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(14/10/2010 11:06:57)

Les utilisateurs francophones de SAP planchent sur l'innovation

Comme tous les ans, l'USF (Utilisateurs de SAP Francophones) a réuni sa convention annuelle pour présenter ses activités et permettre une rencontre entre SAP, l'écosystème de prestataires (une soixantaine d'exposants) et leurs clients. Cette année, l'association avait choisi la ville de Nantes et sa Cité Internationale des Congrès, les 13 et 14 octobre 2010.

La fusion BO/SAP reste une actualité pour les utilisateurs et leur club tandis que l'éditeur promet de multiples innovations pour des lendemains qui chantent. 900 inscrits (environ 60% de clients, le solde de prestataires et de représentants de SAP) étaient attendus à la convention. Malgré les mouvements sociaux, notamment dans les transports ferroviaires, et la concomitance du TechEd de SAP à Berlin, la fréquentation de la rencontre était assez importante : allées de la partie exposition et salles étaient correctement remplies. Les chiffres exacts de participation ne sont pas disponibles à l'heure où nous écrivons ces lignes. Mais aucun des 70 ateliers n'a été annulé.

Des ambitions pour l'éditeur et sa filiale française

Si la convention comprend chaque année une dimension de culture générale qui sonne comme une récréation (ici des interventions de Dominique Wolton, du paléoanthropologue Pascal Picq et de l'économiste Daniel Cohen), l'essentiel reste dans les ateliers pratiques et les interventions en plénières responsables de SAP ou de l'USF.

Nicolas Sekkaki, directeur général de SAP France, a ainsi pu insister auprès de ses clients sur la nécessité pour cette filiale de l'éditeur d'être davantage qu'une simple succursale de vente. La fonction d'écoute des clients a été valorisée. Au sein de la partie exposition de la convention, SAP présentait d'ailleurs ses récents produits pour recueillir les avis des utilisateurs. Après mise au point et sélection, les innovations présentées n'arriveront dans les logiciels en production que d'ici un an environ. La consultation portait en particulier sur l'ergonomie. L'innovation reste fortement présente dans les discours de l'éditeur. Après le rachat de Sybase, la mobilité est mise en avant. Et la prochaine « révolution » pourrait venir du traitement en mémoire vive (le « in memory »).

« Trois ans après la fusion de SAP avec Business Object, nous commençons à constater celle-ci dans les produits, pour le in memory nous devrons donc sans doute attendre un peu » tempère Claude Molly-Mitton. Le rachat de Sybase comme le début d'intérêt pour l'exécution en mémoire sonne-t-il (encore une fois) le glas de la relation « je t'aime moi non plus » entre Oracle et SAP, à la fois partenaires et concurrents ? Si l'essentiel des installations SAP sont sur bases de données Oracle, ce dernier édite aussi le seul vrai concurrent au progiciel de l'Allemand. Les membres de l'USF présents sont plutôt dubitatifs : l'exécution en mémoire est plutôt vue comme complémentaire à une « vraie » base de données transactionnelle, pour accélérer certains traitements ou gérer des alertes en temps réel.

Etudes, partenariat et internationalisation

L'USF a également profité de sa convention annuelle pour publier deux livres blancs. L'un est sectoriel : « SAP au sein du service public », avec des retours d'expérience, un guide pratique et des facteurs clés de succès. Le second est plus technique puisqu'il concerne SAP Solution Manager en tant qu'outil dans une approche de gestion du cycle de vie des applications.

Annoncée il y a déjà quelques mois, la première communauté régionale des utilisateurs SAP a été officiellement lancée, bien entendu pour la région Grand Ouest. Cette communauté est dirigée par le directeur des centres de compétences applicatifs d'Yves Rocher, Thierry Perret. La communauté « PME » est, elle, encore en constitution sous l'impulsion d'Alexis Beck-Djevaguiroff, finance manager chez Sequans Comunications. Les attentes de cette population doivent en effet être mieux saisies avant de développer l'offre de service de l'USF et une enquête est en cours à ce sujet.

