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Réseaux
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(29/11/2010 11:11:37)
Réseaux 4G, que veut exactement Eric Besson ?
(Source EuroTMT)
Dans son discours le 25 novembre à Paris, Eric Besson a indiqué, à propos de l'attribution des fréquences dans la bande des 800 MHz et 2,6 GHz destinées aux futurs réseaux 4G, qu'il « lancerait l'appel à candidatures pour l'utilisation de ces fréquences début 2011.» Cet appel à candidature devra répondre « à trois objectifs essentiels : la couverture des territoires, l'accroissement de la concurrence, et la valorisation du patrimoine immatériel de l'Etat ».
Pour mémoire, le débat fait rage au sein du gouvernement entre les tenants d'une ligne purement budgétaire et ceux qui souhaitent fixer des obligations. Les premiers veulent maximiser les revenus tirés de la vente des fréquences tandis que les seconds veulent établir des obligations en matière de concurrence ou de couverture des zones mal desservies par les réseaux à haut débit. Entre les deux, le ministre n'a donc pas pris position.
Des objectifs contradictoires
Car les trois objectifs qu'il a énoncés sont contradictoires. Si on veut imposer des contraintes, cela suppose de diminuer le prix de réserve des licences, et dès lors, d'être prêt à accepter de moindres rentrées pour le budget de l'Etat. En fait, la feuille de route proposée par le ministre correspond largement aux propositions faites par l'Arcep. Ainsi, si Eric Besson se prononce en faveur d'un découpage en quatre lots de la bande de fréquences 800 MHz, il s'agissait de l'une des deux propositions de découpage présentées par l'autorité de régulation des télécoms.
Sur le soutien à apporter aux MVNO, l'Arcep a aussi maintenu un indice multiplicateur des offres en fonction du degré d'ouverture des réseaux mobiles aux opérateurs virtuels. Seul problème, ce système a déjà été mis en oeuvre pour l'attribution des deux derniers lots de fréquences 3G récemment et il n'a pas incité les opérateurs mobiles à se montrer plus accueillants. D'où la crainte exprimée par Alternative Mobile, l'association des MVNO, de voir les opérateurs de réseaux continuer à leur refuser la possibilité d'évoluer vers un modèle de « full MVNO », qui leur permettrait une plus grande autonomie.
Opérateur seul ou consortium avec TDF
Concernant la couverture du territoire, l'Arcep a aussi proposé, pour les fréquences du dividende numérique, des contraintes fortes en matière de couverture des zones blanches. Il est donc impossible, à partir du discours du ministre, de savoir dans quel sens tranchera finalement Matignon. A moins que le débat sur le prix de réserve des licences ne soit un faux débat. « Quel que soit le prix retenu, les opérateurs mobiles se porteront acquéreurs, car le portefeuille de fréquences détenu par chaque opérateur va devenir un véritable élément différenciant » explique ainsi un acteur, les équipements permettant maintenant de gérer plusieurs technologies sur la même fréquence.
Cela favoriserait les principaux opérateurs, à commencer par France Télécom. Les autres, comme Iliad, auront, peut-être, eux, intérêt à constituer un consortium (avec TDF par exemple) pour avoir accès à ces fréquences, tout en limitant leurs risques financiers.
Photo : Eric Besson, le nouveau ministre de l'Industrie, de l'Energie et de l'Economie numérique (D.R.)
