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(06/06/2011 14:16:37)

Selon Cisco, le trafic IP va quadrupler d'ici 2015

En 2015, près d'un zettaoctet de données transitera sur les réseaux IP, un chiffre équivalent à la transmission de six milliards de DVD par minute. Telle est l'estimation que Cisco vient de publier dans son Virtual Networking Index Global IP Traffic Forecast. Les principaux moteurs de cette croissance sont l'augmentation du nombre de terminaux, d'utilisateurs d'internet et de contenus vidéo, ainsi que les bandes passantes plus élevées.
Durant la période analysée, le trafic IP dû aux entreprises va quant à lui tripler. La transmission de données liée aux conférences vidéo va être multipliée par six et 41% d'entre elles seront en haute définition à l'horizon 2015.

Bande passante plus élevée et explosion de la vidéo sur internet

Selon l'étude, en 2015, le monde comptera 2,3 milliards d'internautes employant 15 milliards d'appareils pour se connecter. La bande passante moyenne va être multipliée par quatre par rapport à 2010, et même plus fortement dans la zone Asie-pacifique. Une région qui occupera la première place en termes de transmission de données (24,1 exaoctets par mois)  suivie par l'Amérique du Nord (22,3 Eo) et l'Europe (18,9 Eo).
Si les internautes ont transmis en moyenne 7,3 Go de données par mois en 2010, ce chiffre passera à 24,8 Go en 2015. La vidéo sur internet représentera 57% de ce trafic supplémentaire. Cette évolution sera plus forte chez les particuliers (+34% par an) que chez les entreprises (+19% par an), d'après l'analyse de Cisco.

www.ictjournal.ch 

Illustration principale : Routeur Cisco 76002, crédit photo

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(30/05/2011 09:39:17)

Le Wimax ne décolle pas en France

L'Arcep a publié le 23 mai l'état des lieux morose du déploiement du Wimax en France. Cette technologie de liaison radio occupe la bande de fréquences des 3,4-3,6 GHz. En 2011, le nombre de titulaires d'autorisations d'utilisation de ces fréquences est de 19. Il y a 12 collectivités et 7 sociétés privées. Au 31 décembre 2010, le nombre de sites déployés en métropole est aux alentours de 1 350. 

Parmi les sites déployés, environ 95 % sont installés ou ouverts commercialement hors des zones urbaines de plus de 50 000 habitants. Sur les 50 départements où un réseau de boucle locale radio est déployé, la majorité des déploiements a été réalisée dans le cadre d'un réseau d'initiative publique. Ces déploiements sont en retrait par rapport aux engagements souscrits (volontairement, insiste l'Arcep) par les titulaires dans le cadre de l'appel à candidatures ayant conduit à l'attribution des autorisations en  2006, reconnaît l'Arcep.

Les offres de service peuvent s'adresser aux particuliers (formulées sous forme de débits crêtes pouvant atteindre 2 Mbit/s sur le lien descendant) et aux professionnels (formulées sous forme de débits crêtes et de débits garantis pouvant atteindre, pour un opérateur, 10 Mbit/s sur le lien descendant).

Des acteurs Internet locaux

Les fournisseurs proposent ces offres de base, dont les tarifs sont relativement similaires entre eux. Ils se décomposent en frais d'accès au service (mise en service) pour les particuliers, compris entre 40 et 60 €, et en un abonnement mensuel à des tarifs équivalents aux offres ADSL. Certains opérateurs proposent également des services de voix illimités pour les particuliers pour 10 € supplémentaires. Les tarifs pour les entreprises dépendent du débit offert et sont généralement supérieurs aux tarifs proposés aux particuliers. Ces offres comptent environ 21 000 clients particuliers et environ 1 500 clients « entreprises ».

A ce jour, les offres commerciales disponibles sur les réseaux  de boucle locale radio sont  portées par des fournisseurs d'accès internet locaux, qui sont présents sur plusieurs réseaux de boucle locale radio, tels que Numéo, Nomotech (Idyle télécom), Alsatis, Luxinet, Wibox, Altitude Télécom, Vivéole, ... Les grands FAI du marché français ne commercialisent pas leurs offres sur les réseaux de boucle locale radio.

Illustration : antenne de réception  Wimax placée sur le domicile d'un particulier (Crédit D.R.)

