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(22/01/2010 16:38:35)
La 4G fait son show chez Alcatel-Lucent à Vélizy
Alcatel-Lucent a présenté hier la « ng connect car » : une voiture connectée exploitant la technologie LTE (Long Term Evolution) qui montre comment une utilisation ingénieuse de la 4G pourrait transformer le parc automobile. Équipée de quatre ordinateurs indépendants à écran tactile animés par un système QNX, cette Toyota Prius connectée au réseau LTE d'Alcatel-Lucent offre tout le confort de l'ADSL, jusqu'à 120 km/h (la connexion baissant légèrement dés 130Km/h). Distrayante pour les passagers, pratique pour le conducteur, la « ng connect car » est connectée à Internet en permanence et permet de visionner des films, d'écouter de la musique ou mieux, de demander par simple commande vocale, l'état du trafic en temps réel, le temps sur l'itinéraire ou la direction de la station-service la plus proche. Si ces services existent déjà aujourd'hui avec les GPS connectés équipés de modem GPRS chez TomTom ou Garmin, l'expérience d'Alcatel et Toyota va plus loin. La voiture dispose par exemple de nombreux capteurs permettant de faire elle-même le suivi d'entretien et de le communiquer au SAV du constructeur. Dans le but d'augmenter la valeur du réseau LTE, Alcatel-Lucent et une trentaine de partenaires (dont Toyota et QNX) , ont créé le programme « ng connect » et co-développent ensemble des usages pour la 4G pour, à terme, susciter plus d'engouement chez les opérateurs mobiles. « Tout faire tout seul n'est plus possible aujourd'hui » affirme ainsi le directeur d'Alcatel Lucent France Pierre Barnabé. Un débit limité à 20 Mbit/s pour ce test La principale différence de la technologie LTE, en plus d'un débit de réception théorique annoncé quatre à cinq fois supérieur à la 3G+ (100 contre 24 Mbit/s), réside dans sa meilleure réactivité qui réduit le temps de latence (idéale pour la voix sur IP et les jeux en réseau par exemple), et offre aux utilisateurs la possibilité de bouger sans être inquiétés de perdre leur connexion. La démonstration pratique du fonctionnement de la LTE s'est faite en circulant autour du siège d'Alcatel-Lucent à Vélizy, à bord d'un camion connecté à l'antenne LTE 2,6 GHz du site . Le débit théorique de 100 Mbit/s s'est ici limité à une moyenne de 20 Mbit/s. Une capacité suffisante pour jouer en réseaux et faire fonctionner sept vidéos en simultanée. L'expérience a également montré une bonne capacité d'adaptation de la 4G vers les réseaux 3G+ ce qui est essentiel pour favoriser la cohabitation des deux réseaux en France à partir de 2012. En attendant, Alcatel-Lucent a annoncé un partenariat commercial conclu avec l'américain Verizon et confirmé que des expérimentations étaient en cour sur le territoire français avec France Télécom et Orange. La LTE est déjà exploitée en Europe du nord, notamment en Suède où Ericsson et Teliasonera ont mis un premier réseau commercial en service en décembre 2009. Malgré cela, rien n'est gagné pour cette technologie qui devra gagner en performance pour faire face à une 3G+ persistante. L'opérateur scandinave « 3 » a en effet annoncé l'élévation prochaine du débit de ses réseaux HSPA (3G+) au Danemark : ils devraient atteindre 42 puis 84 Mbits/s contre seulement 24 aujourd'hui. (...)
