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R et D
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(04/03/2010 16:02:36)
IBM développe des interconnexions optiques pour ses prochaines générations de puces
La société d'Armonk a en effet créé un dispositif de faible puissance électrique qui permet de transférer des informations à grande vitesse utilisant la lumière. "Le dispositif, appelé un détecteur d'avalanche photonique, est le plus rapide de son genre et pourrait permettre des avancées qui auront des implications importantes pour l'avenir de l'électronique», explique IBM dans un communiqué et une vidéo(voir plus bas). Dépasser la barrière de l'exaflop Le dispositif, détaillé dans un article publié par la revue Nature, est capable de transmettre des données à des vitesses allant jusqu'à 40 Gbit par seconde, en utilisant une alimentation électrique de 1,5 volts. Les signaux lumineux sont transportés sur des circuits de silicium au lieu des fils de cuivre traditionnellement utilisés pour transporter des signaux électriques entre les puces. L'appareil, qui repose sur la technologie actuelle des semi-conducteurs, est particulièrement intéressant sur le plan éco énergétique car il utilise une puissance environ 20 fois moindre que les précédents dispositifs, précise IBM. L'objectif des chercheurs est de construire une puce d'interconnexion optique qui permettrait la construction d'ordinateurs offrant des performances d'un exaflop, équivalent à 1.000.000.000.000.000.000 opérations à virgule flottante par seconde (flops). Pour mettre ce dernier point en perspective, un ordinateur d'un exaflop serait à peu près 600 fois plus rapide que l'ordinateur le plus puissant du monde, le Cray XT5 « Jaguar » du Laboratoire national d'Oak Ridge au Tennessee, qui atteint 1,75 pétaflop, ou 0,0175 exaflop. (...)
(01/03/2010 16:04:46)Bloom Energy dévoile une mini-centrale électrique à base de silicium
La société Bloom Energy a dévoilé sa Bloom Box, au siège d'eBay à San José, où plusieurs de ses « serveurs » sont déjà en service alimentant en courant électrique une partie d'un immeuble de bureaux. Le premier distributeur mondial Wallmart, FedEx, Bank of America et Google sont aussi clients. Il s'agit selon Bloom, "d'énergie propre, fiable et peu coûteuse ». L'événement aura mobilisé des personnalités comme le gouverneur de Californie, Arnold Schwarzenegger, le général Colin Powell, ancien secrétaire d'état américain ou l'un des co-fondateurs de Google, Larry Page, vantant chacun les valeurs de la société. L'énergie est dans le sable Alors d'où vient l'excitation des américains pour ce procédé énergétique. En effet, les piles à combustible ne sont pas une nouveauté, mais Bloom Energy, déclare que cette fois-ci, sa solution est différente. Kr Sridar, PDG et fondateur de la jeune pousse, a déclaré que le composant principal de la technologie de son générateur était le sable, plus exactement le silicium. Cette ressource a l'avantage d'être présente en quantité n'importe où. La plaque ainsi réalisée comprend deux faces (verte et noire), comme le montre la photo. Le module crée de l'énergie à partir d'une réaction chimique entre de l'oxygène (appliqué sur la face verte) et un carburant comme du gaz naturel ou de l'Ethanol (sur la face noire). Le groupe énergétique est capable de fournir une puissance de 100 Kilowatts et d'avoir une empreinte carbone réduite. La société estime que depuis ses essais en juillet 2008, l'ensemble des serveurs ont produit 11 millions de KWh pour une réduction de CO² estimée à 6,35 millions de tonnes, représentant la consommation électrique de 1000 foyers américains sur un an. Coûts et questions Les modules présentés sont destinés aux entreprises et leur coût est estimé entre 700 et 800 000 dollars. Bloom estime que le retour sur investissement est de 3 à 5 ans. Dans 10 ans de plus petits groupes d'alimentation, sorte de mini-centrales électriques, destinés aux particuliers pourraient être disponibles, au prix de 3000 dollars, en réalisant des économies d'échelle. In fine, les ménages devraient réaliser des économies en fabricant eux-mêmes leur électricité et la production non utilisée pourra être collectée et redistribuée. Les analystes semblent partager sur cette annonce, entre volonté d'y prêter attention au regard des personnalités membres du comité de direction, le général Colin Powell, John Doerr, du fonds de capital-risque Kleiner Perkins , qui a notamment accompagné le développement d'Amazon ou de Google et des sommes engagées sur ce programme, 400 millions de dollars depuis 2001. Nonobstant, les sceptiques pointent une technologie déjà éprouvée et attendent de voir le développement industriel de la solution. (...)
