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(04/03/2010 09:37:55)

Cebit 2010 : SAP place l'innovation et la confiance en tête de ses priorités

Pour leur première conférence de presse en tant que co-PDG de SAP, hier mardi 2 mars, au Cebit, Jim Hagemann Snabe et Bill Mc Dermott ont voulu montrer que leur tandem à la tête de la société allemande tenait la route. L'un présidant au développement des produits (solutions de gestion et d'infrastructure), et l'autre, responsable des ventes mondiales. Voilà moins d'un mois qu'ils ont succédé à Léo Apotheker. Ce dernier était alors seul aux commandes de l'éditeur depuis le 1er juin 2009, après un an de co-direction avec Henning Kagermann. Sous les flashes des photographes, pendant plusieurs minutes avant de prendre la parole, les nouveaux dirigeants n'ont pas été avares de sourires et d'accolades pour attester de leur complicité, gage, parmi d'autres critères plus concrets, de leur capacité à reprendre les rênes de l'entreprise. C'était l'un des buts de cette apparition publique, puisque que les deux hommes n'avaient pas d'annonces à faire, hormis réaffirmer leurs objectifs de croissance et leur volonté de restaurer la confiance, en interne et vis-à-vis des clients. SAP organise par ailleurs sur le Cebit l'étape nationale de son World Tour, à l'occasion duquel il présente les dernières évolutions sur ses logiciels, notamment sur ses trois lignes d'ERP pour PME.

Développements itératifs au sein d'équipes restreintes

A Hanovre, hier, Jim Hagemann Snabe a rappelé brièvement la feuille de route sur les produits, en indiquant que SAP innovait autant sur la technologie que sur les fonctions applicatives. Et d'énumérer, outre la Busines Suite 7, les fonctions d'analyse décisionnelle reliées aux processus, les outils fournis OnDemand, l'ERP hébergé Business By Design [NDLR : qui passe du megatenancy au multitenancy], les applications mobiles et les technologies de traitement en mémoire [in memory], chères au co-fondateur de SAP, Hasso Plattner, et qui permettront d'opérer « à une vitesse jamais vue encore », a insisté hier le co-PDG responsable de la conception des produits.
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L'un des points intéressants de la conférence a porté sur les nouveaux modes de développement que SAP cherche à étendre au sein de ses équipes. Depuis plusieurs mois déjà, certains développeurs travaillent en petits groupes de dix personnes sur certaines portions d'applications et présentent leurs avancées aux clients toutes les quatre semaines pour recueillir leurs impressions. « Cette méthodologie n'est pas nouvelle, mais elle était principalement utilisée par de petites sociétés. Là, nous cherchons à la mettre en place à l'échelle de 12 000 développeurs ». Avec des réactions étonnantes, constate Jim Hagemann Snabe. « Les gens se sentent plus impliqués et sont fiers de présenter ce qu'ils ont fait aux clients ». Pour l'instant, il estime que 20% des équipes concernées travaillent déjà ainsi et compte étendre la démarche à l'ensemble de la société.

Une entreprise heureuse et des clients confiants

Bill Mc Dermott a renchéri sur le sujet, estimant qu'il fallait motiver les collaborateurs dans leur ensemble, et laisser les développeurs mener leur barque afin qu'ils soient heureux. Ce faisant, il reprenait un voeu plusieurs fois formulé par Hasso Plattner lors de sa conférence du 8 février dernier. Le co-fondateur avait alors annoncé le changement de direction et confessé qu'il voulait faire de nouveau de SAP une société heureuse [des questionnaires de satisfaction internes avaient révélé un taux élevé de mécontentement]. A sa suite, les co-PDG parlent d'établir ambiance et confiance dans l'entreprise. Jim Hagemann Snabe a tenu aussi à réaffirmer qu'en dépit du caractère très global de l'entreprise, présente dans toutes les régions du globe, « nous n'avons jamais oublié que nous avions été créé en Allemagne ». Alors que les deux co-PDG sont respectivement Danois et Américain (les premiers, donc, à n'être pas allemands), ils ont tout deux assuré qu'ils passaient beaucoup de temps dans le pays d'origine de la société. « Nous voulons mettre nos clients au premier plan », ont-ils réitéré. « Si les clients ont de nouveau confiance dans SAP, alors nous retrouverons la croissance », a ajouté de son côté Michael Kleinemeier, patron de la filiale allemande. Emporté par l'enthousiasme du moment, Bill Mc Dermott a quelque peu cédé au lyrisme : « Si vous faites confiance à vos équipes, que vous aimez vos clients et qu'ils vous aiment, le reste suit ».

