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(27/01/2012 09:45:45)
Salon E-Marketing : attention aux évidences parfois trompeuses
L'affluence était telle que les organisateurs du Salon du e-Marketing qui s'est tenu au Palais des Congrès de Paris les 24 et 25 janvier 2012 ont dû en catastrophe changer plusieurs salles pour en choisir de plus grandes. Le sujet des nouvelles technologies au service du marketing intéresse donc, en admettant que la chose restât à démontrer. S'il existe des évidences pour qui connaît bien les technologies numériques, d'autres témoignages ont montré que les évidences étaient parfois trompeuses.
Au rayon des évidences, on a pu entendre lors de l'ouverture des banalités qui, pourtant, captivaient un public essentiellement composé de femmes et d'hommes du marketing. Encore une démonstration du décalage entre les innovateurs de la DSI et les directions métier, parfois un peu en retard sur les opportunités offertes par les technologies. Ainsi, il a été rappelé que le digital n'est pas un nouveau canal qui viendrait ajouter un silo de plus dans les relations commerciales. Ce sont bien tous les canaux, tous les métiers, qui passent par la moulinette de la numérisation.
Si, aujourd'hui, la difficulté réside dans l'évangélisation des dirigeants d'entreprises qui ont du mal à comprendre que, oui, un peu jeune, community manager, peut s'exprimer au nom de l'entreprise sur Twitter, cette difficulté n'est rien à côté de la suite. Demain, chaque manager de l'entreprise se devra d'être community manager pour le compte de son employeur.
Le mythe génération Y
A contre-courant de la pensée dominante, les intervenants de la séance d'ouverture ont considéré que le digital native est un mythe car un retraité de soixante-dix ans peut être à l'aise avec toutes les technologies tandis qu'un amphithéâtre de 250 étudiants d'école de commerce ne pas comprendre la différence entre un référencement naturel et les liens publicitaires de Google. Malgré tout, la révolution numérique est aussi une révolution de la transparence exigée par les nouveaux consommateurs, jeunes en général. Une communication à contre-temps de l'expérience des utilisateurs ne peut qu'aboutir à une catastrophe tant chacun va communiquer son expérience sur les outils sociaux. On en arrive à une obligation de transparence qui confine parfois au nudisme.
Cette transparence se double de, en retour, une obligation d'écoute. Si, jadis, le service de la relation clients se contentait de résoudre les problèmes en présentant des excuses, aujourd'hui la relation client est intimement liée au marketing, chaque contact avec la cible étant une occasion de récupérer de l'information sur le ressenti terrain des services ou produits.
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Le mal aimé Groupon plaide le mauvais usage
Le Salon du e-Marketing a été aussi l'occasion pour des entreprises de présenter leurs expériences ou bien, pour des fournisseurs, de faire témoigner leurs utilisateurs. Groupon a ainsi présenté les succès (grâce à lui) de Gaumont-Pathé (cinémas) et Hôtels France Patrimoine (chaîne hôtelière). Le problème souvent soulevé avec Groupon est le manque de rentabilité des « deals » diffusés pour les entreprises émettrices. Trop souvent, les acheteurs saisissent une aubaine et n'ont aucune intention de revenir chez le commerçant en payant plein tarif.
Philippe Jochem, directeur commercial de Groupon, a plaidé non-coupable en s'appuyant sur les exemples de Gaumont-Pathé et des Hôtels France Patrimoine. Selon lui, le problème réside dans la compréhension de l'apport de Groupon, à savoir la génération de trafic en point de vente et de notoriété (du magasin ou d'une offre) dans le cadre d'un achat d'impulsion de proximité. Selon lui, « si l'offre est inadaptée ou mal servie, ce sera une catastrophe pour tout le monde ».
Les magasins diffusant des coupons sur Groupon récupérant les coordonnées des consommateurs les ayant acquis. Le but est alors de solliciter (par publicité directe ciblée par exemple) cette base pour l'inciter à revenir, cette fois à plein tarif.
