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(05/11/2010 12:11:03)

Fibre optique, quel modèle pour la France ?

(Source EuroTMT) « Il ne faut pas se l'interdire si [la séparation fonctionnelle entre réseau et services] s'avère être le seul instrument à même de garantir une concurrence effective». Ce propos a été tenu par Bruno Lasserre, le président de l'Autorité de la Concurrence, devant le Club Parlementaire du Numérique, à la mi octobre. Si cette sortie a été passée sous silence, cela en dit long sur l'évolution du débat en cours dans les télécoms sur la question du cadre réglementaire. C'est l'avis de tous ceux qui connaissent Bruno Lasserre, ce haut fonctionnaire, ancien directeur général des télécoms et cheville ouvrière de l'ouverture à la concurrence des télécoms en France.

Or, pendant de longues années, et encore très récemment, Bruno Lasserre était un partisan convaincu de la concurrence par les infrastructures, chaque opérateur bâtissant son propre réseau à grands frais. Il était un opposant tout aussi convaincu de la séparation fonctionnelle des opérateurs historiques. Cette position était alors globalement en ligne avec les directives européennes sur la libéralisation des télécommunications qui se voulaient favorables à une concurrence par les infrastructures, contrairement à ce qui s'est passé depuis pour d'autres activités de réseaux.

Une facture de 25 milliards pour la fibre optique

Mais voilà, l'arrivée de la fibre optique est en train de faire exploser ce schéma, déjà mal en point depuis de nombreuses années. Pour une simple raison que tous les acteurs, quelle que soit leur position respective, partagent. La raison est qu'il n'est pas rentable de construire plusieurs infrastructures concurrentes. Qui plus est, personne, même pas les opérateurs historiques, n'en a les moyens. En France, si l'on veut équiper 100 % des foyers en FTTH (Fibre optique jusque dans l'appartement) coûterait environ 25 milliards d'euros, selon la dernière étude réalisée par l'Arcep. 

Partant de ce constat, les autorités nationales et européennes auraient donc pu se demander comment financer de la manière la plus efficace qui soit cet investissement, jugé essentiel pour la compétitivité des économies européennes, en évitant la gabegie des moyens financiers, tout en permettant à la concurrence d'exister. Il s'agit d'une question manifestement trop complexe, puisque la recommandation NGA européenne a mis deux bonnes années pour être entérinée, tout en répondant imparfaitement à la question. Elle propose notamment une mutualisation des investissements et ouvre aux concurrents l'accès aux fourreaux des opérateurs historiques. Mais elle laisse en fait les autorités nationales de régulation régler la question dans le détail. 

Un cadre impropre à la concurrence ?

Dès lors, on peut craindre que l'avance pris par les opérateurs historiques dans le déploiement des réseaux à très haut débit (VDSL, FTTC, FTTH) n'aboutisse au bout du compte qu'à un écrasement de la concurrence. Ainsi en Grande-Bretagne, si l'Ofcom a demandé à BT d'ouvrir son réseau FTTC à ses concurrents, le régulateur n'a pas fixé de tarifs, laissant ainsi le champ libre à l'opérateur. En France, malgré un cadre bien plus avantageux pour la concurrence, les opérateurs alternatifs critiquent aussi assez durement le processus. 

Les propos les plus sévères proviennent de Bouygues Telecom. Colloque après colloque, l'opérateur, souvent représenté par son directeur général délégué, Emmanuel Forest, affirme que le cadre mis en place par l'Arcep ne permet pas de préserver ni de développer la concurrence dans de bonnes conditions. Au coeur de son propos : « la concurrence par les infrastructures favorise l'opérateur le plus gros ». Et d'affirmer que si pour les zones moins denses, le système de délégation de service public (DSP) peut favoriser le déploiement de la fibre optique, il estime néanmoins que ce mécanisme sera mis à mal si l'opérateur historique déploie son propre réseau en face des DSP.  

Sa conclusion est donc logique. Il faut, à l'image de ce que tentent de réaliser les opérateurs alternatifs italiens, imposer la création d'un réseau national unique, en point à point, ouvert à tous les opérateurs. Une plaidoirie qui a semblé longtemps vaine, d'autant que SFR et Iliad ont bien tenté de constituer une agence commune pour déployer la fibre dans les zones moins denses, mais ce projet a capoté en raison de l'opposition de France Télécom.

