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(20/06/2011 11:39:55)

Cisco livre une solution de bout en bout pour le trading à haute vitesse

Baptisé High-Performance Trading Fabric, le nouveau système de Cisco pour le marché financier réunit des technologies de switching, de stockage et de calcul destinées à améliorer la performance réseau dans les centres de données. Le fabricant explique vouloir ainsi répondre aux besoins des sociétés financières pratiquant du trading à haute fréquence (HFT).

Ce type de courtage repose sur l'utilisation d'algorithmes qui analysent les marchés boursiers et émettent automatiquement des ordres à grande vitesse. Pour les sociétés employant cette méthode, la réduction des temps de latence est un enjeu considérable, car elle permet de profiter d'opportunités éphémères et d'agir plus vite que les algorithmes des concurrents.

La nouvelle solution de Cisco se base entre autres sur ses switchs Nexus 3064 et Nexus 5500, qui permettent d'absorber des pics de volumes (typiquement lors de l'ouverture des marchés financiers) et de réduire considérablement les temps de latence. L'équipementier souligne que la performance de sa solution a été confirmée par des tests effectués par la société Miercom.


www.ICTjournal.ch

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(16/06/2011 16:28:51)

Conception et fabrication à la demande chez Wipro

« Nous fournissons un pack complet qui répond aux exigences du client. Celui-ci comprend aussi bien l'architecture et la conception du produit, que les logiciels embarqués, la mécanique, le logiciel d'application, les tests, et la mise en production du prototype, » a déclaré Vasudevan Aghoramoorthy, vice-président de la division Wipro Technologies pour les semi-conducteurs et les systèmes. « La conception et la propriété intellectuelle du produit appartiennent au client, » a-t-il ajouté.

C'est la première fois que ce programme, vieux de 2 ans, et que Wipro désigne sous l'appellation Collaborative Design, Manufacturing & Sustainance (CDMS), fait l'objet d'une communication publique détaillée. Le vice-président a précisé que « Wipro ne réalisait pas elle-même la fabrication des produits. » L'entreprise a conclu des accords avec des fabricants en Inde et à l'étranger, comme l'a déclaré Vasudevan Aghoramoorthy. « Mais elle prend en charge la maintenance des produits sur site, » a-t-il ajouté. « La stratégie s'avère payante, et pourrait se traduire par des économies pour les clients qui veulent concevoir et fabriquer un produit particulier pour les marchés émergents, ou envisagent d'introduire des produits en petites séries sur des marchés de niche, » explique Karthik Ananth, directeur du développement marketing chez Zinnov Management Consulting.

« Habituellement, les clients viennent voir Wipro avec un concept ou une idée de produit pour un marché, le type de fonctionnalités qu'ils aimeraient y mettre, et le prix auquel ils souhaiteraient le vendre, » a déclaré le vice-président de Wipro Technologies. En général, cela concerne de faibles volumes de production. « Nous n'envisageons pas qu'un client vienne nous demander de concevoir et de fabriquer un téléphone mobile par exemple, » a-t-il ajouté. Parmi les clients, il y a des startups, mais aussi de grandes entreprises qui souhaitent concevoir des produits pour des marchés de niche. « Si la taille du marché est trop petite, ou dans le cas d'un marché de niche, une grande entreprise n'a pas intérêt à le prendre en charge elle-même et à investir dans une chaîne d'approvisionnement complète, » a déclaré le directeur du développement.

Illustration principale : Vasudevan Aghoramoorthy, vice president de Wipro

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Dans le catalogue des produits développés par Wipro, on trouve aussi bien des plates-formes de calcul haute performance, des produits réseau qu'une unité sans fil avec entrées analogiques et numériques pour le suivi des paramètres de terrain et le relais des informations vers les serveurs. « Le fait que l'entreprise qui conçoit les produits soit aussi en mesure de coordonner la fabrication est un avantage, parce que le concepteur connaît les capacités du fabricant et sait ce qui est disponible dans l'écosystème des fournisseurs au moment du design du produit, » a déclaré Karthik Ananth. « De fait, le délai de mise sur le marché du produit s'en trouve significativement réduit, » a-t-il ajouté.