(08/01/2010 12:04:04)Le pôle de compétitivité System@tic lance un club d'investisseurs
La France compte actuellement 71 pôles de compétitivité. Quel que soit le secteur d'activité ou la vocation (nationale ou internationale), ces pôles de compétitivité entrent dans une deuxième phase, mais le thème dominant est toujours le même : celui du financement. « Et pour les PME spécialisées dans les NTIC, ce thème est encore plus mal vécu qu'auparavant », explique Jean-Noël de Galzain, P-dg de Wallix et vice-président PME de System@tic. « 1 200 milliards d'euros sont épargnés chaque année par les français sous forme d'assurance-vie, 12% seulement s'investissent en actions, et, sur ces 12%, la majorité se porte sur des sociétés cotées et non pas des sociétés non cotées, celles qui en ont le plus besoin. Je passe sur les financements des PME familiales, celles de la croissance verte largement favorisées, pour arriver à la conclusion : les PME de croissance et celles vouées aux NTIC sont toujours livrées à la portion congrue. Beaucoup de circuits de financements existent, beaucoup d'acteurs scrutent les projets, mais très peu d'argent arrive dans les PME innovantes. Ces circuits ne sont donc pas adaptés. » Le pôle System@tic a donc décidé d'engager plusieurs mesures pour rapprocher les sources de financement potentielles des PME innovantes. Deux types de Rencontres d'affaires existent chez System@tic. L'une présente aux assujettis à l'ISF les possibilités d'investissement, c'est l'opération « coup de poing ISF » qui existe depuis deux ans. L'autre permet aux PME de rencontrer des VCs (venture capitalist), elle a vu le jour il y a un mois.
Comment présenter son entreprise aux financiers
Jean-Noël de Galzain a également mis sur pied des procédures d'accompagnement des PME, d'abord en les formant à la présentation de leurs entreprises aux financiers. Un catalogue de formations spécialisées est même en cours d'élaboration. Un troisième projet vise à identifier les PME à fort potentiel, projet mené en lien avec l'Afic (Association française des investisseurs en capital) et France Angels. Un label va voir le jour pour ces PME de croissance. Une initiative francilienne qui pourrait évidemment s'étendre en région. Un club d'investisseur complète ce dispositif. Il existe depuis un mois et regroupe 17 investisseurs (fonds ISF, capitaux risqueurs, capitaux développeurs, business angels, fonds de banques)*. Un club du même type existe à Toulouse auprès du pôle Cancer-bio-santé avec les business angels spécialisés en santé.
Un Comité achats pour lutter contre le déréférencement
Obnubilé par les questions de financement, le pôle System@tic travaille pourtant sur d'autres sujets. Le but est le même : rapprocher les PME innovantes de leurs sources de croissance. En plus de celles liées au financement, System@tic a identifié des sources de croissance dans le référencement, l'export, le marketing. Sur le premier point, les PME innovantes sont écartées par les directions achats des grands comptes depuis plusieurs années. Elles n'existent plus en tant que prestataires, mais uniquement comme sous traitantes. Et parfois comme sous traitantes des prestataires en titre ! « Nos grands comptes préfèrent réaliser en interne, passer par des intermédiaires ou même aller à l'étranger. Cette politique s'accompagne, surtout en période de crise, d'une forte pression sur les prix. Nous allons progressivement enrayer ce phénomène ». [[page]]Un Comité achats pour lutter contre le déréférencement
Le pôle System@tic a mis sur pied un Comité pour rapprocher les directions achats des PME, les faire dialoguer et permettre aux PME d'accéder à des commandes de grandes entreprises. Pour sa première réunion, le 14 décembre dernier, trois grandes entreprises, Alstom Transport, Cap Gemini, Gemalto, ont accepté de présenter leurs politiques d'achats et de se confronter aux besoins des PME innovantes. Les PME présentes ont jusqu'au 9 janvier pour présenter des dossiers qui seront étudiés par les 3 grands comptes présents. Une nouvelle rencontre est programmée pour le 18 février prochain qui décidera d'ouvrir les portes aux PME innovantes. Le pôle suivant de près ce processus. Une base de données PME va également voir le jour, présentant les potentialités de ces entreprises pour les grands comptes, elle sera élaborée avec le Comité Richelieu.
Un accord signé avec le MIT
A l'export, le réseau System@tic devrait trouver une autre vocation. Toute PME qui souhaite exporter pourra s'appuyer sur des grandes entreprises membres du pôle et présentes en Californie ou à Shangai. Elles pourraient mettre à disposition des locaux. Le pôle a signé avec le MIT un accord pour que les PME innovantes puissent se faire ouvrir les portes. Côté marketing enfin, System@tic va aider les PME membres à bien se présenter. « Quand vous regardez les sites ou documents de présentation des entreprises, explique Jean-Noël de Galzain vous avez l'impression que 80% d'entre elles se présentent de la même manière pour les mêmes prestations. Il faut se différencier, nous allons y travailler. » La deuxième phase pour les pôles de compétitivité signifie aussi un changement d'attitude. « La France a besoin de se prendre en main pour transformer une industrie vieillissante en une industrie conquérante, ce qui passe par les PME, celles qui innovent, souligne Jean-Noël de Galzain. Les pôles vont se transformer et devenir des plate-formes de services compétentes sur plusieurs sujets, d'abord le financement, mais également la formation, l'export, le marketing, l'emploi. » (...)