Un seul réseau pour plusieurs services concurrents

Mais, au cours du colloque organisé par l'Avicca le 18 et 19 octobre, Jérémie Manigne, le directeur général innovation services et contenus de SFR, a surpris l'auditoire en relayant l'analyse de Bouygues. « L'ensemble des conditions réglementaires de la zone dense ont été posées a posteriori en raison du déploiement [déjà en cours] d'un réseau (celui de France Télécom, ndlr). Elles ne sont certainement pas optimum » a ainsi d'abord reconnu Jérémie Manigne.  Il a ajouté : « si un acteur unique continue à investir dans les zones moins denses et si [sa] juste rémunération c'est de retrouver la rente du DSL, les autres opérateurs ne pourront pas venir dans les zones moins denses. » Et lui aussi de demander « une concurrence par les services ».

A entendre ces opérateurs, le risque, si le cadre réglementaire n'est pas modifié, est donc triple : une insuffisance d'investissements privés, des investissements publics à risque et, au final, un renforcement de l'opérateur historique au détriment d'une concurrence fragilisée. Si, pour le moment, les pouvoirs publics paraissent peu perturbés par ces critiques, la publication par les opérateurs, vers la fin du mois de janvier prochain, de leurs plans d'investissements dans la fibre donnera la réponse finale au débat.

Photo : Bruno Lasserre, président de l'Autorité de la Concurrence (D.R.)
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(29/10/2010 11:32:32)

L'Arcep affiche toujours un optimisme forcené sur la fibre optique

(Source EuroTMT) Volontiers optimiste, Jean-Ludovic Silicani, le président de l'Arcep, l'autorité de régulation des télécoms, estime qu'il faudra 12 milliards d'euros d'argent public, sur une facture globale de 25 milliards, pour financer le développement du FTTH en France sur quinze ans. Ce qui représenterait, selon lui, une charge de seulement 4 millions d'euros par an et par département. Ce qu'il juge parfaitement supportable. Oui mais voilà, Jean-Ludovic Silicani suppose que les opérateurs privés vont dépenser quelque 12 à 13 milliards. Ce qui est loin d'être acquis. Pour le moment, les projets cumulés des trois opérateurs privés, France Télécom, SFR et Iliad, aboutissent à un investissement d'environ 4 milliards pour couvrir 40% des foyers d'ici à 2015. 
Il leur faudrait donc débourser 8 à 9 milliards supplémentaires, pour les zones moins denses. Ce qui paraît difficile à croire, les opérateurs privés, à l'exception de France Télécom, étant très réticents à investir dans les zones où la rentabilité n'est pas assurée.

Les collectivités prennent en mains le déploiement de la fibre

Ceci dit, pendant que les opérateurs se chamaillent à propos du cadre réglementaire, des collectivités territoriales investissent déjà dans la fibre optique. Selon l'Avicca (l'Association des villes et des collectivités pour les communications électroniques et l'audiovisuel), 29 projets étaient déjà lancés à la fin de juillet portant sur plus de 1,6 million de prises à très haut débit. Pour autant, ces projets demeurent risqués. Par exemple, Manche Numérique, l'un des pionniers, n'a ainsi aucun client parmi les opérateurs privés.

Photo :  Jean-Ludovic Silicani, le président de l'Arcep (D.R.)

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(29/10/2010 11:32:35)

L'Europe toujours à la traine pour la fibre optique

(Source EuroTMT) La cause de la fibre optique n'avance pas ou peu en Europe. Le FTTH Council Europe réalise pourtant un intense lobbying. Il multiplie les interventions pour plaider la cause de la fibre optique et vanter ses nombreux avantages supposés. Il liste ainsi : le soutien de la croissance économique, les économies d'énergie, une meilleure expérience pour les abonnés,  le développement de nouveaux services. Or, le constat ne change toujours pas. Avec ses 4,5 millions d'abonnés FTTH/B, le continent européen (Russie comprise) fait pâle figure face aux 43 millions d'abonnés en Asie ou aux 8,6 millions de clients en Amérique du Nord. 