L'USF a également initié un travail commun avec le Cigref sur la définition de bonnes pratiques pour bien gérer ses relations commerciales avec SAP. Un livre blanc devrait paraître début 2011 pour tirer les conclusions de ce travail. Démarré en mars 2010, les travaux de ce groupe ont associé une vingtaine d'entreprises. En échos aux travaux du Cigref sur le Green-IT, l'USF a lui aussi créé un groupe « développement durable » au sein de sa commission « Organisation et Gouvernance ».

Par ailleurs, si la guerre de la maintenance est bien terminée, elle a tout de même permis de développer les relations de l'USF avec ses homologues d'autres pays et le « club des clubs », le Sugen, qui regroupe tous les dirigeants des clubs d'utilisateurs SAP dans le monde. L'USF s'implique notamment fortement dans le travail international réalisé sur le plan de développement à long terme de SAP.

Business Object, objet de ressentiment

L'ancien éditeur Business Object étant d'origine française, l'USF est également en première ligne pour ce qui concerne l'intégration de l'offre BO dans l'offre SAP. De mai 2010 à mars 2011, une enquête mondiale sur le ressenti des clients et leurs attentes est menée. 135 entreprises françaises y ont participé. La plupart des répondants appartiennent cependant plutôt aux fonctions IT et très peu aux directions utilisatrices. Les premiers résultats ne sont guère favorables. En termes d'évolution des produits, du support et de la politique de licences et de prix, seulement 57% des utilisateurs se sont déclarés satisfaits, la France n'atteignant qu'un petit 44%. Cependant, le recouvrement des clients BO et SAP et la convergence est loin d'être évident. En effet, 63% des clients BO ne l'utilisent pas sur SAP et 51% des clients SAP ne possèdent pas BO.

La moitié des répondants à l'enquête n'appartenaient pas à un club d'utilisateurs. Parmi les non-membres, un tiers considère que ce serait une perte de temps. Et un quart ignorait même l'existence de clubs dans leurs pays ! La marge de progression des clubs (aussi bien de BO que de SAP) semble donc considérable. Or modifier l'image des clubs et accroître leur nombre de membres, c'est aussi renforcer leur possibilité d'influence sur l'éditeur.

Suite au rachat de Business Object par SAP, la logique aurait sans doute voulu que l'USF absorbe le club utilisateur de BO. Les modules décisionnels de SAP sont en effet amenés à converger avec les produits de BO. Claude Molly-Mitton a donc fait une offre de rapprochement lors de la dernière AG du club BO, fin septembre 2010. Cette offre devrait connaître sa réponse d'ici la fin 2010. « Le contenu des discussions reste confidentiel d'ici là » insiste le président de l'USF. Ceci dit, il faut rappeler que, dans une situation similaire, les clubs des utilisateurs d'Oracle, de PeopleSoft et de JDEdwards n'ont toujours pas fusionné.



Crédit Photo: Bertrand Lemaire

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(12/10/2010 11:10:30)

Deux partenaires d'Autodesk réunissent leurs forces

L'engagement du groupe Geomap autour des produits d'Autodesk ne se dément pas. Partenaire de l'éditeur depuis une vingtaine d'années, la société vient de faire l'acquisition de Visiograph, un autre spécialiste des logiciels Autodesk. D'ici la fin 2010, les douze collaborateurs de l'entreprise rachetée rejoindront ceux de Geomap Distribution, l'une des quatre filiales du groupe. Elle sera rebaptisée pour l'occasion Visiograph-Geomap, afin de capitaliser sur la notoriété des deux marques, et placée sous la houlette de Patrick Chouraqui, le PDG de Visiograph. 

« Le marché de la CAO évolue. Les grands clients ont besoin d'un partenaire d'une taille suffisante pour les assister partout où ils sont présents. Ils demandent en outre des compétences accrues dans le domaine des SIG, et des développements spécifiques autour des application de CAO en place. C'est pourquoi nous avons cherché à grandir et coller ainsi au profil de partenaire dont Autodesk a besoin », explique Jean Munier, le directeur du groupe Geomap. 