Pour permettre l'innovation, il faut que les DSI acceptent de l'acheter
Jacques Attali et Laure de la Raudière, députée d'Eure-et-Loir, et vice-Présidente de la commission des affaires économiques à l'Assemblée Nationale, ont débattu du financement des entreprises innovantes en général et des éditeurs de logiciels en particulier, avec une quinzaine de DSI et de dirigeants d'entreprises. Une rencontre organisée le 16 décembre dernier, à l'initiative de l'éditeur français Netfective (Blu Age), spécialisé dans l'architecture et le développement guidés par les modèles. Si l'innovation devrait surtout être financée par ceux qui l'achètent, il apparaît aussi qu'acheter une solution innovante est loin d'être naturel. Laure de la Raudière, ingénieur télécom et ancienne chef d'entreprise, a récemment accordé une interview vidéo sur ce sujet. La députée regrette que certaines étapes aient été manquées dans le passé (Alcatel et le virage IP, des positions perdues dans les bases de données...). Il faut investir dans le numérique car c'est dans ce secteur que réside principalement l'innovation aujourd'hui. Ce sera fait avec le grand emprunt qui réserve 4,5 milliards d'euros à ce domaine (2 Mds d'euros pour les infrastructures très haut débit et 2,5 Mds pour développer les contenus et les usages du numérique). Par ailleurs, 2,5 Mds d'euros viendront soutenir la croissance des PME. La députée a cependant insisté sur la nécessité pour le Parlement de contrôler le dispositif d'affectation, qui n'est pas encore très clair. Pas d'industrie verte ou de neurosciences sans logiciel Jacques Attali a appuyé cette démarche car, pour lui, « rien ne serait pire que d'utiliser les 35 milliards du Grand Emprunt à des dépenses que l'on aurait faites de toutes façons et d'en profiter pour financer mille turpitudes, maquillant ainsi un déficit croissant ». Il a regretté que, dans son rapport sur les 300 décisions pour changer la France, dont les grandes lignes ont inspiré le Grand Emprunt, la partie consacrée au logiciel ait été trop légère. Selon Jacques Attali, en effet, il n'y a pas d'industrie verte ou de neurosciences, par exemple, sans logiciel pour concevoir ou gérer les innovations. Le grand problème, qui a fait l'unanimité des personnes présentes, reste qu'il y a peu succès mondial durable et resté indépendant dans l'industrie du logiciel en France, hormis des exemples notables tels que Dassault Systèmes, et en Europe, de SAP, ou encore Sage. Une représentante d'une grande banque a fustigé la tendance des DSI à défendre les capacités internes face aux éditeurs de progiciels externes, souvent plus innovants. Les DSI refusent ainsi d'être le premier client d'une société innovante et sont presque davantage prêts à faire confiance à une start-up étrangère qu'à des PME françaises ! Développer un grand volant d'achat auprès de PME innovantes suppose donc un acte fort de volonté de la part de la direction générale. Les Français ne savent pas vendre. Vraiment ? [[page]] Les Français ne savent pas vendre. Vraiment ? Autour de la table, une idée reçue classique a ressurgi : les sociétés françaises seraient des « boîtes d'ingénieurs » incapables de vendre en dehors de créneaux super-pointus où les acheteurs jugeront sur la seule technique. Mais un représentant d'une grande administration a contesté cette vision qui est, selon lui, dépassée. Le véritable problème est plutôt d'obtenir des premières références, plutôt sur des petits clients, avant de monter vers des clients de plus en plus gros. Une des solutions -actuellement étudiée- serait donc de proposer aux PME innovantes de monter des démonstrateurs technologiques au sein de « labs » tenus par les administrations. Pour les dirigeants de Netfective, cette approche a cependant des limites dans l'informatique car il y a une révolution technique tous les 18 mois et les « petits pas » sont trop lents. L'innovation, pour séduire un décideur, doit être « exotique » : les PME françaises ont donc plus