Les centres de contacts deviennent sociaux
Autre changement de modèle : celui des centres de contacts. Après avoir été dédiés au téléphone puis rendus responsables de l'ensemble des canaux de contacts (courriers...), ceux-ci se mettent à gérer les relations entre une marque et les consommateurs sur les réseaux sociaux. Dans le cas de la plate-forme de poker en ligne BarrierePoker.fr (filiale moitié-moitié Française des Jaux/Casinos Barrière), Acticall a mis en place une assistance utilisateurs et une information sur les incidents techniques du site en cours de débogage sur divers réseaux sociaux, notamment Twitter. Le community manager était en effet largement dépassé par les nécessités de la tâche et n'assurait pas son rôle 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 alors que la plate-forme était ouverte en permanence. Les rôles respectifs de chacun (centre de contacts externalisé et community manager) ont été bien séparés et définis, ce qui a permis une fluidification de la communication face aux plaintes émises sur Twitter. Les relations clients ont également été uniformisées en cross-canal. (...)
Hitachi Data Systems prépare ses solutions big data
Le Hitachi Information Forum, qui s'est déroulé le 24 janvier à la Défense, a réuni plusieurs centaines de clients et de partenaires du spécialiste de l'infrastructure. La session plénière a été présentée par Emmanuel Villon, Directeur Général de HDS France avec comme orientation la transformation du datacenter en centre d'information. Au coeur des débats, le concept de big data ou l'explosion du volume de données. Pour Emmanuel Villon, ce concept en est encore au stade embryonnaire dans l'écosystème des partenaires et des clients. « La question qui préoccupe aujourd'hui nos clients sont l'optimisation du stockage. Chez HDS, nous ne pensons pas que la bataille se fera sur le coût au Go, mais sur le volume nécessaire et utile » souligne le dirigeant et d'ajouter « l'objectif est de réduire de 30 à 40% en cherchant et en optimisant les zones de stockage non alloués. On peut ajouter également des solutions de hiérarchisation automatique des données. » Sur l'aspect big data et traitement des données, HDS va présenter dans le courant 2012 une solution applicative pour donner de l'intelligence à la donnée. « Aujourd'hui, les solutions existantes traitent l'information en mode silo, nous allons apporter une couche d'unifications des sources d'information » précise Emmanuel Villon. Les partenariats vont aussi se renforcer sur l'analytique comme le montre l'annonce de novembre 2011 avec SAP pour proposer une offre basée sur Hana.
Construire sa plateforme unifiée
Autre axe de développement pour HDS France, le développement de son offre serveurs blade à destination des datacenters. Cela fait 6 mois que l'activité serveur du groupe est partie à la conquête de l'Europe. Le compute blade , qui se définit comme une fabrique de machines virtuelles hardware, compatible avec les différentes solutions de virtualisation (VMware, Microsoft et Oracle) va devenir le pivot de la stratégie de plateforme unifiée de HDS. Au même titre qu'EMC a réalisé le partenariat avec Cisco et VMware autour des Vblock ou HP avec Blade Matrix, Emmanuel Villon indique qu'une offre similaire pour les grandes entreprises sera proposée dans le courant 2012. Sur la partie réseau, le constructeur devrait faire confiance à Brocade et Cisco. Le dirigeant explique que cette offre unifiée fonctionnera avec l'orchestrateur maison (Hitachi unified compute plateform).
Interrogé sur le partenariat entre HP et Hitachi, sur les baies de stockage haut de gamme, qui pourrait devenir caduque suite au rachat de 3Par, Emmanuel Villon se veut rassurant, « l'accord existe toujours », mais ne précise pas la date limite.
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Le cloud en soutien de la BI selon le Gartner
Selon un sondage effectué par Gartner auprès de 1364 responsables IT, un tiers d'entre eux emploient ou prévoient d'employer dans l'année des offres cloud/SaaS pour augmenter leurs capacités en matière de business intelligence. «Les entreprises sont frustrées par les cycles de déploiement, les coûts, les processus de mise à jour et les infrastructures des solutions de BI installées», explique James Richardson, directeur de recherche chez Gartner. Si les entreprises voient l'intérêt des offres BI hébergées comme alternative, elles sont en revanche peu au fait sur ces solutions et leurs possibilités, avertit l'analyste.
Gartner estime que trois facteurs vont stimuler l'adoption de solutions de business intelligence délivrées depuis le cloud:
- Le temps: les solutions SaaS se déploient plus rapidement, dans un contexte où les ressources humaines et budgétaires limitées de l'IT ne lui permettent pas de répondre aux besoins des métiers.
- Les coûts: Si le SaaS n'est pas nécessairement moins cher, il permet de réduire les investissements et les coûts de support.
- Le manque d'expertise: Les applications d'analyse en mode cloud intègrent d'emblée des connaissances qui permettent de contourner le problème du manque de compétences internes.