Un rapprochement bienvenu

Pour lui, le potentiel d'activité lié au rapprochement des deux entités est de l'ordre du « 1+1=3 ». Pourquoi ? Parce que les champs d'actions de Geomap Distribution et de Visiograph présentent peu de recoupements. Ainsi, alors que la première de ces entreprises réalise près de 90% de son chiffre d'affaires avec le secteur public, la seconde se focalise sur les grands comptes privés. En termes de compétences, Geomap Distribution a développé un savoir-faire métier sur le segment de l'architecture, est capable d'effectuer des développement logiciels spécifiques et propose de fortes compétences autour des SIG. Autant de prestations que Visiograph-Geomap pourra commercialiser auprès des clients de Visiograph. Jusqu'ici, ce dernier leur propose avant tout les logiciels génériques que sont AutoCAD et AutoCAD LT associés à des prestations de déploiement et de formation notamment.

Crédit photo : AutoDesk
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(12/10/2010 11:17:14)

Gestion des contenus, la bureautique et le mail dominent selon une étude Markess

Après une première enquête en 2008, le cabinet Markess International en a publié une deuxième sur la gestion de contenu d'entreprise (GCE ou ECM, enterprise content management). Aux habituelles demandes des utilisateurs en terme de recherche d'information (61% des répondants), d'accès à cette même information (56%) et de collaboration autour d'elle (52%) vient désormais s'ajouter l'inquiétude quant à la conservation des contenus (52%).

Les contenus à traiter en priorité dans une GCE relèvent des documents bureautiques et des courriers électroniques. Les contenus issus du « web 2.0 » sont particulièrement négligés.



Cependant, malgré ces évolutions, la tendance reste à une volonté de gérer les contenus de manière transversale et collaborative plutôt qu'en mode silo. Le mode silo est malheureusement encore associé à l'existant pour 51% des répondants et se caractérise avec une multiplicité de solutions ne gérant chacune qu'une partie des contenus de l'entreprise, sans communication entre elles et avec des coûts cumulés. Cependant, le coût d'une solution globale, utilisée par seulement 26% des répondants, fait partie des points sensibles évoqués dans les réponses, aux côtés des difficultés d'organisation soulevées par la fin du mode silo (révision des processus de production ou d'utilisation des données, conséquences sur les méthodes de travail alors que les utilisateurs sont peu impliqués dans ce genre de projets...). 23% des répondants utilisent une GCE sous la forme d'applications métier. Sur le plan technique, la gestion des accès et de la sécurité de ceux-ci reste le point noir. En complément, la gestion du cycle de vie des données est également un point de vigilance des utilisateurs. Bien entendu, la marche vers une solution globale implique que celle-ci gérer tous les types de documents, structurés ou non.

N'oublions pas que certains documents n'ont plus d'utilité à être conservés au bout d'un certain délais voire doivent être détruits pour respecter les droits personnels. La GCE est donc loin d'être en situation de maturité. Son marché est d'ailleurs toujours en croissance, Markess International pronostiquant une croissance de 8,3%/an entre 2010 et 2012 pour passer de 725 à 850 millions d'euros.
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(08/10/2010 12:26:28)

Oracle va livrer 81 correctifs à installer d'urgence

La base de données d'Oracle, ses outils Fusion middleware, plusieurs applications dont celles de PeopleSoft et le système d'exploitation Solaris, récupéré depuis le rachat de Sun, sont concernés par l'importante livraison de rustines que l'éditeur mettra mardi prochain 12 octobre à la disposition de ses utilisateurs. En tout, 81 correctifs sont annoncés pour corriger de multiples vulnérabilités. 31 d'entre eux sont destinés à des produits du catalogue Sun. Certains couvrent plusieurs produits.

Oracle recommande vivement à ses clients d'installer ce patch critique aussi rapidement que possible en raison des menaces d'intrusion. La faille la plus sensible (selon le standard CVSS 2.0), assortie de la note 10.0, affecte le produit Solaris Scheduler.