de chances aux Etats-Unis où, par la taille du marché intérieur, la rentabilité de l'investissement commercial est dix fois supérieure à ce qu'elle est en France. L'une des aides possibles de l'Etat est simplement la commande publique. S'il n'est pas question de revenir aux plans quinquennaux, des mauvaises pratiques dans les appels d'offres de marchés publics pourraient être supprimées comme l'exigence d'une certaine ancienneté de l'entreprise, qui compte davantage que l'innovation. Pour une commande publique favorable à l'innovation Un représentant d'un distributeur a contesté l'aversion au risque des DSI. Les vraies demandes des DSI sont sur le bon fonctionnement, la pérennité, l'adéquation aux besoins, le coût, et la facilité d'installation d'une solution globale. Pour les dirigeants de Netfective, la solution pour répondre à ces attentes tout en innovant est de produire des éléments standardisés. Ainsi, si l'atelier Blu-Age disparaît ou n'est plus maintenu, le code produit reste dans un langage standardisé (PHP ou autre) et peut donc être repris dans un produit concurrent. Mais l'innovation demeure aussi en elle-même un repoussoir : trop de décideurs se refusent à « faire autrement » puisqu'ils « ont toujours fait comme ça ». Une innovation à iso-processus et iso-fonctionnalité n'a aucun intérêt mais emporte beaucoup de risque. Jacques Attali souhaiterait qu'il y ait une véritable gouvernance globale des SI d'Etat, un « tsar de la commande publique » pour justement imposer des voies claires d'innovations au lieu que les rencontres de DSI de l'Etat n'aboutissent qu'à des échanges polis et des constats de différences. (...)
(21/12/2009 18:38:55)« Il faut développer la prise de risque vis-à-vis de l'innovation » (Interview de la députée Laure de la Raudière)
A l'initiative de l'éditeur de Blu-Age Netfective, une quinzaine de DSI et de dirigeants d'entreprises ont déjeuné avec Jacques Attali et Laure de la Raudière, Députée d'Eure-et-Loir, Vice-Présidente de la commission des affaires économiques à l'Assemblée Nationale, autour du sujet du financement des entreprises innovantes en général et des éditeurs de logiciels en particulier.
Cette ingénieur télécoms et ancienne chef d'entreprise s'est récemment lancée en politique. Si elle constate la fracture entre le monde politique et celui des chefs d'entreprises, elle veut le combattre afin, notamment, de permettre aux entreprises françaises innovantes de réussir sur le marché national et international.
Co-présidente du groupe d'étude UMP du Grand Emprunt, elle s'est réjouie que le Grand Emprunt apportera 4,5 milliards d'euros pour le numérique (dont deux milliards pour les infrastructures et 700 millions pour la numérisation du patrimoine culturel) et 6 milliards d'euros pour les PME innovantes, dont les PME du numérique.
Elle nous a accordé une interview exclusive en vidéo.
L'interview de Laure de la Raudière en vidéo
La députée concède qu'il y a un risque à financer sur fonds publics des PME qui pourront, demain, être rachetées par des grands groupes internationaux mais précise qu'il y a des possibilités de contrôle. Surtout, il est aussi possible que des entreprises françaises rachètent des firmes étrangères, à condition qu'elles disposent des fonds propres nécessaires.
L'un des problèmes majeurs rencontrés par les entreprises françaises, c'est de ne pas pouvoir se battre à armes égales avec les entreprises américaines. L'exemple le plus criant est celui des éditeurs de distributions Linux, comme Mandriva, qui se heurte à la vente liée PC-Microsoft Windows. Laure de la Raudière considère que le parlement est désormais davantage sensibilisé à ce genre de problèmes mais que ce n'est pas là le plus grave problème. Pour elle, le premier coupable est l'absence de la culture du risque en France : choisir une entreprise innovante française est rarement envisagé face à un mastodonte américain, même si les innovations sont porteuses de valeur ajoutée ou de moindre coût.
