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R et D
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(27/09/2010 17:54:29)
Sogeti se rapproche du Laboratoire bordelais de recherche en informatique
La société de services informatiques Sogeti et le Laboratoire bordelais de recherche en informatique (LaBRI) ont signé, vendredi dernier, un accord-cadre dans le but d'associer leurs compétences scientifiques et leurs moyens. Grâce à ce rapprochement, Sogeti aura la possibilité de renforcer sa position de spécialiste des NTIC via sa participation à des projets de recherche innovants.
Pour le LaBRI, l'union avec l'entreprise de services high-tech donnera lieu à la concrétisation de différents travaux de recherche grâce à des moyens supplémentaires et une expérience de terrain. « Travailler avec un laboratoire de recherche nous permet de disposer d'une vision sur le long terme, plutôt que de simplement répondre à des besoins exprimés par nos clients », souligne Olivier Tarrit, responsable de la division entreprise Aquitaine chez Sogeti.
Des travaux portant sur le cloud et les outils de connectique
Pour lui, ces laboratoires de R&D, fleurons de la recherche high-tech ont, la plupart du temps, six années d'avance par rapport aux industriels. « Ces organismes ont également un oeil critique sur les projets, par rapport aux systèmes d'information que nous avons l'habitude d'administrer chez nos clients, poursuit le dirigeant. C'est donc à ce titre que nous avons décidé de transférer et d'échanger nos connaissances. »
La mise en place de cet accord portera sur la création d'un socle de R&D commun. Il s'agira ensuite pour Sogeti et pour le LaBRI d'identifier des thèmes nécessaires à la définition d'un projet de R&D. « Les travaux de recherche porteront, dans un premier temps, sur le cloud computing et sur les outils de communication tels que tablettes, smartphones, etc. », précise Olivier Tarrit.
Un comité de pilotage mensuel aidera au préalable à identifier les sujets avant la validation d'un plan d'action. Enfin, cette rencontre avec le laboratoire devrait conduire à faire évoluer les programmes d'enseignement des différents établissements de tutelle (voir encadré) et de les adapter aux besoins de certaines filières spécialisées dans l'IT.
Illustration : la signature de l'accord-cadre conclu entre Sogeti et le LaBRI a eu lieu vendredi dernier. Crédit photo : Sogeti/ LaBRI (...)
Avec SmartCamp, IBM soutient 5 start-up françaises pour une terre plus intelligente
L'incubateur de start-up d'IBM, Global Entrepreneur a mis aujourd'hui en avant cinq créateurs d'entreprise au siège de sa société dans le cadre d'un évènement baptisé SmartCamp. Ouvert du 5 avril au 5 septembre, le programme proposait un appel à candidatures auprès de jeunes pousses ayant moins de cinq ans d'existence. Cette année, les projets déposés devaient répondre à la thématique suivante : « Bâtissons une planète plus intelligente » et converger vers trois notions. Proposer une solution contribuant à équiper le monde de demain (grâce à la technologie RFID, ou à des capteurs). Développer un outil de façon à interconnecter et capturer des données qui circulent de plus en plus vite. Et enfin présenter une offre qui insuffle de l'intelligence, soit par sa nouveauté, soit par le fait de mieux faire fonctionner un existant (par de l'analyse de données, ou de l'usage prédictif, notamment).
Travailler à des problématiques liées à l'environnement et au secteur de la santé
Les critères de sélection étaient basés sur l'originalité de la réflexion, le degré d'innovation, la pertinence sur un marché et sur des clients potentiels et la faisabilité. « L'innovation technologique, et l'entreprenariat sont dans les gènes d'IBM, » a déclaré Alain Bénichou, président de la filiale française, à l'occasion de la cérémonie d'ouverture. «Le point commun entre un mastodonte américain comme Big Blue et les start-up réside dans le fait d'innover », a-t-il ajouté. «L'innovation technologique doit participer à changer la vie des gens. C'est pourquoi nous devons travailler à des problématiques environnementales et médicales, relatives au trafic routier, à la pénibilité dans la vie courante et également à la sécurité ».