Opérateurs télécoms nord-africains : un marché en pleine recomposition
Si Vimpelcom annonçait son soutien à l'opération, cette cession soulève bien des questions. Pour de nombreux analystes, la vente de l'opérateur tunisien pourrait en effet constituer une option de rechange pour Naguib Sawiris dans la perspective d'un abandon de la fusion avec l'opérateur russe, en raison de l'opposition à cette opération de certains actionnaires de Vimpelcom (notamment de Telenor). Cette cession intervient d'ailleurs alors que le conseil d'administration de Vimpelcom doit se prononcer (définitivement ?) sur le rachat des activités de Naguib Sawiris dans les jours qui viennent. Mais, selon la presse algérienne, une autre explication peut être trouvée à la cession de Tunisiana. Dès la mi-octobre, certains journaux algériens indiquaient ainsi que le gouvernement tunisien était très réticent à voir son opérateur mobile passer sous le contrôle d'intérêt russe et aurait demandé à Qatar Telecom de racheter la participation d'Orascom. Si l'information avait été démentie à l'époque, c'est ce qui vient de se produire. Et la presse algérienne de souligner maintenant que la Tunisie a su mieux s'y prendre avec Naguib Sawiris que l'Algérie. Car le dossier Djezzy, la filiale algérienne d'Orascom, semble aujourd'hui dans l'impasse. Si le gouvernement algérien réaffirme régulièrement sa volonté de nationaliser l'opérateur mobile, Naguib Sawiris menace lui de saisir une cour d'arbitrage pour obtenir gain de cause. Le blocage vient essentiellement du prix : l'Algérie souhaiterait payer le moins cher possible, certains évoquant une évaluation de Djezzy autour de 2 milliards de dollars. Une somme très inférieure à ce que réclament Orascom et Vimpelcom, pour qui le principal opérateur mobile algérien vaut au moins 7 milliards. Et la cession de Tunisiana pourrait les aider : Orascom a vendu les 50 % qu'il détient dans l'opérateur tunisien pour 1,2 milliard de dollars. Soit une valorisation de l'opérateur représentant 6,7 fois son Ebitda 2009.
Si ce même ratio était appliqué à Djezzy, l'opérateur algérien vaudrait au moins 6,5 milliards de dollars. Sans compter le fait que le marché algérien est plus important que le marché tunisien. Reste que la cession de Tunisiana intervient au meilleur moment pour Naguib Sawiris : si jamais l'accord conclu avec Vimpelcom est abandonné, il a néanmoins réussi à valoriser dans de bonnes conditions l'une de ses participations, ce qui devrait permettre de commencer à rembourser ses créanciers. Une opération qui pourrait alors lui laisser le temps, toujours dans le cas d'un échec avec Vimpelcom, de vendre son empire télécoms par appartements en valorisant au mieux ses différentes participations en Afrique et en Asie.
Silicon Valley 2010 : La convergence au coeur des futurs réseaux (4e partie)
Fondée en 2006 suite à une spin off de l'activité commutateurs du Canadien Nortel, Blade Network Technologies est devenue une "IBM compagny" le 29 octobre dernier. « Quelques choses ont changé bien sûr, mais l'essentiel reste le même » nous a confié le toujours flegmatique Vikram Mehta, président et CEO de la compagnie BNT. « Nous avons toujours la même approche du marché et cette acquisition va nous aider à grandir. Nous avons vendu plus de 10 millions de ports Ethernet pour datacenter et nous allons poursuivre notre travail pour faire du réseau une simple commodité comme l'électricité ou le gaz», poursuit le CEO. « Dans l'architecture du futur sur laquelle nous travaillons, beaucoup d'équipements seront reliés entre eux dans une network fabric. Et aujourd'hui, avec l'acquisition de Blade, IBM a tous les éléments pour cette network fabric ». Nous avons toutefois demandé à Vikram Mehta si Blade allait devenir la division réseau d'IBM. Très prudent, ce dernier nous a simplement expliqué que « le réseau est transversal à toutes les divisions d'IBM (voir photo de Vikram Mehta avec tableau blanc), serveurs, stockage, analyse décisionnelle et management . BNT apporte trois éléments essentiels à IBM : BladeOS, VMready et Unified Fabric Port (UFP). Où est le futur de Blade ? Je ne sais pas encore mais il sera forcément question de virtualisation... » Une des priorités pour les prochaines années reste toutefois le maintien des partenaires, BNT fournit en effet en OEM Dell, HP et NEC en sus d'IBM.
Vikram Mehta, président et CEO de Blade Network
Le TRILL intégré à un switch BNT
Cette rencontre a également été l'occasion de visiter le nouveau laboratoire de BNT (voir illustration) qui a en effet changé de locaux à Santa Clara. Très bien rangé, suite au déménagement de cet été, le labo est une plate-forme de tests internes et pour certains clients qui désirent découvrir in situ les derniers produits comme le RackSwitch G9264 (à partir de 24 750 $). Équipé de 40 ports 10 Gigabit Ethernet, ce dernier présente une densité inhabituelle. « Les switchs courants sont dotés de 48 ports, nous avons préféré en livrer 40 mais un châssis extrêmement dense. 40 est d'ailleurs le nombre maximal de serveurs qui peut équiper une armoire standard » nous explique Charles Ferland, vice-président Europe de BTN. « Il est également possible de relier deux de ces switchs en mode virtuel, pour augmenter sa capacité ». Dernier point, ce commutateur supporte le TRILL (Transparent Interconnection of Lots of Links) qui se superpose au protocole Ethernet pour permettre des liens multiples (au moins deux en fait) entre les commutateurs et les serveurs. Et ce, en garantissant que les paquets Ethernet ne se coinceront pas dans des boucles qui feront tomber le réseau. La solution TRILL se présente comme une alternative aux réseaux Spanning Tree, qui exigent une hiérarchie de commutateurs pour permettre à un grand nombre de machines de communiquer. Charles Ferland nous explique d'ailleurs que BNT a testé avec succès chez des clients des implémentations de Spanning Tree sur des réseaux de datacenters. La mise en service chez des opérateurs est une tout autre histoire. 