Des objectifs modérés pour 2010

Entre temps, les dirigeants avaient rappelé leurs objectifs financiers pour 2010 : +35% de marge opérationnelle à mi-parcours, 30 à 31% de marge sur l'exercice à taux de change constant et de 4 à 8% d'augmentation sur le chiffre d'affaires licences et maintenance par rapport aux 8,2 milliards d'euros de 2009. Ils espèrent retrouver une croissance à deux chiffres sur ces ventes dès que le marché repartira, sans savoir si cela interviendra en 2011 ou 2012. Et, s'ils ne s'interdisent pas de faire une acquisition importante si une opportunité pertinente se présente, ils entendent privilégier la croissance interne : « Le sang qui coule dans les veines d'un éditeur, c'est l'innovation ! ». Au passage, répondant aux rumeurs faisant de SAP lui-même une cible de rachat, Bill Mc Dermott rappelle que l'éditeur entend rester une société indépendante.

(...)

(02/03/2010 14:40:20)

Les applicatifs métier d'Apave passeront par la virtualisation

Apave Nord Ouest souhaitait rendre accessible aisément ses applicatifs métier autour de la gestion de la relation client dans le cadre du projet « accueil clients ». Le cabinet spécialisé dans la maîtrise des risques techniques et environnementaux a choisi de virtualiser ses applications afin de les rendre accessibles à partir de n'importe quel PC pouvant se connecter au serveur central. Sur un serveur Dell, Apave a installé la solution de virtualisation d'applications de Systancia, AppliDis. Outre le coût non précisé, Apave a fait ce choix pour favoriser une relation de proximité avec un éditeur français. (...)

(25/02/2010 18:10:04)

SAP lance des outils de BI en ligne pour les utilisateurs occasionnels

Lorsqu'il a présenté son interface d'interrogation intuitive Polestar, il y a deux ans, Business Objects affichait déjà son ambition de mettre les fonctions décisionnelles à la disposition du plus grand nombre dans l'entreprise. SAP a, depuis, repris cette technologie dans sa solution Explorer commercialisée en 2009 et il la propose désormais en ligne avec les logiciels décisionnels de BO déjà disponibles en mode SaaS, sous le nom de SAP BusinessObjects BI OnDemand. Avec cette offre, SAP souhaite apporter des fonctions décisionnelles aux utilisateurs occasionnels. L'éditeur assure que son interface d'exploration et de visualisation de données Explorer permet à un utilisateur 'inexpérimenté' d'effectuer des recherches parmi des données provenant de différentes sources en s'appuyant d'abord sur son expérience métier. Selon lui, il n'est pas nécessaire de se former pour commencer à travailler avec cette suite BI qui, en outre, accompagne ses utilisateurs tout au long des différents processus. L'utilisateur pourra notamment effectuer du reporting et partager ses rapports avec d'autres personnes à l'intérieur et à l'extérieur de l'entreprise, de façon sécurisée. Il sera même possible de récupérer des données exploitées dans les applications de gestion de la relation client hébergées sur la plateforme de Salesforce.com. La commercialisation de l'offre s'appuiera sur une tarification à l'usage. (...)

(25/02/2010 16:24:20)