« Parmi les sous-traitants indiens, Wipro est la seule entreprise qui a fait de ce service un élément de différenciation, » fait remarquer le consultant. « D'autres donneurs d'ordre acceptent parfois de prendre en charge la conception et la fabrication d'un produit, mais au cas par cas, en marge de son champ d'activité, » a-t-il ajouté. « Cisco Systems a choisi de sous-traiter le développement d'un produit réseau chez Wipro. Mais elle a également voulu que l'entreprise planche sur la fabrication, justement parce qu'elle était impliquée dans la conception de matériel, » a déclaré Mahesh Raghava, directeur de la gestion des produits, en charge des prestataires de services, pour la branche indienne de Cisco. «  Wipro travaille à développer de nouveaux produits pour Cisco mais aussi à renouveler des produits existants, » a-t-il ajouté.

Wipro a également développé un système d'acquisition de données et de communication appelé i-Sense pour Invendis Technologies India, une société de télématique et de télémétrie basée à Bangalore. « Le produit a déjà été commercialisé dans plusieurs pays dont la France, l'Afrique du Sud et la Turquie, » a déclaré Satish Kulkarni, cofondateur et PDG de Invendis. « Auparavant, nous développions nos produits en interne, puis nous avons décidé de transférer tout le développement de nos produits hardware à Wipro, » a-t-il déclaré. Mais l'entreprise continue à développer ses logiciels en interne. « Invendis a préféré que Wipro prenne aussi en charge la fabrication, parce que nous ne voulions pas avoir à gérer deux entités. De plus, quand un concepteur prend la responsabilité de la fabrication et la garantie du produit qu'il a conçu, on peut être sûr que la qualité sera respectée à tous les stades du cycle de la vie du produit, » a déclaré Satish Kulkarni.

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(16/06/2011 14:25:32)

Alcatel-Lucent Entreprises : Adapter les sociétés aux futurs enjeux IT

Alcatel-Lucent Entreprises a décidé de sillonner la France avec son Dynamic Tour en allant à la rencontre des partenaires et des clients. Le mot d'ordre pour cette troisième édition est « communiquer ensemble autrement » et l'équipementier, lors de son étape Parisienne, avait des choses à dire dans plusieurs domaines. Comme l'a rappelé Nicolas Kaplun dans son discours introductif « on me pose souvent la question comment se porte le navire Alcatel-Lucent et bien je réponds qu'Alcatel-Lucent Entreprises est un multicoque transocéanique, cela signifie que nous allons plus vite que le vent. Depuis 5 trimestres, notre croissance est plus rapide que celle du marché » et de préciser les 4 grandes axes d'activités « les solutions opérateurs ; le Contact Center avec la marque Genesys affiche une croissance de 20% en France sur 2010 ; le monde de la data et des infrastructures  et enfin les pays émergents ». Les raisons de cette croissance résident dans l'innovation, selon le dirigeant et ses équipes ont montré lors de cet évènement quelques solutions pour répondre aux futurs enjeux des entreprises.

Présence dans le datacenter affirmée


Manque de communication ou besoin de rester discret, Alcatel-Lucent Entreprises est présent au sein du datacenter et plus exactement sur la partie réseau à travers ses switch. La stratégie de la société passe se décline en deux axes le« maillage » et le « Pod (performance-optimized datacenter) ». Ce dernier s'appuie sur l'Omniswitch 6900, un commutateur LAN empilable 10 Gbit Ethernet (jusqu'à 64 ports pour la version X40 et 32 ports sur la version X20). Il s'utilise comme un commutateur top-of-rack ou end-of-row dans un data center. Il peut également être déployé comme commutateur pour coeur de réseau de petite taille, ou comme commutateur d'agrégation classique dans un châssis 1RU.

On notera que des modules 40 Gbit Ethernet seront disponibles en option. Alcatel-Lucent mise aussi sur l'interconnexion de ces « pods » à travers son architecture « maillée », qui fournit une matrice de commutation complète qui peut relier plus de 14 000 ports 10 Gbit Ethernet de serveurs avec seulement deux commutateurs centraux, ce qui permet d'obtenir une résilience sans équivalent et une latence de bout en bout inférieure à cinq microsecondes. Ces produits seront disponibles au mois de juillet.

La communication unifiée convergente


Sur la partie communications unifiées, l'équipementier a présenté son offre Open Touch. Partant de principe que la communication se délivre de manière variée, vidéo, voix, data (messagerie instantanée, présence,...) et sur différents types de terminaux, mobiles, smartphone, softphone, téléphonie fixe, etc.

