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(16/02/2010 17:57:59)
Un processeur expérimental auto adaptable chez Intel
« Si elle était commercialisée, cette puce pourrait, dans des conditions idéales, fournir de meilleures performances qu'un processeur classique, » a déclaré Keith Bowman, un chercheur des laboratoires d'Intel Circuit. « Autrement dit, il offrirait plus de puissance avec une consommation électrique moindre, » poursuit ce dernier. Dans des conditions moins idéales habituellement constatées - celles qui provoquent des chutes de puissance électrique, des changements de température et le vieillissement des transistors - ce design minimaliste permettrait d'optimiser les performances pour offrir un rendement plus efficace que les puces reposant sur des architectures classiques. Les chercheurs d'Intel travaillent actuellement sur des prototypes avec des meilleures capacités de détection et de correction d'erreurs, et étudient l'impact que pourraient avoir ces coeurs adaptifs s'ils venaient à remplacer les processeurs existants sur le marché. Il s'agit de savoir comment et avec quel bénéfice ils pourraient y être intégrés. « Cette technologie est prometteuse, mais pas encore assez au point pour envisager de la commercialiser, » a t-il indiqué. Détection et de correction d'erreurs intégrés Cette capacité d'autorégulation fonctionne grâce un système intégré de détection et de correction d'erreurs, qui libère des cycles, mais pas autant que le système classique qui s'appuie sur une gestion de la mémoire tampon connue sous le nom de guardbands (bande réservée). Les coeurs des microprocesseurs actuels sont conçus pour fonctionner à des niveaux garantis, indépendamment des fluctuations de température et de tension auxquels ils pourraient être confrontés. « Ils offrent des niveaux de performance sur un cycle de vie qui tient compte notamment de la dégradation des matériaux dans le temps, » explique Keith Bowman. [[page]] Pour répondre à ces garanties de bonne exécution, les fabricants de puces ont intégré ces guardbands pour apporter des cycles de réserve qui assurent le débit nécessaire, même dans les pires situations, c'est à dire quand des paramètres comme la tension, la température et le vieillissement, peuvent effectivement nuire au rendement. « La conséquence, c'est que les microprocesseurs conventionnels utilisent plus de puissance pour un rendement plus faible que s'ils n'avaient pas de guardbands, » a t-il ajouté. Un rendement optimisé Le prototype d'Intel comprend des circuits adaptifs qui éliminent ces caches où sont préservés les cycles supplémentaires. A la différence de ces guardbands, ces circuits détectent les erreurs causées par la tension, la température et les facteurs de vieillissement et les corrigent à la volée sans avoir besoin de cycles en réserve. « Cela se traduit par un rendement plus élevé ou plus faible selon les besoins en énergie, et dans les deux cas, cela dépasse les performances des processeurs classiques, » ajoute-t-il. (...)
(12/02/2010 11:06:21)Des nanoexplosifs pour lutter contre le cancer
Les chercheurs de l'Université de Houston au Texas ont découvert une façon percutante pour tuer les cellules humaines malades: ils utilisent des nanoexplosifs. Le traitement a été testé en laboratoire sur des cellules cancéreuses d'une pathologie leucémique. Dans un premier temps, les chercheurs insèrent des nanoparticules d'or dans les cellules infectées. Ensuite, ils les bombardent au laser pour les détruire. Les nanoparticules commencent alors à gonfler et forment ce que les scientifiques appellent « des nanobulles » qui font exploser la cellule. La nanomédecine ouvre ainsi de nouvelles perspectives « Le plus grand avantage de la nano-médecine, c'est qu'elle nous permet de viser directement une cellule bien précise parmi des centaines d'autres » explique le chercheur en chef du projet, Dimitri Lapotko. « L'idée est de cibler et de traiter les cellules malades avant qu'elles ne se répandent dans l'organisme et rendent la maladie du patient incurable ». La nanomédecine ouvre ainsi de nouvelles perspectives en termes de chirurgie cardiaque puisque les chercheurs sont désormais capables de détruire les caillots bouchant les artères, ainsi que les plaques d'athérome ou le cholestérol qui est la principale cause de crises cardiaques au monde. Des réponses technologiques en constante évolution Une équipe de chercheurs britannique a annoncé en janvier dernier qu'elle lançait un programme d'expérimentation pour implanter, directement sur des patients, des artères artificielles élaborées à partir de polymères, grâce à la nanotechnologie. De même à la fin de l'année 2009, les équipes de recherches en nanotechnologie des universités de Standford et de Toronto avaient réussi à développer des détecteurs sensitifs miniaturisés pouvant détecter des cancers naissant chez un patient, bien avant qu'il soit trop tard. (...)