Rackswitch G9264 en test client dans le labo de BNT
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L'innovation chez BNT passe également pas la convergence des réseaux (stockage, TCP/IP et serveurs) sur le protocole Ethernet et ce, sans perte de données grâce au DCB (Data Center Bridging). « Ce type de réseau loss less permet à une connexion 10G Ethernet de supporter simultanément plusieurs types de trafics, en respectant leurs propriétés respectives. Le DCB permet d'apporter une intelligence sur le réseau pour gérer les priorités et les échanges ». Les progrès réalisés avec le 10 et le 40 Gigabit Ethernet permettent aujourd'hui d'envisager un réseau convergent mixant TCP/IP, FCoE et iSCSI pour répondre à tous les besoins des entreprises. Et ce, à un coût bien moindre que celui des architectures FC. BNT ajoute également à son catalogue deux autres commutateurs, un autre modèle 10 Gigabit Ethernet mais avec 24 ports, le RackSwitch G8124 pour une approche convergente du stockage et du trafic IP, et le G8052 avec 48 ports à 1 Gigabit et 4 à 10 Gigabits destiné au marché du HPC. Ce dernier offre une latence particulièrement basse, de 1,7 à 2,8 ms, pour répondre aux besoins spécifiques des clusters de calcul.

Charles Ferland, vice-président Europe de BNT
Sortir du seul marché Fibre Channel
Après Blade Network, nous nous sommes rendus à San José chez Emulex pour conclure notre matinée réseau. Partenaires OEM de presque tous les fournisseurs informatiques, Emulex fournit des cartes combinant FCoE, iSCSI et TCP/IP dans une seule puce. Optimisées pour les infrastructures virtualisées, ces cartes maximisent la consolidation des serveurs blades en soutenant plusieurs protocoles stockage et réseau dans une seule puce. « S'installer sur le marché des architectures de réseaux convergents est un grand changement pour Emulex, nous a expliqué Shaun Walsh, vice-président marketing de la société. En compétition avec QLogic et Brocade dans ce marché émergent, Emulex a pris cette direction en raison de l'évolution des architectures serveurs. « Nous proposons des solutions pour accompagner la transition vers la convergence réseau. Après la consolidation de la convergence IP et FC, nous allons passer au switch fabric ». Jusqu'à présent, Emulex a essentiellement été une société connue pour ses solutions Fibre Channel. Sa puce OneConnect lui a permis de proposer des cartes pour serveurs travaillant avec plusieurs protocoles. En complément, le constructeur pousse OneCommand, une plate-forme de gestion automatisée des cartes OneConnect. Le logiciel est conçu pour simplifier la gestion des I/O de gestion, fournir des services à des machines virtuelles spécifiques, et sécuriser les données sur les réseaux.
Par ailleurs, Emulex a ajouté à son offre HBA une solution de chiffrement baptisée sur ses cartes. Elle chiffre les données en transit et au repos, contrôle les accès, et génère les rapports nécessaires aux audits.

Shaun Walsh, vice-président marketing d'Emulex
Brocade unifie réseau et stockage pour les environnements virtualisés
L'équipementier a présenté sa dernière gamme de commutateurs VDX. Elle est le fruit de la finalisation de Foundry Networks et entend bien concurrencer directement Cisco avec son UCS. Les produits présentés sont livrés avec un ASIC chargé d'apporter le logiciel Virtual Cluster Switching, autorisant le regroupement jusqu'à 10 commutateurs, géré au sein d'une seule interface.