L'éditeur d'ERP Infor veut augmenter sa notoriété

Alors qu'il figure au Top 5 mondial des éditeurs d'ERP, derrière SAP et Oracle, dans la roue de Sage et probablement devant Microsoft, l'Américain Infor reste encore mal connu. Pour remédier à ce manque de notoriété, il a lancé fin 2009 une campagne publicitaire (d'un coût total de 20 M$) qui se poursuit en février par un affichage dans les gares et les aéroports en Europe. « Elle est un peu agressive, provocatrice, reconnaît Benoît de la Tour, vice président senior et directeur général de la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique. Outre-Atlantique, cette campagne s'est notamment illustrée dans la presse sous la plume du caricaturiste du New Yorker, Steve Brodner. Sur un mode satirique, elle campe l'éditeur face à des concurrents qualifiés de « gros ERP » qui semblent peu à l'écoute du client et moins prompts à répondre à ses besoins [On peut retrouver cette illustration sur le site de Steve Brodner]. Le message est également axé sur la réduction de la facture globale : « Avec Infor, le coût total de possession est plus bas, traduit Benoît de la Tour. Notre agence a fait un important travail en amont pour préparer la campagne. Beaucoup de nos clients nous ont dit que lorsque le sponsor de leur projet devait présenter le budget au président de l'entreprise, le manque de notoriété d'Infor entraînait un niveau de justification supplémentaire ». Les partenaires eux-aussi ont souffert du manque de visibilité. Un expert de l'industrie du logiciel à la tête de la stratégie Les efforts sur l'image ne visent donc pas seulement les clients à gagner mais aussi la très confortable base installée (70 000 clients dans le monde) dont les dépenses de maintenance assurent la moitié du chiffre d'affaires annuel de 2 Md$. Des clients plutôt fidèles et surtout, candidats potentiels aux extensions fonctionnelles. Le portefeuille européen compte 17 000 clients dont 3 800 en France. « C'est aussi ce qui nous a permis de traverser les trous d'air », souligne Benoît de la Tour. Les premières semaines de 2010 ont également vu le recrutement de Bruce Richardson, nommé responsable de la stratégie (chief strategy officer) de l'éditeur. Analyste d'AMR Research pendant de nombreuses années, il a déjà vécu plusieurs cycles d'expansion/récession dans l'industrie informatique et connaît particulièrement bien le marché des progiciels de gestion. Détenu par le fonds d'investissement Golden Gate Capital et dirigé par Jim Schaper, Infor a racheté en quelques années plusieurs dizaines d'éditeurs, parmi lesquels Baan et SSA (produit BPCS) dont il a fait évoluer les ERP, sous le nom de LN et LX. Son catalogue comporte aussi les progiciels intégrés Adage (d'ex Agilisys/SCT), adapté aux industries de mélange (agro-alimentaire, chimie/pharmacie...), et SyteLine, ainsi que de nombreuses solutions périphériques, spécialisées sur la chaîne logistique (SCM), le cycle de vie des produits (PLM), la relation client (CRM), la gestion de la performance économique (EPM), les outils financiers, ou encore les ressources humaines, en France notamment avec l'absorption d'Anaël. [[page]] Cent nouveaux clients en France en 2009 A Paris, fin janvier, l'éditeur a réuni ses clients français, dans le cadre de sa conférence Inforum. Ce rendez-vous lui permet de faire le point sur la stratégie SOA (architecture orientée services) qu'il conduit sur les nouvelles versions des logiciels, même si beaucoup d'utilisateurs exploitent encore d'anciennes versions. Dans un contexte économique difficile, la filiale a réalisé en 2009 une progression de 7% sur ses ventes de licences et de 5% sur son chiffre d'affaires, indique Benoît de la Tour. Toutefois, ce ne sont pas les ERP qui ont tiré les ventes de licences, mais les produits complémentaires et notamment la gamme de logiciels financiers Anaël. « Ces équipes sont là depuis très longtemps, elles ont une relation très forte avec les clients », rappelle le vice président pour l'Europe. Il précise aussi que le marché s'est caractérisé par de plus petites transactions et par des ventes croisées sur les solutions étendues (décisionnel, SCM, GMAO) : « Nous avons vendu à notre base installée des services qui peuvent les aider à traverser la crise, en améliorant la gestion de leurs entrepôts ou du transport, ou en dématérialisant les factures, par exemple ». Sur l'année écoulée, Infor France a tout de même engrangé cent nouveaux clients. Une vingtaine de clients ont opté pour le programme de migration Flex L'Hexagone a donc plutôt fait bonne figure dans une zone EMEA où les ventes de licences de l'éditeur ont baissé de 7% en un an. « Nos équipes ont été très stables au travers des différentes acquisitions, confirme celui a fut directeur général d'Infor France. Certains collaborateurs sont dans les entreprises depuis trente ans. Il y a une proximité très forte avec les clients ». Cette base installée reste encore attachée aux anciens produits alors que les efforts de R&D autour des architectures orientées services se font autour des versions plus récentes, reconnaît Benoît de la Tour. Or, ces nouvelles offres permettent aux entreprises de faire évoluer régulièrement leurs applications en réalisant de petites mises à jour plutôt que de lourds projets de migration, en s'appuyant sur la technologie Infor Open SOA. Encore faut-il que les clients les aient adoptées. Pour les y inciter, Infor a lancé l'an dernier son programme Flex, décliné en deux formules, Flex Upgrade et Flex Exchange. « Celui-ci propose au client, soit d'évoluer vers la dernière génération du logiciel qu'il utilise, soit de passer à une autre solution du catalogue, plus adaptée à ce que son entreprise est devenue », rappelle Benoît de la Tour. Dans le deuxième cas, il faut être suffisamment incitatif et veiller à ne pas ouvrir la boîte de Pandore. Si l'évolution est trop coûteuse, le client risque de remettre l'éditeur en concurrence. « Notre objectif, c'est de ne pas perturber le système d'information, de ne pas être disruptif. En premier lieu, il n'y a pas de redevance logicielle associée à cet échange ; on ne demande pas au client de racheter sa licence. Ensuite, le client acquiert à l'avance le droit de pouvoir évoluer. Il peut l'activer quand il le souhaite. Nous vendons cette mise à jour avec des services prépackagés vendus au meilleur coût. Nous présentons Flex comme une assurance sur l'avenir. » Une vingtaine de clients français ont déjà été séduits par Flex Upgrade ou Flex Exchange. En Europe, Infor en compte environ 50. « En France, les choses vont s'accélérer car nous allons lancer le programme Flex sur l'offre Anaël, notamment sur Gaël », prévoit Benoît de la Tour en rappelant que toutes les solutions ne sont pas éligibles en même temps au programme. (...)