Egalement visés : Agile, Primavera, Open Solaris et StarOffice

Parmi les correctifs, plusieurs sont destinés à la base de données, versions 10g et 11g, Release 1 et 2, au serveur d'application 10gR2 et R3, ainsi qu'à BI Publisher et Identity Management 10g. Du côté des applications, le progiciel intégré E-Businesss Suite est concerné, Release 12 et 11i, de même que l'application de PLM Agile, et les solutions Transportation Management, PeopleSoft Enterprise CRM, FMS, HCM, SCM et EPM. On trouvera aussi des mises à jour pour les PeopleTools, Siebel Core et la solution de gestion de projets Primavera P6.

Du côté de l'offre Sun, Oracle précise que onze failles risquent d'être exploitées sans authentification (en passant par un réseau sans se voir demander de nom d'utilisateur ni de mot de passe). Outre l'OS Solaris et sa version Open Source, sont affectés les produits Directory Server Enterprise Edition, Communications Messaging Server, Oracle Explorer, Sun Convergence, iPlanet Web Server, Java System Identity Manager et la suite bureautique StarOffice/StarSuite. A noter que cinq rustines visent la suite Open Office, la plus sensible étant notée 9.3. Là aussi, les vulnérabilités en question risquent aussi d'être exploitées sans authentification. A corriger rapidement donc.

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(08/10/2010 11:01:42)

SAP montre un prototype mêlant BI et réalité augmentée sur iPhone et iPad

Un nouveau prototype vient de sortir du Centre d'Innovation de SAP BusinessObjects, dirigé par Alexis Naïbo. Cette fois-ci, c'est une application de réalité augmentée que les équipes de Levallois-Perret viennent de soumettre aux commentaires des utilisateurs. En s'appuyant sur la plateforme en ligne BI OnDemand pour stocker les données, elle permet d'afficher sur un plan, une carte satellite ou une photo, des points d'intérêt géolocalisés auxquelles on associera des informations issues de ses outils de BI ou d'un simple fichier Excel.

Depuis quelques jours, on peut télécharger cette application pour la tester avec ses propres jeux de données. Elle s'intègre avec le logiciel de requête Explorer décliné pour l'iPhone et donc, utilisable aussi sur l'iPad. « Les prototypes sont là pour montrer un concept et recueillir les réactions des utilisateurs, rappelle Alexis Naïbo. L'objectif est d'avoir le plus de feed-back possible. » L'application pourra sortir dans un an ou un peu plus. D'ici là, elle peut avoir sensiblement évolué par rapport au prototype initial, notamment en fonction de l'avancée des technologies mobiles.

A terme, les points d'intérêt pourraient être des puces RFID

On démarre avec un jeu de données et des points d'intérêt. Ces derniers peuvent représenter des magasins, des sites industriels ou toute autre entité que l'on peut placer sur une carte. A chaque point d'intérêt, on associe une icône personnalisable et des informations. Des filtres peuvent s'appliquer, en fonction de la distance, de l'importance des éléments représentés, etc. Sur le terrain, l'utilisateur s'appuiera sur le GPS et le compas de son smartphone pour afficher les données qui l'intéressent suivant l'endroit où il se trouve. En déplaçant son iPhone devant lui, il affichera les informations correspondant aux sites vers lesquels il pointe. A partir de chaque vue, on peut accéder à l'interface du logiciel Explorer pour consulter en détail les données disponibles.

Prototype SAP BusinessObjects :application de réalité augmentée
Cliquer sur l'image pour l'agrandir

« Si on se projette dans trois ou quatre ans, imagine Alexis Naïbo, on peut imaginer un exemple où les points d'intérêt seront, dans un magasin, des produits équipés de puces RFID sur lesquels on affichera les informations associées ».

Pour tester l'application, il est possible d'utiliser la version gratuite du logiciel de requête Explorer, accessible sur la plateforme BI OnDemand, avec un fichier Excel comportant jusqu'à 100 000 lignes.