« Les applications d'aujourd'hui impliquent plusieurs clusters, la technologie Web 2.0 et la communication entre les serveurs vont souvent de pairs. Ce besoin implique la création d'un nouveau réseau où les technologies plus anciennes comme Spanning Tree ne sont plus adaptées », a déclaré Doug Ingraham, vice-président de Brocade des produits Datacenter. Le constructeur se base donc sur la technologie TRILL (Transparent Interconnection of Lots of Links ) capable de construire des fabriques Ethernet. En fusionnant les couches d'accès et d'agrégation des réseaux, elles donnent la possibilité de créer un réseau maillé. « Cela permet d'avoir une évolutivité des serveurs dans un environnement virtualisé sans ajouter la complexité du réseau. »
Le premier commutateur Brocade de cette gamme est le DVX 6720, qui se décline en deux modèles: un 1U, unité 24 ports et un 2U, le châssis 60 ports. Les commutateurs peuvent être configurés avec des connectivités 10G ou Gigabit Ethernet.
Assurer la convergence entre le réseau et le stockage
« Un groupe de 10 commutateurs VDX peut comprendre jusqu'à 600 ports 10G Ethernet et peut prendre en charge 8 000 machines virtuelles », souligne Douglas Ingraham et d'ajouter « dans ce type d'architecture, les VM peuvent être déplacées entre serveurs physiques sans interruption ». La migration fonctionne en copiant les VM vers un nouveau serveur physique et en redirigeant automatiquement le trafic réseau. Les commutateurs sont compatibles avec n'importe quel hyperviseur sur le marché, VMware, Citrix et Microsoft.
Les commutateurs Brocade proposent aussi pour la première fois un équipement de bout en bout en Fibre Channel over Ethernet (FCoE), permettant à des blocs de données d'être sauvegardé d'un réseau local (LAN) à un SAN. Les administrateurs peuvent également utiliser le protocole iSCSI pour la sauvegarde des fermes de serveurs Wintel (Windows et Intel). L'équipementier propose aussi un service pour aider les utilisateurs à concevoir et mettre en oeuvre une architecture de réseau pour leur environnement de serveur virtuel avec les commutateurs VDX.
La livraison du DVX 6720 est prévue à partir de décembre prochain. Un modèle de base commence à 10 700 dollars, mais les utilisateurs peuvent passer par l'achat de licences supplémentaires pour 10 ports à la fois.« Donc, vous pouvez acheter un commutateur 60 ports et et n'utiliser que 30, 40 ou 60 ports. Vous ne payez que pour ce que vous utilisez » conclut Doug Ingraham.
Trimestriels: Netgear engrange des bénéfices
Le fabricant de produits réseaux a réalisé un bon troisième trimestre 2010 à l'issue duquel son chiffre d'affaires s'est établi à 236 M$, soit une hausse de 38% à période comparée de 2009. Son bénéfice net (GAAP) est ressorti quant à lui à 13,1 M$ contre 8,5 M$ enregistrés un an plus tôt. La marge brute et la marge opérationnelle représentent respectivement 32,7 et 11% des revenus du troisième trimestre.
Présent sur le segment des particuliers, des PME et des opérateurs, le fabricant réalise 19% de son chiffre d'affaires total auprès de cette dernière cible de clients. Cette proportion atteignait 25% lors du troisième trimestre 2009. L'Amérique du Nord reste le pôle d'activité mondial de Netgear qui y réalise 49,7% de ses revenus contre 38% dans la zone EMEA.
Pour le quatrième trimestre 2011, l'entreprise table sur un chiffre d'affaires compris entre 240 et 250 M$ et une marge opérationnelle (non GAAP) de 11 à 12%.
(...)
Les liaisons 100G Ethernet se construisent
La connexion 100G Ethernet entre les routeurs de Juniper Networks s'appuiera sur le réseau fibre déjà en place sur le réseau de Verizon. Le lien utilisera un composant de transport optique de Ciena.
La norme pour le 100G Ethernet, IEEE 802.3ba a été ratifiée au début de cette année. Il marque une vitesse dix fois plus rapide que la norme précédente, 10 Gigabit Ethernet, qui est largement déployée dans les réseaux fédérateurs et commence à être intégrée aux interfaces serveurs. Comme le volume du trafic issu d'applications vidéo et autres augmente rapidement, les opérateurs et les entreprises spécialisées ont souhaité mettre en place un système plus rapide pour les backbones. Verizon Business dispose déjà d'un lien 100 gigabit optique, qui n'utilisait pas Ethernet, sur l'axe Paris-Francfort de la dorsale européenne. Ces deux liens sont conçus pour transporter le trafic combiné de plusieurs clients de Verizon Business, mais comme la capacité de trafic augmente fortement, les fournisseurs de services pourrait offrir un lien dédié 100G Ethernet à de grandes entreprises.