(24/02/2010 13:04:19)

Maintenance SAP : le piège du retour au contrat standard

Il reste encore trois semaines à certains clients de SAP pour prendre une décision délicate. Doivent-ils revenir à un contrat de maintenance standard, facturé chaque année 18% du prix payé pour les licences qu'ils ont achetées (avec des ajustements réguliers en fonction de l'inflation)? Ou ont-ils au contraire intérêt à opter pour le contrat d'assistance avancée, Enterprise Support, tarifé à terme à 22%. Depuis janvier dernier, l'éditeur de solutions de gestion intégrées leur donne de nouveau ce choix, à l'issue de longues discussions avec ses clubs d'utilisateurs, un an et demi après la migration forcée vers une formule unique à 22%. Chaque client de la version Enterprise pourra même, au début de chaque année, décider de revenir à la version Standard s'il le souhaite.

Il y a des différences majeures entre les deux formules. SAP Standard Support fournit des services distants et des outils d'évaluation technique des systèmes, ainsi qu'une assistance 24 h/24 pour la résolution des problèmes techniques. Avec SAP Enterprise Support, l'éditeur s'engage à apporter une assistance pro-active, incluant l'accès aux extensions de fonctionnalités des 'Enhancement packages'. Et, surtout, le contrat est assorti d'un engagement de service (SLA) pour assurer la continuité des activités. Les entreprises concernées pèsent donc prudemment le pour et le contre avant de prendre leur décision.

Enterprise Support : plein tarif après le 15 mars


Revenir au contrat de base n'est pas sans risque. Et SAP ne se prive pas de le souligner. En effet, si les entreprises changent d'avis après le 15 mars, le coût d'accès à Enterprise Support sera directement facturé à 22%. Alors qu'en optant aujourd'hui pour ce service avancé, les entreprises ayant signé leur contrat de licences avant le 5 juillet 2008 (*) sont assurées que le coût du service n'atteindra 22% qu'à partir de 2016. SAP leur rappelle qu'en passant à Enterprise Support au 15 mars 2010, leur redevance ne sera que de 18,36% cette année et qu'elle n'augmentera ensuite que progressivement.