(26/02/2010 16:49:01)R&D : Un algorithme pour doper l'analyse de données
Des chercheurs du laboratoire de Zurich d'IBM ont développé un algorithme mathématique capable d'analyser en quelques minutes plusieurs teraoctets de données brutes. « Il trie, effectue des corrélations et analyse des millions de séries de données aléatoires, une tâche qui pourrait demander plusieurs jours à des supercalculateurs », décrit l'un des chercheurs, Costas Bekas. Fruit de deux ans de travaux, l'algorithme totalise moins d'un millier de lignes de code. Il permettra d'effectuer des modélisations sur des données provenant de capteurs ou de compteurs 'intelligents'. Parmi ses applications possibles, il pourrait être mis à profit pour améliorer les prévisions météorologiques, analyser la consommation électrique ou les niveaux de pollution de l'air et de l'eau, ou encore être utilisé évaluer des risques financiers collectifs ou individuels, énumère Costas Bekas. « Ce qui nous intéresse, c'est de mesurer la qualité de la donnée. L'analyse efficace d'importants volumes de données requiert de nouvelles méthodes mathématiques qui réduisent la complexité des calculs ». (...)
(25/02/2010 11:51:11)Intel promeut la puce Moorestown pour les tablettes
Récemment, la société Openpeak a présenté l'OpenTablet 7, une tablette de 500 grammes à écran tactile, optimisée pour le multimédia et les communications vidéo. Elle est la première du genre à être équipée d'un processeur à basse consommation de chez Intel : le Moorestown. « Etant donné leur faible coût et leur basse consommation, les prochains processeurs Atom accompagneront parfaitement ce marché» affirme, Suzy Ramirez, une porte-parole d'Intel. Ayant déjà présenté des smartphones LG équipés de Moorestown en janvier dernier, le fondeur souhaite de faire de cette tablette la première d'une longue lignée. Une arrivée tardive sur le marché « Intel fait bien de s'intéresser à de nouveaux marchés » explique le directeur des recherches du cabinet d'étude Mercury, Dean McCarron. « Les ventes des netbooks, majoritairement équipés par Atom, commencent en effet à diminuer, alors que celles des smartphones explosent ». Malgré cela, Intel reste fortement concurrencé par ARM, un autre fabricant spécialisé dans les processeurs basse consommation. La majorité des tablettes dévoilées au CES de Las Vegas en janvier dernier était en effet équipée de processeurs ARM, les sociétés comme Dell et Lenovo auraient déjà signé un partenariat avec lui pour toutes leur futurs terminaux nomades. Idem pour l''iPad d'Apple, équipée d'une puce Apple A4 qui intègrerait, selon des rumeurs, un processeur du fondeur de Cambridge. Un départ difficile pour Intel, explique le consultant: « Même en essayant coûte que coûte de réduire la consommation des processeurs Atom, Intel pourrait mettre des années avant d'arriver à concurrencer les processeurs de son principal concurrent ». (...)
(24/02/2010 15:07:10)Yahoo labs : l'utilisateur au centre de la recherche
« Bing et Yahoo search sont toujours concurrents » affirme Yoelle Maarek, directrice de recherche de Yahoo Labs en Israël. « C'est comme aux jeux olympiques, poursuit-elle. On court les uns contre les autres et on se remet en question mais c'est toujours pour le bien de l'utilisateur ». Ainsi, si l'accord entre le portail et la firme de Redmond offre bien la gestion de la régie publicitaire au premier, et la gestion des serveurs, climatiseurs et autres matériels au second, les deux moteurs de recherches ne seront en aucun cas fusionnés. Loin derrière Google en part de marché, ils vont s'entraider et se concurrencer pour devenir plus compétitifs. Améliorer l'expérience utilisateur «Depuis plusieurs années, l'évolution des moteurs de recherche patine. Il faut désormais jouer sur l'expérience utilisateur » affirme la chercheuse en soulignant, que pour rendre un moteur de recherche plus attractif, il faut simplifier sa façon de donner des résultats. Yahoo, après avoir intégré la « recherche rapide » qui proposait des mots « types » de recherches pour anticiper les requêtes utilisateur, se tourne maintenant vers ce qu'on appelle les « liens modules », qui offrent la possibilité aux sites, bloggeurs ou entreprises, d'agrémenter leurs liens des pages de recherche par des images et des liens précis, pour interpeller l'utilisateur. La directrice ajoute qu'en plus de sa volonté de simplicité, c'est le comportement entier de l'utilisateur qui a changé. «Le but aujourd'hui n'est plus de chercher mais de trouver directement» précise-t-elle. Ainsi découvre-t-on le prochain objectif de Yahoo : le « Woaw effect » (effet de surprise). Il consiste, pour les développeurs, à afficher un patchwork de pages internet, directement depuis le moteur de recherche. « Un moyen d'afficher directement une réponse plutôt qu'un lien vers celle-ci » S'adapter à l'utilisateur mais respecter sa vie privée Aujourd'hui, Yahoo affirme utiliser l'historique des utilisateurs pendant 90 jours à peine, contre 9 mois pour Google et 6 mois pour Bing. Yoelle Maarek a en effet expliqué qu'il était tentant, pour les moteurs de recherche, d'utiliser des donnés privées d'utilisateurs afin de leur proposer des liens ciblés et sponsorisés. « Cela m'exaspèrerait au plus haut point » confie-t-elle. Le portail Yahoo qui souhaite éviter ce genre d'abus prévoit donc à l'avenir, de faire coïncider les recherches d'un utilisateur avec le contexte dans lequel il se trouve. « Si un utilisateur lit les pages Sport du portail Yahoo et qu'il tape une requête dans la barre de recherche, notre moteur orientera les réponses sportives en premier lieu ». Une manière de cibler l'intention et non pas l'individu lui-même. (...)