Illustration : Discours inaugural de Nicolas Klapun, DG France d'Alcatel-Lucent Entreprises

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Alcatel-Lucent Entreprises a développé une architecture convergée sur ces problématiques en se reposant sur le protocole SIP et ses solutions OmniPCX.

Open Touch se décline en trois modèles, la Business Edition (évolution de l'offre BICS (Business integrated Communication Solution)) qui pilote entre 500 et 1500 utilisateurs ou 1000 à 3000 terminaux. La version Multimedia Services apporte un complément logiciel à l'OmniPCX R 10 en intégrant les services de communication unifiée, de vidéo et de messagerie mail pour 1500 utilisateurs. Enfin, l'Open Touch Federation Services permet l'interconnexion avec d'autres IPBX comme le service Aura d'Avaya par exemple grâce à SIP.

Une meilleure prise en compte des réseaux sociaux

Dans le domaine des centres de contact et de la relation client, les entreprises sont confrontées à l'émergence des réseaux sociaux comme canal de dialogue sur les marques avec à la clé la gestion de sa e-réputation. Pour ce faire, Alcatel-Lucent Entreprises et son entité dédiée à ce marché, Genesys fournissent une solution, Genesys Social Engagement, qui surveille, analyse et interagit avec les consommateurs via les réseaux sociaux et les canaux traditionnels. L'objectif est d'accompagner les entreprises dans leur stratégie médias sociaux et surtout être réactif et attentif aux fameux « signaux faibles ».

Illustration : Discours inaugural de Nicolas Klapun, DG France d'Alcatel-Lucent Entreprises

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(16/06/2011 09:33:33)

Sans surprise, la fibre optique restera plus chére que l'ADSL

« Le business modèle du FTTH ne tiendra pas avec le business modèle de l'ADSL, mais c'est normal », c'est ce qu'a constaté Richard Viel, directeur général délégué de Bouygues Telecom lors des 5èmes Assises du Très Haut Débit, qui se sont tenues le 9 juin à Paris. Il annonce ainsi qu'« un forfait fibre coûtera de 10 à 15 euros de plus par mois qu'un abonnement cuivre ». C'est déjà la cas cher Orange (hors promo) alors que Free propose toujours les technologies ADSL et fibre au même prix et que Numéricable ne tire pas la fibre jusqu'à l'abonné (voir comparatif des offres chez Fibre-News.fr). Apparemment, le modèle économique devrait donc être plus rémunérateur que l'ADSL, pour autant les opérateurs télécoms restent encore frileux tant les investissements sont élevés. Autre inconnue : l'appétence des consommateurs sera-t-elle au rendez-vous?

Orange pour sa part a rappelé qu'il a mobilisé 2 milliards d'euros jusqu'en 2015 pour le très haut débit. Didier Dillard, directeur de la règlementation France chez Orange annonce que l'opérateur s'est positionné sur 200 agglomérations dont certaines dans les DOM-TOM. Didier Dillard veut rassurer ces agglomérations : « nous nous engageons à couvrir la quasi-totalité de la ville en 5 ans ». Il a ensuite précisé ses conditions : « Nous avons besoin d'une stabilité réglementaire, il faut [que le cadre réglementaire, ndlr] soit stable ». Une réflexion qui fait suite à l'intervention de Jean-Ludovic Silicani, président de l'ARCEP, plus tôt dans la matinée et qui avait voulu rassurer en affirmant que « les interrogations sont légitimes. Les opérateurs disposent de règles claires et le temps est maintenant venu pour eux d'investir ». Rappelons que les objectifs du gouvernement sont que 100% des Français soient équipés avec la fibre optique d'ici à 2025. Objectif qui soulève de grandes interrogations.

En attendant 2025, que faire ? Une période de transition semble nécessaire avec une augmentation du débit pour faire patienter les zones peu denses de l'hexagone. Un tiers de la population française vit en zone rurale. Comment les atteindre ? David El Fassy, Président d'Altitude Infrastructure estime que « le satellite sera nécessaire pour couvrir les zones de moins denses, les plus isolées du territoire ». Il demande également plus de spectre radio pour proposer des débits de l'ordre de 20 Mbit/s pour des services fixes. Selon lui, il existe bien de l'appétence pour la fibre optique en milieu rural. Pour preuve, Altitude a déployé en moins de six mois, 650 prises au coût moyen de 1200 €/prise, soit 11 km de fibre et 2 km de génie mécanisé. Au bout du compte, Altitude a reçu 550 demandes de raccordement.