Pour Gartner, le scénario de déploiement le plus probable est que les offres SaaS ne viennent pas déranger les plateformes actuelles, mais soient utilisées pour de nouvelles opportunités d'utilisation. « Si leurs applications opérationnelles sont déjà dans le cloud, les entreprises devraient penser à recourir à des solutions cloud pour ces domaines », ajoute James Richardson.
ICTjournal.ch
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Salon E-Marketing : les technologies mobiles et sociales se diffusent
Belle affluence sur le salon E-Marketing qui se tient au Palais des Congrès de Paris jusqu'à ce soir. « Il y avait ce matin 10% d'inscrits de plus par rapport à l'an dernier », notait hier au premier jour Alain Laidet, commissaire général du salon, qui pense atteindre une fréquentation équivalente à celle de la précédente édition (13 500 visiteurs en 2011 - mise à jour : le salon aura finalement enregistré 15 000 visiteurs en janvier 2012). Il souligne la bonne fréquentation des conférences : la plénière, consacrée aux nouveaux enjeux des fonctions marketing à l'ère du numérique, celle portant sur les usages du marketing mobile qui explosent, mais aussi la session couvrant le marketing B-to-B, qui a enregistré 1 500 inscriptions.
« Aux côtés des thèmes fondamentaux du salon que sont l'e-mailing, la publicité en ligne, l'affiliation et le search, arrivent le social et le mobile, avec des entreprises qui se demandent comment elles doivent impliquer leurs marques sur ces sujets », pointe Alain Laidet. Des déploiements qui doivent se compléter d'outils d'analyse du référencement SEO (search engine optimization) et de la e-reputation. Sur le salon, on trouvait dans cette catégorie l'éditeur Yooda, avec son logiciel d'analyse et d'automatisation du référencement SeeUrank, ou des sociétés telles que Ucatchit (plateforme de monitoring des stratégies SEO), SearchMetrics (logiciel d'analyse du référencement), AdQuantic qui optimise les campagnes s'appuyant sur les Adwords de Google, ou encore Score MD qui développe la solution de scoring comportemental Pilot ROI.
Gare à l'abus de notifications sur les mobiles
Une enquête de Médiamétrie a décompté 18,3 millions de « mobinautes » en France au 3e trimestre 2011. Parmi les centres d'intérêt du salon, la conférence portant sur les usages du marketing mobile a réuni les éditeurs Mobiletag et Fidall, et la société de services mobiles Surikate. Mobiletag a développé une application pour lire les flash codes (codes barre 1D/EAN, 2D...) avec l'appareil photo d'un smartphone et accéder à des informations complémentaires. « Nous avons 10 millions d'applications téléchargées ou pré-embarquées en natif sur les mobiles », a indiqué Christian-François Viala, son directeur marketing, en précisant que 60% de sa base utilise un iPhone (à noter que parmi les autres plateformes, il conserve une base Symbian). Il estime que le code 1D sera le code de l'année 2012. « C'est le plus déployé, il faut des parcs importants pour faire des campagnes », a-t-il souligné. Il s'agit pour lui des solutions les plus faciles à utiliser pour les annonceurs. Interrogé par Christophe Romei, fondateur de la conférence lemobile'2012, le directeur marketing de Mobiletag recommande l'existence d'un site mobile ou d'une application dédiée derrière le code barre et met en garde sur la customisation du code barre qui risque d'en fausser la lecture.
Lancée en juillet 2010 pour l'iPhone, l'application de Fidall compte plus de 600 000 utilisateurs et gère 3,5 millions de cartes de fidélité, six par personnes en moyenne, indique Yann Casanova, fondateur de la société Fidall. « Nous collaborons avec des enseignes qui émettent des cartes », explique-t-il. « Pour l'utilisateur, l'adhésion se fait en quelques clics. Il peut ensuite consulter ses comptes, ses soldes de points et recevoir des deals. » La société s'est lancée sur Android il y a quelques mois. Elle privilégie l'envoi d'informations en lien avec les cartes possédées afin d'éviter de « spammer » les clients. Sur ce point, Jules Minvielle, fondateur de Surikate, rappelle qu'en cas d'abus de notifications push, la sanction de l'utilisateur, c'est la désinscription. Il signale par ailleurs que les notifications sont aussi un moyen de faire revenir les utilisateurs dans les applications mobiles. « Au bout de 6 mois, seuls 15% des utilisateurs reviennent dans une application », indique-t-il.