5 000 euros, des services d'entreprise et du mentoring
Les projets déposés par les cinq finalistes - retenus parmi une cinquantaine de dossiers - ont donc répondu à ces critères. Ainsi Egidium technologies et son fondateur Laurent Denizot, concouraient pour avoir développé une offre logicielle 3D destinée à assurer la sécurité des sites dits sensibles au moyen d'un seul et même écran. À ses côtés, la jeune pousse Ovizio, était sélectionnée pour avoir conçu un microscope holographique intelligent destiné au secteur médical, mais pouvant être utilisé pour n'importe quel type d'applications. La start-up Technosens proposait, pour sa part, une plate-forme interactive développée pour le monde médical, permettant aux personnes âgées de rester connectées depuis leur poste de télévision. Également dans la course, la société Tryane et son outil d'analyse de données utilisé pour gérer le stress dans les entreprises. Enfin VisioHost Service avec sa plate-forme logicielle destinée aux chercheurs capables de télécharger des images de microscopie dans n'importe quel format, sans qu'il y ait besoin de payer une licence professionnelle.
La start-up gagnante, VisioHost Service fondée par Emmanuelle Nicolas, s'est vu remettre un chèque de 5 000 euros de la part de la société de conseil Consultancia. Il bénéficie également de services d'entreprise, d'un accompagnement de mentors sur une période de douze semaines, d'une solution « entrepreneur » hébergée en mode SaaS, de même que des suites logicielles CRM et bureautique d'IBM.
Illustration principal : Eric Taillard, vice-président partenaires et PME chez IBM France, avec les 5 start-up du programme SmartCamp, crédit photos : IBM France
IBM créé 3 centres de données analytiques en Europe
Les trois centres de traitements des données analytiques en Europe
de Big Blue seront basés à Zurich, Budapest et Vienne. Le premier se concentrera sur l'analyse financière et le concept de « villes intelligentes », un programme d'IBM qui utilise ses technologies pour aider le gouvernement à améliorer les infrastructures de la ville. Le centre Hongrois axera ses travaux sur l'infrastructure verte et le transport, tandis que l'Autriche se concentrera sur les réseaux d'énergies et l'optimisation de la chaîne d'approvisionnement.
Big Blue a déclaré que les trois centres feront partie de son réseau mondial de traitement analytique, qui aide ses clients à découvrir des tendances et des renseignements à travers les données collectées. La firme prévoit 16 milliards de dollars de revenus dans cette activité d'ici à 2015. Au cours des quatre dernières années, IBM a réalisé 23 acquisitions dans ce domaine et a investi 12 milliards de dollars. Elle emploie environ 6 000 consultants. Les centres bénéficieront aussi de la dernière opération capitalistique, Netezza . IBM a prévu d'intégrer les produits et les solutions dans son portefeuille de logiciels de gestion de l'information.
Illustration : Sam Palmosino au forum smarter cities à Shangai
(...)(23/09/2010 13:10:34)Qualcomm détaille la technologie sans fil Peanut
Qualcomm a développé une technologie radio à courte portée, baptisée Peanut moins gourmande en énergie que les connectivités ZigBee, Bluetooth et Ultra Wideband. Matt Grob, vice-président senior de la recherche et du développement chez Qualcomm a expliqué lors du Congrès Emtech@MIT 2010 que « Peanut pourrait être utilisé pour les communications radio dans des architectures électroniques embarquées de type Body Area Network (BAN), qui permet une diffusion sur une distance allant de quelques centimètres à quelques mètres. Peanut pourrait également couvrir la surface d'une pièce » et d'ajouter « le système nécessiterait une puissance d'une fraction de milliwatt, mais les données se pourront se déplacer à grande vitesse ». Dans sa présentation de Peanut, le responsable a affirmé que cette technologie sans fil était capable de fournir suffisamment de puissance pour permettre à des applications datas, voix et audio de fonctionner à quelques mégabits par seconde, y compris pour la vidéo.
Des usages variés
Voilà quatre ans que Qualcomm travaille à développer la technologie Peanut, a t-il déclaré dans une interview, « elle devrait être prête pour un déploiement commercial d'ici un an. » Mat Grob a précisé que cette connectivité pourrait être utilisée de plusieurs manières différentes, par exemple dans les appareils destinés à renforcer la vigilance au volant. « Le système pourrait permettre d'isoler le conducteur, et pas les passagers, du réseau sans fil actif dans l'habitacle d'un véhicule, pour l'empêcher de dicter des textos ou de téléphoner, » a t-il déclaré. Le principal avantage de Peanut serait sa faible consommation en énergie comparé à d'autres liaisons radio à courte portée comme le Bluetooth et Zigbee, utilisés dans de nombreuses applications, par exemple pour faire communiquer entre eux des dispositifs de surveillance, ou encore des écouteurs associés à des téléphones mobiles ou les autoradios connectables à des téléphones. « Qualcomm travaille sur un grand nombre de projets différents, » a encore déclaré Matt Grob, précisant que la plus grande part de son budget de recherche et de développement est consacré aux communications 4G sans fil, y compris le LTE (Long Term Evolution) Advanced, future norme de l'internet mobile ultra rapide.