Illustration principale : table ronde lors des 5èmes Assises du Très Haut Débit (D.R).

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La montée en débit du cuivre avec le VDSL2 a été évoquée comme une technologie de transition mais elle s'accompagne de contraintes. « Le VDSL2 peut être rapide et nécessaire dans certaines zones, mais il est limité par la portée même si le coût marginal est limité », indique Christophe Caillault d'Ericsson. Il a également évoqué la 3G+ comme une solution pour délivrer jusqu'à 150 Mbit/s dans un futur proche, en 2013 et 2014. Concernant le VDSL2, Richard Toper, Président directeur général de Setic, a quant à lui rétorqué « je ne pense pas que le VDSL2 ait un grand avenir en France ».

Quid du financement ?

Tout le monde s'accorde sur une chose, les financements privés et publics doivent être complémentaires pour soutenir ce projet national. A la Société Générale, Jean-Philippe Haag, ingénieur conseil télécoms & média, rappelle trois sources de financement possibles : l'investissement privé en utilisant directement les fonds propres des opérateurs, les aides et les obligations d'états, et le recours à des acteurs financiers. Cette dernière solution est délicate en France. « Ce n'est pas l'appétence des fonds qui manquent mais c'est une vision » précise Gabrielle Gauthey, vice présidente en charge des affaires Publiques et Gouvernementales chez Alcatel-Lucent. Il faut une vision à cinq ans des déploiements de la fibre optique pour que des investissements privés puissent être facilités. Elle pointe là où cela fait mal : « Il faut baisser le coût du génie civil, c'est un chantier important » avant de conclure que «l'Europe a trop d'opérateurs»... 

Revenant sur les questions de financement, Jean-Philippe Haag ajoute timidement que les « projets de taille significative, plus de 100 millions d'euros » pourront intéresser les acteurs financiers, et que « l'échelle départementale est la bonne maille ». Reste que créer une concurrence par des infrastructures - très coûteuses à déployer - est mal vu par les collectivités. Yves Krattinger, Président de la commission aménagement du territoire et TIC à l'Assemblée des départements de France (ADF), affirme sur ce sujet qu'il ne souhaite «pas de concurrence par les réseaux. Une concurrence par les services, oui! ». Il ajoute que la « montée du débit est une bonne solution et qu'une instance nationale reste à construire».

Quels services pour la fibre optique ?

Mais quels usages justifient un tel engouement pour la fibre ? Les professionnels s'intéressent à la pertinence d'augmenter les débits. Le débit doit-il permettre à de nouveaux services de se développer ou à l'inverse, les nouveaux services sont ils autant de signes précurseurs qui poussent les acteurs à se mobiliser pour que le réseau supporte une telle charge ? « Nous croyons que les usages vont tirer l'infrastructure. C'est le besoin qui tire le système. On ne fera pas un standard mondial, les standards vont évoluer», affirme François Quentin, président du conseil d'administration de l'équipementier chinois Huawei pour la France. « Les consommateurs ne voient pas l'intérêt d'un THD alors que 40 Mbit/s semble être largement suffisant » veut relativiser Roland Montagne, directeur de la business unit télécom à l'institut d'analyse IDATE. Ce que démentent certains élus et particulièrement Bertrand Caparroy, conseiller général du canton de Provins, qui rappelle la très forte appétence des citoyens pour la fibre lors du projet pilote de Chevry-Cossigny, un des sept projets pilotes en zone non dense.

Parmi les usages existants fortement consommateurs de bande passante, on citera le multi-écrans au sein de la maison. D'autres services sont amenés à se développer qui risquent de consommer énormément de débit. « Par exemple, un programme en Haute Définition 3D nécessite 4 fois plus de bande passante qu'un programme de télévision ordinaire. Mieux, la télévision 3D stéréographique peut nécessiter jusqu'à une dizaine de caméras . Même avec de bons progrès d'encodage, le besoin en bande passante peut être alors multiplié par 40 !» décrit Didier Soucheyre, président de Néo Telecoms. «C'est l'image au sens large qui va prendre une grande part dans les réseaux de demain », a conclu Richard Viel. Pour se convaincre de l'intérêt de la hause du débit, il faudrait peut être échapper au petit débat franco-français et regarder ce qui se passe ailleurs. Peut être pas aux Etats-Unis ou les débit restent bas, notamment en ADSL, mais en Asie où les offres 100 Mbit/s sont devenus courantes et bon marché à Hong-Kong, en Corée, au Japon ou à Singapour par exemple. L'asie connait une vraie rupture avec la fibre optique alors que le débat en France porte encore sur les services...
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(14/06/2011 10:53:30)