« Gamification » et sites communautaires
Sur la session marketing mobile, une deuxième table ronde a donné la parole à Christophe Guittard, responsable Internet et données de Disneyland Paris. Pour aider les visiteurs à optimiser leur journée, le parc d'attractions leur propose une application mobile, développée par Pure Agency. « Nous comptons 1 million de téléchargement, 500 000 visiteurs uniques par mois et avons augmenté de dix points la satisfaction de nos clients », a indiqué Christophe Guittard. Parmi les autres intervenants, Dimitri Vardakas, co-fondateur de Seventhside Games, une société versée dans le « géosocial » et la gamification qui consiste à exploiter les mécanismes du jeu pour stimuler la participation des utilisateurs. Seventhside intègre l'environnement réel de l'utilisateur dans les jeux grâce à la géolocation. La société s'adresse aux marques avec des offres sur mesure, qui peuvent aussi être industrialisées. Elle a lancé en octobre son premier jeu pour iPhone et iPad, Beebble, dans lequel des abeilles développent des villes et communiquent avec les humains.
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Dans les allées du salon E-Marketing, aux côtés des acteurs de la gestion des e-mails (Neolane, Emailvision, NP6 ou EmailStratégie) et de l'affiliation (Zanox, Twenga, Netaffiliation ou encore la Néerlandaise Daisycon), on retrouvait un éditeur comme Total Immersion, spécialisé dans la réalité augmentée. Son application TryLive Eyewear conçue pour les opticiens a été popularisée en France par Atol qui propose d'essayer ses lunettes en ligne. Quelques pas plus loin, l'éditeur JeeMeo, créée mi 2009, s'est investi dans le Social CRM en mode SaaS. Son objectif : outiller l'entreprise pour professionnaliser le traitement des relations clients sur les sites communautaires (Facebook, Twitter ou forums d'entraide sur les marques), « plutôt que de laisser le community manager opérer comme un électron libre ».
Be2bill, paiement en ligne avec contrat de vente
Sur le terrain de la e-reputation, Lingway annonçait la version 2.0 de sa solution LeR, en mode SaaS. Celle-ci s'appuie sur l'analyse linguistique des contenus circulant sur Internet et fournit des indicateurs d'analyse de l'opinion. Elle propose maintenant l'analyse automatique des tonalités, la génération de tableaux de bord et l'extraction de verbatims dans les commentaires d'internautes recueillis sur les blogs et les forums. A noter par ailleurs, l'annonce de be2bill par Rentabiliweb, spécialisé dans la monétisation d'audience. Cette solution de paiement sur Internet combine trois services : l'ouverture d'un contrat de vente à distance, la transaction en ligne et un programme de fidélisation.
En fin de soirée, la cérémonie des E-Marketing Awards organisée par le salon a primé dix lauréats. Parmi eux, la meilleure stratégie communautaire et le Grand Prix ont été attribués à Publicis Activ pour Castorama. La communauté d'entraide entre bricoleurs a attiré 100 000 visiteurs deux mois après son lancement, 1 million de visiteurs uniques sur les forums après trois mois et 413 000 téléchargements de l'application smartphone. Un Award est revenu à l'application mobile Prixing qui permet aux acheteurs de comparer les prix et de gérer leurs cartes de fidélité. Dans la catégorie Technologie E-Marketing, le jury a distingué Fifty Five pour son application Dashboard 55 servant à analyser les actions sociales et mobiles sur tous les sites. La société Dolist a par ailleurs été primée pour ses technologies IGQ et Opera destinées à améliorer l'efficacité des campagnes d'e-mailing.
Les lauréats des E-Marketing Awards 2012 (crédit : Verrier Sunlight)
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Les autorités de santé franciliennes mutualisent l'imagerie médicale dans un cloud
« Devant le retard pris en France sur les déploiements de systèmes de gestion de l'imagerie médicale (les PACS), l'idée de mutualiser les PACS entre hôpitaux est née en 2002 » s'est souvenu Claude Evin, actuel directeur général de l'Agence Régionale de Santé d'Ile de France (ARS IDF). Cette mutualisation a finalement vu le jour sous la forme d'un SaaS dans le cadre du programme « Région Sans Film » (RSF, on parle ici des films radiographiques). 2011 a été l'année du déploiement de ce service en Ile de France.