SAP BO prototype de réalité augmentée
Cliquer sur l'image pour l'agrandir

Illustrations - crédit photo : SAP

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(07/10/2010 11:13:40)

Microsoft pousse ses partenaires vers son cloud

Les évolutions des technologies et des habitudes de consommation des clients imposent aux revendeurs de s'adapter. A l'instar d'acteurs d'autres écosystèmes, les partenaires de Microsoft sont concernés, notamment parce que l'éditeur a fait du cloud computing le grand sujet de sa nouvelle année fiscale entamée en juillet dernier. On pouvait donc d'attendre à ce que son tour de France 360°, qui vient de commencer, soit l'occasion pour son réseau de distribution d'exprimer ses interrogations : « Nos partenaires nous demandent souvent quels services ils doivent développer autour d'un projet de cloud computing, dès lors que les problématiques d'intégration d'un logiciel ne se posent plus. Nous leur répondons qu'ils peuvent notamment proposer des prestations de migration de données, de formation des utilisateurs, ou encore développer des services autour de la sécurité, explique Gwénaël Fourré, le directeur Marketing de la Division PME-PMI et Channel de Microsoft France. Ils s'interrogent également sur les nouvelles compétences qu'ils doivent acquérir en interne pour développer ces nouveaux services ».

700 partenaires engagés auprès de Microsoft autour du Cloud

Pour affiner ses réponses à ces questions récurrentes, l'éditeur a fait appel à un cabinet externe missionné pour bien définir les services que ses partenaires peuvent proposer et comment ils doivent les packager. Et ses actions ne s'arrêtent pas là puisque Microsoft mène également un autre tour de France durant lequel il propose à ses revendeurs des formations gratuites sur Microsoft Online Services (MOS) qui comprennent un volet sur le cloud computing. « Ces formations ne sont pas certifiantes. Elles visent à accélérer l'engagement de nos partenaires sur le cloud », indique Gwénaël Fourré. A l'heure actuelle, Microsoft revendique plus de 700 partenaires engagés à ses côtés en France autour du cloud computing et 120 000 utilisateurs de MOS. 

Dans la relation entre l'éditeur et son réseau de distribution, une autre innovation de Microsoft concerne la dématérialisation des ventes de ses logiciels. Dans le cadre de son programme d'accompagnement Microshop lancé il y a un an, Microsoft a décidé de mettre à la disposition des revendeurs de proximité un « e-kit » qui leur permet de placer sur les pages de leurs sites marchands un module d'achat. Il permet aux clients d'acquérir et de télécharger des logiciels Microsoft (Office, Windows, Visio, Project ou encore Sharepoint). « En arrière plan, les transactions sont administrées par les plates-formes de téléchargement de nos e-grossistes Nexway et Arvato », explique Gwénaël Fourré. Les revendeurs membres du programme Microshop ont également désormais accès à un support téléphonique sur les logiciels de Microsoft. Actuellement au nombre de 600, les partenaires Microshop devraient être deux fois plus d'ici à la fin de l'année selon l'éditeur.
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(07/10/2010 11:14:00)

Sans bonne intégration pas de cloud fonctionnel

Le  cloud computing franchit une nouvelle étape en étant abordé maintenant sous l'angle de l'intégration. C'est Alain Attias, directeur associé du cabinet Kerensen Consulting qui fixe le nouvel axiome : « Si vous ne savez pas intégrer, vous n'avez aucune chance dans le cloud ». En clair, de plus en plus d'applications en cloud s'installent dans le SI, donc se confrontent à des applications pré-existantes. Par exemple, le CRM en cloud avec le système d'information d'une banque. L'intégration est alors essentielle. Editeurs, intégrateurs et SSII se disputent ce marché.

Certains acteurs ont même acheté des compétences. Comme IBM avec le rachat de la société californienne Cast Iron au mois de mai dernier. Elle lui apport des outils d'intégration spécialisés sur les applications cloud.  « L'intégration est bien devenue la clé du développement pour le cloud computing » souligne Alain Attias, « on ne va pas pour autant passer au tout-cloud, mais cloudiser progressivement le système d'information ».

Le "Saas canada dry"

Cette progressivité s'observe  très bien sur les ERP. « Beaucoup d'applications basculent en Saas, note Loïc Simon, comme la trésorerie ou les RH, les ERP métiers sont plus rétifs. » En fait, lui-même et d'autres acteurs du cloud pointent les « faux amis » ou le « Saas canada dry », bref les applications en Saas qui n'en sont pas vraiment. Ce serait l'écrasante majorité des éditeurs français qui proposeraient ainsi, sous couvert de Saas, de l'hébergement pur et simple. Avec un serveur par client. Alors que le Saas véritable consiste à pourvoir accueillir plusieurs clients sur un même serveur. C'est ce que proposent des sociétés comme salesforce. Capables d'accueillir toutes tailles d'entreprises et toutes les applications.