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(26/05/2011 10:24:25)

QFabric : Un switch Juniper taillé pour le cloud

Depuis plusieurs mois, les principaux équipementiers (Brocade, Cisco ou encore HP) ont dévoilé leurs fabric Ethernet ou matrices de commutation Ethernet. Juniper Networks n'est pas en reste avec les solutions issues de son projet Stratus démarré en 2006. Le résultat de ces années de recherche (100 millions de dollars d'investissement) porte désormais le nom de QFabric (Quantum Fabric) : un switch logique unique avec une intelligence distribuée et fédérée afin d'éviter les multiples opérations de lecture et autres traitements. Une topologie réseau ou chaque noeud est relié à tous les autres via un ou plusieurs commutateurs, ce qui permet de gérer des centaines de serveurs comme s'ils étaient connectés à un switch unique (voir illustration ci-dessous). Et pour assurer une compatibilité avec les anciens équipements (voir migration plus bas) pas question de Trill, une technologie en cours de standardisation pour interconnecter un grand nombre de liens en évitant la structure arborescente classique héritée du protocole Spanning tree.



Répondre à des besoins en hausse constante

Robyn Denholm, CFO de la compagnie californienne, qualifie cette plate-forme de « rupture aussi importante que l'arrivée du télégraphe, il y a 171 ans. L'accès à l'information n'importe où, n'importe quand est devenu la norme. (...) Et aujourd'hui, il y a déjà plus de terminaux mobiles connectés que de PC. Nous sommes obligés d'anticiper ces évolutions pour fournir les équipements adéquats ». Pour développer ses équipements, Juniper consacre ainsi pas moins de 20% de son chiffre d'affaires (4,1 milliards de dollars en 2010) à la R&D. Les trois piliers de QFabric (QF/Node, QF/InterConnect, QF/Director), Junos (l'os maison), Junos Space (la couche applicative) et Junos Pulse (fonctions de connectivité, de sécurité et d'accélération applicative) sont aujourd'hui les briques clefs des solutions de l'équipementier.

Le réseau, maillon faible du datacenter

Pour Alex Gray, directeur général en charge du groupe plateforme et systèmes chez Juniper, « les composants des datacenters (processeurs, virtualisation, stockage...) ont énormément progressé ces dernières années. Ce qui n'a pas suivi, c'est clairement le réseau. Aujourd'hui les clients construisent leur cloud pour aller vers une solution plus évolutive et le réseau est la fondation de cette architecture ». Discours classique chez les équipementiers, les fournisseurs de serveurs ou de solutions de stockage ou de virtualisation. Chacun veut tirer vers soi la couverture cloud computing. Pour revenir au réseau, Alex Gray estime que « le réseau est devenu trop complexe avec la multiplication des ports et des interactions. La structure arborescente dans un datacenter est une catastrophe, notamment avec les machines virtuelles et la multiplication des couches qui finissent par augmenter les temps de latence ».

La solution, Juniper l'a déjà exposée en février dernier avec un programme de migration en trois étapes puisqu'il est impossible de repartir de zéro. Les clients pourraient migrer progressivement vers la solution globale, même s'ils utilisent des équipements d'un autre fournisseur. Comme ils sont standardisés (via des interfaces Ethernet ou Fiber Channel), les modules de QFabric pourront être déployés en tandem avec l'infrastructure existante.

Déjà un client en France

Andy Ingram, directeur général en charge de l'activité datacenter chez Juniper, nous avoue avec réticence qu'un contrat a été signé avec un grand groupe français pour construire un cloud public reposant sur la technologie QFabric. « Les premiers utilisateurs de notre plate-forme QFabric sont ceux qui doivent résoudre un sérieux challenge dans leur centre de calcul. Les bourses, les places financières, toutes les entreprises qui veulent aller plus vite  avec une infrastructure massive sont des clients potentiels. Une fois leur datacenter virtualisé, ils ne veulent plus gérer plusieurs réseaux. Avec VMware, pourquoi utiliser 5/6 connexions réseau physiques. Notre QFabric supporte Ethernet, FCoE, iSCSI et le FC en natif. Le principal frein reste que le marché du réseau est très conservateur, mais la convergence des réseaux est en marche (voir dossier LMI sur le sujet). »

Illustration : La direction générale de Juniper Networks (crédit : S.L.)