Claude Evin a estimé, lors du colloque Région Sans Film du 18 janvier 2012, que « le cloud représente le sens de l'histoire informatique ». Celui destiné à accueillir l'imagerie des établissements hospitaliers d'Ile de France a été financé dans le cadre d'un PPP (Partenariat Public-Privé) et du Grand Emprunt. Malgré tout, l'ancien Ministre de la Santé a reconnu que, en matière de données médicales, par nature ultra-sensibles, le choix d'un cloud est tout sauf naturel : « la question se pose de savoir où est physiquement l'information sensible, même si des placards placés dans les couloirs sont sans doute moins sécurisés. »
Une mutualisation qui vise aussi au partage
La mutualisation des moyens au niveau régional pour créer un tel système d'imagerie répond à plusieurs objectifs. Le premier est bien sûr de mobiliser plus facilement des moyens à l'échelle régionale pour un moindre coût et une qualité des outils supérieure. Ensuite, un tel service permet incidemment de consulter des données à partir de n'importe où, quelque soit l'établissement voire le lieu où l'on se situe. Mais le but est aussi de partager l'information entre professionnels afin d'éviter des examens redondants (avec leurs coûts liés) tout en accroissant la qualité des soins apportés. Claude Evin tranche : « opter aujourd'hui pour des solutions locales de PACS est anachronique d'autant plus que la mobilisation budgétaire nécessaire met en péril les finances des centres hospitaliers ».
Pour porter le projet, le Groupement de Coopération Sanitaire pour le Développement des Systèmes d'Information en Santé partagé en Ile de France (GCS D-SISIF) a été créé sous la direction de Valère Dussaux, directeur de programme « Région Sans Fil ». Ce Groupement a mené un dialogue compétitif entre mars 2009 et mars 2010 auprès de quatre consortiums candidats avec 16 hôpitaux participant à 4 groupes de travail. Le 22 avril 2010, un accord cadre a été signé entre le Groupement et Orange, avec General Electric et EDL en sous-traitants.
Deux centres hospitaliers ont, à partir de novembre 2010, servi de pilote : le Centre d'Accueil et de Soins Hospitaliers Simone Veil d'Eaubonne-Montmorency et l'Institut Gustave Roussy, de Villejuif. En tout, 35 To de données sont actuellement stockés sur le SaaS par ces deux établissements.
Chaque établissement intéressé est désormais appelé à signer un marché dans le cadre du contrat cadre négocié par le Groupement. Vues les masses de données concernées, chacun dispose d'une liaison dédiée avec le service.
Le déploiement est en cours depuis septembre 2011. D'ici 2013, une vingtaine d'établissements franciliens devraient être raccordée dont onze sont en cours sur l'année 2012. Comme tous les SaaS, Réseau Sans Frontière se facture à l'unité d'oeuvre.
(...)
SAP a amélioré sa marge opérationnelle IFRS en 2011
SAP annoncera la semaine prochaine, le 25 janvier, ses résultats détaillés pour l'exercice fiscal 2011 clos fin décembre. Ses résultats préliminaires font apparaître de bonnes performances. L'éditeur de solutions de gestion a enregistré un chiffre d'affaires (IFRS) de 4,5 milliards d'euros, en hausse de 10,8% sur son quatrième trimestre. Sur la période, il a plus que triplé son bénéfice opérationnel, à 1,67 Md€, ce qui lui permet d'obtenir une marge opérationnelle IFRS de 37% contre 13,4% au quatrième trimestre 2010. Les ventes de licences trimestrielles ont progressé de 16% à 1,74 Md€ et les revenus de la maintenance de 14%, à 3,72 Md€.
Pour l'ensemble de l'exercice fiscal 2011, SAP totalise un chiffre d'affaires (IFRS) de 14,23 Md€ en hausse de 14% et des ventes de licences en progression de 22% à 3,97 Md€. La marge opérationnelle atteint 34%, gagnant 13,5 points sur les 20,8% de l'exercice 2010. SAP a dépassé ses attentes sur les ventes de ses solutions mobiles et sur son appliance d'analyse en mémoire SAP HANA. Ces deux gammes de produits lui ont respectivement rapporté 100 M€ et 160 M€ sur l'année.