(10/02/2010 17:53:33)TechDays 2010 : des solutions pour alléger les handicaps et programmer plus simplement (MAJ)
« A l'avenir, les ordinateurs devraient pouvoir parler la même langue que nous », explique le directeur Technique et Sécurité de Microsoft France, Bernard Ourghanlian en présentant les dernières possibilités de Visual Studio, une interface de codage ultra-simplifiée. « Le but est d'augmenter un maximum le niveau d'abstraction pour dissimuler la complexité du codage Internet», a-t-il ajouté. Ainsi, la démonstration de Jean-Marc Prieur, responsable de la ligne Visual studio chez Microsoft, est étonnante. En trois clics, l'utilisateur crée un code lui permettant de tracer des lignes sur une surface, de les sélectionner et de les déplacer. Paint n'est plus très loin. « C'est un générateur de code qui fait gagner énormément de temps et qui auto-vérifie si l'utilisateur ne fait pas d'erreurs de commandes, il y a de l'intelligence là-dedans. » se félicite Jean Marc Prieur. Bernard Ourghalian a ensuite expliqué que Visual Studio 2010 avait été testé par des militaires pour créer des exercices d'entrainement. « Ils ont su gérer des évènements et des déplacements de bateaux de manière totalement libre, sans connaissances spécifiques». Programmation par action logique Pour les enfants, la firme de Redmond propose d'ores et déjà une nouvelle expérience de jeu vidéo sur Xbox 360, il s'agit de Kodu, un jeu uniquement disponible en anglais mais téléchargeable partout grâce au Xbox Live. Maxime, le fils du directeur Marketing de la division plateforme et Ecosystème de Microsoft, Laurent Ellerbach, a montré comment il était simple de créer une ligne de code en alignant plusieurs actions logiques : « Si le bonhomme, voit une pomme, rouge, alors il tirera un missile dessus». Cette commande entrée, le personnage du jeu s'est employé à viser les pommes pour les détruire. Les joueurs de Kodu peuvent créer leur propre monde et faire s'affronter des ennemis dont ils auront eu même décidés les actions. Alléger les handicaps Permettre à personnes handicapées d'utiliser des ordinateurs simplement et de naviguer sur Internet comme bon leur semble, tel est l'autre objectif du logiciel Head Pilot de Starnav qui a bénéficié du dispositif Bizspark de Microsoft pour développer son produit. Grâce à une Webcam qui analyse les mouvements de tête de l'utilisateur, ce dernier peut déplacer le curseur de la souris de manière très intuitive. « Pour cliquer, il suffit d'immobiliser le curseur sur le lien » explique le directeur de Star Nav, Georges Lamy au Rousseau. « Notre système est une évolution, ajoute-t-il, il n'utilise pas d'infra rouge et n'est donc pas dangereux pour l'utilisateur». Testé en direct, Laurent Ellerbach a pu se connecter au site des TechDays en un peu plus d'une minute, grâce à un clavier virtuel. « 3 secondes de prise en mains, pas plus » affirme-t-il. Ce logiciel est déjà commercialisé depuis 3mois, sa licence coûte 1 500 €. Star Nav a indiqué qu'une version Eye Pilot du logiciel était actuellement en développement, elle permettrait de tout diriger d'un simple regard et de cliquer en clignant de l'oeil. Bernard Ourghalian a enfin fait part de la possibilité d'associer ce genre de technologie avec le système de reconnaissance physique par caméra 3D connu sous le nom de « projet Natal », attendu sur Xbox360 à Noël prochain. « Il est possible qu'à l'avenir, l'utilisateur puisse supprimer ses fichiers en les jetant lui-même vers la Corbeille, avec son propre bras». (...)