Des puces aux interconnexions photoniques
Des chercheurs britanniques ont modélisé les connexions photoniques dans une puce. Ce concept est basé sur le voyage de deux photons dans une puce, par des chemins variés. On appelle cela la marche des photons. Cette technique s'apparente en physique classique au chemin d'une particule qui peut aller de A à B par hasard, via des points entre les deux. Les mathématiques ont modélisé le voyage d'un photon sans « décohérence » (interférences). L'équipe de chercheurs, qui ont intégrés les contributions des physiciens japonais, néerlandais et israéliens, ont été capable de modéliser, pour la première fois, ce qui se passe pour les deux photons.
L'équipe n'a pas expliqué en détail comment ils ont résolu certains problèmes importantes, mais les implications pour l'informatique quantique sont essentielles. Un axe majeur de développement dans le calcul quantique repose sur l'enchevêtrement des particules. Cette approche constitue la base du bit quantique (qubit). La marche proposée par Quantum offre une autre voie pour créer des qubits photonique capable d'effectuer des calculs utiles.
Un pas supplémentaire dans la compréhension du quantique
« Chaque fois que nous ajoutons un photon, la complexité du problème auquel nous sommes capables de résoudre augmente de façon exponentielle, si une « marche » quantique d'un photon a 10 résultats, un système à deux photons peut donner à 100 résultats et un système à trois photons 1000 solutions et ainsi de suite », a déclaré le professeur Jeremy O'Brien, directeur du centre de photonique quantique à l'Université de Bristol. Il ajoute « grâce à un système à deux photons, nous pouvons effectuer des calculs beaucoup plus complexes qu'auparavant. Cela ouvre la voie à des ordinateurs quantiques capables de comprendre les problèmes scientifiques les plus élaborés. »
La prochaine expérimentation sera l'envoi de trois photons pour analyser leur marche quantique au sein d'une puce spécifiquement conçu pour ce test. « Maintenant que nous pouvons réaliser directement et observer la « promenade » quantique de deux photons, le passage à un voyage de trois photons ou multi-photon sera simple à réaliser, mais l'analyse des résultats promet d'être passionnant », conclut le scientifique.
T-Systems inaugure son Innovation Center à Munich
L'Innovation Center inauguré à Munich le 13 septembre dernier par T-Systems était l'occasion pour l'entreprise de présenter certains des projets déjà entamé au sein de ce centre de R&D, en partenariat avec l'Université Ludwig Maximilian de Munich. Mais avant de faire la démonstration de ces prototypes, la filiale de Deutsch Telekom a tenu à insister sur le rôle exact de ce centre de recherche. Le but est en effet de faire intervenir les sociétés clientes dès le début, et de les rapprocher au plus près du processus de conception des prototypes afin qu'ils puissent voir chaque étape, et que ces technologies soient plus rapidement viables que dans leur cycle de développement classique. C'est, en somme, un lieu de test impliquant le client, les partenaires du centre, les étudiants et T-Systems où chacune des parties peut proposer ses idées et les expérimenter dans un environnement directement observable.
Un datacenter à consommation optimisée
Parmi les projets présentés, on trouve le Datacenter 2020, installé deux ans auparavant en partenariat avec Intel, et qui, durant cette période, a été l'objet de très nombreux ajustements en vue d'améliorer son PUE, ou efficacité énergétique. Via un plafond modulant l'espace occupé par le datacenter, et d'autres paramètres comme les serveurs en eux-même et la circulation des airs chauds et froids, les chercheurs envisagent d'arriver prochainement à un PUE de 1,4, soit 30% de moins que les datacenters classiques. Pour ce faire, ils préconisent d'utiliser moins de ressources matérielles de sauvegarde, et de faire plus confiance à l'infrastructure. C'est par ailleurs parce que ce projet était présent sur les lieux qu'il a été décidé de choisir Munich pour construire l'Innovation Center autour de celui-ci, pour le combiner aux futurs programmes mis en place. T-Systems avait aussi déjà investi 2,5 millions d'euros dans ce datacenter, argument qui a peut-être joué.