Profitant de la tenue à Paris du Broad-band World Forum, le FTTH Council Europe, en partenariat avec l'institut Idate, a présenté ses dernières statistiques à la fin juin 2010. Et la conclusion s'impose d'elle-même : il ne se passe pas grand-chose de nouveau. On relève cependant la volonté des pays de l'Est de l'Europe de sauter l'étape du DSL. Sur cette technologie, la plupart d'entre eux sont assez en retard. Ils développent donc directement les accès à très haut débit. Résultat, sur les dix premiers marchés européens pour le FTTH/B, les pays de l'Est trustent cinq places, dont la première soufflée à la Suède par la petite Lituanie, qui enregistre un taux de pénétration du très haut débit de 21%. 

L'Allemagne et la Grande-Bretagne toujours en dessous de 1%

Si les trois pays suivants (Suède, Norvège, Slovénie) affichent aussi des taux de pénétration supérieurs à 10 %, ce taux s'effondre rapidement. Sur les 36 pays que compte l'Europe, le classement, fondé sur les pays affichant un taux de pénétration supérieur à 1 %, n'en retient que 17. Si l'Italie et la France arrivent à être classées (respectivement à la 14ème et à la 15ème place), d'autres grands pays européens manquent à l'appel : la Grande-Bretagne, l'Allemagne et l'Espagne n'ont toujours pas atteint ce niveau symbolique de 1% ! 

Le FTTH Council Europe veut cependant trouver dans cette étude des raisons d'espérer un avenir radieux. Il est vrai que si le marché côté consommateurs ne décolle pas véritablement, l'équipement des immeubles en accès FTTH/B progresse réellement. On dénombre plus de 26 millions de foyers qui sont maintenant connectés aux réseaux en fibre optique. Logiquement, cette croissance du nombre de logements équipés devrait finir par se traduire par une accélération significative de la croissance du nombre d'abonnés. Les opérateurs alternatifs qui, dans de nombreux pays, se montrent très actifs, y ont tout intérêt pour rentabiliser leurs investissements et prendre des parts de marché aux opérateurs historiques. 

La concurrence tire toujours le marché

Pour le FTTH Council Europe et l'Idate, c'est d'ailleurs le renforcement de la concurrence qui va contraindre les opérateurs historiques à sortir de leur attentisme afin de réagir aux opérateurs  alternatifs ou aux câblo-opérateurs. Ce qui se confirme dans quelques rares pays. Au Portugal, Portugal Telecom doit réagir à la rude concurrence de son ancienne filiale Zon Multimedia. En France, France Telecom, depuis le changement de directeur général, tient un discours bien plus offensif sur la fibre optique. Les prochaines études semestrielles permettront de savoir si l'éternel optimisme du FTTH Council était fondé.

Crédit photo : D.R.

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(27/10/2010 11:13:21)

Selon l'Idate, le très haut débit fixe et mobile va décoller

En 2014, il devrait y avoir 306 millions de foyers raccordés en très haut débit dans le monde. C'est-à-dire de foyers raccordés en fibre optique jusqu'à l'abonné ou en fibre optique en bas de l'immeuble (FTTH/FTTB). Dans le même temps, on devrait compter 207 millions d'abonnés aux réseaux mobiles LTE (Long Term Evolution), les réseaux cellulaires à haut débit, selon le cabinet d'analyse Idate, qui ne mentionne pas en revanche le Wimax.

Fin 2009, il y avait 40 millions d'abonnés aux réseaux FTTH/FTTB (Fibre to the Home et Fibre to the Building) dans le monde, soit 15% de plus que l'année précédente. Et le mouvement devrait s'accélérer de manière significative. En 2014, on atteindrait près de 306 millions de foyers raccordés en FTTH/FFTB, dont la plus de la moitié sera située en Asie, et 18% en Europe de l'Ouest. Côté abonnés, l'Europe (y compris la Russie) représente 3,5 millions de clients, avec des pays telsque la Russie, la Lithuanie ou la Slovaquie particulièrement en pointe. En fait, l'Europe de l'Est devrait afficher plus d'abonnés à la fibre optique en 2012 que l'Amérique du Nord.