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(25/05/2011 09:45:23)

Le marché des commutateurs Ethernet faiblit au 1er trimestre 2011 selon IDC

L'année 2010 a pourtant été solide sur le marché Ethernet. Le 1er trimestre 2011 marque le pas.  « C'est un peu  une surprise cette baisse après plusieurs trimestres de croissance supérieure à 30% », commente Rohit Mehra, directeur, communications d'entreprise Infrastructure chez IDC. « Alors que nous nous attendions à une croissance modérée en 2011, la baisse de 9,1% d'une année sur l'autre, celle de 12,5% par rapport au trimestre précédent a tout gâché. Ce fut un trimestre difficile pour la plupart des acteurs du marché. »

Inversement, le marché mondial des routeurs se porte un peu mieux sur ce 1er trimestre avec une croissance de 6,9% (par rapport au même trimestre de l'année précédente). Mais ce marché enregistre une baisse séquentielle de 11,9% par rapport aux trois mois précédents.

Certains segments sont encourageants

En fait, « certains segments continuent de montrer une certaine force et c'est encourageant », remarque Cindy Borovick, vice-président, communications d'entreprise Infrastructure et des réseaux de centres de données chez IDC. Les recettes des commutateurs 10 GbE ont augmenté de 15,9%, par rapport au même trimestre de l'année précédent, en raison de leur adoption continue dans les datacenters. Les livraisons de ports 10GbE ont augmenté à un rythme encore plus rapide, pour atteindre 1,35 millions de ports sur le trimestre, bien que les prix du port aient diminué de 20% par rapport au trimestre précédent ».

« Dans l'ensemble du marché de la commutation Ethernet, la part du Gigabit Ethernet (GbE) a diminué de 12,8% en glissement sur douze mois, en dépit d'une augmentation de 11,8% en livraisons de ports », souligne Petr Jirovsky, analyste de recherche principal en IDC Enterprise Communications Infrastructure Group. « Ethernet Gigabit détient maintenant une part de 60,9% sur l'ensemble du marché de commutation de couche 2 / 3, tandis que Fast Ethernet a une part de 11,4%, en déclin continu. » (...)

(18/05/2011 10:12:07)

Les prix du haut débit baissent en Europe

Les prix des services TIC (Technologies de l'information et de la communication), téléphones portables compris, sont à la baisse. En 2010, les consommateurs ont déboursé en moyenne 18% de moins qu'en 2008 pour des services TIC et près de 22% de moins pour des services mobiles. Les coûts des lignes fixes de téléphone ont baissé d'environ 7% au cours de la même période.

Les résultats de l'étude des prix de 2010 menée par l'International Telecommunications Union ont été publiés le 16 mai. Cette étude annuelle compare et mesure les prix des lignes fixes de téléphone, des accès internet haut-débit et des services mobiles, établissant un pourcentage du Revenu National Brut (RNB) par tête dans 165 pays du monde, pour souligner les différences de prix entre les diverses régions du globe à travers le temps.

Un marché plus mature dans les pays riches

De manière relative, les pays les plus riches d'Europe et de la région Asie-Pacifique ont les connections internet haut-débit les plus abordables, pendant que ces mêmes connections sont bien trop chères pour une majorité de consommateurs vivant dans des pays en voie de développement, selon l'ITU.

Dans les pays les plus riches d'Europe, d'Asie et du Pacifique, les prix des services TIC représentent moins de 1% du revenu national brut, alors que dans les pays en voie de développement ils représentent en moyenne 17% du même revenu national. 

Même si les prix d'accès à l'internet fixe haut-débit ont beaucoup baissé au cours des deux dernières années, et surtout dans les pays les plus pauvres, l'ITU explique que même une chute de 52% des prix ne signifie pas que l'accès soit abordable financièrement. "Même à la moitié du prix, le service est souvent bien trop cher pour les citoyens moyens" dans les pays en voie de développement, note l'ITU.

Des tarifs encore élevés dans le reste du monde

Dans 32 pays, désignés comme les plus pauvres par l'ONU, "le prix mensuel d'abonnement à un service internet haut-débit fixe correspond à plus de la moitié du salaire moyen par mois. Dans 19 de ces pays, une connexion internet haut-débit coûte plus de 100% du revenu national brut par habitant. Et dans une poignée d'autres pays, le prix d'une connexion rapide est plus de 10 fois supérieur à ce même revenu moyen", explique l'ITU. 