Derrière ses airs consensuels, le cloud computing laisse se déchirer les éditeurs à belles dents.

 

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(06/10/2010 17:13:17)

IFS acquiert un spécialiste de la planification de ressources

L'éditeur suédois de progiciels intégrés IFS vient de racheter l'intégralité du capital de 360 Scheduling, un éditeur britannique spécialisé dans les logiciels d'optimisation et les solutions de planification des équipes itinérantes. Cet acteur est également implanté en France et aux Etats-Unis. Il a terminé son exercice fin août sur un chiffre d'affaires de 2,7 M£ (3,09 millions d'euros) dont près de 90% ont été réalisés avec la vente de produits.

Sur le site de 360 Scheduling, on apprend que la société a longtemps eu des liens avec l'Université de Nottingham. Elle a été créée en 2002, mais en 1990 déjà, ses fondateurs avaient développé une solution de planification pour les services d'urgence (pompiers, police, ambulances), afin de les aider à optimiser l'organisation de leurs ressources et à intervenir le plus rapidement possible, conformément à leurs obligations. Par exemple, en faisant attendre les ambulances à des endroits stratégiques plutôt que de les maintenir stationnées sur leur parking.

Planifier les interventions sur le terrain


La société a été constituée pour développer un nouvel environnement logiciel axé sur les services de dépannage ou d'entretien s'effectuant sur le terrain, avec l'objectif de respecter les délais d'intervention des contrats de services. Son offre 360 DSE (pour Dynamic Scheduling Engine) s'interface avec les autres applications utilisées par l'intermédiaire de services web. Elle peut s'installer en interne dans l'entreprise ou être hébergée dans un datacenter externe. Le nombre de serveurs requis dépend de l'importance de la force itinérante de l'entreprise et de la complexité des besoins de planification.

Dirigé par Laurent Othacéhé, 360 Scheduling compte 45 clients répartis entre le Royaume-Uni, la France et les Etats-Unis. IFS prévoit d'intégrer ces applications à son offre ERP (Enterprise Resource Planning), mais également de continuer à la vendre de façon autonome.

Fourniture d'énergie, secteur de prédilection pour IFS


En 2009, le groupe suédois a réalisé un chiffre d'affaires de 2,6 milliards de couronnes suédoises (279,6 millions d'euros). En France, les ventes de l'éditeur ont affiché une forte hausse l'an dernier. Le chiffre d'affaires de la filiale s'est élevé à 12,47 millions d'euros (+32,7% par rapport à 2008), dans un contexte difficile. IFS France a surtout réussi à faire progresser ses ventes de licences de 50% sur la période. « Ce n'est pas un épiphénomène, commentait alors Amor Bekrar, PDG d'IFS France. La filiale française enregistre une progression annuelle de 30% depuis trois ans. IFS a un positionnement stratégique qui commence à payer. Nous ne sommes pas un éditeur généraliste, mais spécialiste, qui a choisi des segments de marché très précis comme le secteur de la fourniture d'énergie et les entreprises qui ont déployé des infrastructures stratégiques, comme le secteur des télécommunications. »

Parmi les autres marchés de prédilection de l'éditeur de logiciels ERP figurent aussi celui de la Défense, de l'aviation civile, de l'ingénierie et de la constuction [EPCI- Engineering, Procurement, Construction & Installation]. « Toutes nos forces R&D vont vers ces marchés-là. Ces clients sont des sociétés d'ingénieurs qui ont besoin de systèmes très complexes », expliquait Amor Bekrar en ajoutant qu'IFS visait aussi les secteurs plus classiques de l'automobile, de l'industrie manufacturière, de l'industrie de process et de la distribution.


Illustration : la solution 360 Scheduling (crédit photo : D.R.)

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