SAP prolonge son offre à SuccessFactors
L'éditeur allemand a par ailleurs indiqué avoir prolongé la date d'expiration de son offre de rachat de la société américaine SuccessFactors qui développe des solutions de gestion des ressources humaines en mode SaaS (software as a service). Les deux sociétés n'ont en effet pas encore reçu l'accord du CFIUS (Committee on Foreign Investment in the United States), le comité transverse à plusieurs ministères et agences gouvernementales qui est chargé d'examiner les investissements étrangers aux Etats-Unis.
SAP prolonge donc jusqu'au 25 janvier 2012 l'offre de rachat à 40 dollars pour toutes les actions ordinaires en circulation de SuccessFactors, offre qu'il a faite en date du 16 décembre dernier, en lien avec le plan de fusion révélé le 3 décembre.
Trimestriels Microsoft : bonne fin d'année, marge opérationnelle moindre
Comme l'an dernier à la même époque, Microsoft annonce une hausse de 5% sur le chiffre d'affaires réalisé entre octobre et décembre 2011, à 20,89 milliards de dollars (Md$), et un bénéfice net de 6,62 Md$ (-0,05%). En revanche, sa marge opérationnelle s'est un peu réduite sur ce deuxième trimestre fiscal, même si elle se maintient toujours très haut, à 38,3% (contre 40,9% l'an dernier).
Sur les six premiers mois de son exercice, de juillet à décembre 2011, l'éditeur de Windows a engrangé 38,257 milliards de dollars de chiffre d'affaires (+5,8%) et son bénéfice net a progressé de 2,64%. La marge opérationnelle s'établit à 39,7% contre 42,27% l'an dernier.
Peter Klein, le directeur financier de Microsoft, s'est dit content des résultats « malgré un marché PC difficile », lors de la conférence téléphonique de présentation. « La demande pour nos produits et services a été forte », avec des résultats record sur la fin d'année, « grâce à l'expérience construite autour de la console Xbox 360 ». Il considère que son groupe est bien positionné pour poursuivre sa croissance, et évoque le bon accueil du CES sur les nouveaux téléphones et l'interface de type Metro que l'on retrouvera sur les PC, tablettes, téléphones et télévision.
Les revenus ont progressé sur toutes les zones géographiques, a indiqué le directeur financier, en particulier sur les marchés émergents.
+30% sur les offres Lync et Dynamics CRM
S'il n'a pas atteint les prévisions des analystes sur son chiffre d'affaires (le consensus s'établissait à 20,93 Md$ selon Thomson Reuters), Microsoft l'a dépassé sur son bénéfice par action. Les ventes de la division Business, qui couvrent la bureautique, la messagerie et les applications ERP et CRM (gammes Dynamics), ont progressé de 3% en un an, et jusqu'à 7% si l'on exclut le programme de garantie lié à Office 2010. Le deuxième trimestre fiscal 2011 incluait en effet dans son chiffre d'affaires 224 millions de revenus différé liés au programme de garantie associé à Office 2010. Près de 200 millions de licences de cette version de la suite bureautique ont été commercialisées depuis son lancement il y a 18 mois, dépassant les prévisions de l'éditeur, a souligné Peter Klein. Les ventes d'Exchange et de SharePoint ont augmenté de 10%, tandis que celles de Lync, l'offre de communication unifiée, et de Dynamics CRM ont progressé de plus de 30%.
+20% sur les ventes de System Center
La division Serveurs et Outils a réalisé un chiffre d'affaires de 4,77 Md$ sur le trimestre, en hausse de 11%, particulièrement tiré par les ventes des éditions premium de l'OS Windows Server et de la base de données SQL Server (croissance à deux chiffres) et du logiciel d'administration System Center (+20%).
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Les revenus de la division Windows et Windows Live ont en revanché baissé de 6% à 4,74 Md$. Plus de 525 millions de licences Windows 7 ont été écoulées depuis son lancement. L'OS client a pâti du ralentissement des ventes de PC, notamment sur le marché grand public. Meilleurs résultats en revanche dans le monde de l'entreprise où Windows 7 marche bien et se trouve installé sur un tiers des postes de travail dans le monde, selon Peter Klein.
La division Entertainment & Devices (loisirs et terminaux associés) a augmenté son chiffre d'affaires de 15% à 4,24 milliards de dollars. Désormais, il y a environ 66 millions de consoles Xbox 360 sur le marché, et 18 millions de capteurs Kinect, fonctionnant par reconnaissance des gestes. Quant au nombre d'abonnés au service de jeu en ligne Xbox Live, il a grimpé de 33% à 40 millions de membres.