Les détails et les résultats de cette étude seront publiés dans l'édition de septembre du rapport de l'ITU intitulé Measuring the Information Society Report 2011.

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(16/05/2011 12:13:33)

Le Playstation Network et les services Qriocity de Sony remis en route

Plus de trois semaines après l'attaque informatique qui a entraîné la perte de données personnelles contenues dans les comptes de plus de 100 millions de clients, Sony a commencé ce week-end la remise en route progressive de son Playstation Network et des services Qriocity.

D'abord disponibles pour les utilisateurs d'Amérique du Nord (ils ont repris depuis samedi soir), d'Europe, du Moyen-Orient, d'Australie et de Nouvelle-Zélande, ceux du Japon et d'Asie devront patienter encore un peu, jusqu'à une date qui n'a pas été précisée. Les premiers services réactivés sont les jeux en ligne, le visionnage de vidéos (notamment celles qui étaient déjà en cours de location), le service de streaming audio en ligne « Music Unlimited », l'accès à des services de tierce partie comme Netflix et Hulu, le PlayStation Home et certaines de ses fonctionnalités comme les listes d'amis et le chat. La reprise totale des services devrait être effective d'ici la fin du mois de mai.

Des précautions à prendre

Lors de leur première reconnexion au réseau, les utilisateurs sont invités à télécharger une mise à jour logicielle (version 3.61) et à changer leur mot de passe. Après cette étape, les clients peuvent à nouveau se connecter à leurs comptes. Les mots de passe de connexion des comptes utilisateurs font parti des données dérobées par un ou des pirates, non identifiés, à l'origine de l'attaque perpétrée contre le datacenter de Sony basé à San Diego le 19 avril dernier.

D'autres informations, comme les noms, adresses, dates de naissance, e-mails et autres données personnelles des abonnés aux services Playstation Network et Qriocity, ont également été volées lors du piratage. Après coup, Sony a découvert qu'une attaque similaire avait été menée contre son réseau Sony Online Entertainment (SOE), qui dessert les utilisateurs de PC. Le service SOE a été remis en route dans le monde entier ce dimanche.

Plus de 100 millions de comptes piratés

Prise dans son ensemble, l'attaque contre les services de Sony a permis aux pirates de subtiliser les données personnelles de plus de 100 millions d'utilisateurs, ce qui en fait l'une des plus grandes fuites de données connues à ce jour. Sony a passé une grande partie des trois dernières semaines à décortiquer le processus qui a permis aux hackers de s'introduire dans ses systèmes et à reconstruire son réseau afin de se prémunir contre de futures attaques. Les modifications réalisées apportent « des améliorations considérables quant à la sécurité des données.

Elles comprennent certaines mises à jour, mais aussi l'ajout de technologies de sécurité avancées, des logiciels de surveillance supplémentaires, assortis de test de pénétration et de vulnérabilité. Le niveau de cryptage a été augmenté et des pare-feu supplémentaires ont été ajoutés, » comme l'a détaillé Sony dans un communiqué. L'entreprise a également ajouté des logiciels capables de signaler rapidement une activité suspecte indiquant qu'une attaque est peut-être en cours.

Des excuses légères

Tout le temps pendant lequel le Playstation Network est resté déconnecté, les propriétaires de consoles de jeux n'ont pas eu la possibilité de jouer en ligne. « Je ne peux assez vous remercier pour la patience et le soutien que vous avez témoigné durant cette période, » a déclaré dans un communiqué Kaz Hirai, vice-président exécutif de Sony et responsable de la division jeux.

« Nous savons que, même nos clients les plus fidèles ont été très dérangés par cette interruption et sont impatients de pouvoir utiliser à nouveau leurs consoles et les services proposés par Sony. Nous prenons des mesures radicales à tous les niveaux pour répondre aux préoccupations soulevées par cet incident. La protection des données de nos utilisateurs est une préoccupation permanente et un domaine qui engage toute l'entreprise. »

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(12/05/2011 16:17:19)

Trimestriels Cisco : Restructuration en vue avec 4 à 5000 licenciements

Cisco publie les résultats de son troisième trimestre fiscal (février, mars, avril 2011). Le chiffre d'affaires, 10,9 milliards de dollars, est en hausse de 4,8%. Mais, le bénéfice trimestriel (base Gaap) baisse de 17,6% à 1,8 milliard de dollars, la marge brute chute de 61,3%. Le quatrième trimestre devrait se situer entre zéro et deux pour cent de progression. 