Une pile à combustible géante
Mais l'élément le plus intéressant provient certainement de l'alimentation de ce centre de calcul. Outre la connexion classique au réseau électrique national, une pile à combustible de grande envergure et placée en appoint à la structure de l'entreprise fournit à la fois l'énergie dont a besoin le datacenter via des réactions chimiques, mais transforme aussi la chaleur dégagée en eau froide via un réfrigérateur d'absorption pour le refroidissement du 2020. Potentiellement, même si ce n'était pas le cas durant la visite, la chaleur dégagée peut être partiellement redirigée avant sa transformation en eau et servir à chauffer les bureaux de l'entreprise dans laquelle la pile à combustible a été installée. Pour l'heure, il a un facteur d'efficacité de 47%, et produit 250 kW d'énergie électrique (pour 238 kW utiles), et 180 kW d'énergie thermique. Le seul problème, de l'aveu même des chercheurs, c'est qu'en cas de panne, il faut au minimum trois jours pour tout remettre en place. Mais ce système de production autonome d'énergie déjà utilisé dans l'industrie aérospatiale a une durée de vie allant de 15 à 20 ans, durée après laquelle il faut remplacer la matrice d'électrolyte située entre l'anode et la cathode. A noter que l'usagée sera recyclée pour rester dans l'optique « green », précise le Dr Rainer Weidmann, responsable du développement de la pile. Durant ses six mois de mise en service néanmoins, aucune panne n'a encore été détectée, la stabilité étant relativement acquise étant donné que le système se base sur une réaction chimique.
Des voitures connectées
Outre ces solutions vertes, l'Innovation Center se diversifie dans la nature des projets entamés. L'un de ceux qui ont été présentés concernait les voitures connectés. A travers une simulation des systèmes GPS opérée par l'application Ubisense et des voitures téléguidées par un iPad et surmontées d'un smartphone, il a été fait la démonstration d'un système anti-collision capable de détecter la proximité d'autres voitures, mais aussi la signalisation. Par cette détection, les petites voitures étaient en mesure de s'arrêter de leur propre chef, connectées au système les informant du danger imminent. Dans un entretien, Horst Leonberger, responsable de ce projet chez Deutsch Telekom, précise vouloir aller plus loin, et outre les systèmes d'avertissements et de sécurité routière, il veut aussi connecter la voiture à Internet pour accéder à tout même sur la route. Il affirme par ailleurs être en partenariat avec BMW sur ce projet, et être en discussion avec Volvo, Peugeot et Renault.

Mobilité et interconnexion
Enfin, à travers d'ateliers, ont aussi été présentées des solutions de mobilité et d'interconnexion. Au niveau de la mobilité, un projet d'application SAP CRM pour smartphones (Blackberry, iPhone et Windows Mobile pour le moment, mais prévue pour Android) rend possible l'accès à certaines fonctionnalités de la solution classique. Développé avec Sybase, ce projet peut synchroniser les informations avec les serveurs de l'entreprise et a pour but de faire entrer l'entreprise de plus en plus dans la mobilité. En terme d'interconnexion, le projet Unified Communication & Collaboration (UCC) met en place un datacenter capable de traduire les principaux langages des réseaux locaux d'une entreprise filialisée, même si chacune des sections utilise un réseau local différent, que l'une soit équipée de Cisco ou l'autre d'Alcatel par exemple. Via une interface logicielle quelque peu similaire à Windows Live Messenger de ce datacenter de traduction, elles pourront communiquer de personne à personne. A noter la compatibilité avec les terminaux mobiles pour les employés en déplacement. Enfin, dans un autre registre, le projet de compteurs intelligents testés à Friedrichshafen (« T-City », ville d'implémentation des projets de T-Systems pour une ville connectée) veut mettre en réseau, à l'instar de l'initiative française, la consommation électrique, mais ici, inclure aussi celle de l'eau et du gaz pour relier les distributeurs aux clients en temps réel.
Illustration : Reinhard Clemens, PDG de T-Systems
Crédit Photo : D.R.
Google ouvre un centre de R&D à Paris
"La France est l'un des plus importants centres de culture, d'affaires et de technologie au monde. Nous sommes très enthousiastes à l'idée de renforcer nos investissements et ainsi permettre la création de nouveaux partenariats et de nouvelles opportunités ici en France", a déclaré Eric Schmidt, cité dans un communiqué. Le centre parisien de Google "permettra d'accroître les efforts de recherche et développement en France et d'employer de nombreux ingénieurs talentueux et diplômés des universités françaises chaque année".