Skype en phase d'intégration
Du côté de la division Online Services, on note une progression de 10%, le chiffre d'affaires s'établissant à 784 millions de dollars. Les rentrées générées par la publicité en ligne liés à la recherche se sont améliorées sur les trois derniers mois après une baisse ayant affecté Yahoo sur le trimestre précédent (juillet/septembre 2011). Le revenu par recherche a augmenté sur ce deuxième trimestre et Microsoft travaille dur pour coller aux objectifs de cette activité, a indiqué le directeur financier du groupe.
Enfin, Microsoft a commencé à intégré la technologie et les services de Skype dans ses produits durant la période écoulée. Même s'il est encore tôt, Peter Klein juge intéressantes les opportunités de redéfinir les communications en temps-réel pour les consommateurs et les entreprises dans le monde.
Pour l'ensemble de son année fiscale 2012, qui se termine le 30 juin prochain, Microsoft baisse les prévisions de dépenses opérationnelles qu'il avait faites en octobre pour tenir compte de l'acquisition de Skype. Elles s'établissent maintenant entre 28,5 et 28,9 milliards de dollars (contre 28,6 à 29,2 Md$ en octobre).
Tableau 7 : des outils de visualisation BI orientés utilisateurs
Le vendeur de solutions de BI (Business Intelligence) Tableau Software a annoncé la disponibilité de la version 7.0 de Tableau. Selon l'éditeur, la vitesse et le champ d'action du logiciel ont été améliorés. Surtout, sa conception et son accessibilité ont été revues dans un esprit «orienté utilisateur».
Data Server, l'une des principales nouveautés, fournit un serveur de données central où les utilisateurs peuvent partager des informations et effectuer des connexions entre bases de données avec des personnes qui disposent des autorisations nécessaires. Tableau permet de lier entre elles des données courantes provenant de sources diverses, des bases de données Excel ou Oracle.
Tableau arrive aussi avec de nouveaux outils de visualisation et de fonctions graphiques pour créer des cartes et des diagrammes. L'éditeur a revu plusieurs éléments de présentation pour simplifier l'utilisation de son logiciel. «L'objectif essentiel a été de faciliter l'accès à la puissance du logiciel et d'apporter aux utilisateurs les réponses qu'ils attendent, » a déclaré François Ajenstat, directeur de la gestion des produits.
Une architecture désormais multitenant
Tableau 7.0 vise aussi des déploiements plus importants et plus complexes, notamment grâce au support de l'architecture logicielle multitenant, qui permet d'exécuter une seule instance logicielle sur un serveur et de la distribuer à plusieurs clients. Si bien qu'avec Tableau Server, un produit phare de l'éditeur, les données de plusieurs groupes d'utilisateurs ou celles provenant de plusieurs services peuvent être stockées à l'intérieur de la même instance tout en étant parfaitement isolées les unes des autres.
Jusque-là, l'entreprise proposait un système de stockage des données in-memory, en étroite concurrence avec des solutions comme Tibco Spotfire, QlikView et PowerPivot de Microsoft. Le traitement des données in-memory consiste à écrire certaines données directement dans la RAM de manière à les rendre plus rapidement accessibles aux utilisateurs qui ont ainsi plus de liberté pour explorer l'information. « Avant la disponibilité de cette offre in-memory, Tableau n'était pas forcément le genre de logiciel dont une entreprise avait nécessairement besoin, surtout si elle avait déjà investi dans une plate-forme BI de SAP ou Oracle, » a déclaré Boris Evelson, vice-président de Forrester Research. « Aujourd'hui, tous les autres vendeurs proposent d'excellentes capacités de visualisation des données, » a-t-il dit. «De plus, ils permettent de travailler in-memory, pour répondre à la demande actuelle des utilisateurs professionnels qui ne veulent pas être limités à la base de données sous-jacente. »
Les concurrents cherchent à se différencier
Dans le même temps, Tableau et ses concurrents ont besoin de continuer à se différencier. Microsoft pousse en avant son outil PowerPivot sous forme d'extension pour Excel qui demande peu d'efforts d'apprentissage, tandis que Spotfire propose l'intégration avec une pile middleware de Tibco et offre des capacités d'analyse avancées, » a déclaré l'analyste de Forrester Research. Cependant, « quoi que fasse Tableau, ils le font bien. D'ailleurs, l'intérêt pour cet éditeur a considérablement augmenté ces derniers temps, » a ajouté le vice-président de Forrester.