Sur neuf mois, le CA a progressé de 29,2 milliards de dollars à 32. Le bénéfice net (base Gaap) est de 5,3 milliards de dollars, contre 5,8, en non Gaap de 6,8 contre 6,9. La baisse du bénéfice net enregistrée au troisième trimestre se retrouve donc sur neuf mois et rend pessimiste sur l'exercice annuel, achevé fin juillet et dévoilé au mois d'août prochain.

Dans une  note datée du mois d'avril dernier, John Chambers, le PDG mondial, admettait avoir déçu les investisseurs, entraîné la confusion pour les salariés et perdu de la crédibilité sur le marché. Un mois après, le choc est encore plus fort. Cisco a déjà annoncé des mesures de restructuration. Fin avril, la firme s'est séparée de sa gamme de caméra vidéo Flip. Elle va tailler dans sa structure interne de conseils. Et la semaine dernière, Cisco se réorganisait  en cinq divisions : les routeurs et les commutateurs, la collaboration, les centres de données, la vidéo et les architectures métiers. Mais d'autres mesures sont en cours.

4 à 5 000 licenciements selon AP

Parmi elles, un programme de retraite anticipée comparable à celui engagé en 2009. Il y  aurait aussi des licenciements, selon Gary Moore, nommé COO au mois de février dernier. Au total, Gary Moore annonce un plan de réduction de 1 milliard de dollars dans les coûts de fonctionnement. Il devrait se traduire par le licenciement de 4 à 5 000 salariés sur un total actuel de 73 000, selon l'agence de presse américaine Associated Press (qui évalue à 6% du nombre de salariés total le nombre de licenciements  nécessaires).

John Chambers, pour sa part, a admis sur le trimestre une baisse dans les commutateurs, de 9% à 3,3 milliards de dollars, due à la fois à la pression concurrentielle de HP et Huawei ainsi qu'à la baisse des prix sur le marché. En revanche, les routeurs progressent de 7% (à 1,9 milliard de dollars), les technologies de collaboration ont progressé de 39% sur le trimestre, les produits sans fil de 32%, ceux liés aux centres de données de 31%. 

"Nous avons reconnu nos défis, plaide Chambers. Nous savons ce que nous avons à faire. Nous avons un plan bien défini, et nous sommes une entreprise avec une expérience du marché de l'innovation. Nous remercions nos actionnaires, nos employés, nos clients et partenaires dans cette période de transition vers la prochaine phase de Cisco. " 

Illustration principale : John Chambers, PDG de Cisco




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(12/05/2011 15:34:34)

Une coupure de fibres perturbe les datacenters du plateau de Velizy

Les communications des entreprises du plateau de Velizy (Yvelines), parmi lesquelles le datacenter de Prosodie et EDF ont été perturbées depuis ce matin suite à des travaux sur la future ligne de tramways selon l'attachée de presse de Prosodie. Vers huit heures, un engin de chantier a endommagé plusieurs tubes contenant des liaisons de fibre optique, relatent une série de messages tweets (cf image ci-dessous). Les opérateurs SFR, Verizon et Colt seraient touchés.



De fait, le rapport d'incidents disponible sur le site de Free-reseau.fr faisait apparaître à 15 heures que sur 2 000 DSLAMs en production, 50 n'étaient pas joignables dans les Yvelines.
Une remise en service était annoncée pour le milieu de l'après-midi, selon les relations presse de Prosodie. 

Free rapport incidents DSLAMs

Illustration : Free-reseau.fr

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(10/05/2011 12:40:14)

Avec FlexNetwork, HP revoit à la hausse ses ambitions face à Cisco (MAJ)

À Londres pour les Européens et à Las Vegas pour les autres à l'occasion d'Interop 2011, HP a dévoilé les produits reposant sur une architecture qui tente d'unifier les réseaux des succursales (le campus d'une entreprise) au sein d'un environnement d'exploitation commun et cohérent. Baptisée FlexNetwork, cette architecture virtualisée est un sous-ensemble spécifique au réseau qui rassemble ressources serveur, stockage et réseau. La solution FlexNetwork assure la mise en oeuvre des protocoles nécessaires au bon fonctionnement des périphériques sur réseau tout en apportant une gestion cohérente de la sécurité et des politiques d'accès sur cette infrastructure.