Quand le réseau est surveillé par les médias sociaux

L'objectif est d'accélérer les diagnostics et de résoudre les problèmes réseau en quelques secondes. Les mises à jour peuvent s'effectuer via n'importe quel équipement mobile et des interfaces comme Twitter, Facebook, LinkedIn et Chatter. Dans cette démarche baptisée ISAAC, Enterasys reçoit le soutien de Marc Benioff, PDG et fondateur de Salesforce : « L'intégration de la solution d'Enterasys nous aidera à différencier encore plus Chatter pour en faire un outil permettant de gérer une activité à l'échelle mondiale. »

Elément différenciant de la proposition d'Enterasys : « un traducteur bidirectionnel en temps réel révolutionnaire qui permet à un administrateur de communiquer avec le réseau dans sa langue maternelle » affirme Chris Crowell, PDG d'Enterasys.  Cette solution de supervision sera disponible pour tous les clients de la plateforme de supervision de réseau d'Enterasys à compter de juillet 2011. À titre promotionnel, elle sera gratuite jusqu'au quatrième trimestre 2011, puis sera commercialisée à partir de 10 000 dollars début 2012.

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(09/06/2011 16:26:46)

Cisco lance 2 routeurs optimisés IPv6 et virtualisation

Cisco a dévoilé les routeurs ASR 9922 et 9000v, deux extensions de la gamme de routeurs d'agrégation (ASR) sortie il y a maintenant 3 ans. Ils disposent d'une nouvelle capacité baptisée Network Virtualisation (NV) qui permettra aux fournisseurs de services de combiner la périphérie du réseau, l'agrégation et les couches d'accès au sein d'un seul routeur logique, pour simplifier les opérations et accélérer la délivrance de services, notamment pour les applications IPv6.  Ces annonces interviennent au lendemain de la journée IPv6. Pour faciliter basculement vers ce protocole, Network Virtualisation peut devenir le point unique pour le déploiement d'IPv6 sur des milliers d'équipements. Les nouveaux routeurs seront en compétition avec la ligne de routeur Edge MX3D  de Juniper et les plateformes d'Alcatel-Lucent 7705, 7710 et 7750.

Pour concurrencer sur la partie Edge, Cisco propose donc ASR 9922 et deux types de modules - une carte Ethernet à deux ports 100 Gb Ethernet ou une lame 24 ports 10Gb Ethernet. Le 9922 est le plus important dans la famille routeur ASR. Il fonctionne avec le même système d'exploitation IOS XR que les actuels ASR 9010 et 9006 et comprend les fonctionnalités logicielles suivantes : Ethernet classe entreprise tels que VPN de niveau 2 et de niveau 3, IPTV, du CDN (Content Delivery Network) et le backhaul de la couche transport des réseaux mobiles. A noter que les modules deux ports 100 Gb Ethernet et la carte 24 ports Ethernet 10 Gb Ethernet peuvent également s'intégrer au sein des routeurs 9010 et 9006.

Pour l'agrégation, Cisco a présenté le 9000v, un dispositif un rack 1 U qui fonctionne comme une carte de pilotage à distance de l'ASR 9000 ou 9922. Cette carte peut être située à 80 km des routeurs. La 9000v supporte 44 ports 10/100/1000 Gb et 4 ports 10 Gb Ethernet. Avec ce module, les fournisseurs de services peuvent offrir des services Ethernet via des connections Ethernet virtuelles (Ethernet Virtual Connections). Cette technologie peut être utilisée en conjonction avec du VPN MPLS de niveau 2 ou sur de la commutation nativement Ethernet.