A l'occasion d'une Webconférence avec le club des utilisateurs américains de SAP, cette semaine, Ray Wang, analyste d'Altimater Group a distingué quatre groupes de clients :
- Les aguerris : ceux qui ont d'anciens systèmes SAP, stables, dont ils ne souhaitent pas étendre les fonctions et qui ont peu de contact avec l'éditeur. Ray Wang estime qu'ils peuvent se contenter du contrat Standard à court terme. Il leur suggère même d'étudier la possibilité de prendre en charge eux-mêmes leur maintenance ou de faire appel à un autre prestataire (comme Rimini Street aux Etats-Unis).
- Les indécis : ils ont quelques projets d'extension fonctionnelle autour de SAP, peu nombreux, mais qui nécessitent de faire appel au support. L'analyste d'Altimater leur conseille de tester Enterprise Support pendant un certain temps pour juger de l'intérêt du service pour eux.
- Les engagés mais 'a minima' : ils projettent des investissements supplémentaires dans leurs applications SAP et recourent aux services de support. Ray Wang leur recommande de conserver la formule Standard.
- Enfin, les inconditionnels, porte-drapeaux de l'offre : ils viennent de déployer leurs applications ou s'apprêtent à étendre celles qu'ils ont. Il est préférable qu'ils optent pour Enterprise Support dès maintenant. Mais ils pourraient aussi en profiter pour renégocier leur contrat de licences si certaines d'entre elles sont inutilisées.

(*) Tous les contrats de licences signés après le 5 juillet 2008 sont assortis d'une maintenance avancée à 22%. (...)

(24/02/2010 10:14:56)

Le marché du cloud computing en Europe a crû de 20% en 2009

Les offres de type « cloud computing » vont fortement croître dans les années à venir, confirme l'étude réalisée par le cabinet Pierre Audoin Consultants (PAC) pour le compte de la Commission Européenne. En 2009, malgré la crise, le marché a ainsi atteint 4 milliards en Europe avec une croissance de 20% et une part de 1,5% dans le marché des logiciels et service. D'ici 2015, cette part devrait passer à 13%. Cette croissance sera dopée par la crise. En effet, le recours aux infrastructures et logiciels mutualisés et vendus sous forme de services évite de devoir investir lourdement au départ d'un nouveau projet. De plus, la mutualisation permet une baisse du coût total. Cependant, à court terme, ce sont les créations de clouds privés qui soutiendront la croissance de ce marché. Selon PAC, « avec le Cloud Computing, une partie de l'informatique va progressivement se transformer en une industrie « lourde » basée sur des centres de production fortement automatisés. » (...)

(23/02/2010 14:47:05)

Stockage : Iron Mountain acquiert Mimosa

L'opération de 112 millions de dollars permet à Iron Mountain, société dédiée à la protection des informations de stockage, d'acquérir Mimosa, créateur de la plateforme NearPoint, solution capable d'archiver les messages d'Exchange, les données échangées sur Sharepoint et tout autre fichier. Cette technologie s'intégrera à la baie d'Iron Mountain fournie en mode SaaS. L'apport de Mimosa offrira aux clients des solutions hybrides de modèle d'archivage permettant de garder des données à demeure, alors que d'autres seront déplacées sur le cloud. (...)

(22/02/2010 13:43:57)

PTC s'offre des outils de modélisation des émissions de carbone

Avec le rachat de la start-up californienne Planet Metrics, fondée en 2007, l'éditeur américain PTC, spécialiste du PLM (product lifecycle management), complète ses solutions visant à évaluer l'impact de la fabrication des produits sur l'environnement. Il y a un an déjà, il avait acquis dans ce domaine la société Synapsis Technology et son logiciel de mise en conformité des produits industriels aux réglementations environnementales (Reach, RoHS, WEE...). En juin dernier, il mettait ensuite la main sur Relex et son logiciel conçu pour améliorer la fiabilité des produits. Cette fois, PTC s'offre une technologie permettant aux industriels de modéliser et d'optimiser leurs émissions de carbone. Le logiciel Planet Metrics intègre une base de données de profils environnementaux et met en oeuvre des outils d'analyse pour identifier les points les plus sensibles aux différentes étapes de la fabrication (matériaux, conditionnement...) et de la chaîne d'approvisionnement, jusqu'à l'élimination des déchets. L'ensemble des outils ainsi rachetés par PTC sont rassemblés au sein de sa solution d'analyse de produits InSight. Sur son premier trimestre fiscal, clos le 2 janvier dernier, le spécialiste du PLM a enregistré une progression de 48% sur ses ventes de licences, à 74,8 M$ (29% de son chiffre d'affaires) et un léger recul de 3,3% sur son activité de services, à 183,6 M$. Son chiffre d'affaires total a progressé de 7,5% sur la période, à 258,4 M$. Sur la même période, son principal concurrent Dassault Systèmes, était encore en retrait sur ses ventes de licences. (...)