Avec cette offre, HP cherche à bousculer Cisco qui reste encore le leader dans les équipements réseau pour les entreprises. HP prétend toutefois adhérer plus étroitement aux normes et aux spécifications des autres équipementiers, à la différence de Cisco qui s'arcboute sur des solutions propriétaires pour contrer la progression des autres fournisseurs.

Unifier tous les réseaux de l'entreprise

HP fait également valoir que ses concurrents proposent différentes technologies à différents points du réseau de l'entreprise - le campus par rapport aux datacenters, par exemple - ce qui rend difficile et coûteux le déploiement des nouveaux services et applications. HP présente également ses solutions pour aider les entreprises à abandonner l'EIGRP de Cisco au profit d'autres protocoles tels qu'OSPFv2 et v3. 

L'architecture HP FlexNetwork est constituée de plusieurs composants dits unifiés par une couche de gestion commune. Ils comprennent : 

- FlexFabric, qui vise à faire converger le réseau, les serveurs et les ressources de stockage dans le centre de calcul à travers des environnements virtuels et physiques pour préparer le déploiement de modèles cloud computing hybrides,

- FlexCampus, qui est conçu pour réduire la latence et augmenter la sécurité avec un accès unique et une analyse du trafic sur des réseaux câblés et sans fil,

- FlexBranch, qui tente de rassembler dans un seul châssis Flex les meilleurs composants du marché, et ce afin de garantir une ouverture vers les autres fournisseurs,

- FlexManagement, qui assure la gestion dans une seule console de l'architecture FlexNetwork et d'équipements concurrents.

Un réseau trop complexe pour se développer

La firme de Palo Alto  affirme qu'une architecture comme FlexNetwork est devenue nécessaire, car la complexité des réseaux existants ne permet plus de réaliser les mises à niveaux nécessaires en virtualisation, mobilité et multimédia.

En outre, les réseaux d'entreprise ont très souvent été construits comme des entités spécifiques pour répondre aux besoins de certaines applications et usages. Aujourd'hui, avec la virtualisation, HP affirme que le trafic de serveur à serveur dans les centres de calcul a augmenté de 80%, ce qui entraine inévitablement des goulets d'étranglement en performances. La compagnie indique également que 25% du trafic réseau dans les entreprises est accaparé par des données vidéo ou multimédia qui consomment beaucoup de bande passante et posent de nouveaux problèmes de sécurité.

En 2013, il y aura 3 milliards de smartphones dans le monde, et les réseaux locaux sans fil seront les tuyaux préférés pour la connectivité. Ils devront donc offrir des performances égales ou supérieures aux réseaux filaires.

Un commutateur principal et des mises à jour

Pour faire face aux besoins des entreprises, HP propose donc ses équipements FlexNetwork : la série A-10500 (en illustration principale), un commutateur coeur de réseau, et les mises à jour cartes pour les châssis 5400zl et 8200zl, une solution dédiée à la gestion du réseau et un système de prévention des intrusions (IPS). 

Le A10500 dispose de 128 ports 10 Gigabit Ethernet et offre un temps de latence de 3 microsecondes, ce qui représente, selon HP, une densité supérieure de 270% densité et un temps de latence inférieur de 75% à l'équipement Cisco Catalyst 6500. Pour grands réseaux, quatre commutateurs A10500  peuvent être regroupés en un seul switch virtuel offrant 320 ports Ethernet 10G. Le A10500  supporte une bande passante maximale de  11Tbps et traite jusqu'à 1,9 milliard de paquets par seconde. Si ce commutateur pourra accueillir un peu plus tard des cartes 100G Ethernet, HP a prévu de faire quelques démonstrations sur le salon Interop avec des cartes 40G Ethernet. Dernière caractéristique, le support du Trill pour améliorer les connexions dans les datacenters.

Des cartes pour faire évoluer les châssis

En entrée de gamme à la plate-forme FlexNetwork, HP propose des évolutions de ses équipements E5400 et E8200, avec une mise à jour des cartes, qui offriraient selon le fournisseur, une meilleure gestion de l'énergie (Energy Efficiente Ethernet), une latence inférieure de 90% et un débit 600% plus élevé que le Cisco Catalyst 4500. Ces switchs prennent en charge jusqu'à 288 cartes Gigabit Ethernet par châssis, avec un temps de latence de 3 microsecondes. 

