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(20/07/2011 15:08:28)
Intel souhaite racheter le fabricant de puces réseaux Fulcrum
Intel souhaite acquérir la société Fulcrum Microsystem. Cette dernière est connue pour fabriquer des puces pour les commutateurs disposant de ports 10 et 40 Gigabit Ethernet à destination des datacenters. Ses puces sont réputées pour avoir une faible latence. Intel va coupler cette technologie avec ses adaptateurs et contrôleurs Ethernet pour apporter des informations supplémentaires sur la sécurité, la qualité de service, la gestion, etc, mais aussi améliorer le dialogue entre les différents équipements des centres de calcul.
Intel n'a pas dévoilé le montant de la transaction. Fulcrum est basée à Calabasas, en Californie, et a été fondée en 1999. L'acquisition prévoit le transfert d'une majorité des salariés de Fulcrum au sein de l'activité datacenter d'Intel à Portland.
« Nos clients cherchent à acheter du calcul, du réseau et du stockage au sein d'un seul produit », a déclaré Steve Schultz, directeur marketing chez Intel. « C'est un jeu de construction que nous n'avions pas dans notre portefeuille de produits. » Le dirigeant fait référence à l'initiative de plusieurs constructeurs comme Cisco avec EMC et VMware, Hewlett-Packard, IBM et Juniper Networks de construire des plates-formes tout en un.
Interopérabilité et opportunité
La clé de ce genre d'initiatives est que le réseau et les serveurs dialoguent ensemble pour qu'ils puissent travailler plus étroitement, a déclaré Zeus Kerravala analyste au Yankee Group. Comme les serveurs dédiés cèdent la place à des machines virtuelles pouvant être déplacés pour une meilleure efficacité, les administrateurs informatiques sont obligés de mettre à jour manuellement des politiques de réseau, ajoute le consultant. Un tel effort est à la fois fastidieux et sujet aux erreurs humaines, principales causes d'indisponibilité du réseau.
Autre point d'intérêt soulevé par cette probable acquisition, si Intel fabrique des puces pour serveurs et pour commutateurs, les petits constructeurs d'équipements réseaux seront en mesure d'offrir une meilleure coordination avec les produits d'autres fournisseurs qui embarquent des composants Intel. Il faudra pour cela que le fondeur assure un haut niveau d'interopérabilité. « Cela donne aussi une occasion pour Intel de rivaliser avec Cisco » souligne Zeus Kerravala. Le consultant pense notamment à Arista Networks, spécialiste de commutateurs haut de gamme pour les datacenters. La société est d'ailleurs partenaire d'Intel et de Fulcrum. Zeus Kerravala conclut : « Intel a essayé de prendre place dans l'infrastructure réseau dans le passé, avec peu de succès. Elle a plus de chance de réussir aujourd'hui en raison de la relation plus étroite entre l'informatique et le réseau ». Cette acquisition accélère le mécano industriel sur le marché informatique après le rachat de 3Com par HP, de BladeNetworks par IBM et plus récemment de Force10 Networks par Dell.
Illustration: Une puce réseau de Fulcrum
Crédit Photo: Fulcrum Microsystem
(...)
Cisco envisage la suppression de 10 000 postes
Cisco pourrait effectuer une coupe franche dans ses effectifs. Selon Bloomberg, qui cite deux sources proches du plan d'économies de l'entreprise, Cisco envisagerait de supprimer 10 000 emplois, soit 14% de ses effectifs. Ainsi, 7000 emplois devraient être supprimés dès la fin du mois d'août et l'entreprise prévoit également un plan de 3000 départs volontaires en retraite anticipée. Ce plan de licenciements sera le plus important que l'entreprise n'ait jamais connu.
Cette restructuration s'inscrit dans le vaste plan d'économies annoncé par Cisco en mai dernier. Pour mémoire, au moment de dévoiler des bénéfices trimestriels en baisse, le groupe avait chiffré les économies nécessaires à un milliard de dollars par an. Plus de détails sur ce plan seront dévoilés au mois d'août.
www.ICTjournal.ch
Le fonds d'investissement Permira favori pour la reprise d'Alcatel Lucent Entreprise
L'agence d'information financière Reuters avance le nom d'un favori pour le rachat de la branche Entreprises d'Alcatel-Lucent. Il s'agit du fonds d'investissement Permira. Toujours selon l'agence de presse, d'autres acteurs comme Siemens enterprise communication (SEN), Cisco et Avaya auraient regardé le dossier sans donner suite.
Le chiffre d'affaires de cette division entreprises serait proche du milliard d'euros. Le prix offert par Permira serait de 907 millions d'euros. Cette division intervient aussi bien en téléphonie d'entreprise, dans les commutateurs Lan, mais aussi dans la partie centre d'appel avec Genesys.
Créé en 1985, basé à Londres, le fonds Permira investit dans tous les secteurs et dans le monde entier.
Illustration : Alcatel-Lucent Entreprise a réalisé récemment son Dynamic Tour (...)