Illustration : Gamme 9000 de Cisco

Crédit Photo: D.R
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(08/06/2011 14:37:49)

World IPv6 Day : Des centaines de sites testent le protocole

La situation a atteint une limite, puisque, au début de l'année, le pool d'adresses IPv4 gérées par l'IANA (Internet Assigned Numbers Authority) a été épuisé. Les dernières adresses IPv4 restantes sont maintenant entre les mains des registres Internet régionaux comme le RIPE Network Center Control (RIPE NCC), l'American Registry for Internet Numbers (ARIN) et l'Asia Pacific Network Information Centre (APNIC), qui, en avril, avait annoncé qu'il disposait encore d'un petit nombre d'adresses. C'est début 2010, quelques semaines avant que l'IANA remette ses dernières adresses, que le projet d'une Journée mondiale de l'IPv6 était lancé. Plus de 400 entreprises, dont YouTube et Facebook, doivent activer aujourd'hui, et pendant 24 heures, l'IPv6 sur un nombre important de sites web pour tester le protocole. L'objectif est double : accélérer le rythme de déploiement de l'IPv6 et identifier d'éventuels problèmes techniques pour les résoudre avant d'entamer un déploiement plus large.

Des tests indispensables avant le grand saut

Les équipements et les logiciels des utilisateurs finaux et les systèmes opérationnels utilisés par les opérateurs, dont certains ont été conçus pour les adresses IPv4 plus courtes, mobiliseront toute l'attention. Mais, selon l'équipementier Ericsson, il existe plusieurs façons de contourner ces problèmes. Pour que l'IPv6 fonctionne, tout ce qui permet de le connecter à l'Internet doit être compatible. Reste qu'au final, les opérateurs devront le mettre en route sur leurs réseaux mobiles et fixes. Ceux-ci prévoient d'introduire l'IPv6 dans les deux prochaines années, et de l'utiliser parallèlement à l'IPv4.

« AT&T offre déjà un VPN et un service Internet gérés en IPv6, et prévoit d'élargir son offre entreprise au quatrième trimestre de cette année pour ajouter des services de sécurité, d'hébergement et des offres CPE gérés en IPv6, » comme l'a déclaré Brooks Fitzsimmons, vice-président adjoint pour la transition IPv6 chez l'opérateur américain. « Au premier trimestre de l'année prochaine, AT&T supportera l'IPv6 pour ses services aux consommateurs, y compris le U-Verse et le DSL, » a-t-il ajouté. « Le défi pour AT&T et d'autres opérateurs, c'est que l'IPv6 est plus difficile à mettre en oeuvre dans certains réseaux que dans d'autres, parce que certains réseaux sont plus matures que d'autres, » a expliqué le vice-président. « Le processus de mise à niveau doit être adapté à l'infrastructure de chaque opérateur pour qu'elle puisse prendre en charge l'IPv6, » a-t-il ajouté.

Certains opérateurs obligés de passer plus vite à IPv6

« Vodafone, qui est en train de tester l'IPv6 sur son réseau portugais, prévoit de terminer ses essais le 31 mars, au terme de l'exercice fiscal 2012. Après cela, l'opérateur se donne trois ans pour mettre progressivement en oeuvre le protocole dans tous les pays où il intervient, » a déclaré un porte-parole de l'entreprise.

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Deutsche Telekom propose déjà un IPv6 compatible avec le mail, et des services d'hébergement et d'authentification Internet. Le réseau de l'opérateur allemand commencera à utiliser l'IPv6 au début de l'année prochaine. De même, « il procédera à un test de terrain à partir du mois de novembre, » selon un porte-parole. Lorsque le réseau sera compatible, les nouveaux utilisateurs obtiendront deux adresses, une adresse IPv4 et une IPv6 et décideront ensuite laquelle des deux ils veulent utiliser.

La France a encore de la marge

D'après Christian Jacquenet, responsable du programme IPv6 chez France Télécom, c'est la disponibilité des adresses IPv4 dans différentes parties du monde qui déterminera le rythme de déploiement de l'IPv6. Par exemple, la Pologne va commencer à utiliser le protocole dès l'année prochaine, parce que, à cette période que le nombre d'adresses IPv4 sera insuffisant pour répondre à la demande. « La France ne commencera à utiliser l'IPv6 qu'à partir du premier semestre 2014, » a déclaré le responsable FT. La taille du marché français laisse supposer que le déploiement du nouveau protocole prendra plus de temps.