(22/02/2010 11:42:01)

OpenERP lève 3 millions d'euros pour poursuivre son expansion

Fruit d'un projet Open Source lancé en 2005 par le Belge Fabien Pinckaers, le progiciel de gestion intégré OpenERP (initialement TinyERP) vient de bénéficier d'un apport financier appréciable. Son éditeur, désormais renommé OpenERP, a décroché 3 millions d'euros auprès de trois investisseurs : d'une part, la société de capital risque Sofinnova Partners, principal contributeur, et d'autre part, le fondateur de Free Xavier Niel et Olivier Rosenfeld, administrateur de Free. Reçus sous forme d'augmentation de capital, ces fonds permettront à la jeune pousse de renforcer ses efforts de développement et la qualité de son logiciel, ses services de maintenance et la version SaaS de son offre (commercialisée en mode locatif et hébergée sous le nom d'Odoo). Ils lui serviront aussi à densifier son réseau international d'intégrateurs pour se concentrer sur son métier d'éditeur.

En quelques années d'existence, la société belge a réussi un joli parcours. Son logiciel rassemble une communauté de trois cents personnes et dispose d'intégrateurs dans 26 pays. Ce progiciel de gestion intégré (développé en Python sur base de données PostgreSQL) fournit toutes les fonctions de base pour gérer une PME, jusqu'à 500 personnes : de la comptabilité au suivi des stocks, en passant par la gestion de la relation client. Il s'adresse aussi aux toutes petites entreprises, à partir d'un salarié. Le logiciel à installer sur site se télécharge gratuitement et les services d'accompagnement (formation, support, maintenance...) sont facturés. Il rassemble maintenant quelque 500 modules et son éditeur dénombre quotidiennement un millier d'installations. Dans la foulée, Fabien Pinckaers, PDG fondateur, dit enregistrer chaque jour plus de cent demandes de renseignements pour des services d'intégration, d'où la nécessité de conforter le maillage de partenaires. Depuis l'été 2009, l'éditeur propose aussi une version en ligne, Odoo (Open ERP On Demand), facturée à partir de 39 euros par mois sur un semestre pour un utilisateur.

Une communauté dynamique de développeurs

« Nous avons vu beaucoup de dossiers dans l'Open Source en 2009 et c'était le meilleur, explique Olivier Sichel, associé de Sofinnova. OpenERP arrivait avec une offre existant à la fois sous une forme classique et en mode SaaS. La qualité du logiciel nous a convaincus. » Celui qui fut PDG de Wanadoo de 2002 à 2004 met aussi en avant « la richesse de la solution en nombre de modules fonctionnels », ainsi que « la vision de Fabien Pinckaers et sa capacité à animer une communauté extrêmement dynamique de développeurs ». Parmi les clients de l'éditeur figurent déjà des utilisateurs tels que l'ENA, La Poste ou le Canton de Vaud. Mais, au-delà des clients, ce sont surtout les partenaires intégrateurs qui ont confirmé « que l'offre se détachait du lot, par sa flexibilité, son caractère modulaire et son architecture, pointe Olivier Sichel. Nous avons vu beaucoup de partenaires, fait plusieurs entretiens avec chacun d'eux ». Il cite notamment Smile, en France, ou Akretion, au Brésil, qui ont sélectionné l'offre. « Pour eux, ce sont des choix qui sont autant d'implications que pour nous ».

Sur son blog, Fabien Pinckaers souligne l'importance d'avoir ouvert le capital de son entreprise à des actionnaires ayant une bonne connaissance des contraintes et des objectifs de l'édition de logiciels en Open Source et qui « partagent notre vision ». La société compte ouvrir prochainement un bureau aux Etats-Unis. Elle s'est déjà implantée en Inde. Sur le terrain des ERP en Open Source évoluent depuis plusieurs années déjà les offres françaises ERP 5 (de Nexedi) et Neogia, le projet américain Compiere, ADempiere (fork de Compiere), qui a pris son envol il y a un peu plus de trois ans et vient de lancer sa communauté francophone, ou encore l'Espagnol OpenBravo (lui aussi basé au départ sur Compiere).

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