La saturation déjà effective en Asie

Dans d'autres pays, en particulier en Asie, les opérateurs télécoms se sont lancés intensivement dans la promotion de ce type de services, car la saturation est déjà atteinte dans certaines zones spécifiques. Un opérateur télécoms comme HKBN à Hong Kong propose le prix le plus compétitif du marché au monde : 16 € par mois pour 100 Mbit/s. En 2014, 18 pays auront déployé des réseaux optiques vers plus de la moitié de leurs foyers, ce qui est 10 pays de plus qu'en 2009. 

Côté réseaux mobiles, l'Idate prédit un avenir radieux au LTE avec 207 millions d'abonnés à la fin de 2014.  Les services LTE vont être lancés avant la fin de 2010 au Japon et aux Etats Unis et fin 2011 - début 2012 en Europe de l'Ouest et en Chine. Les lancements récents en Scandinavie étant également comptabilisés.  L'Inde, bien entendu, ne doit pas être ignorée non plus de par son énorme population et la mise aux enchères récentes des spectres radio 3G et 4G en avril 2010, mais l'Idate ne voit pas de décollage du LTE en Inde avant 2015. 

En 2014, 10% des abonnés mobiles devraient donc avoir basculé sur les réseaux LTE, le pourcentage réel dépendant de chaque pays. Le nombre d'abonnés LTE devrait passer de 27 millions à 207 millions entre 2012 et 2014, un développement essentiellement du à l'Europe, le Japon, la Chine et les Etats Unis.

Illustration : Connecteur FreeBox optique, crédit photo D.R.

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(27/10/2010 11:13:19)

1er réseau commun BT, Orange, SFR déployé par Nokia Siemens Networks

Nokia Siemens Networks (NSN) travaille actuellement avec SFR afin de préparer un réseau partagé avec Orange et Bouygues Télécom afin de couvrir les zones rurales en France. Il s'agit pour SFR de créer un réseau voix et données mobile en zones rurales et de partager ses services avec les abonnés des deux autres opérateurs possédant leur réseau, Orange et Bouygues Télécom. 

SFR a signé un contrat de trois ans avec Nokia Siemens Networks. L'équipement déployé est une station de base permettant de commercialiser des services 3G/HSPA+ dans la bande de fréquences des 900 Mhz. Cette station de base sera également utilisée afin de moderniser le réseau GSM existant de SFR. NSN mettra en oeuvre le réseau et son exploitation.

Crédit photo : D.R.

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(20/10/2010 11:29:46)

IPv4 : les dernières adresses allouées dans quelques mois

LMI

Par Jean Elyan, avec IDG NS

Les acteurs de l'Internet sont appelés à prendre des mesures radicales pour adopter l'IPv6 et éviter le chaos du net. En effet, l'organisme chargé de l'attribution des adresses Internet annonce qu'il allouera les derniers blocs d'adresses IPv4 aux registrars régionaux en début d'année prochaine. Après la récente affectation de numéros IPv4 à l'APNIC (Asia Pacific Network Information Center), le Registre Internet Régional (RIR) pour la région Asie-Pacifique, la NRO (Number Resources Organization) qui regroupe les cinq registres régionaux (AfriNIC, pour l'Afrique; APNIC, pour la région Asie-Pacifique; ARIN, pour l'Amérique du Nord et de nombreux pays des Caraïbes; LACNIC, siégeant en Amérique latine et dans certains pays des Caraïbes et RIPE, pour l'Europe, le Moyen-Orient et certaines parties de l'Asie centrale), a déclaré que la réserve mondiale d'adresses qu'il gère se limite actuellement à 12 blocs. Chaque bloc représentant 16 millions d'adresses, il lui reste donc 1/256ème des quelque 4 milliards d'adresses IPv4 disponibles. «C'est une étape importante dans la vie de l'Internet. Elle signifie que l'attribution des derniers blocs d'adresses IPv4 pour les RIR est imminente, » a déclaré Axel Pawlik, président du NRO, dans un communiqué. «Il est essentiel que tous les acteurs de l'Internet prennent maintenant des mesures radicales pour assurer l'adoption rapide de l'IPv6. »