Nomotech acquiert Numeo pour se renforcer dans le haut débit rural
Nomotech compte 70 collaborateurs et a réalisé 13 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2010. Numeo a réalisé la même année 7 millions d'euros avec 30 collaborateurs. Le premier affiche 1300 sites radios et 16 000 abonnés. Numéo a déployé un millier de sites et compte 21 000 abonnés. Les deux sociétés sont en croissance et rentables nous précise Philippe Le Grand de Nomotech, démentant toute idée de stratégie défensive dans ce rapprochement. Il s'agit toutefois de peser davantage, par exemple avec l'arrivée du Vdsl2 d'Orange concurrent direct pour le déploiement du haut débit dans les territoires ruraux.
(*) Ozone était le nom d'un opérateur de wifi lancé en 2001 par Rafi Haladjian, lui-même acteur de la télématique puis des télécoms avec la création d'une autre société France Net (devenue Fluxus) en 1994 et revendue à BT en 2001.
La CFF mise sur le RFID pour supprimer les billets de train
Les CFF (Chemins de Fer Fédéraux suisses) ont décidé de poursuivre un projet visant à doter leurs abonnements de puces RFID, révèle la presse dominicale. Dirigée par Santiago Garcia, l'initiative de billet électronique vise dans un premier temps à doter les abonnements demi-tarifs et général de puces, de sorte qu'il ne sera pas nécessaire de remplacer la carte à chaque renouvellement. Ensuite, de 2014 à 2016, les trains seront peu à peu équipés de bornes de détection permettant d'identifier les puces et donc les passagers à bord, un investissement évalué à 200 millions de francs.
Dès 2017, le système devrait être pleinement opérationnel. Les titulaires d'un abonnement n'auront alors plus à acheter de billet et les CFF leur factureront les trajets effectivement réalisés en fin de mois. Le système réduira aussi la fraude explique la régie ferroviaire. Le projet n'a pour l'heure pas été présenté au Préposé à la protection des données suisse. Selon Santiago Garcia, les CFF disposeront cependant de moins de données que les opérateurs de téléphonie.
Outre la baisse de la fraude et une facturation a posteriori, le projet devrait permettre le développement de nouveaux modèles de prix particulièrement flexibles. Il serait ainsi par exemple possible d'augmenter les tarifs aux heures de pointe. Autre idée, qui pourrait intéresser l'Union des transports publics, stimuler leur usage via des programmes de voyageurs fréquents similaires à ceux des compagnies aériennes, à l'instar d'un projet pilote mené à Bangalore (en lien).
www.ICTjournal.chCrédit photo : D.R. (...)(04/07/2011 14:32:15)
6 000 brevets de Nortel gagnés par le consortium, Apple, EMC, Microsoft, RIM
Nortel a déclaré dans un communiqué que le consortium composé d'Apple, EMC, Ericsson, Microsoft, Research In Motion et Sony avait remporté les enchères. Il n'a par contre donné aucune information sur les autres soumissionnaires.
« Nous pensons que le consortium sera en meilleure position pour utiliser les brevets d'une façon favorable pour l'industrie sur le long terme », a déclaré Ericsson. La société suédoise a déclaré qu'elle contribuera à hauteur de 340 millions de dollars à la transaction qui devrait être finalisée au troisième trimestre. Pour RIM, la somme mise en jeu sera d'environ 770 millions de dollars.
La vente comprend plus de 6000 brevets et applications couvrant réseaux sans fil et filaire, 4G, optique, voix, Internet, services, semi-conducteurs et d'autres brevets, précise Nortel. La vente est soumise aux autorisations des autorités judiciaires du Canada et des Etats-Unis. Une audience conjointe devrait avoir lieu le 11 juillet prochain.
Google perd une occasion de se défendre et d'innover
Nortel Networks avait accepté l'enchère de Google qui avait mis 900 millions de dollars sur la table pour racheter les différents brevets. Cette somme a servi de référence pour que les autres acteurs puissent enchérir. Mais au final, la candidature de Google n'a pas été retenue. « Ce résultat est décevant pour ceux qui militent pour des innovations ouvertes au plus grand bénéfice des utilisateurs » a déclaré Kent Walker, vice-président et conseiller juridique de Google dans un e-mail. « Nous allons continuer à travailler pour résoudre les litiges concernant les brevets qui handicapent à la fois chercheurs et les consommateurs. »
En avril dernier sur son blog, Kent Walker indiquait que l'enchère de Google répondait à deux objectifs, avoir un effet dissuasif pour ceux qui veulent poursuivre l'éditeur de Moutain View et aussi aider l'entreprise, ses partenaires et la communauté Open Source, à innover sur des projets comme Android et Chrome.
Télé-présence immersive chez Scor
Scor, l'une des premières sociétés de réassurance au niveau mondial vient d'acheter à Verizon une solution de télé-présence pour équiper sept salles financières : Cologne, Londres, New-York, Singapour, Zurick, et deux salles à Paris. Cette solution répond aux problématiques de l'entreprise Scor, qui compte plus de 1600 personnes réparties sur les cinq continents. Après avoir utilisé de l'audioconférence et de la visioconférence, l'entreprise cherchait à améliorer la communication et la collaboration au sein de ses équipes.
