de commandes ». Les deux premiers mois ont été bons néanmoins et jusqu'à présent, les éditeurs de logiciels ont en général plutôt bien traversé la crise.
Parmi les activités qui devraient soutenir la croissance de Cegid cette année, Patrick Bertrand cite les solutions de paie et de GRH (gestion des ressources humaines). « Il y a une prise de conscience des groupes qu'il n'est pas nécessaire d'aller chercher des produits trop lourds ». Le directeur général pense aussi que sa société va « faire un beau parcours sur la partie industrie, tous secteurs confondus » (en septembre, un recrutement a été effectué pour piloter la stratégie du marché manufacturing). Avec l'offre SaaS, il y a par ailleurs une forte progression en perspective sur la partie comptable, notamment dans le monde agricole (l'éditeur a conquis 25% des utilisateurs dans ce secteur). Enfin, Cegid devrait se renforcer dans le secteur public. Dans ce domaine, il a racheté Visa Informatique en décembre et réalisé 12 à 14% de croissance sur l'année. Il vise un chiffre d'affaires de 20 M€. « Nous espérons aussi une croissance sur le marché des TPE où les experts comptables sont prescripteurs », complète Jean-Michel Aulas. La profession comptable représente 25 à 30% du CA de l'éditeur.
En 2010, outre Visa Informatique, Cegid a racheté deux équipes de trois personnes, l'une spécialisée sur la gestion des services professionnels, l'autre sur les produits destinés aux associations (Innov'Adhoc/Atalante). Ces trois acquisitions représentent un chiffre d'affaires de 7 M€. En matière de croissance externe, l'éditeur examine actuellement une dizaine de dossiers. Il s'intéresse notamment à des sociétés engagées dans le Retail, plutôt pour soutenir son développement à l'international. Mais il étudie aussi des dossiers dans l'industrie, la profession comptable, la finance, la RH et la paie.
En 2010, le résultat net (part du groupe) de Cegid s'est élevé à 19,3 M€ (+7,9%). Le résultat avant impôts a augmenté de 22,2% et le résultat opérationnel de 16,1%, à 30,8 M€.
Illustration : Jean-Michel Aulas, PDG de Cegid, le 3 mars à Paris lors de la présentation des résultats à la presse (crédit : MG)
CA : Chiffre d'affaires (...)
Cebit 2011 : SAP crée des solutions OnDemand avec ses clients
Il y a deux ans, SAP a embauché John Wookey pour piloter sa stratégie « on-demand » en direction des grandes entreprises. Sa mission consistait à mettre en place un catalogue de solutions en ligne qui permettrait aux clients de la Business Suite d'ajouter, de façon flexible, des fonctionnalités complémentaires à leur système de gestion. Deux offres de ce type ont déjà été livrées (Carbon Impact, pour calculer l'empreinte carbone, et Sourcing OnDemand, pour gérer les sources d'approvisionnement et les achats stratégiques). Une troisième vient de s'y ajouter, annoncée à l'occasion du Cebit de Hanovre. Il s'agit de Sales OnDemand, une application apportant aux équipes de vente un cadre pour collaborer autour de leurs opportunités commerciales.
Cette solution en ligne présente la particularité d'avoir été développée sur la plateforme hébergeant Business ByDesign, l'application SaaS pour PME. C'est la première du genre chez SAP. Elle inaugure une nouvelle catégorie d'applications que l'éditeur met au point avec la participation de ses clients. L'objectif qu'affiche l'éditeur est de concevoir des interfaces et des enchaînements fonctionnels collant au plus près des souhaits des utilisateurs. SAP souligne aussi sa volonté de faciliter le partage d'informations, en particulier à l'aide d'outils empruntés aux médias sociaux(*), et de favoriser la mobilité ainsi que l'ont illustré les démonstrations faites au Cebit de Sales OnDemand, déroulées sur la tablette iPad d'Apple.
De l'application ciblant le dirigeant jusqu'à l'usage de masse
Sur le même modèle, d'autres logiciels seront annoncés au cours de l'année, chacun ayant vocation à s'utiliser sur des terminaux mobiles et à s'intégrer aux déploiements « on premise » de la Business Suite, dans le cadre d'un processus métier bien défini. Pour les créer, SAP interroge les entreprises très en amont sur les fonctions qui leur manquent et la façon dont elles voudraient pouvoir y accéder et les manipuler, explique notamment Thorsten Stephan, vice président, responsable des applications mobiles. Il cite en exemple une solution de gestion des notes de frais qui proposerait à son utilisateur de photographier sa facture de restaurant, d'y ajouter vocalement le nom des personnes invitées, avant d'expédier le tout vers la Business Suite. « Cela doit être très facile à utiliser », insiste Thorsten Stephan en rappelant que la puissance du terminal ne limite plus, désormais, les fonctionnalités de l'application, comme ce pouvait être le cas avec les logiciels sur PC. « La cible des utilisateurs mobiles est très large : cadres dirigeants, utilisateurs de base, techniciens sur le terrain et jusqu'aux consommateurs [dans le domaine de la grande distribution, notamment]. Nous pouvons maintenant concevoir des applications destinées à un usage de masse ».
Illustration : Démonstration de l'application Sales OnDemand de SAP
(*) Dans cette catégorie d'outils, l'éditeur Salesforce.com, spécialisé sur les logiciels en ligne destinés aux commerciaux, a lancé il y a quelques mois l'application Chatter, dotée d'une interface à la Facebook, qui semble avoir rencontré un certain succès auprès de ses clients. Microsoft de son côté vient de lancer en France la version hébergée de sa gestion de la relation client, Dynamics CRM Online, qui s'appuie beaucoup sur Outlook.
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