Le prix de Tableau varie en fonction du nombre d'utilisateurs. D'après des informations communiquées à IDG NS par email, aux États-Unis, le tarif de Tableau se situe aux alentours de 1 000 dollars par utilisateur et celui de Tableau Server à 10 000 dollars.
(...)(19/01/2012 16:32:35)CA Technologies revisite l'interface de son PPM Clarity
« Le public intéressé par les logiciels PPM s'est élargi au cours des dernières années, » a déclaré Kelly Blice, vice-présidente du marketing des logiciels de gestion de portefeuille de projets et de services chez CA Technologies. « Il y a cinq ans, les informaticiens se servaient de Clarity pour gérer ou concevoir un projet, mais aujourd'hui, les dirigeants d'entreprises l'utilisent aussi, » a t-elle déclaré.
A l'origine, les départements informatiques choisissaient le PPM pour gérer leurs projets informatiques. Le logiciel peut servir à garder une trace des heures de travail consacrées à un projet, à apprécier le temps qu'il reste pour finaliser un projet en cours, alerter les gestionnaires sur des dates de réalisations imminentes, et avoir une estimation des dépenses budgétaires engagées. Aujourd'hui, le logiciel a trouvé une seconde destination dans de nombreuses sociétés de gestion de projet, où il peut être utilisé pour suivre des projets qui n'ont pas de rapport avec la gestion informatique.
Rendre le logiciel plus accessible
C'est pour ce contexte que CA Technologies a repensé l'interface utilisateur Web de Clarity 13, avec l'idée de rendre son logiciel plus facile d'accès pour les dirigeants d'entreprises non-informaticiens et les analystes. « L'objectif est aussi de permettre aux utilisateurs d'obtenir leurs informations plus rapidement que ce n'était le cas dans les versions précédentes, » a expliqué la vice-présidente. En particulier, le logiciel permet aux utilisateurs de créer leurs propres tableaux de bord via une interface gérant le glisser-déposer. Ils ont ainsi la possibilité de donner une préférence aux données qu'ils souhaitent suivre en priorité. Les menus ont également été simplifiés de sorte que les utilisateurs peuvent obtenir leurs informations plus facilement, « en deux clics au lieu de 10 ou 11 dans la version précédente, » a ajouté Kelly Blice.
La fonction intégrée de cartographie a également été rationalisée. Il est désormais possible de présenter l'information sous forme de diagramme de Gantt pour représenter graphiquement l'état d'avancement d'un projet. Il est également possible de présenter les étapes d'un projet sous forme graphique, l'équivalent d'une feuille de route visuelle.
Interconnection avec Chatter
En plus de cette nouvelle interface utilisateur, le logiciel est maintenant intégré avec la plate-forme de collaboration en temps-réel Chatter Collaboration Cloud de Salesforce.com, qui permet aux participants de trouver d'autres experts, de collaborer sur des documents, de partager des idées, de discuter des contraintes et des tâches, soit directement depuis leur ordinateur de bureau soit via leur smartphone.
Clarity 13 est la première mise à jour majeure du logiciel depuis la version 12, sortie en 2010. Le PPM est disponible soit sous forme logicielle, soit comme service hébergé par CA Technologies lui-même. Le prix de la version sur site commence à 125.000 dollars, pour 100 utilisateurs. Des utilisateurs supplémentaires peuvent être ajoutées sur une base tarifaire par poste. Le prix du service CA Clarity PPM On Demand démarre à 50.000 dollars par an, pour 100 utilisateurs. Des utilisateurs supplémentaires peuvent également être ajoutés sur une base tarifaire par poste.
(...)(18/01/2012 15:20:46)SAP rachète SAF, spécialiste de la gestion de prise de commande
C'est lors de la convention annuelle de la NRF (évènement sur la distribution) à New York que SAP a annoncé l'acquisition de SAF. L'acronyme du nom de la société signifie Simulation, Analysis, Forecasting et propose des solutions automatisées de prises de commandes et de prévisions. Les solutions de SAF seront intégrées dans celles de SAP, dont l'application Forecasting and Replenishment. L'objectif est de donner aux distributeurs les moyens d'interagir, en quasi temps réel, avec leurs chaînes d'approvisionnement pour éviter les risques liés aux excédents et aux sur-stocks.
Le montant de l'opération n'a pas été dévoilé
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