Laurent Chartier, architecte de réseaux chez Scor, explique « la télé-présence constitue une dépense importante pour toute société, mais nous étions certains d'enregistrer un rapide retour sur investissement si notre solution était capable d'améliorer le travail de nos employés au quotidien. » Cette solution de télé-présence est basée sur le Polycom UC Intelligent Core, avec une configuration d'interconnexion RMX double pour la redondance des systèmes incorporés. La réservation des salles de réunion s'effectue à l'aide d'un système de réservation en Intranet et un système de gestion Glowpoint gère tous les aspects des réservations de salle, ainsi que le centre des opérations en réseau vidéo.
Photo: illustration (D.R). (...)
ZTE teste la 4G à Poitiers
C'est au coeur du Futuroscope que ZTE a élu domicile, depuis 2006, pour son laboratoire sur les réseaux mobiles. Lors d'un point presse, l'équipementier chinois a dressé un bilan de son expérimentation et de ses tests sur la technologie dite LTE que l'on définit comme la quatrième génération de la téléphonie mobile. Cette dernière permet des débits théoriques de 150 Mbits lorsque l'on dispose d'une capacité de spectre de 20 Mhz. L'Arcep (autorité de régulation des télcommunications) a donné à l'équipementier chinois des fréquences à titre expérimental. Pour montrer les résultats obtenus par ces tests, ZTE a reçu les honneurs d'un invité de marque en la personne de Jean Pierre Raffarin, ancien premier ministre et ardent défenseur de la cause chinoise en France. Il a insisté sur l'implication du département de la Vienne d'être « dans le temps du monde et d'avoir aussi un pas dans le futur avec la LTE » et ajouter qu'il intervenait personnellement pour permettre aux ingénieurs chinois d'obtenir des visas pour venir travailler à Chasseneuil.
Jean Pierre Raffarin en discussion avec Lin Cheng, Responsable Europe de ZTE
Des réponses aux questions des opérateurs
Alors quels sont les apports d'une telle technologie ? En premier lieu, les opérateurs bénéficient d'une plus grande capacité de ressources spectrales. En France, les deux bandes fréquences attribuables seront 800 Mhz et 2,6 Ghz, la première a la particularité d'avoir une meilleure couverture (elle sera donc plus adaptée pour un milieu rural). La seconde sera privilégiée pour un milieu urbain, car elle donne une plus grande capacité. L'autre point avantageux pour cette technologie est la possible réutilisation des points hauts, ZTE a montré dans ses laboratoires des équipements capables de gérer plusieurs types de signaux (3G, Wimax, LTE) via une solution baptisée Software Define Radio.
Illustration : Pierre Eisenmann, directeur de la division Wireless réalise les tests de LTE
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L'objectif est à la fois d'émettre plus facilement, mais aussi pour l'opérateur d'obtenir des informations très rapidement (de l'ordre d'une milliseconde) en voie de retour et d'allouer dynamiquement des ressources à l'utilisateur. Les stations de base ZTE utilisent par exemple la technologie MiMo (Multiple in Multiple out) qui permet d'optimiser le signal en augmentant le nombre d'antennes (4 dans le cas de l'expérimentation). L'optimisation se constate aussi dans le design des équipements installés en complément des antennes relais. ZTE a présenté un équipement qui regroupe 6 anciens nodes (élément actif sur une station de base), cela entraîne une réduction de la consommation électrique importante.
Une reconstitution des stations de bases en laboratoire
Des tests probants sauf pour la voix
Pierre Eisenmann, directeur France de l'unité d'affaire Wireless chez ZTE explique que « le point crucial sera aussi d'améliorer le backhauling, c'est-à-dire le lien entre les antennes relais et le coeur de réseau des opérateurs » et d'ajouter pour cela il sera nécessaire d'installer la fibre optique, un petit appel du pied aux collectivités locales qui investissent dans le très haut débit fixe. Une démonstration a été réalisée ensuite en comparant les débits proposés en 3G et en 4G. Pour l'instant, il n'existe que des clés 4G et le test a certes démontré qu'en situation de mobilité les débits étaient au rendez-vous, mais la qualité de la voix était très relative. Pour connaître les limitations des débits, l'équipementier a lancé simultanément 6 films en streaming en même temps. Les résultats sont sans appel, le téléchargement en 3G est rapidement saturé.
La journée s'est achevée par une table ronde avec le régulateur et l'Université de Poitiers. Cette dernière a vendu la mèche en indiquant que ZTE avait le projet de s'étendre sur le site du Futuroscope pour un centre plus grand. Des opportunités d'emplois qui n'ont pas laissé insensible les universitaires, mais plus encore les élus du Conseil Général de la Vienne venus en forte délégation. Il faut bien préparer l'avenir.
Illustration : Pierre Eisenmann, directeur de la division Wireless réalise les tests de LTE
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