(05/02/2010 17:20:51)L'inria implante un 'showroom' de NTIC à Euratechnologies à Lille
L'inria a inauguré hier à Lille un centre d'expositions et de démonstrations unique en son genre. Situé sur le tout nouveau pôle Euratechnologies, ce centre se veut un lieu d'échanges entre le monde de la recherche, la société civile et le monde industriel, explique Michel Cosnard, PDG de l'Inria, qui insiste sur la vocation de l'institut à transférer des connaissances. « Ce n'est pas simplement un 'showroom' pour montrer nos technologies, il s'agit aussi d'illustrer le métier de chercheur. Nous ne sommes plus au temps où la recherche en informatique au sens large pouvait se résumer, si on caricature, à écrire une équation dans un coin pour développer un algorithme dans un langage ésotérique. Il s'agit aussi de mieux répondre aux demandes des partenaires industriels, d'aller un pas plus loin dans la consolidation des activités de recherche. On ne peut plus se contenter de petits prototypes, il faut aller vers une recherche un peu plus 'intégrative'. » Raouti Chehih, directeur d'Euratechnologies, explique qu'il a « fortement sollicité » l'Inria pour que l'établissement vienne s'y installer, mais que ce dernier « a tout de suite répondu présent ». Pôle économique consacré aux NTIC, Euratechnologies occupe un espace de 150 000 m2, auparavant consacré à l'industrie textile. L'élément le plus spectaculaire de cette reconversion est le bâtiment central en brique ocre, architecturé autour d'un immense atrium, et constitué en fait de deux usines réhabilitées (cf. détails et photos sur le blog). L'inria s'engage à créer de l'animation avec ses démonstrations C'est dans ce bâtiment que le centre Lille - Nord-Europe de l'Inria s'est installé, sur 200m2. Selon le principe d'un échange de bons procédés : Raouti Chehih, qui cherche à attirer PME innovantes, start-up et grands noms des NTIC, ainsi que les établissements de formation, a mis gracieusement les locaux et les services d'infrastructure à disposition de l'Inria. Il bénéficie ainsi du crédit de l'établissement scientifique, qui de son côté s'engage à « faire de l'animation », pour reprendre l'expression de Max Dauchet, directeur du centre Inria - Lille Nord-Europe. Reprenant le principe des expositions itinérantes, ou rencontres innovation/industrie, l'Inria a installé trois démonstrations, mais de façon permanente cette fois. Ainsi, une cage hérissée de capteurs sans-fil fixes, surmontée d'un train électrique tirant d'autres capteurs, illustre une technologie mise au point par l'équipe Senslab. Chargée de recherche, Nathalie Mitton explique que son équipe a cherché à résoudre deux problématiques : la télédistribution de logiciels vers les capteurs à une large échelle, en se connectant à une simple interface Web, et l'autonomie des capteurs. Parmi les applications visées, Nathalie Mitton cite : « La surveillance des feux de forêt, des volcans, des places de parking pour une gestion plus fine, des interactions entre patients dans un hôpital pour limiter les infections nosocomiales, le monitoring des sportifs, l'observation d'animaux dans la nature à qui on aurait implanté un capteur... » Modélisation 3D et simulation d'opération de chirurgie [[page]] Parcourir un centre commercial modélisé comme un jeu 3D, tel est l'objet de la deuxième démonstration. Réalisée en partenariat avec une PME locale (Idées-3Com, implantée à la Haute-Borne, à proximité du centre de recherches de l'Inria), mais aussi avec la contribution de chercheurs de l'Université de Lille et du CNRS, elle explore les usages possibles des nouvelles technologies pour le commerce. « C'est le poste de vente dans quelques années », explique Laurent Grisoni, responsable de l'équipe de recherche réalité virtuelle à l'Inria Lille Nord-Europe. L'image projetée sur un grand écran vient d'une table tactile, qui pourra être manipulée par le commerçant mais aussi par le client. Car à terme, avance Laurent Grisoni, le logiciel sera capable d'évaluer le degré d'habileté de chaque utilisateur par rapport à l'outil et pourra s'y adapter. En plus de la visite virtuelle, il sera aussi possible de procéder à des essayages virtuels, à condition de paramétrer un avatar avec les mensurations du client. Et pourquoi pas d'y associer des étiquettes visuelles (type QRcode) ou sans-fil (tags RFID) sur des objets ou des badges d'identification, afin que le système reconnaisse automatiquement l'objet ou la personne. La troisième démonstration, une simulation de chirurgie oculaire, est celle qui illustre le mieux l'interdisciplinarité qui a donné lieu à sa naissance : sur une table d'opération est couché Bernard, mannequin réaliste, dont les signes vitaux sont suivis sur un écran. Sur