L'institut culturel financé par Google sera quant à lui un espace dédié à la technologie et à la promotion des cultures européennes passées, présentes et futures. Les détails de ce plan d'investissements seront dévoilés un peu plus tard, a précisé la firme américaine.
Avec son moteur de recherche, son portail de vidéos YouTube, ou encore son site de cartographie Maps, Google représente la première audience de la Toile en France avec plus de 34 millions de visiteurs uniques, devant les sites de Microsoft (32 millions) et Facebook (24 millions), selon les données de l'institut Médiamétrie.
Illustration : Eric Schmidt, PDG de Google (...)(08/09/2010 11:45:24)Tribune de François Delumeau : la brevetabilité des logiciels en question
La Grande Chambre de Recours de l'Office Européen des Brevets a rendu un avis intéressant. Selon elle, la saisine du 22 octobre 2008 portant sur plusieurs questions relatives à la brevetabilité des logiciels est irrecevable.
Cet organe considère en effet, après avoir reconnu l'importance du sujet, que les décisions fondamentales en la matière ne présentent pas le caractère « divergent » nécessaire à la recevabilité de ladite saisine. Cependant, même s'il n'apporte pas de réponse directe aux questions posées, cet avis présente l'intérêt de fixer clairement la jurisprudence d'une part sur l'exclusion des programmes d'ordinateurs et d'autre part sur l'appréciation de la nouveauté et l'activité inventive de ces programmes. Il apporte aussi des précisions quant à la forme des revendications.
On rappelle de façon liminaire que selon le paragraphe 1 de l'article 52 de la CBE, des brevets européens sont délivrés pour toute invention, dans tous les domaines technologiques, à condition qu'elle soit nouvelle, qu'elle implique une activité inventive, et qu'elle soit susceptible d'application industrielle. Cependant, le second paragraphe de cet article contient une liste d'objets qui ne sont pas considérés comme des inventions au sens du premier paragraphe.
La vérification du premier critère visant à déterminer si l'objet revendiqué est une invention au sens cité précédemment ou s'il fait partie des exclusions est un prérequis pour l'examen des critères de brevetabilité.
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Les trous noirs pour dynamiser les ordinateurs quantiques ?
Des scientifiques britanniques ont remarqué des similarités intrigantes entre les mathématiques de l'intrication quantique utilisés par les ordinateurs quantiques et ceux des trous noirs calculés via la théorie des cordes. L'équipe du London's Imperial College, dirigée par le professeur Mike Duff, décrit dans une publication comment il semble possible d'utiliser les théories relatives aux trous noirs (basées sur celle des cordes) afin d'effectuer des prédictions sur le comportement des particules intriquées « 4 qubits » (quantum bit). Tout cela peut paraître très abstrait, la publication en question étant destinée aux physiciens professionnels, mais les implications pourraient être importantes non seulement pour la physique, mais aussi pour l'informatique quantique.
Des calculs déjà difficiles à gérer
Ce serait la première fois que des mathématiques dérivés de la très controversée théorie des cordes pourraient être utilisés pour effectuer des prédictions à propos de n'importe quoi dans un univers vérifiable expérimentalement. Pour l'informatique quantique, cela ouvre potentiellement la voie vers des calculs de plus de 3 qubits en utilisant cette méthode. Un qubit est l'équivalent quantique d'un bit traditionnel mais constitué de particules intriquées, qu'Albert Einstein, en bon sceptique, avait qualifié de « sinistre action à distance ». Le principal problème est de travailler avec 2 ou 3 qubits impliquant des calculs tellement complexes qu'obtenir des résultats utiles par ce biais est difficilement réalisable.
« Cela ne prouvera pas que la théorie des cordes est la bonne « théorie du tout » recherchée par les astronomes et les physiciens des particules. Ce devrait néanmoins être très important pour les théoriciens puisque cela démontrera si oui ou non cette théorie est fonctionnelle, même si son application se trouve dans un domaine inattendu et complètement différent, l'informatique quantique », précise Mike Duff. Il affirme avoir été frappé pour la première fois par ce rapprochement lors d'une conférence de physique en Australie sur l'intrication quantique. De retour en Angleterre, il aurait réalisé que ces mathématiques étaient identiques à ceux qu'il avait développés quelques années auparavant pour expliquer les trous noirs. « Cela pourrait signifier quelque chose de très profond à propos du monde dans lequel nous vivons ou peut-être n'est-ce qu'une coïncidence. Dans tous les cas, c'est utile », conclut-il.
illustration: ordinateur quantique université d'Innsbruck
Crédit Photo: D.R
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