L'Etat peut bien sûr jouer son rôle dans le soutien aux entreprises innovantes, comme cela a été dit lors du déjeuner Netfective. Même si les élus ne peuvent pas intervenir dans l'attribution de marchés publics, ils doivent agir pour que certaines mauvaises habitudes changent, par exemple le fait d'exiger les bilans de trois exercices comptables pour admettre un candidat à un marché public, ce qui est évidemment impossible pour une jeune entreprise innovante. Cette réflexion est très lente et l'Etat devrait montrer l'exemple aux collectivités locales, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.
L'interview de Laure de la Raudière en vidéo (...)
Les pôles de compétitivité franciliens conjuguent leurs forces d'innovation
Organisé par les sept pôles de compétitivité franciliens, le Paris Région Innovation Tour (PRIT) offre chaque automne une plongée sur les start-up de la région. Une cinquantaine de projets, soutenus par System@tic, Advancity, ASTech, Cap Digital, Finance Innovation, Medicen ou Mov'eo, ont ainsi été présentés lundi 30 novembre dernier, à la Cité des Sciences de la Villette. Ils étaient regroupés en quatre domaines sur l'espace d'exposition : la santé, la mobilité et les transports, la ville durable et, enfin, les TIC et la vie numérique, secteur d'activité qui regroupe 24 000 entreprises dans la région et sur lequel l'Ile-de-France constitue le premier cluster européen. Certaines réalisations, comme la montre verte/City Pulse, de la Fing, ou le robot touriste, de Gostai, ou encore Issy3D, de Navidis, avaient été montrées lors de la manifestation Futur en Seine, organisée début juin par Cap Digital. Programmé à l'aide d'un langage spécifique (Urbi), le robot touriste ne se borne pas à visiter des musées. Parmi ses applications figurent aussi la télésurveillance et les déplacements en milieu hostile. En juin, Navidis avait proposé l'application Urbadeus pour enrichir en temps réel une maquette 3D d'Issy-les-Moulineaux en lui ajoutant sons, images et commentaires, saisis in-situ à partir d'un mobile. Plus récemment, sa technologie de cartographie interactive s'est illustrée sur la table Surface, de Microsoft, en autorisant une lecture simultanée des données sur différentes zones. Parmi les projets portés par Cap Digital, Terra Numerica prévoit l'exploitation en 3D de territoires urbains de grandes dimensions, à partir d'Internet, d'un terminal mobile ou de dispositifs de réalité augmentée. L'Inria collabore à un projet de transport urbain automatisé A la Cité des Sciences, le 30 novembre, les yeux du visiteur se portaient dès l'entrée de l'exposition sur la carrosserie blanche d'un véhicule électrique de deux à quatre places mis au point par Induct. Destiné à circuler en ville, ce modèle de 395 kg, éco-responsable et éco-conçu, offre une autonomie de 120 km. Avec l'Inria, Induct a par ailleurs mis au point la navette Up&Go (illustration ci-dessus), un véhicule de huit places prévu pour un transport collectif automatisé sur de courtes distances. Cette navette va être expérimentée à La Rochelle à partir de fin mars 2010, pour une durée de neuf mois, sur un parcours de 1,5 km entre le débarcadère et une gare de bus. « C'est une première en Europe, précise Serge Ricardo, ingénieur d'études et de recherche en robotique automobile chez Induct. Nous voulons sortir des boucles de projets de recherche et mener une phase d'expérimentation de longue durée pour montrer que la technologie est au point. » Une autre mise en situation doit se faire prochainement, sur le site du CEA de Grenoble. De son côté, l'Inria déroulait sur son stand une vidéo montrant un petit véhicule électrique qui, sans conducteur, détecte et évite les obstacles sur la route, et peut échanger des informations avec ses congénères ou avec un central. Mises à disposition en ville, ces voiturettes pourraient être reconduites en file d'une station d'accueil à l'autre. 65 clusters européens à la Cité des Sciences [[page]] 65 clusters européens à la Cité des Sciences Le Paris Region Innovation Tour constitue aussi un rendez-vous annuel pour les clusters européens. Ceux-ci, à l'instar des pôles de compétitivité français, regroupent par région les entreprises et laboratoires de recherche travaillant autour d'un thème commun. 