« France Telecom procède également à un certain nombre d'essais sur le terrain en Afrique, » a indiqué Christian Jacquenet. Selon les opérateurs, l'arrivée de l'IPv6 devrait agir comme un catalyseur dans les services mobiles et les communications machine-à-machine, puisqu'il apporte un pool d'adresses quasi illimité, plus des capacités d'auto-configuration.

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(08/06/2011 14:20:55)

Tribune d'Alan Way : Avons-nous réellement besoin d'un Internet totalement nouveau avec l'IPV6 ?

Le NAT existe depuis longtemps déjà et il permet au routeur d'un bureau ou d'une résidence privée de jouer un rôle similaire à celui du système de casiers d'un bureau de poste : le courrier destiné à une même adresse se voit attribuer des numéros de casiers internes pour s'assurer qu'il atteigne bien la bonne destination. C'est assez simple lorsque la communication débute en interne, par exemple lorsque vous parcourez le web, la requête sort via le routeur ou le firewall du bureau, qui attribue alors une adresse publique, ensuite utilisée pour la réception du message retour. Mais lorsque la requête provient de l'extérieur, comme dans le cas des messages en Voix sur IP (VoIP), comment le routeur peut-il savoir à quelle adresse interne il doit la transmettre ? Un nouveau niveau de complexité de  « NAT Transversal » est alors nécessaire.

Avec de si nombreux équipements mobiles permettant d'accéder à internet, une seule adresse NAT par bureau ou par résidence n'est plus suffisante. Nous avons donc la possibilité de passer au NAT444 (aussi connu sous les appellations CGN ou LSN). Il ajoute une seconde couche de NAT, permettant ainsi à un fournisseur de services internet (ISP) d'utiliser une adresse IPv4 unique pour un grand nombre de résidences, chacune d'elles utilisant ensuite le NAT pour s'adresser à ses équipements internes.

Le NAT444 étend grandement les possibilités d'adressage IPV4, mais rend-il l'IPv6 redondante pour autant ? La réponse est clairement "non", pas plus que  le fait de savoir poser un plâtre rend la chirurgie redondante. Tout d'abord, la charge de transfert se trouve doublée : en effet, le NAT s'effectue une première fois au niveau de la passerelle du bureau puis une seconde fois au niveau de la passerelle du fournisseur de services, avant que la communication puisse partir sur le réseau public. Mis à part les implications évidentes en termes de performances, le fournisseur de services internet va également devoir s'assurer qu'il n'existe aucun conflit entre les adresses employées au sein de son réseau par l'utilisateur et les adresses privées fournies par l'ISP.


Pour lire la suite de la tribune d'Alan Way, rendez-vous dans notre espace Blog Experts (...)

(08/06/2011 13:46:11)

24 heures pour tester l'IPv6

Le 8 juin est la journée mondiale de l'IPv6. Pendant 24 heures, les acteurs du net prennent part à un test grandeur nature du système d'adressage Internet Protocol version 6 ("IPv6"), afin d'en détecter les failles et encourager l'adoption de ce nouveau standard.

Les twitternautes souhaitent à leurs followers un "Happy IPv6 Day", échangent des statistiques sur le test en cours et signalent les diverses avaries subies par certains sites.  

"87 des 100 premiers sites du top 1000 Alexa ont au moins une adresse IPv6 dans le DNS! 11 fois plus qu'hier", indique un microblogueur.

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(07/06/2011 10:03:21)

HP cède ses activités visioconférences à Polycom

Alors que d'autres sociétés renforcent leurs solutions de vidéoconférence (Cisco avec le rachat de Tandberg par exemple), HP a décidé de se séparer de cette activité. Après avoir collaboré avec Polycom, HP va lui céder son activité Visual Collaboration, explique Andy Miller, CEO de Polycom, dans une lettre ouverte. Le prix d'achat n'est pas mentionné mais il serait question de 90 millions de dollars payés cash. Si elle est approuvée par les autorités régulatrices, la vente devrait être conclue au troisième trimestre.

L'accord prévoit également que Polycom rendra ses solutions de communication compatibles avec la plate-forme webOS. Les prochains smartphones et tablettes de HP devraient ainsi disposer de leur propre solution de vidéo-téléphonie. Enfin, Polycom commercialisera à l'avenir, en tant que partenaire exclusif de HP, leurs solutions communes de téléprésence et de communications unifiées.

Crédit photo : HP

www.ictJournal.ch
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