Un déploiement américain aussi
Au même moment, l'organisation Internet2 a annoncé qu'il allait ajouter une dorsale Ethernet 100G à son réseau qui relie les universités et autres établissements de recherche à travers les États-Unis. En renforçant son backbone, Internet2 devrait élargir son réseau avec les écoles, les bibliothèques, les centres de santé publique... Internet2 va commencer le déploiement de 100G Ethernet dans les prochaines semaines et les travaux se termineront en 2013. Comme Verizon, Internet2 utilisera des routeurs Juniper de la série T, mais Internet2 n'a pas encore annoncé le nom du fournisseur de composants optiques.
D'autres grands fabricants de routeur, y compris Brocade Communications et Alcatel-Lucent, ont également annoncé ou commercialisé des interfaces Ethernet 100G. Cisco Systems propose du 100G Ethernet sur son routeur CRS-3, mais n'a pas annoncé de clients qui utilisent son produit. (...)
Microsoft pousse Hyper-V pour combler son retard dans le cloud privé
Microsoft a conclu un partenariat avec six grands fournisseurs de solutions matérielles pour proposer des architectures de référence qui aideront les entreprises à construire des clouds privés de type IaaS (Infrastructure-as-a-Service). Dell, Fujitsu, Hitachi, Hewlett-Packard, IBM et NEC sont les principaux partenaires de ce programme baptisé Hyper-V Fast Track Cloud qui propose des plates-formes prédéfinies et certifiées pour assembler et configurer plus rapidement des clouds privés reposant sur les solutions de l'éditeur.
L'annonce fait partie d'un certain nombre de nouvelles initiatives de Microsoft pour offrir davantage de soutien aux entreprises intéressées par le déploiement de clouds reposant sur la technologie Hyper-V, et ce en interne ou via un prestataire de services informatiques. Rappelons que Hyper-V est l'hyperviseur de type 1 livré avec Windows Server 2008 R2, pour installer plusieurs machines virtuelles sur un serveur physique.
"Nous pensons que ce programme va accélérer le déploiement des projets clouds. Microsoft a une position unique sur le marché du cloud computing avec ses plates-formes, ses infrastructures et ses liens avec de nombreux partenaires », nous a précisé lors de cette annonce Jérôme Trédan, directeur de la division serveurs chez l'éditeur de Redmond. « Une des bases de ce programme a été le lancement de l'offre reposant sur la plate-forme HP BladeSystem Matrix (voir lien). Le programme d'engagement Hyper-V Fast Track Cloud étend aujourd'hui cette base à 80% des constructeurs présents en France. »
Des architectures de référence pour aller plus vite
Pour chacun des six partenaires, Microsoft propose une architecture de référence ainsi que la documentation technique pour installer les logiciels. Par exemple, le HP Cloud Fondation pour l'architecture Hyper-V montre comment intégrer les équipements et les logiciels BladeSystem Matrix (serveurs stockage et réseau), System Center et Windows Server 2008 R2 Hyper-V dans un cloud privé.
Les architectures de référence sont censées régler toute une série de problèmes de mise en oeuvre comme la façon dont les couches réseau et stockage vont travailler ensemble, combien de machines virtuelles peuvent être déployées sur un serveur physique et enfin comment opérer le basculement avec les systèmes existants. Les architectures de référence de Dell, HP et IBM ont été dévoilées lors de la conférence Microsoft TechEd à Berlin et celles des autres fournisseurs le seront dans les prochains mois.
En plus de Fast Track, la société a également commencé à sélectionner les prestataires qui seront capables de fournir des services cloud reposant sur la technologie Hyper-V dans le cadre du programme Hyper-V Cloud Service Provider. A ce jour, l'éditeur a accrédité plus de 70 fournisseurs, dont Agarik et Linkbynet en France. Mathieu Demmor, responsable marketing chez ce dernier prestataire, nous a expliqué vouloir adresser le marché des TPE-PME avec ses offres clouds privés Hyper-V. « Une offre infrastructure pour des budgets serrés qui démarre à 550 € HT par mois pour une instance virtuelle web et une disponibilité de 99,5% et passe à 1470 € HT par mois pour 4 machines virtuelles avec une dispo de 99,75%. »
Un effort indispensable pour suivre et rattraper Vmware
Microsoft propose des formations à ces prestataires et intégrateurs pour accompagner les projets de clouds privés chez les clients. Un ensemble de guides, Hyper-V Deployement Guides, sont également fournis pour mettre en place des clouds privés avec une grande variété d'équipements.