(23/02/2010 13:44:55)La mise en marché de l'innovation doit être renforcée rappelle le rapport Retailleau
La France compte 4 700 entreprises employant de 250 à 5 000 salariés, contre 2,4 millions de TPE/PME et 235 entreprises d'envergure mondiale. Ces structures de taille intermédiaire sont moins nombreuses que dans les pays comparables (Allemagne et Royaume-Uni), c'est pourquoi François Fillon a commandé ce rapport à Bruno Retailleau. Le sénateur relève plusieurs handicaps propres à cette catégorie d'entreprises. Elles bénéficient moins que les autres des guichets d'aide publique, mais supportent des charges fiscales plus lourdes. Pour les budgets publics, elles sont moins entendues que les grands comptes et pèsent d'un poids inférieur à celui des PME. Elles sont provinciales dans un pays très centralisé y compris économiquement. Pourtant ces ETI sont performantes. Elles pèsent 33% de l'emploi industriel, génèrent le tiers de nos exportations, elles ont une vision de long terme, préfèrent investir que se verser des dividendes, les relations sociales et la culture d'entreprises sont fortes. Il faut les aider, c'es tout l'intérêt de ce rapport très foisonnant. Il préconise la création d'un médiateur de l'entreprise, chargé de créer un small business act à la française. Ce médiateur aurait le statut d'une autorité administrative indépendante. Le cadre législatif et fiscal serait amélioré. Une convention collective de croissance permettrait de concilier souplesse et sécurité (intéressement financier accru des cadres et du personnel, fusion des délégués et des comités d'entreprise, atténuation des effets de seuil, dépénalisation du droit social). S'inspirer du SBIR américain Le rapport souhaite par ailleurs une meilleure régulation de la sous-traitance pour éviter que les grands comptes n'écrasent les ETI. Il préconise la création de leviers de croissance qui leur seraient propres : création de référents dans les territoires, soutien à l'innovation (sur le modèle du Crédit impôt recherche), appui à l'internationalisation. Enfin, et surtout en cette période, le rapport veut assurer de nouveaux financements bancaires et un meilleur environnement fiscal aux ETI. Dans le domaine du soutien à l'innovation, le rapport souligne que la mise en marché doit être plus fortement encouragée, la recherche dépendant encore trop de l'offre. Il rappelle les dispositifs collaboratifs qui existent déjà, comme ISI (Innovation stratégique industrielle) chez Oseo, le FUI (Fonds unifié interministériel) ou encore les consortia de l'Agence nationale de la recherche. « Ils correspondent au gabarit des ETI, mais pèsent peu sur les orientations des organismes scientifiques et des universités. Ils sont encore trop loin du marché », juge le rapport livré par le sénateur. Pour que l'innovation soit davantage pilotée par les besoins, il suggère de lier plus largement le financement des organismes de recherche à la mise en place de collaborations avec les entreprises en s'inspirant du SBIR (Small business Innovation Research) américain. Ce dernier prévoit par exemple de réserver à des collaborations avec les ETI une part de la dépense publique affectée aux organismes de recherche (2,5% dans le cas du SBIR). Le rapport propose de réactiver « la procédure passerelle Oséo qui associe une PME avec une grande entreprise autour d'une collaboration technique ou commerciale ». Oséo pourrait alors mettre en place un fonds de garantie des financements pour la mise en marche des innovations. Sur les efforts d'internationalisation, le rapport note par ailleurs que les besoins des ETI primo-exportatrices ne sont pas assez pris en compte et précise qu' « Ubifrance lancera un appel à prestations pour organiser une offre publique ou en partenariat public-privé ». (...)
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