Pour les équipements sans fil FlexNetwork, HP a dévoilé les points d'accès E-MSM460 et E-MSM466 802.11n. La compagnie californienne affirme que ces produits supportent jusqu'à 15 flux vidéo HD par point d'accès et viennent concurrencer les boitiers Cisco 1140 et 3500 APS. [[page]]
Pour la supervision de ces équipements, HP met en avant Intelligent Management Center (IMC) 5, une console unique capable d'administrer tous les produits maison et plus de 2 600 périphériques réseau commercialisés par 35 vendeurs, dont 1 000 d'origine Cisco.

IMC v5 est capable de découvrir les VM, les commutateurs virtuels et leurs interrelations avec le réseau physique, souligne HP. Et une prochaine version 5.1 d'IMC ajoutera la synchronisation des liens réseau avec les serveurs lames HP. Ceci afin de permettre l'installation automatique d'un serveur suivant un profil précis pour établir plus rapidement certains services de provisionnement cloud. « Un bouton pour faire du cloud » selon HP. Le support d'Huper-V devrait également être de la partie.

Également issue du rachat de 3Com, la plate-forme de sécurisation FlexNetwork repose sur l'appliance TippingPoint IPS S6100N. Ce dernier est conçu comme un dispositif de sécurité unique pour les environnements physiques, virtuels et clouds, et propose une capacité d'inspection approfondie en augmentation de 60% par rapport aux précédents équipements de HP, soit jusqu'à 16 Gbps. Une équipe de 20 personnes en Californie scrutent les failles des équipementiers (Cisco, Juniper, Brocade...) pour proposer des patchs virtuels pouvant colmater les vulnérabilités en attendant une mise à jour. Pas moins de 350 failles pour Cisco par exemple annonce Marius Haas, directeur général de l'activité networks de HP.

Une bataille relancée

Le commutateur principal A10500 est attendu au second semestre 2011 à un tarif commençant à 38 000 dollars. L'IMC 5.0 sera disponible en juin au prix de 6 995 dollars. IMC 5.1 devrait être disponible d'ici la fin de l'année. Enfin l'appliance de sécurité TippingPoint S6100N est commercialisée à partir de 209 995 dollars.

Un dernier mot sur la digestion de 3Com qui va progressivement disparaître comme marque alors que la firme issue du joint-venture entre 3Com et Huawei, H3C, va continuer son activité en Chine où HP est l'équipementier numéro 1 sur la marché pour les entreprises. Suite au rachat de 3Com, HP Network totalise aujourd'hui 5 800 employés dans le monde dont 2 400 en R&D. Dans ce domaine, 2 450 brevets ont été déposés dans le monde par la firme de Palo Alto. Fort de ses propositions, Dave Donatelli, directeur général de l'activité infrastructures de HP, se fait fort de proposer des datacenters complètement libérés de Cisco. La bataille entre les deux compagnies californiennes, exacerbée l'année dernière par les remarques assassines de John Chambers, est repartie de plus belle. Reste que HP n'est pas le seul à se positionner sur ce créneau, Brocade vient de dévoiler ses solutions et son programme baptisé CloudFlex, Juniper en fera de même à la fin du mois à l'occasion de Juniper Summit à Barcelone les 25 et 26 mai prochains. (...)

(09/05/2011 09:23:34)

Trimestriels Alcatel-Lucent : Progression du CA de 15,2%

Alcatel-Lucent publie les résultats de son 1er trimestre fiscal. Le chiffre d'affaires s'élève à 3,7 milliards d'euros, en hausse de 15,2% par rapport au même trimestre de l'exercice précédent, mais en baisse de 23,1% par rapport au 4ème trimestre 2010. La marge brute s'élève à 1,3 milliard, soit 36,2% du CA. Le résultat d'exploitation ajusté revient à 13 millions d'euros, 0,3% du CA.

Dans un article de son dernier numéro, Businessweek explique « Alcatel-Lucent fait l'objet de l'un des plus spectaculaires retournements de tendance du monde de la technologie ». L'hebdomadaire analyse la stratégie menée depuis l'arrivée de Ben Verwaayen, en termes de process internes (moins de bureaucratie, réelle fusion entre l'ex Alcatel et l'ex Lucent) et  de choix technologiques (4G-LTE). Il ne manque pas d'anecdotes pour illustrer le changement opéré en interne chez Alcatel-Lucent.

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