Pour les intégrateurs travaillant pour le compte d'entreprises, Microsoft propose un programme baptisé Hyper-V Cloud Accelerate, qui aidera les intégrateurs à mettre en place des systèmes de test et à déployer des systèmes de production. Les conseils et les partenaires de Microsoft accompagneront le mouvement. « "Les nouveaux programmes sont probablement nécessaires pour aider Microsoft à vendre Hyper-V et System Center comme des pièces de base pour les clouds internes », a souligné Derrick Harris, analyste chez GigaOm, sur son blog. « Le principal compétiteur sur le marché des hyperviseurs pour le cloud est Vware, qui a fait un excellent travail marketing pour pousser ses produits de virtualisation en tant que solution pour les clouds. Considérant le leadership significatif de VMware sur le marché et les esprits, Microsoft a besoin d'accompagner les utilisateurs vers sa technologie Hyper-V-est-connecté-au-cloud» si elle veut combler l'écart. "
L'éditeur de Redmond a annoncé ces services au cours de sa conférence TechEd Europe, qui se tient cette semaine à Berlin.
Crédit photo : D.R.
Zscaler neutralise gratuitement Firesheep
Dévoilé par Eric Butler lors de la conférence sur la sécurité ToorCon qui s'est tenue à San Diego le mois dernier, Firesheep est capable de récupérer des informations de session stockées dans le cookie d'un navigateur web. Ces informations peuvent être facilement collectées quant elles transitent dans les deux sens entre l'ordinateur d'un utilisateur et un routeur WiFi non protégé. C'est le cas par exemple quand une personne est connectée à un service web du type Facebook. En effet, si la plupart des sites cryptent le trafic actif à partir du moment où l'utilisateur entre dans le site avec son identifiant - le chiffrement est indiqué par le cadenas présent en bas de page des navigateurs - la plupart basculent ensuite dans un mode de transmission d'informations non crypté pendant le reste de la session. Une faiblesse contre laquelle les experts en sécurité mettent en garde depuis des années, en particulier pour les utilisateurs des réseaux WiFi publics non sécurisés.
Firesheep détecte le trafic non crypté et permet à un intrus de «détourner» la session en cours, ou de se connecter à un site Web à la place de sa victime, en quelques clics seulement. Ce style d'attaque est possible depuis longtemps. Mais Firesheep apporte aux utilisateurs les moins habiles un outil de piratage puissant et surtout simple à utiliser.
Allumer des contre-feux
L'extension Blacksheep de Zscaler se charge de repérer si quelqu'un utilise Firesheep sur le réseau où il est connecté, laissant à l'utilisateur le soin d'apprécier la meilleure attitude à adopter en matière de sécurité quand il utilise un réseau WiFi ouvert par exemple. Lorsque Firesheep intercepte les informations de session pour un site web donné, il envoie une requête au site concerné en utilisant les valeurs contenues dans le cookie piraté. Le rôle de Blacksheep consiste à envoyer des requêtes HTTP toutes les cinq minutes sur chacun des sites surveillés par Firesheep, mais en utilisant de fausses valeurs de cookie. « Si Blacksheep détecte que Firesheep envoi une requête sur un site en utilisant ces fausses valeurs, il émet alors une alerte, » explique Zscaler.
Les experts en sécurité recommandent aux sites web de sécuriser tout le trafic, mais de nombreux sites ne le font pas, parce que l'opération nécessaire pour maintenir le chiffrement demande une puissance de traitement supplémentaire. Cependant, quelques progrès ont été réalisés : ainsi, depuis le début de l'année 2010, Google a activé, pour tous les utilisateurs de son service Gmail, le cryptage HTTPS auparavant proposé en option. Il existe d'autres moyens de se protéger contre Firesheep, comme par exemple ne pas utiliser les réseaux WiFi ouverts. Si ce n'est pas possible, il existe également l'extension « HTTPS Everywhere » pour Firefox, mise au point par l'Electronic Frontier Foundation, laquelle déclenche automatiquement une session chiffrée avec les sites Web capables d'en établir une. Une connexion VPN peut également servir à contrer ce type d'attaques.
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