un écran à côté, on peut voir son oeil tel que le médecin le voit dans ses lunettes de microchirurgie. Il est donc possible de suivre en direct le travail du scalpel sur l'oeil. « Aujourd'hui, rappelle Stéphane Cotin, responsable d'équipe de recherche à l'Inria Lille - Nord-Europe, les risques sont assez élevés dans les premières phases de l'apprentissage. » L'apprenti-chirurgien doit en effet s'exercer sur de vrais malades, sous la surveillance d'un aîné. C'est risqué, dérangeant pour le patient, et en outre, « cela ne permet pas forcément de se confronter à des pathologies complexes ». L'équipe de l'Inria essaie donc de « modéliser le comportement des organes », de façon à fournir « un modèle virtuel mais très réaliste » pour s'entraîner, apprendre, voire préparer une opération. Objectif : opérer un transfert de connaissances vers la société civile L'Inria a investi environ 300 000 euros dans ce plateau, et dit ne pas attendre particulièrement de retour chiffré. « Pour nous, une recherche réussie est certes publiée dans les meilleures revues, mais elle est aussi, in fine, transférée vers la société », explique Michel Cosnard. « L'Inria sera content si ce partenariat permet à des entreprises de créer plus d'emploi et d'activité », renchérit Bruno Sportisse, directeur du transfert et de l'innovation. Il y a donc fort à parier que ce plateau de démonstration soit dupliqué ; mais rien n'est encore fixé pour l'instant. De même, les démonstrations évolueront au gré de leur maturité et des enjeux identifiés. « Les plus robustes pourraient être exposées dans le hall d'Euratechnologies, indique Max Dauchet. D'autres iront ailleurs, et certaines iront à la cave... » Un grand écran de téléprésence et un tableau blanc interactif donnent d'ailleurs la possibilité de communiquer et prolonger cette visite des technologies avec les autres centres de l'Inria. En maître de cérémonie de l'inauguration, Max Dauchet avait prévenu : « Ce plateau, c'est un peu Stargate : quand la société civile y entre, elle a accès à toutes les technologies de l'Inria, cela abolit les distances et le temps. » (...)
(22/01/2010 17:04:09)Le MIT invente la programmation par copier-coller de captures d'écran
Si les ordinateurs étaient dotés du sens de la vue, on pourrait leur montrer ce qu'on attend d'eux. C'est en quelque sorte le postulat d'un professeur du MIT, Rob Miller, qui, avec l'aide du post-doc Tsung-Hsiang Chang et de Tom Yeh de l'université du Maryland, a mis au point Sikuli, un outil de programmation par copier-coller de captures d'écran. Lors de la première présentation du projet de recherche, les inventeurs de Sikuli ont proposé l'exemple d'utilisation suivant : une employée de bureau souhaite être prévenue par un sms lorsque le bus qu'elle prend arrive à un point particulier de la rue. Elle se rend alors sur le site de géolocalisation fourni par la compagnie de bus, fait une capture d'écran de la carte où figure le point qui l'intéresse, et une autre capture de l'icône représentant le bus. Dans Sikuli, elle doit tout de même écrire un peu de Python, mais surtout coller les images ; le programme comprendra que lorsque l'icône apparaît sur le morceau de carte, alors il doit déclencher l'action (image ci-dessus). Sikuli peut également servir à simplifier des recherches. Il sera parfois plus simple de coller une image que de recourir à des mots-clés dans un moteur de recherche. Les inventeurs du programme expliquent qu'un éditeur de logiciel pourra ainsi proposer un système d'aide beaucoup plus intuitif : il suffira de copier-coller telle icône ou tel autre élément de l'interface graphique pour obtenir des informations dessus. La technologie peut également servir en ingénierie logicielle, lors des phases de tests de non régression, les scripts de tests pouvant alors être réalisés à l'aide de captures d'écran. Le mot Sikuli est emprunté à l'Amérindien (les Huichol du Mexique), et signifie « oeil de Dieu », capable de voir et de comprendre l'inconnu. De fait, les chercheurs du MIT s'appuient sur des travaux d'intelligence artificielle permettant à l'ordinateur de distinguer les motifs graphiques. Dans l'exemple du bus suivi par GPS, le programme ne cherche pas à transcrire en données XML ou autres la capture d'écran : il surveille véritablement les pixels, à la manière d'un observateur humain. Les chercheurs reconnaissent que la technique reste à perfectionner. Notamment, Sikuli peut être perdu si des éléments graphiques qu'il doit reconnaître sont changés à cause d'un thème utilisateur, ou cachés par d'autres fenêtres. Mais cette première avancée du « picture-driven computing » laisse entrevoir d'étonnantes possibilités. (...)
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