Une explosion du nombre de terminaux

Les adresses IP sont au coeur de la communication sur Internet. Chaque smartphone, ordinateur, serveur et routeur connecté au world wide web a besoin de sa propre adresse, et le trafic acheminé à travers le réseau mondial ne peut se faire que via ces adresses. Définies au début des années 80, à l'époque où l'Internet se limitait en grande partie aux universités et aux laboratoires de recherche, les adresses IPv4 en 32 bits semblaient suffisantes. C'est dans les années 90, 10 ans plus tard, que l'on a commencé à se préoccuper du jour où le stock d'adresses IPv4 serait épuisé. Ces inquiétudes se sont confirmées dans le milieu des années 90, au moment où les entreprises et les utilisateurs particuliers ont commencé à avoir accès à Internet. À la même époque, en 1995, l'Internet Engineering Task Force publiait les spécifications d'une nouvelle version du protocole Internet, l'IPv6, laquelle permettait de passer d'un adressage 32 bits à un adressage 128 bits. Le nouveau protocole apportait une augmentation massive du nombre d'adresses disponibles, mais l'incompatibilité entre les deux systèmes a ralenti son adoption. Les technologies de type NAT (network address translation), qui permettent à plusieurs périphériques de partager la même adresse IPv4, ont retardé l'épuisement inévitable des adresses IPv4, mais maintenant, autant dire que ce moment est proche.

Une pénurie attendue courant 2011

« Les cinq derniers blocs seront répartis équitablement entre tous les registres, ce qui signifie qu'il reste seulement sept blocs disponibles dans le cadre du système de distribution normale, » a déclaré le représentant de la NRO, l'organisme chargé de l'attribution des blocs aux cinq registres Internet régionaux, lesquels ont pour rôle de les transmettre à leur tour aux entreprises et organisations de leurs régions respectives. « Au rythme de livraison actuel, nous serons arrivés à épuisement début 2011, » a-t-il ajouté. Les adresses seront un temps détenues par les registres régionaux avant d'être réparties dans leur espace géographique, de sorte que la fin effective de délivrance des adresses IPv4 à l'utilisateur final ne se manifestera pas avant quelques mois, courant 2011.

La livraison du dernier bloc d'adresse IPv4 par la NRO ne devrait pas modifier grand-chose pour les utilisateurs finaux. Le passage à l'IPv6 est déjà en cours et une grande partie de l'infrastructure centrale de l'Internet travaille déjà sous le nouveau protocole. « Bien que de vastes portions du réseau ne sont pas encore converties, nous ne pensons pas qu'il y aura une ruée de dernière minute pour les adresses IPv4. Cela indique qu'il existe une forte dynamique pour l'adoption de l'IPv6, » a déclaré le représentant de la NRO.

Illustration : Cisco

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(19/10/2010 16:28:51)

Les réseaux mobiles au secours des batteries des smartphones

Les smartphones sont de plus en plus connectés en mode « always on » où de nombreuses applications reçoivent des messages et des mises à jour fréquentes. Ce dialogue en quasi-continue décharge plus rapidement la batterie des terminaux mobiles. Pour résoudre cette question, l'approche a été de rapidement se déconnecter du réseau une fois l'information envoyée ou reçue. Cette fonctionnalité est appelée dormance rapide, selon Nokia Siemens. Cependant, elle alourdit  la charge sur les réseaux mobiles, car la gestion des connexions et déconnexions constante augmente aussi  les questions de signalisations, réduisant ainsi la performance globale du réseau, souligne l'équipementier.

Toutefois, une version standardisée améliorant la dormance rapide vise à résoudre ce problème en permettant à des réseaux et des smartphones de parler les uns aux autres d'une manière qui prend en considération l'autonomie de la batterie ainsi que la charge du réseau, selon Leslie Shannon, directeur du marketing haut débit mobile pour Nokia Siemens.

Le test d'interopérabilité a été fait pour démontrer que cette fonctionnalité peut être mise en oeuvre rapidement et que les «jours sombres» des batteries faibles et le montant important de signalisation ne seront bientôt plus d'actualité, selon Leslie Shannon. Le test a été effectué en utilisant une station de base de Nokia Siemens et smartphone équipé d'un chipset Qualcomm. Les stations de base Nokia Siemens vont intégrer cette fonctionnalité via une mise à jour logiciel, ce mois-ci.  Par ailleurs, plus tôt au mois d'octobre, un dirigeant de Research In Motion a déclaré que les Blackberry embarqueront la dormance rapide au premier trimestre de l'année prochaine.

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