65 d'entre eux étaient représentés à la Cité des Sciences, venant principalement d'Allemagne, de Belgique, d'Espagne, du Royaume Uni et des Pays-Bas, mais aussi des pays de l'Est, de Scandinavie et d'Israël. Une quinzaine ont pu disposer de trois minutes, pendant le « Talk and Walk », pour exposer aux 800 participants présents leur champ d'action. Parmi eux l'Autrichien Virtual Vehicle qui se consacre aux simulations automobiles, le Catalan bdigital impliqué sur les sujets de e-santé, de mobilité et de sécurité, ou encore le Belge DSP Valley, investi sur les technologies embarquées. Ce dernier a engagé pendant l'événement un partenariat avec System@tic (qui a aussi noué contact avec le cluster vietnamien Imagine.IT). Trois pôles associés autour du thème TIC et ville durable Au fil des différentes tables rondes de la matinée, les échanges entre pôles et clusters européens se sont succédé, montrant l'intérêt d'associer les complémentarités autour d'une vision commune, de partager les bonnes pratiques et de ne pas rédévelopper des outils qui existent déjà. Le pôle Mov'eo, qui se consacre aux moyens de transport « sûrs pour l'homme et son environnement », a notamment présenté sa collaboration avec le cluster suédois Safer dans le domaine de la sécurité. L'après-midi a été consacrée à la ville de demain et à la nécessité d'y intégrer rapidement les innovations technologiques. Sur ce terrain, les pôles Advancity, System@tic et Cap Digital ont associé leurs écosystèmes autour du thème « TIC et ville durable » et créé un groupe de réflexion d'une cinquantaine d'acteurs. Un premier appel à propositions, en juillet dernier, a débouché sur 43 projets éligibles répartis entre les trois pôles. On y trouve, par exemple, le projet Wite qui vise à promouvoir des modalités de travail plus respectueuses de l'environnement par un usage plus intensif des TIC. Un deuxième appel sera lancé le 19 janvier prochain. Des ambassadeurs entre pôles européens [[page]] Des ambassadeurs entre pôles européens En milieu d'après-midi, Christian Estrosi, ministre délégué chargé de l'Industrie, est venu rappeler que le gouvernement avait décidé de labelliser de nouveaux pôles « là où des manques évidents apparaissent », comme les écotechnologies, par exemple. Evoquant l'enveloppe budgétaire consacrée à la politique des pôles de compétitivité et aux projets sélectionnés, il a insisté sur le fait que, chaque année, l'intégralité des autorisations d'engagement était consommée. Pour développer la dimension internationale des pôles et favoriser les échanges entre clusters, le ministre a rappelé que le gouvernement avait lancé un appel à projets, clos le 18 septembre dernier, pour la mise en place d'Ambassadeurs des pôles. Christian Estrosi a par ailleurs proposé de créer un label « Inter-pôle » pour fédérer les pôles travaillant sur les mêmes thèmes et estimé qu'il fallait encourager les adossements entre pôles pour permettre aux plus petits d'atteindre une taille critique. Enfin, le ministre a souhaité que la France puisse lancer cinq clusters de taille mondiale à partir des pôles existants pour en faire « de véritables campus de l'innovation, à l'image de ceux existant aux Etats-Unis, au Japon, en Corée ou même en Suède ». Prix de l'innovation à Wobe, hotspot personnel, et à Kwaga, gestion intelligente des courriels A l'issue de la journée, la Ville de Paris a décerné ses Grands Prix de l'innovation 2009 qui viennent récompenser des projets contribuant au développement qualitatif de Paris. Dans la catégorie Numérique, le jury a distingué le produit Wobe, de la société Plugnsurf, un hotspot personnel pour la connexion de terminaux mobiles. Et dans la catégorie des services innovants, le trophée a été décerné à la start-up Kwaga qui a développé un service en ligne de gestion intelligente des courriels. Cette société avait déjà été remarquée par le programme Seedcamp et participé à son édition londonienne (relatée sur notre blog expert par son fondateur Philippe Laval). (...)
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